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Championnat du Monde Double Mixed Offshore. Les italiens l’emportent devant les Uruguayens et les Français

Le Championnat du Monde de course en large en double mixte qui se déroulait en Italie sur des Figaro Bénéteau 3 n’a pas réussi aux Français Loison-Ragueneau qui terminent 3e derrière l’L’Italie et l’Uruguay après 48 heures de course et 252 milles parcourus. 30 secondes seulement ont séparé les deux premiers sur la ligne d’arrivée.

L’équipe Italia, composée de Giovanni di Monaco et Cecilia Zorzi, a été la première à franchir la ligne d’arrivée : l’équipage italien, qui lors de la deuxième nuit en mer était à mi-chemin du classement, a été le protagoniste d’un retour extraordinaire dans les premières heures de le matin, faisant preuve d’habileté et de tactique dans l’exploitation des brises presque évanescentes qui ont conduit le bateau dans le golfe de Piran, en Slovénie, dépassant le duo France-Belgique qui jusque-là disputait la tête du classement.

“Une régate exigeante et techniquement difficile” a commenté Cecilia Zorzi, qui avec ce succès remporte un all-in dans les épreuves internationales DMO, ayant déjà remporté le titre européen cette année, toujours jumelé avec Giovanni di Monaco, pour continuer : “Nous avons bien commencé, les moments les plus difficiles sont survenus dans la nuit, le premier comme le deuxième jour. Nous avons dû faire des choix tactiques difficiles et pouvoir remporter la victoire de plusieurs mètres est une grande satisfaction”, a déclaré le coéquipier Di Monaco.

Le succès de l’équipage Zorzi-Di Monaco dans le championnat du monde DMO à Portoroz signifie que le titre mondial reste pour la deuxième année consécutive en Italie, après la victoire en 2021 de Claudia Rossi et Pietro d’Alì à Venise.

La médaille d’argent revient à l’équipage porte-drapeau de l’Uruguay composé de Federico Waksman et Sofia Fontanesi : dans ce cas également, comme pour Team Italia, le duo uruguayen a réussi à mettre en place un retour remarqué sur l’équipe de France de Loison-Ragueneau, qui avait mené la flotte pendant plus de 30 heures et a terminé le Championnat en troisième position au classement général.

« Un autre championnat du monde s’achève aujourd’hui et c’est pour nous une source de grande satisfaction. La flotte s’est montrée une fois de plus compétitive et homogène, la référence internationale de la discipline du Double Mixed Offshore. Le fait que les équilibres de classement aient n’a été déterminé que dans les tous derniers mètres avant l’arrivée, face à un parcours de plus de 250 milles, démontre à quel point les courses de Nastro Rosa sont à chaque fois passionnantes. Veloce”, a commenté le PDG de SSI, Riccardo Simoneschi, à la fin de l’événement. a commenté le PDG de SSI, Riccardo Simoneschi, à la fin de l’événement.

En quittant Portorož, la flotte de dix Beneteau Figaro 3 retourne à Venise d’où, le dimanche 6 novembre, débutera la régate la plus dure et la plus excitante du Nastro Rosa Tour : nous parlons du Nastro Rosa Veloce, un tour sans escale de L’Italie de Venise à Gênes.

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SailGP. Les Français brillent à Cadix pour la 1ère journée

La première journée du SailGP à Cadix a été magnifique. Les Français ont été excellents rivalisant aves les meilleurs et se hissent en haut du tableau après 3 courses. Une position idéale pour briguer la finale dimanche. Avec des régates au contact, le spectacle était au rendez-vous.

Ce samedi, dans l’arène andalouse, dans un vent d’ouest régulier d’une douzaine de nœuds, une des difficultés consistait en effet à conserver l’équilibre en vol des grands catamarans, équilibre mis à mal par un fort clapot venu du large. C’est ce qu’ont réussi à faire les trois vainqueurs du jour. Mais aussi et surtout les Français, qui peuvent rendre hommage au travail de leur contrôleur de vol François Morvan. Les tricolores remportent ce samedi la palme de la régularité, grâce à cette maîtrise, mais aussi grâce à leurs départs et leur aisance au contact de leurs adversaires.

Trois courses, trois vainqueurs différents
Quentin et sa troupe ont d’abord été tout près de remporter la première course, une manche qu’ils vont dominer pendant plus de la moitié du parcours, sous la pression permanente du bateau kiwi. Le chassé-croisé incessant entre les deux rivaux va finalement tourner à l’avantage des Néo-zélandais.
Ces derniers seront moins fringants lors de la deuxième régate, remportée par des Australiens volant sur un nuage. Slingsby et son clan vont évoluer très loin devant, laissant les Anglais, les Espagnols et les Français s’écharper pour les places d’honneur.
Derniers de la course d’ouverture à cause d’un crash dont ils ne se remettront pas, les Britanniques vont monter en agressivité et en efficacité tout au long de la journée. Ce sont eux qui raflent la 3e course, non sans avoir bataillé avec les Australiens, les Français et les Américains.

Corps à corps
Ce samedi, la baie de Cadix a été la scène de sacrés corps à corps entre les équipages du top 5. Et au final, les écarts entre les équipes à l’issue de cette journée inaugurale s’en ressentent : ils sont encore nombreux à pouvoir espérer se qualifier en finale. Y compris les Espagnols, auteurs d’une belle prestation aujourd’hui face à leur public.
Les Français, ex-aequo en points avec les leaders australiens, sont évidemment très bien placés. Et c’est avec « la niaque » qu’ils abordent les trois dernières courses de sélection qui se disputeront dimanche après-midi, dans des conditions de navigation similaires.

Ils ont dit :

Quentin Delapierre, pilote du France SailGP Team : « François Morvan a fait un super boulot pour maintenir l’équilibre du bateau dans les vagues. Il nous a permis de rester à l’avant de la flotte grâce à notre stabilité de vol. Ajoutez à cela nos bons départs. Je crois que c’est la première fois que nous enchaînons trois départs pratiquement gagnants. On commence à avoir une équipe solide, qui est à l’écoute, et travaille bien ensemble. Kévin a su faire avancer le bateau avec François qui a fait un travail génial aujourd’hui. On ne s’est pas crashés une seule fois. Là où nous avons progressé, c’est dans la répartition des rôles pour rester lucides et garder des coups d’avance. Demain, il faudra garder cette bonne communication, cette bonne cohésion et cette fluidité dans l’équipage, tout en prenant soin de nos grinders qui commencent à fatiguer avec l’enchaînement des Sail Grand Prix. »

CLASSEMENT Spain Sail Grand Prix | Andalucía – Cádiz presented by NEAR
CLASSEMENT JOUR 1/2 APRÈS 3 COURSES

1- AUSTRALIE / Tom Slingsby 24 pts
2- FRANCE / Quentin Delapierre 24 pts
3- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie 22 pts
4- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill 21 pts
5- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling 21 pts
6- ESPAGNE / Jordi Xammar 19 pts
7- CANADA / Phil Robertson 12 pts
8- SUISSE / Sébastien Schneiter 10 pts
9- DANEMARK / Nicolai Sehested 9 pts

