Le R/P 81´ Carrera n´est plus en course suite à une avarie majeure de GV, survenue dans des conditions de mer très dures (en plein Gulf Stream) et par 40 nœuds de vent au près… Ce qui laisse en catégorie Grand Prix un duel Maximus – Mari Cha IV, le nouveau Maxi Néo-Z réussissant la performance de rester au contact (32 milles hier soir) avec la goélette géante de Bob Miller…
Départ possible de Francis Joyon dans 24 heures
Le ciel semble enfin s’ouvrir devant les étraves du trimaran IDEC, qui entrevoit la fin (possible) de sa période de stand-by. La chasse au record peut facilement prendre les allures de jeu de patience, au grand dam des navigateurs pressés ! Mais cette fois, il semblerait bien qu’un départ soit très proche. Jean-Yves Bernot : « c’est peut-être pour demain, car une petite dépression arrive… le tout est maintenant de savoir comment elle se décale. Une fois parti, les conditions seront bonnes, mais il faut encore que Francis parvienne à couvrir sans problème les 100 milles qui le séparent de la zone où il attrapera le système. Les dépressions qui naissent vers le cap Hatteras (Caroline du Nord) sont généralement assez erratiques au départ, puis se stabilisent au fur et à mesure… A priori, les conditions de vent seraient bonnes – 25 à 30 nœuds, guère plus – et de toute façon nous lançons un départ si nous voyons que le trajet est faisable en moins de 7 jours*. Avec cette force de vent et un angle correct, soit 110° à 130° du vent réel, on tient facilement une moyenne de 20 nœuds sans trop d’efforts, mais naturellement on ne peut pas avoir des conditions optimales pendant toute la durée du parcours. Le principal risque sur ce parcours est de voir le flux s’affaiblir vers l’arrivée, dans la mesure où on arrive chez nous à une situation de pré-période d’été. Cela dit, beaucoup de records ont été battus fin juin voire début juillet ! Si la fenêtre de demain se confirme, le départ aurait lieu vers 18 heures TU. Sans quoi, d’autres opportunités se profilent en fin de semaine et en début de semaine prochaine ». A suivre…
UN CATAMARAN DE 12 M VRAIMENT FUN EN RADE DE BREST
Parce qu’ils en avaient marre de se traîner lamentablement à 8-10 nœuds sur des 75 pieds à deux coques, des day-charters antillais -dans le milieu, on appelle ça des “promène-couillons””-, trois jeunes Brestois ont décidé de construire eux-mêmes le bateau de leur rêve. Alors, forcément, ils ont lorgné du côté des Formule 40, ces bêtes de course aujourd’hui disparues des plans d’eau. Rapide et simple Ainsi est né (et bien né) le Black Rider 40 : conçues en contre-plaqué époxy, stratification carbone et verre, poutres de liaison et appendices en carbone, ce catamaran n’a rien de l’engin qu’on bricole dans son jardin à l’abri des regards. Dessiné par deux architectes de renom, Gildas Plessis et Yann Dilasser, le Black Rider est le fruit de l’imagination débordante de skippers professionnels qui ne se prennent pas pour des pros de la voile. Ils voulaient un bateau fun, rapide, simple et sécurisant. Bref, un engin qui n’existe pas sur le marché. Du moins, pas dans cette taille-là.Le résultat est tout simplement surprenant : bien dans ses lignes, le Black Rider allie performances et sensations. Avec lui, c’est très simple. A 5 nœuds de vent, il monte à 8 nœuds. A 15 nœuds, la barre des 20 nœuds est atteinte sans forcer. Et en toute sécurité. “
Le pari d´un morbihannais : “Nemo””, un trimaran de 28m pour les records”
A 45 ans, Jean-Philippe Delapierre a eu envie d´élargir son horizon. En effet, après ses "années planches à voile" (il fut conseiller technique et metteur au point chez Bic Sport, régatier en windsurf et dériveur), ce Morhihannais, a qui l´on doit le Bizzu, bateau-école de chez Topper, a décidé de voir plus grand.