COURSE 1
1- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling 10 pts
2- FRANCE / Quentin Delapierre 9 pts
3- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill 8 pts
4- ESPAGNE / Jordi Xammar 7 pts
5- SUISSE / Sébastien Schneiter 6 pts
6- AUSTRALIE / Tom Slingsby 5 pts
7- CANADA / Phil Robertson 4 pts
8- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie 3 pts
9- DANEMARK / Nicolai Sehested 2 pts

COURSE 2
1- AUSTRALIE / Tom Slingsby 10 pts
2- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie 9 pts
3- ESPAGNE / Jordi Xammar 8 pts
4- FRANCE / Quentin Delapierre 7 pts
5- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill 6 pts
6- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling 5 pts
7- DANEMARK / Nicolai Sehested 4 pts
8- CANADA / Phil Robertson 3 pts
9- SUISSE / Sébastien Schneiter 2 pts

COURSE 3
1- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie 10 pts
2- AUSTRALIE / Tom Slingsby 9 pts
3- FRANCE / Quentin Delapierre 8 pts
4- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill 7 pts
5-NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling 6 pts
6- CANADA / Phil Robertson 5 pts
7- ESPAGNE / Jordi Xammar 4 pts
8- DANEMARK / Nicolai Sehested 3 pts
9- SUISSE / Sébastien Schneiter 2 pts

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Race Around. Le tour du monde en double et solo en Class40 annulé

Un tour du monde enClass40 n’est pas anodin mais l’idée a été lancée par la classe elle-même, il y a quelques années. TheRaceAround imaginée par Sam Holiday, course en double et en solo en Class40 devait partir de la Rochelle le 10 septembre 2023. Mais devant les risques en termes de sécurité d’un tour du monde sur un Class40 et malgré le fait que la direction de course ait été confié à Jacques Caraes et Claire Renou, plus le risque économique pris par l’organisateur avec un faible engagement des skippers, l’organisation a décidé de renoncer à son projet. Le site et tous les réseaux sociaux ont été fermés.
La Globe40 qui est en cours sur un parcours plus adapté en catégorie 1 poursuit sa route et son organisateur prépare déjà la prochaine édition.

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Route du Rhum. 138 marins réunis à Paris pour le lancement officiel

Conference de presse de presentation des marins - Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2022 - Paris le 21/09/2022 Alexis Courcoux / Route du Rhum - Destination Guadeloupe

Avec 138 skippers au départ de Saint-Malo, la course bat des records et se veut sensationnel pour cette 12e édition. Elle le sera sans doute dans toutes les classes où les favoris sont nombreux et la victoire incertaine tant la course nous a habitué à des scénarios toujours imprévus. Le coup d’envoi sera donné le 6 novembre prochain à Saint-Malo à 13h02.

Ce mercredi, à Paris, le théâtre Mogador a rassemblé tous les skippers qui participeront à La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, des plus titrés aux plus intrépides, des plus expérimentés aux plus aventureux. Par leur présence, leur motivation et leur enthousiasme, ils démontrent plus que jamais l’attractivité et la vitalité de cette course au large mythique et pour cause : ils seront 138 sur la ligne de départ, un record de participations en 44 ans d’existence. Ce 21 septembre, les marins des six classes se sont réunis pour la traditionnelle photo, qui marque le début des festivités, à 46 jours du grand départ.

Un concentré d’émotions

Cette 12e édition, dont le départ sera donné le 6 novembre avec l’ouverture de la ligne devant Saint-Malo au cœur de la Région Bretagne, promet un concentré d’émotions pour le grand public et les passionnés. Elle réunit les skippers les plus performants et les équipes les plus prestigieuses qui, depuis quatre ans s’activent afin d’optimiser leurs bateaux sur tous les aspects pour leur faire gagner en performance. La force de cette transatlantique, c’est également de faire se côtoyer une multitude de profils de marins. Aux côtés des plus renommés, de nombreux amateurs s’élancent pour le rêve d’une vie. Eux n’ont pas compté leurs heures pour concilier le quotidien avec la préparation de leurs bateaux, un contre-la-montre de chaque instant pour s’aguerrir aux aléas du large.

Un plateau toujours plus international

Sur la ligne de départ, il y aura 8 engagés chez les Ultims et autant en Ocean Fifty. 37 IMOCA seront de la partie, 55 Class40 ainsi que 16 dans la catégorie Rhum Multi et 14 en Rhum Mono. Parmi les concurrents, 5% sont des femmes (7 engagées), présentes en IMOCA, en Class40 et en Rhum Mono. Le plateau est aussi l’illustration de l’internationalisation de la course au large. En effet, 14 nationalités seront représentées, dont un skipper japonais et un skipper chinois. Au total, 20% des participants sont étrangers. Par ailleurs, la moitié des skippers français sont résidents ou originaires de Bretagne d’où sera donc donné le départ. On compte également 6% de Guadeloupéens parmi les concurrents.

Des nouveautés pour vivre le départ encore plus intensément à Saint-Malo à partir du 25 octobre

Comme tous les quatre ans, Saint-Malo s’apprête à vivre au rythme de ce grand évènement pendant les 13 jours de village qui précèdent le départ. Tout est réuni afin que l’expérience soit la plus inoubliable pour les centaines de milliers de spectateurs attendus. Ainsi, dans un village grand public gratuit et ouvert à tous, plus long d’un jour (13 au lieu de 12) d’une superficie de 70 000m2 (soit 15% de superficie en plus par rapport à la dernière édition), avec la flotte regroupée le long des quais emblématiques de la course, aux pieds d’Intra-Muros et du Palais du Grand Large.
Pour la première fois, les Ultims seront amarrés aux côtés des autres participants au cœur de la cité dans les bassins Vauban et Duguay-Trouin. Les visiteurs pourront les admirer depuis les quais ou du haut de la Grande Roue CIC – Le Télégramme installée pour l’occasion à l’entrée du village.

Parmi les innovations de cette année, les concurrents paraderont à proximité des côtes malouines et dans les écluses au moment de rentrer dans les bassins afin de faire découvrir leurs bateaux aux passionnés et aux curieux. Ces derniers pourront admirer les Ultims et les Ocean Fifty le mardi 25 octobre, les IMOCA le mercredi 26, les Class40 le vendredi 28 et les Rhum Multi et Mono le samedi 29. À l’arrivée en Guadeloupe également, les festivités s’annoncent grandioses autour du village du Mémorial ACTe, lieu de culture et de mémoire, où se rejoindront marins, médias et grand public du 11 novembre au 4 décembre. Mais aussi dans les villages de la Marina du Bas-du-Fort du 11 au 27 novembre et à Basse-Terre du 10 au 13 novembre. Enfin, les concurrents paraderont, après leur arrivée, dans les eaux paradisiaques des îles de Guadeloupe.

Rendez-vous est pris dès le 25 octobre à Saint-Malo et à partir du 11 novembre en Guadeloupe.