Des vues sur "Cheyenne"
Très grand même puisque l´an passé, il s´est intéressé de très près au rachat du maxi-catamaran "Cheyenne" (ex "PlayStastion") du miliardaire Steve Fossett : "On est allé voir le bateau et on l´a même fait expertiser. Selon nous, il y avait beaucoup de choses à revoir sur cette plate-forme, notamment la poutre centrale où la fibre était déchirée, mais aussi la poutre arrière qu´il fallait rehausser. On avait aussi remarqué quelques sérieux problèmes sur le mât : d´ailleurs, le catamaran a démâté peu de temps après (ndlr : lors de l´Oryx Quest)".
Lorsque le Breton a proposé un prix à l´Américain, ce dernier n´a répondu ni oui, ni non : "Il nous a simplement dit ceci : "Revenez me voir lorsque vous aurez l´argent" "
Bonduelle reprend les commandes !
Le maître voilier de Bonduelle est très enjoué ce matin ! Yann Regniau, vient de quitter le pont après une série de manœuvres délicates, « Il n’y a plus de vent, nous sommes au cœur de la situation, contrôle des adversaires, à tribord comme à babord ! Nous affinons les réglages, à la recherche des meilleurs angles… Nous sommes tous régatiers dans l’âme à bord de Bonduelle, donc on bidouille, on cherche, on trouve et on avance. C’est un régal ! » Bonheur total ? ou effet de contraste, plutôt ?Après 48 heures de reaching très soutenu, « Nous étions un peu tendus. Nous avons vraiment tiré sur le bateau, il tapait, il souffrait. Je peux vous confirmer que Bonduelle est un très bon bateau ! » poursuit le vannetais « Et depuis cette nuit, il n’y a plus d’air. Le ciel irlandais est plombé, humide, on ne vas pas encore sécher les cirés aujourd’hui ! ». La dépression qui a cueilli les concurrents dans les premières heures de cette « Calais Round Britain Race » a eu raison de trois équipages. La navigatrice Emma Richards est rentrée au pays, après explosion de ses voiles d’avant. Le benjamin de la course, Jean Baptiste Dejeanty abandonne aussi après une multitude de petites avaries et Bernard Stamm fait route sur Brest après avoir heurté un ofni (objet flottant) et cassé la dérive de« Cheminées Poujoulat ». Trio dans un mouchoir de poche. Bonduelle en tête. A 8 h 00 ce matin Bonduelle devance Sill-Véolia 0,20 milles. Les écarts sont négligeables (moins de trois milles pour les trois premiers). Le quatrième, Virbac pointe à moins de 22 milles, après avoir perdu son solent (il ne lui reste que deux voiles d’avant). La tension est intense et chaque geste mesuré à bord des quatres soixante pieds IMOCA qui ont encore plus de mille milles à couvrir avant le retour à Calais. 1 – Bonduelle – Jean le Cam à 1124,90 m de l’arrivée2 – Sill & Véolia – Roland Jourdain à 0,20 m3 – Ecover – Mike Golding à 2,20 m4 – Virbac-Paprec- Jean Pierre Dick à 22,70 m Abandons : Caen la Mer – Pindar – Cheminées Poujoulat.Source Bonduelle
Mike Golding de nouveau leader …