Ils ont dit : 

Francis Joyon (IDEC), vainqueur de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2018 en Ultim, remet son titre en jeu

« C’est un souvenir incroyable ! Pas du fait que j’ai gagné, mais surtout de la lutte mano a mano avec François Gabart. On part début novembre, c’est l’inconnue météo. C’est une course qui est très forte à ce niveau-là. C’est quand même 15 tonnes de bateau qui s’élèvent au-dessus de l’eau et malgré l’état de la mer, ça rend les choses fascinantes ! »

Paul Meilhat (Biotherm), vainqueur de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2018 en Imoca, remet son titre en jeu
« Il y a 4 ans, quand j’ai gagné La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, il y avait beaucoup de joie et de bonheur. Ce sont 4 ans de souvenirs qui remontent : la famille, les amis, les proches… Ce sont des moments extraordinaires. 
L’intensité est très forte, c’est un sprint qui dure 10 jours. Ceux qui partent mal n’ont pas la chance de revenir derrière. Il faut trouver le petit curseur, ne pas casser au début et maintenir un rythme très élevé. Depuis le dernier Vendée Globe, la flotte Imoca est exceptionnelle et les meilleurs marins du monde vont se confronter ! »

Armel Tripon (Les P’tits Doudous), vainqueur de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2018 en Ocean Fifty, remet son titre en jeu
« Le Rhum c’est un peu une drogue, c’est une course qui me galvanise : une victoire c’est une sorte de consécration. Elle est inscrite dans l’imaginaire de tous les navigateurs. Cette course est d’une rare intensité. Cette année, le niveau monte, il y a de plus en plus de concurrents, des marins très motivés, acharnés… Le plateau est beau ! »

Yoann Richomme (Paprec – Arkea), vainqueur de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2018 en Class40, remet son titre en jeu
« J’ai gagné l’édition 2018 et ça fait partie des grosses pierres qui ont construit ma carrière. La Route du Rhum, c’était un rêve, la course que l’on suit quand on est gamin. Il y a un historique de dingue ! C’est l’engagement du début qui est hyper fort, hyper intense. Il faut vraiment se donner à fond les 5, 6 premiers jours. La Class40, c’est la plus grosse des catégories, près de la moitié de la flotte avec des bateaux assez sensationnels. Ça nous promet un beau match ! »

Philippe Poupon (Flo), Vainqueur de La Route du Rhum 1986, inscrit en Rhum Multi
« Il est évident que quand on gagne La Route du Rhum ça marque ! C’est une course qui a lieu tous les 4 ans donc il faut réussir à mettre son nom sur la liste des vainqueurs. Ce n’est pas facile ! Un homme ou une femme qui part seul sur un bateau ça émeut, ça fait rêver. On sait que c’est une course qui est dure, qui peut être très dure. On est seul sur des engins incroyables, ça impressionne. La course s’est fait sa légende, la première en 1978, un petit trimaran qui double un grand monocoque, de quelques secondes, c’est magique. »
  
Willy Bissainte (Tradysion Gwadloup), skipper Guadeloupéenn, inscrit en Rhum Mono
« La Route du Rhum – Destination Guadeloupe arrive chez moi en Guadeloupe. Pour moi, c’est la plus belle chose. C’est quelque chose de magique. Cette course, c’est l’aventure ! On va passer presque trois semaines en mer. 
Les Rhum Mono, c’est la classe des bateaux anciens, la classe des amateurs, la classe accessible pour des gens comme moi qui ne sommes pas des professionnels et qui n’avons pas de gros budgets. C’est l’origine de la Route du Rhum ! »

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Défi Azimut. Apivia devance Charal sur les runs de vitesse !

C’est un magnifique plateau de 28 IMOCA qui se sont essayés à de spectaculaires runs de vitesse, marque de fabrique du célèbre Défi Azimut. Sur un petit parcours de 0,76 mille, les passages se sont enchaînés à partir de 14h30 pour la flotte répartie en deux groupes de 14 bateaux qui vont d’abord s’acquitter de deux passages chacun. Deux poules, une finale, et quarante chronos plus tard, les honneurs du podium de cette journée de ruée sur la piste des runs reviennent dans l’ordre à APIVIA (Charlie Dalin), au nouveau Charal (Jérémie Beyou) et à l’équipage international de 11th Hour Racing Team (Charlie Enright).

Au lever de rideau, les conditions de vent (6 nœuds) sont peu propices aux excès de vitesse et aux fortes accélérations. Mais un à un, les 14 équipages de la première poule vont tenter leur chance, et suivre MACSF mené par Isabelle Joschke, le premier à ouvrir ce bal de runs à petite cadence.

Sur la piste, les premiers tours favorisent les bateaux à dérives, à commencer Groupe SETIN qui va longtemps occuper la tête du classement. Mais c’est sans compter avec le vent, qui prend un peu de coffre après les premiers passages. Toutes les conditions sont dès lors réunies pour permettre aux foilers de cavaler toute toile dehors (GV, gennak’ et J3).

Le meilleur chrono de cette première série revient à LinkedOut, qui d’après des observateurs sur l’eau, a pris la bonne risée pour ne faire qu’une bouchée du parcours en deux minutes 22 secondes. On note les belles performances des petits nouveaux, Charal (2’34) et Holcim-PRB (2’44) qui n’affichent pourtant pas du tout la même manière de voler. Au premier la stabilité à longues foulées, au second la faculté de se cabrer très haut au galop. Prysmian Group (2’59) et Biotherm (03’02) complètent la liste de ces six foilers qui gagnent leur ticket pour les finales. 7e, le premier bateau à dérives Monnoyeur-Duo for a job rate le coche de peu. Mais il termine sur la bonne note de finir sur un meilleur temps que TeamWork de Justine Mettraux, qui naviguait pour la première fois en course à la barre de cet IMOCA (ex-Charal) sur ces runs de vitesse.

12 foilers en finale

Place au deuxième groupe. Le vent se révèle toujours un peu instable entre l’île de Groix et la côte. Il mollit à l’ouverture de la ligne pour les 14 autres protagonistes de ces runs, où tout l’art consiste à s’élancer bien réglé pour tenir la meilleure vitesse constante sur une poignée de minutes. Mais là encore, ce flux d’ouest va reprendre du coffre après un premier passage. Cette fois, c’est au tour de V&B – Monbana – Mayenne d’inscrire le meilleur temps (2’16).

Et là encore, les six plus rapides comptent tous parmi la jolie bande de foilers, qui ont la faculté d’accélérer à la moindre risée. Ces bateaux, dotés de ces appendices qui leur permettent de se sustenter sur l’eau à partir d’une petite douzaine de nœuds, composent la grille de départ de la finale. À 17h, ils se retrouvent sur la piste, le temps de disputer un run chacun. APIVIA impressionne toujours et affiche le meilleur chrono de ce 3e tour du jour (2’42). Il est temps de rentrer à Lorient La Base pour la remise des prix de cette journée de mise en bouche. Dès demain, tous sont attendus pour les 48 Heures Azimut dont le départ sera donné à 14h30, dans les courreaux de Groix.

Le classement de la finale des runs

-1 APIVIA (Charlie Dalin) : 02’43
-2 Charal (Jérémie Beyou) : 02’45
-3 11Th Hour Racing Team (Charlie Enright) : 02’53
-4 LinkedOut (Thomas Ruyant) : 02’54
-5 Holcim-PRB (Kevin Escoffier) : 02’58
-6 Guyot Environnement – Team Europe (Benjamin Dutreux) : 03’04
-7 DMG MORI-Global One (Kojiro Shiraishi) : 03’10
-8 Hublot (Alan Roura) : 03’30
-9 V&B Monbana Mayenne (Maxime Sorel) : 03’30
-10 Biotherm (Paul Meilhat) : 03’31
-11 Prysmian Group (Giancarlo Pedote) : 03’33
-12 Groupe Apicil (Damien Seguin) : 03’36

Classements complets

Ils ont dit aujourd’hui

Romain Attanasio (Fortinet-Best Western) : « Le format des runs et du tour de Groix nous donne la possibilité d’embarquer des partenaires. Ils sont comme en course, ils adorent. Ils hallucinent que les bateaux naviguent si proches les uns des autres. Et aujourd’hui, j’ai aussi le plaisir d’embarquer deux gamins du CNL, le club d’Optimist de mon fils Ruben. Et ce sera l’occasion de voir sur l’eau les nouveaux bateaux. Tout le monde dit, on n’est pas prêt, on va voir… Mais dès qu’ils naviguent, on voit que certains volent dans très peu d’air. Dans les conditions de petit temps d’aujourd’hui, le plus intéressant sera de voir qui décolle le plus tôt. Même si je ne perds pas de vue que pour le Vendée Globe cela ne veut pas dire grand chose. »

Damien Seguin (Groupe Apicil) : « Depuis un an, j’ai changé de bateau en conservant le même partenaire principal ce qui est important pour la continuité. Le team est basé à Lorient et on l’a enrichi, donc nous sommes dans une phase de progression. Le nouveau bateau est plus performant et on va continuer à le faire évoluer avec comme objectif le Vendée Globe. Le projet est super sérieux, bien ficelé et là c’est super de se retrouver à Lorient. C’est la course à la maison et un peu la fête de la voile ! Nous avons beaucoup navigué cette année en avant-saison et au mois d’août. Je connais bien le bateau et je sais de quoi je suis capable. Groupe Apicil n’est certes pas le plus rapide avec ses petits foils mais en solitaire, il y a moyen de performer. Je suis en confiance et je n’hésiterai pas à tirer sur le bateau »

Nicolas Lunven (Malizia-Seaexplorer) : « On est encore en mode découverte à bord de ce nouveau bateau. Les conditions vont être plutôt légères aujourd’hui ; ce qui n’est pas le point fort du bateau. Mais c’est toujours intéressant pour progresser. Cela nous met face à d’autres concurrents. C’est toujours bon à prendre, même si sur un bateau aussi neuf, il reste beaucoup de choses à faire, à finaliser et optimiser. On a pas mal bricolé à bord et c’est bien d’avoir ce type d’échéances sportives qui fixent un peu les choses. Derrière la Route du Rhum arrive très vite pour Boris (Herrmann) et The Ocean Race ne sera pas loin derrière pour tout l’équipage. Sur le runs, plus qu’aux résultats, c’est à la forme qu’on accorde de l’importance, avec un départ à prendre, un bateau propre, clair, en configuration ; et un équipage calé sur son mode en fonctionnement. »

Charlie Dalin (APIVIA) :
« Même si les runs sont toujours un exercice aléatoire, ça fait toujours plaisir de gagner car j’ai l’instinct de compétition et mon équipe qui travaille toute l’année d’arrache-pied aussi ! J’étais aussi attentif aux nouveaux bateaux, c’est un moment que j’attendais depuis longtemps. Charal termine quelques secondes derrière seulement, donc ça veut dire que le bateau est performant. Ils sont au début de leur développement alors qu’Apivia est à la fin donc il y a des chances qu’ils soient un jour plus rapide que nous. Holcim PRB a aussi un bon potentiel mais maintenant j’attends avec impatience les 48 heures. On va naviguer un spectre de conditions plus variées et dans de la mer, donc on va voir notamment ce que donnent les nouvelles étraves spatulées »

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Class40. Départ de la 3 édition de la 40’ Malouine LAMOTTE ce jeudi à St Malo

Bassin de Saint-Malo

Ce jeudi 15 septembre à 11 heures, le coup d’envoi de la grande course de la troisième édition de la 40’ Malouine LAMOTTE sera donné au large de Saint-Malo. Les 31 marins en lice s’élanceront alors sur une boucle de 185 milles dont les détails ont été livrés par Franck-Yves Escoffier cet après-midi. Exit le parcours initial au cœur des îles anglo-normandes.

Afin de minimiser les risques à deux mois de la fameuse Route du Rhum – Destination Guadeloupe et ainsi de répondre au plus juste à la demande des skippers, les solitaires mettront d’abord le cap en direction de Fréhel avant d’aller virer un way-point dans le nord-ouest de Guernesey, de rejoindre le plateau des Triagoz au large de Perros-Guirec, puis de rallier la ligne d’arrivée. Si le tracé s’annonce complet, il promet aussi et surtout d’être englouti à vitesse grand V !Contrairement aux deux dernières éditions, la Direction de course a tranché ce mercredi, en fin d’après-midi : le parcours ne se jouera pas entre les Anglo-Normandes. « Plusieurs parcours de 122 à 177 milles avaient été envisagés entre les îles or pour répondre à la demande d’un certain nombre de skippers soucieux de réduire les risques d’abimer leurs bateaux à huit semaines de la Route du Rhum, nous avons donc opté pour une boucle en Bretagne nord. Cela promet un tracé un peu moins complexe sur le plan tactique mais cela réduit, de fait, les probabilités de rencontres fortuites avec des casiers de pêche même si un champ éolien va faire maintenant partie des zones à éviter », explique Franck-Yves Escoffier qui a donc validé un parcours de 185 milles, sous forme de grand triangle. « Les marins sortiront de Saint-Malo par le chenal de la Conchée, rejoindront le cap Fréhel puis un point GPS situé dans le nord-ouest de Guernesey au près avec des bords à tirer avant de redescendre sous spi jusqu’au plateau des Triagoz pour ensuite terminer par un bord de reaching avant de se présenter sur la ligne d’arrivée positionnée entre Saint-Malo et Dinard au terme d’une vingtaine d’heures de course », note l’organisateur dont les derniers routages laissent effectivement envisager les arrivées des premiers entre 7 et 10 heures, vendredi.

« Un vrai sprint »