Finis les bords de près dans une mer cassante. Place aux grandes glissades sous spi avec une légère houle. Pour les quatre équipages encore en course, la remontée le long des côtes irlandaises est synonyme de bonheur après les deux premières journées particulièrement musclées en Manche et mer d’Irlande. Ces quatre bateaux, les quatre plus récents du circuit des monocoques 60 pieds, démontrent tout leur potentiel dans ces conditions favorables de navigation. Menées par des équipages de cinq marins, ces machines surpuissantes sont poussées à leur maximum et avalent quotidiennement plus de 300 milles.Brian Thompson, à bord d’Ecover : « nous apprécions grandement d’être au portant après les deux premiers jours de près. Nous venons de passer le phare de Black Rock (au nord-ouest de l’Irlande). La régate très serrée avec les deux autres bateaux est vraiment plaisante. On ne voit pas grand chose à cause de la pluie, mais nous avons dû nous croiser de près cette nuit. »Jean Le Cam, skipper de Bonduelle : « nous avons été sous spi une bonne partie de la journée et toute la nuit. En ce moment, nous sommes bord à bord avec Sill et Veolia, juste sous notre vent. On progresse à 11-12 nœuds sous spi tribord amure. On a croisé hier quelques gros rocher assez joli le long des côtes irlandaises, notamment un particulièrement haut. »Jean-Pierre Dick, skipper de Virbac-Paprec : « Les conditions sont agréables par rapport à l’horreur vécue les autres jours. La mer est plate, le vent de travers, et la vitesse est bonne. Nous avons beaucoup manœuvré cette nuit pour essayer d’exploiter les polaires du bateau. Nous alternons entre le spi, le gennaker et le grand génois. De temps en temps, il y a une pluie battante, un temps très anglo-saxon, où nous avons l’impression, lorsqu’on regarde les voiles, que quelqu’un nous jette des seaux d’eau ! » (Source Calais Round Britain)
Sill en tête de la Calais Round Britain Race
Une nuit furieuse
Au moment de contourner la pointe sud-ouest de l’Irlande, les équipages tentent de récupérer de ces 24 dernières heures houleuses, pour ne pas dire furieuses. De façon suggestive et parfois imagée, les skippers ont raconté chacun à leur manière ce qu’ils ont vécu la nuit dernière : d’abord le passage à Bishop Rock avec 40 nœuds de vent, les vitesses qui s’affolent, les paquets de mer qui balayent le pont, l’impossibilité de barrer, les craquements sournois du bateau qui tape, le froid et l’humidité.
Mardi à midi, ce n’était pas encore fini, comme le décrivait Jean-Luc Nélias, en tête à bord de Sill et Veolia : « Cette nuit, nous avons eu des pointes jusqu’à 46 nœuds. Depuis le Cap Lizard, c’est le pilote automatique qui barre car il y a des paquets d’eau de mer très puissants qui arrivent sur le pont. C’est à la fois très inconfortable et dangereux pour un barreur. Le passage des Scilly était très spectaculaire. Là, nous avons le Fastnet sur notre travers, il y a encore 30 nœuds de vent irrégulier en direction. Il y a une belle houle, ça fume de tous les côtés, il est difficile d’aller voir dehors sans se prendre des seaux d’eau salée dans le visage. Bref, ça tasse, ça secoue, ça pilonne, ça vibre ! »
Caen La Mer et Cheminées Poujoulat renoncent
Caen La Mer en a fait les frais. Victime d’une multitude de petites avaries, son skipper Jean- Baptiste Dejeanty décidait de jeter l’éponge et de faire route vers Ouistreham où il est attendu vers 22 heures. Les circonstances sont différentes pour l’équipage de Bernard Stamm. Dans la nuit, Cheminées Poujoulat cassait sa dérive après avoir heurté un objet flottant. Incapable de faire la route sans dérive et de rivaliser avec ses concurrents, Stamm choisissait à regret de faire demi-tour vers Brest.
Les 60 pieds Imoca en Chine…, en 2006.