« Ça va être super intéressant car très complet. Il va y en avoir pour tout le monde et ça c’est chouette. A 50 jours du Rhum, cette 40’ Malouine LAMOTTE va être une parfaite répétition générale avec un régime de nord assez stable et entre 15 et 20 nœuds de vent au maximum », assure Stan Thuret qui se réjouit, comme l’ensemble de ses concurrents, d’avoir une ultime occasion de se confronter avant la transat. De valider un certain nombre de points techniques, de se jauger et d’évaluer le niveau de préparation de la concurrence. « Pour ce qui me concerne, c’est même ma première course en solo en Class40 ! Je suis donc vraiment content d’avoir l’opportunité de bien prendre mes marques à bord, même si j’ai déjà quand même fait ma qualif’ lors d’un convoyage retour de Marseille et que j’ai, par conséquent, déjà un certain nombre de milles au compteur en solo », a ajouté le skipper d’Everial. Même son de cloche ou presque du côté de Ian Lipinski (Crédit Mutuel). « Après une petite trêve estivale, cette 40’ Malouine LAMOTTE va permettre de se remettre dans le bain, de renouer avec la régate et de retrouver les copains de jeu. Trente bateaux sont au départ, c’est un joli plateau et le fait de prendre un départ, d’être à Saint-Malo, de voir les lieux, de prendre l’écluse…c’est forcément bien pour prendre certains repères avant la Route du Rhum. C’est un super entrainement et si l’envie de bien faire est évidemment là, comme à chaque départ de course, l’objectif principal reste néanmoins de ne pas abîmer le bateau. L’idée, c’est d’y aller de manière détendue et de relancer la machine, c’est-à-dire retrouver les automatismes », a ajouté le double vainqueur de la Mini Transat qui sait, pour avoir travaillé trois ans aux Glénans de Paimpol, que la zone est relativement mal pavée. A tout le moins très technique, avec des algues, des cailloux et des courants, entre autres. « Ça va être sympa à suivre mais intense pour nous sur l’eau ! », confirme Antoine Carpentier (Redman), le tenant du titre avec Pablo Santurde del Arco. « Je vais bien sûr essayer de réaliser le doublé mais ce ne sera pas facile. En premier lieu parce que ce n’est pas le même format que lors de la dernière édition qui s’était jouée en double. De plus, il y a beaucoup de bateaux récents et tout le monde a envie de bien figurer sur cette dernière épreuve avant la Route du Rhum. Ça s’annonce intense. Ça s’apparente clairement à un sprint. On ne va assurément pas dormir et c’est très probablement le niveau d’engagement des uns et des autres qui fera la différence à l’arrivée même s’il faudra évidemment bien naviguer, réussir à exploiter le bateau au mieux et aussi avoir un peu de réussite », a terminé le Trinitain.

Ils ont dit :

Pierre Casenave – Père (Legallais) : « Cette course va permettre de faire un peu de repérage avant le départ de la Route du Rhum. Ce sont des eaux que je ne connais pas du tout. Je sais qu’en Bretagne Nord, la zone est assez mal pavée. La course va permettre d’étudier un peu tout ça, de repérer un peu les cailloux. C’est vraiment une belle occasion de s’entraîner et de mieux connaitre l’endroit. Ça va permettre d’être un peu moins stressé le 6 novembre prochain. On va pouvoir se mesurer une dernière fois à la concurrence, continuer d’apprendre les bateaux et revalider un certain nombre de points techniques. On s’est entraîné dans du vent fort la semaine dernière et on a aussi eu des conditions un peu soutenues pendant le convoyage. On a abimé deux-trois petites choses qu’on est en train de réparer. C’est la dernière opportunité d’être sûr que tout est bien prêt avant la transat, mais globalement on est déjà très content du bateau. On sait que tout tient dans tous les types de conditions et de ce fait, on est plutôt serein. »

Yoann Richomme (Paprec Arkea) : « C’est la dernière confrontation avant le Rhum. Elle rentre donc dans le cadre de notre préparation. Après, une course reste une course. Sur le parcours qui nous est donné, on va avoir beaucoup de près, beaucoup de portant et un peu de reaching. Pour ma part, je n’ai pas de soucis particuliers de vitesse. Globalement le bateau est super polyvalent. Le but est de confirmer un peu tout ça. Ça va être court. On va à peine s’assoir pour faire la nav et on ne va même pas dormir. On va passer beaucoup de temps dehors, je pense. Le but, c’est de terminer les derniers réglages bateau et surtout se confronter aux autres. En dehors d’aller régater, je n’ai pas d’attentes particulières car le bateau est prêt et on a déjà beaucoup navigué. On va avoir en moyenne 15 nœuds de vent à peu près. Il ne va pas y avoir beaucoup de différences entre les bateaux. C’est sûr que tirer son épingle du jeu là-dedans, ça ne va pas être facile. Ce qui va faire la différence, ce sont les petites erreurs de nav et la vitesse… Il y aura certainement un peu de jeu avec les courants, les algues… il va y avoir de l’intensité dans la régate. Ça va être top ! »

Kieran Le Borgne (Recycleurs Bretons – Navaleo) : « C’est la dernière course avant la Route du Rhum et ma deuxième confrontation en solo à bord du bateau. Je pars d’abord dans une optique d’entraînement et en ce sens je suis content de régater ici à Saint-Malo, d’avoir l’occasion de passer les écluses et tout ça… ça va être une super course pour valider toutes les voiles et vérifier que tout fonctionne bien. Je vais essayer de faire au mieux. Normalement, sur des petits parcours, les écarts sont moins gros entre les premiers et les derniers. Le fait de partir au près va limiter un peu les différentiels entre les Class40. Après, évidemment, ça risque de s’étirer un peu mais c’est un parcours super complet et ça c’est bien. Je ne me mets vraiment pas de pression. L’idée c’est surtout de me positionner par rapport aux autres. De voir ce que je suis capable de faire par rapport à quels bateaux. Lors de la Drheam Cup, j’avais pu voir que le bateau pouvait quand même bien marcher dans certaines conditions. Là, ça va être une autre météo et ça va donc être différent. On part clairement pour un sprint et j’espère me faire plaisir, acquérir de la confiance pour la suite et avoir le sentiment du travail bien fait à l’arrivée. »

Mikaël Mergui (Centrakor) : « On a mis le bateau à l’eau début avril et on a commencé à naviguer début mai. On va dire qu’on n’est pas en avance. On est venu de Méditerranée jusqu’ici. On a donc quand même engrangé quelques milles à bord mais on ne s’est pas encore vraiment confronté à la vraie concurrence. Les « kingos » de la classe sont essentiellement situés en Bretagne. On va dire que cette 40’ Malouine LAMOTTE est une sorte de baptême du feu pour moi. En solitaire, j’ai fait du Mini 6.50 et un tout petit peu de Figaro. Ce n’est donc pas ma spécialité et je découvre encore plein de choses. Je suis content d’être là. Cette course va vraiment être une bonne mise en jambes. Le parcours que nous a concocté Franck-Yves (Escoffier) est super. Il est assez complet, avec un peu de tout, ce qui ne va pas privilégier les bateaux neufs plus que les autres. Ça va donc être assez ouvert mais aussi encore plus dur de bien figurer sur l’eau ! (Rires) C’est top, ça va permettre de bien prendre ses marques et de rentrer dans une sorte de petite routine à Saint-Malo avant le Rhum »

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Voiles de St-Tropez. De nouveaux parcours et les propriétaires à la barre

Les Voiles se préparent. C’est la dernière ligne droite avant la 24ème édition des Voiles de Saint-Tropez dont le coup d’envoi sera donné officiellement le samedi 24 septembre avec l’accueil des concurrents, orchestré par la Société Nautique de Saint-Tropez, pour les bateaux modernes jusqu’à 18m27 et tous les bateaux classiques, sans limitation de taille. Les affrontements sur l’eau débuteront traditionnellement dans l’après midi du dimanche, avec l’arrivée de la Coupe d’Automne du Yacht Club de France en provenance de Cannes à laquelle participe une partie de la flotte de bateaux de tradition. Un finish parfois rendu mémorable quand le vent d’est lève une belle houle qui rentre jusque dans le fond du golfe de Saint-Tropez.

Semaine 1, Modernes et Classiques : nouveaux parcours et sécurité
Grâce à l’utilisation des bouées géodynamiques – qui n’impactent pas les fonds marins – les bateaux modernes des classes IRC peuvent s’attendre à de nouveaux parcours. En fonction de la météo, les concurrents pourront aller chercher une marque mise en place pour l’occasion en direction de Pampelonne et du Cap Camarat. Cette nouvelle option permet d’éviter d’envoyer la flotte sur une bouée au large sans grand intérêt sportif, avec le risque d’être obligé d’y juger l’arrivée en cas de vent léger.
La sécurité, pour les participants comme pour le public, est la première préoccupation du comité d’organisation des Voiles. « Au fur et à mesure que le temps passe, on constate que tout le monde connait mieux l’événement » analyse Georges Korhel, le Principal Race Officer « Cette année nous avons décidé de réduire un petit peu la longueur de la ligne de départ – sachant qu’aux Voiles nous avons des flottes de 40 bateaux maximum par départ groupé – et du coup nous avons également un peu réduit le gros rectangle de la zone d’exclusion autour. Cela va laisser un peu plus de place pour les spectateurs, mais surtout rendre cette zone plus visible et plus facile à surveiller. »
Du côté des concurrents, la mise en place d’une « zone d’attente » pour les bateaux de tradition dans le fond du golfe pendant la session de départ des bateaux modernes reste d’actualité. Et si l’envie d’aller « tester la ligne » reste forte, les contrevenants s’exposeront à des pénalités.

Semaine 2, Maxi et Multicoques : les propriétaires à la barre, jour de relâche le jeudi
Nouvellement inscrite dans les Instructions de Course, l’obligation d’avoir le propriétaire à la barre des bateaux entre 18,28 et 24 mètres, mono ou multicoques, est une mesure commune au règlement des Voiles de Saint-Tropez et à celui de l’IMA – International Maxi Association, déjà en place dans les règles de la classe Wally.
Cette disposition va à la fois dans le sens de la sécurité, mais aussi dans celui de l’équité en limitant le rôle des « top guns mercenaires », sans diminuer l’intérêt de leur présence et de leurs apports, tant dans le domaine technique que tactique, dans un circuit de très haut niveau.
C’est une exigence qui s’inscrit également dans la droite ligne de « l’esprit Nioulargue », celui de l’événement fondateur des Voiles de Saint-Tropez, très attaché à l’importance de la présence à bord des propriétaires, comme cela est perpétué chaque année au cours de la Club 55 Cup, disputée le jeudi de la première semaine.
A noter également que, pour la première fois, la journée du jeudi de la deuxième semaine est maintenant inscrite comme Lay Day, c’est-à-dire journée de relâche, dans le programme des régates des Maxis à une ou à deux coques.

Zoom sur

  • Le Trophée Rolex dévoilé : depuis 2006, la manufacture horlogère Rolex – partenaire des Voiles de Saint-Tropez et de la Société Nautique de Saint-Tropez – met à l’honneur une classe de bateaux classiques qui représentent ce qui se faisait de mieux à l’époque de leur construction. C’est aux sept grandes goélettes classiques, d’une longueur hors tout entre 25 et 55 mètres, parfois centenaires, que revient cette année l’honneur de concourir dans la 17ème édition du Trophée Rolex.
  • La liste des engagés est en ligne : sur le tout nouveau site internet pour les Voiles de Saint-Tropez – mis en ligne depuis le 12 septembre – ce nouvel espace plus fluide et plus moderne permet de trouver toutes les informations concernant l’épreuve et son programme à terre et sur l’eau.
  • Un film sur le cycle et la préservation de la vie sauvage : « Méditerranée, l’odyssée pour la vie » sera projeté au cinéma la Renaissance le jeudi 29 septembre à 14h30, suivi d’un débat sur la création de la charte « Les Voiles Bleues », à l’initiative de la Société Nautique de Saint-Tropez en partenariat avec la Ville de Saint-Tropez.

Au village des Voiles

  • Des jeux de marins : les équipages pourront s’inscrire à des concours de Bras de Fer
  • Prix du Tintamarre : la tournée sera offerte à l’équipage qui aura réussi l’entrée la plus sonore dans le port chaque soir.
  • Un concours photo ouvert au public : « Objectif Voiles », les photos devront être apportées sur une clé usb sur le stand Images Service.
  • Des bracelets à puce pour le bar du village : un nouveau support rechargeable sera mis à la disposition des consommateurs du bar.

Programme 2022
Semaine 1 : Les Voiles de Saint-Tropez, Modernes et Classiques
Samedi 24 et dimanche 25 septembre : accueil de tous les voiliers classiques sans limitation de taille et des voiliers modernes jusqu’à 18,28 mètres
Lundi 26 septembre : régates pour les voiliers modernes
Mardi 27, mercredi 28, vendredi 30 septembre et samedi 1 octobre : régates pour les voiliers modernes et les voiliers de tradition
Jeudi 29 septembre : journée des défis, Club 55 cup, Régate des centenaires
Samedi 1 octobre : remise des prix (semaine 1)

Semaine 2 : Les Voiles Maxi Yachts et Multihulls
Dimanche 3 et lundi 4 octobre : accueil des grandes unités modernes (Wally, Mini Maxis, Maxis, Super Maxis) et des Performance Cruising Multihulls (à partir de 60 pieds)
Mardi 4, mercredi 5, vendredi 7, samedi 8 : régates
Jeudi 6 : lay day
Samedi 8 octobre : remise des prix (semaine 2)

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The Ocean Race. 5 IMOCA au départ de la course

Profitant du Défi Azimut, la Classe IMOCA et les organisateurs de The Ocean Race ont présenté les équipes des 5 IMOCA engagés dans cette 14e édition en espérant encore le ralliement d’autres équipes.

S’ils seront 5 ou peut-être plus, c’est déjà un début pour l’entrée de l’IMOCA dans cette course mythique. Ce rapprochement n’aura pas été facile à mettre en œuvre pour les organisateurs qui ont du se plier aux contraintes de la crise sanitaire et au calendrier de la Classe. La participation des IMOCA à cette course est le résultat d’un long processus d’évaluation, de coordination et de négociation entre la Classe et les organisateurs de la course, représentés à la conférence de presse à Lorient par le directeur général de The Ocean Race, le Suédois Johan Salén. Antoine Mermod, le président de l’IMOCA, a déclaré qu’il ne doutait pas que la participation à The Ocean Race soit désormais un modèle viable pour les équipes IMOCA et qu’il s’attendait à ce qu’il se développe sur les futures éditions.

“Ce fut un long voyage qui a commencé il y a bientôt cinq ans”, a rappelé Antoine Mermod. “Construire une course est un travail très difficile, mais depuis le premier jour avec Johan, nous étions convaincus que nous construisions ensemble un modèle fort, à la fois pour l’IMOCA et pour The Ocean Race, qui aidera l’IMOCA et The Ocean Race à se développer et à établir une position très forte.”

Les équipages IMOCA relèveront le défi des 32 000 milles nautiques, qui comprend sept étapes et neuf villes hôtes, aux côtés de la flotte monotype VO65. Jusqu’à présent, cinq équipes IMOCA ont été dévoilées mais d’autres pourraient encore les rejoindre.