Au début, la course devait partir en 2006 : c’était du moins le souhait des Brestois. “Le temps que tout se mette en place, qu’on trouve des partenaires, on a ensuite opté pour 2007″”, précise Jean Kerhoas de Nautisme en Bretagne. Entre temps, l’IMOCA, la classe des monocoques de 60 pieds a fait savoir que 2007 était une année déjà très chargée : fin de “”Five Océan”” (tour du monde en solitaire, avec escales), Tour des îles britanniques. Tous les quatre ans Les choses se sont accélérées la semaine dernière, lors de la visite d’une délégation bretonne en Chine. A l’occasion de l’inauguration du salon nautique de Qingdao, une convention a été signée entre les représentants de la Bretagne, du Finistère, de Brest Métropole Océane et les Chinois. “”En commum accord avec les Chinois, nous avons décidé d’accélérer le mouvement et de répondre aux attentes de l’IMOCA. On peut aussi avouer que d’autres projets anglo-saxons, notamment une course entre l’Angleterre et la Chine, ont précipité les choses””, note encore Jean Kerhoas.C’est donc officiel, la course s’élancera de Brest en mars prochain. Cette épreuve devrait avoir lieu tous les quatre ans, en alternance avec le Vendée Globe. Longue de 15.800 milles, elle devrait passer par la pointe nord-est du Brésil, le cap Bonne Espérance, le nord-ouest de l’Australie, et remonter directement en mer de Chine et en mer Jaune. Des coureurs comme Roland Jourdain, Jean Le Cam, Bernard Stamm, Jean-Pierre Dick et Mike Golding sont intéressés : du côté des organisateurs, on espère une dizaine de 60 pieds. Entre 2 et 3 millions d’euros Côté budget, il faut compter entre 2 et 3 millions d’euros. Sachant que la Région Bretagne, le département du Finistère et la ville de Brest apportent 500.000 euros, que la ville de Qingdao en fait autant, cela fait déjà 1 million d’euros sur la table : “”C’est hors communication. Nous avons des contacts avec d’autres partenaires””. P.Eliès / Le Télégramme”
Abandon de Stamm et de Dejeanty
Il était 3 heures ce matin, quand au près et à pleine vitesse, Cheminées Poujoulat a heurté un OFNI. Rapidement, l´équipage de Bernard a pu se rendre compte que la dérive avait été cassée. Dans un premier temps, les cinq hommes ont tenté de poursuivre la course, mais dans de telles conditions, ils ont dû se rendre à l´évidence et décider d´abandonner. «On ne peut plus serrer le vent. On marche en crabe et même pas sur la route, pendant que les autres remontent le vent sur la route directe. Nous ne les verrons plus. Nous aurions peut être pu tenter de continuer si le vent n´avait pas été orienté de cette façon. Là, il vaut mieux faire demi-tour et préserver le matériel ».
PRORAINER : Just Sail.
La société PRORAINER Trading GmbH est la filiale européenne du groupe taiwanais TAH HSIN INDUSTRIAL Corp (THI). THI emploie plus de 5.000 employés de par le monde. Depuis 1957 elle produit dans ses propres usines en Chine, au Vietnam et en Myanmar une ligne complète de vêtements de mer ; par ailleurs elle est aussi spécialisée dans la production de vêtements Outdoor (pluie, ski, moto) et dispose également de son propre circuit de distribution aux USA et au Japon.
PRORAINER Trading GmbH, créée en 1987 couvre depuis Hambourg l´ensemble du marché européen. Parallèlement à la marque PRORAINER, très bien établie sur le marché du vêtement de mer, elle développe et fabrique pour de nombreuses autres marques et entreprises.
Un département design et développement sur place à Hambourg est responsable du perfectionnement continuel de la gamme de produits. Dans l’usine principale à Taichung (Taiwan), des partenaires locaux développent et produisent leurs propres tissus. Par exemple le TH5, un tissu enduit fonctionnel respirant ou bien encore le 2 ou 3 couches laminées TH21 qui sont utilisés par de nombreuses autres marques dans le milieu des sports d´eau et outdoor.
Le développement et la fabrication de leurs matières premières, la confection dans leurs ateliers et la distribution à travers un réseau unique de distribution leur permettent de garantir un haut niveau de qualité à des prix très compétitifs.
De plus, les conseils et suggestions d´amélioration de leurs clients et de leurs équipages partenaires sont toujours les bienvenus et sont directement intégrés dans leur travail.