A l’heure actuelle, la flotte IMOCA est composée de Team Malizia skippée par l’Allemand Boris Herrmann, de l’équipe américaine 11th Hour Racing Team et son skipper Charlie Enright, et de trois équipes françaises – Guyot Environnement-Team Europe dirigée par Benjamin Dutreux, Biotherm skippée par Paul Meilhat et enfin Holcim-PRB skippée par Kevin Escoffier, qui a disputé la course à deux reprises.

Antoine Mermod a également affirmé que le soutien des skippers IMOCA a été essentiel pour faire décoller cette nouvelle course au sein de la Classe. Il a précisé que les principaux skippers avaient pleinement soutenu l’idée de prendre part à ce qui est une course majeure. “En IMOCA, nous avons la chance d’avoir le Vendée Globe – une épreuve légendaire – et avoir aujourd’hui la possibilité de participer à l’autre course légendaire de la course au large mondiale avec The Ocean Race était très important pour les skippers”, a-t-il confié.

Johan Salén a lui déclaré que l’organisation de la prochaine course était désormais bien engagée. Les équipes, les villes hôtes, les partenaires et les fournisseurs forment un réseau qui, a-t-il dit, “bourdonne” d’activité pour se préparer au départ du 15 janvier 2023. “J’espère que nous offrirons un événement qui sera une aventure et l’expérience d’une vie pour toutes les personnes impliquées”, a-t-il lancé. “Il est vraiment bon d’en être ici et nous pouvons oublier ces dernières années Covid et regarder vers l’avant. Tout cela s’annonce fantastique.”

Les équipages IMOCA navigueront à quatre, dont au moins une femme* et un ‘On Board Reporter’, sur des monocoques à foils ultramodernes, dont la plupart ont été construits plus particulièrement pour les courses en solitaire ou en double du circuit IMOCA. Cependant, dans deux cas – 11th Hour Racing Team-Mālama et Malizia-Seaexplorer – ils ont été conçus dans l’optique de The Ocean Race.

Le parcours de la course offrira un défi de taille et comprendra une étape épique dans les mers du Sud, au cours de laquelle les équipes navigueront du Cap, en Afrique du Sud, sans escale jusqu’à Itajaí, au Brésil. Cette étape de 12 750 milles est considérée comme la preuve que The Ocean Race revient à ses racines, avec le défi des mers du Sud au cœur de la course.

Kevin Escoffier, qui a remporté The Ocean Race avec Dongfeng Race Team en 2017-18, est impatient de se lancer avec son nouvel IMOCA Holcim-PRB. “Nous avons hâte d’être au départ et de nous mesurer à ces grandes équipes “, a-t-il déclaré à la presse réunie à Lorient dans la base du Team Malizia. “Je suis sûr que nous aurons de belles courses avec des bateaux rapides et aussi très impressionnants. Nous irons dans des villes qui n’ont jamais vu autant de monocoques voler et je pense qu’ils seront très heureux de nous voir faire quelques wheelings !”

Boris Herrmann a lui affirmé que la participation des IMOCA à The Ocean Race est une étape historique pour la course au large. “Je pense que c’est un grand début de quelque chose de nouveau”, a-t-il déclaré. “C’est une nouvelle ère dans la voile offshore, comme tout le monde l’a dit. C’est un style de navigation très différent sur ces bateaux – plus technologique et avec un travail d’équipage différent de ce que nous avons vu jusqu’ici – avec des compétences individuelles élevées et des profils également très polyvalents.”

Francesca Clapcich, l’ancienne championne du monde italienne de 49er FX qui a participé à la dernière Ocean Race avec Turn The Tide On Plastic, fait partie de l’équipe de 11th Hour Racing Team. Elle a évoqué le défi que représente la conduite d’un IMOCA à son plein potentiel sur un tour du monde. “Ce sera une course très différente de la dernière”, a-t-elle expliqué. “Il y aura moins de personnes à bord et beaucoup à faire. Les vitesses sont plus élevées et il s’agira donc de bien comprendre la fiabilité du bateau et de s’assurer que nous sommes prêts à tout sur ce parcours.”

Elle a aussi rappelé que la clé du succès sera le collectif. “Il s’agit de travail d’équipe comme toujours, peu importe que vous ayez 10 personnes à bord, ou cinq ou deux”, résumait-elle. “Il s’agit de bien travailler ensemble, de s’entraider dans les moments difficiles et aussi d’en profiter”.

L’ancienne navigatrice olympique britannique Annie Lush a déjà couru deux fois The Ocean Race. Elle a rappelé que les IMOCA ne sont pas les bateaux les plus grands pour courir autour du monde. “Nous avons tous des atouts différents et avec ce bateau, il s’agira de trouver comment les utiliser au mieux et aussi de faire tenir tout le monde dans le cockpit…” s’est-elle amusée à rappeler.

The Ocean Race est bien sûr le grand objectif des cinq équipes annoncées. Mais avant de prendre le départ en janvier, ils disputent jusqu’à dimanche leur warm’up sur les 48 heures du Défi Azimut. Ensuite, quatre équipes verront également leurs skippers participer à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe en solitaire qui partira de Saint-Malo le 6 novembre.

Tous croiseront les doigts pour terminer cette course en un seul morceau et ramener leur bateau en Espagne pour le départ de The Ocean Race le 15 janvier. Les mois à venir s’annoncent bien remplis pour ces équipes avant qu’elles ne prennent le large sur cette grande épopée de la voile internationale.

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Défi Azimut. 30 IMOCA pour 4 jours de défi : Le programme

Lorient La Base se prépare à accueillir près de 30 Imoca pour quatre jours d’un défi inédit. D’abord par le nombre record de monocoques de 18,28 m présents mais aussi par l’activité à terre qui réunira conférences et tables rondes sur des sujets diablement actuels : l’éco construction, l’inclusion, l’innovation. Les meilleurs skippers de la course au large seront présents pour s’affronter sur un format de course original et apprécié. L’équipe Azimut est parée !

Des runs, du solo, de l’équipage et un chrono à dépasser : le programme des navigants

Mercredi 14 septembre : entre Lorient et l’île de Groix, Runs Azimut- Bretagne
Les bords de vitesse pure vont s’enchaîner en mode chrono. Les skippers quitteront le port de Lorient à 12h30 pour établir le meilleur temps sur un parcours de 1 mille, donc pousser au maximum le potentiel de leur monture. Une occasion inespérée de voir naviguer les Imoca dont 6 feront leur première apparition au grand public en navigation (Charal, Holcim-PRB, Initiatives Cœur, Malizia-Seaexplorer, Biotherm, V and B – Monbana – Mayenne).

Jeudi 15 septembre : 48h Azimut en solo
Un temps fort du Défi Azimut concocté par le directeur de course Hubert Lemonnier : un skipper et un (e) mediaman (woman) pour réaliser un parcours d’au moins 500 milles. Ces 48h de course au large vont permettre aux skippers de se jauger avant la Route du Rhum (départ le 6 novembre de Saint-Malo)

48h Azimut – The Ocean Race en équipage
4 bateaux courront en équipage + un (e) mediaman (woman) sur un parcours d’environ 600 milles pour le warm-up de The Ocean Race, course autour du monde en équipage qui partira d’Alicante en janvier 2023. Départ à 14h30 pour des images de folie et une régate serrée. Retour des bateaux prévu samedi 16.

Dimanche 18 septembre : Tour de l’île de Groix
Attention record à battre : 1h 08’ 10 secondes établi par Vincent Riou en 2015 ! Les équipages quitteront les pontons de Lorient La Base à 11h pour un tour de l’île de Groix avec invités à bord. De la bagarre et toujours des images magiques au programme…

A terre : conférences et animations en pagaille

Vendredi 16 septembre, le Défi Azimut met un coup de projecteur sur la ville de Lorient, son agglomération, le département du Morbihan et la région Bretagne. L’innovation, la transition écologique et l’éco-performance des voiliers de compétition seront les thèmes abordés sur ces rendez-vous plébiscités par les spécialistes. Les projections salées de la Base en plein air partageront au grand public le film Maiden à partir de 20h30.

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Globe40. Départ de la 3ème étape de l’Ile Maurice à Auckland !

Les équipages de la GLOBE40 ont pris le départ ce jour de la 3ème étape de l’épreuve ; une étape à grand coefficient (3) qui va les conduire de l’Ile Maurice à la Nouvelle-Zélande sur une distance de près de 7000 milles (13.000 km) à parcourir selon les routages. Le classement reste ouvert et à l’issue de cette manche plus de la moitié de la planète aura été parcourue par les concurrents de ce tour du monde offert par la GLOBE40.
 
A quelques milles au sud de Port-Louis, le port capitale de l’Ile Maurice, devant le phare de la pointe aux Caves a été donné à 16H00 locales le départ de cette nouvelle étape ; dans un superbe décor de plages et de massifs montagneux les équipages ont pris la route du sud pour contourner l’emblématique mont du Morne Brabant et entamer leur long parcours vers la pointe sud- ouest de l’Australie dans un Océan Indien toujours réputé difficile.
 
Après ce premier parcours de près de 3000 milles les skippers auront à négocier le passage de la porte d’Eclipse Island à proximité du Cap Leeuwin, le deuxième des trois grands caps mythiques de ce tour du monde avec le cap de Bonne Espérance et le cap Horn. S’en suivra une traversée de la Grande Baie d’Australie de 1500 milles en direction du redouté Détroit de Baas séparant l’Australie de la Tasmanie, les concurrents restant aussi libres de passer par le sud de la Tasmanie.
 
Arrivés donc officiellement dans l’Océan Pacifique les concurrents traverseront la mer de Tasman pour contourner l’ile du Nord de la Nouvelle-Zélande au cap Reinga pour ensuite redescendre le long de la côte est pour atteindre Auckland, la mythique ville de la voile dans l’hémisphère sud, haut lieu de l’America’s Cup dont elle a accueillie la dernière édition.
 
Le météorologue de l’épreuve Christian Dumard nous décrit ce grand épisode de navigation océanique : « Les concurrents vont prendre le départ dans un alizé de Sud-Est bien en place. Leur premier objectif sera de faire route au près vers le Sud ou vers le Sud-Est pour contourner les systèmes anticycloniques dans le Sud de l’île Maurice et aller chercher les vents portants d’Ouest dans le Sud qui devraient les amener jusqu’à Eclipse Island. Cette transition entre les deux systèmes de vent est toujours délicate à négocier avec des zones de calmes.

Une fois dans ce régime de vents d’Ouest, les concurrents devraient accélérer et profiter des beaux surfs dans les mers du Sud. L’Océan indien a la réputation de ne pas être facile avec des conditions de mer souvent compliquées. Les conditions sur la deuxième partie du parcours peuvent être variées avec le passage de la Tasmanie qui a mauvaise réputation.  Les skippers pourront contourner par le Sud ou par le Nord selon la situation météo, avant de remonter vers le Nord en direction de la Nouvelle Zélande au début du printemps de l’hémisphère Sud. »
 
Un nouveau morceau de bravoure à accomplir pour les skippers de cette première édition de la GLOBE40 après les 7700 milles de la deuxième étape entre le Cap-Vert et l’Ile Maurice ; une trentaine de jours de mer sont au programme sur ce parcours original dans des conditions probablement très variées. 
 
Quatre nouveaux skippers ont rejoint la course : l’italien Luca Rosetti sur MILAI Around The World, l’américain Brian Harris et le canadien Kyle Hubley sur AMHAS, et l’espagnol Jéronimo Santos Gonzalès sur WHISKEY JACK. A nouveau la GLOBE40 affirme son statut de course internationale, le britannique Josh Hall de plus prenant de plus la direction de course pour les deux prochaines étapes.
 
Sur le plan sportif AMHAS devra défendre sa place de leader ( 6 points ) face à un MILAI Around The World ( 13 points) , vainqueur du prologue et de la première étape, déterminé à reprendre le dessus après son arrêt technique à Cape Town lors de l’étape précédente. SEC HAYAI (8 points) très régulier avec 2 secondes places compte bien cette fois-ci monter sur la plus haute marche du podium ; et WHISKEY JACK (15 points) et GRYPHON SOLO 2 (20 points) ne sont jamais très loin, 5 jours seulement ayant séparé les concurrents à l’arrivée à l’Ile Maurice après 35 jours de mer.
 
Formidable nouveau défi sportif et humain, grand voyage océanique planétaire, découverte du monde avec le continent Australien et la Nouvelle-Zélande, cette nouvelle étape suscite à la fois excitation et appréhension de la part des skippers : 
 
AMHAS – Brian Harris (USA) / Kyle HUBLEY (CAN)
“ Kyle Hubley est un marin expérimenté en préparation et en navigation hauturière et je suis impatient de naviguer avec lui. Je pense que nos compétences se compléteront bien et que nous formerons une équipe solide. L’étape vers la Nouvelle-Zélande est longue et ce sera la plus longue distance que l’un de nous ait jamais parcouru »
 
SEC HAYAI – Frans Budel (NL) / Ysbrand Endt ( NL)
« La troisième étape sera longue, mais nous savons maintenant ce que c’est d’être longtemps en mer…après avoir terminé deux fois deuxième nous voulons être premiers…Ce sera une étape difficile, nous ferons donc tout notre possible » 
 
MILAI Around The World – Masa Suzuki (JAP) / Luca Rosetti ( ITA) 
“ La troisième étape est également un parcours difficile et très important pour faire le tour du monde..Je navigue avec Luca Rosetti qui est un skipper italien… Luca et moi sommes amis depuis la Mini-Transat 2019.. » 
 
WHISKEY JACK – Mélodie Schaffer (CAN) / Jéronimo Santos Gonzalès ( ESP) 
“ Jeronimo et moi avons navigué dans cette partie du monde en tant que concurrents de la Clipper Race, nous avons donc une certaine expérience de l’océan ici… il a une énergie et un tempérament positif, ce qui compte tenu des conditions que nous allons rencontrer, des températures froides et des courtes heures de sommeil sera très important pour surmonter les moments difficiles.
 
GRYPHON SOLO2 – Joe Harris (USA) / Roger Junet ( ITA)
« Je suis très excité par l’étape 3 ( Maurice – Auckland ) mais c’est une autre longue étape, presque aussi longue que l’étape 2 ( Cap-Vert – Maurice).. nous sommes très impatients de voir la Nouvelle-Zélande en octobre.. » 


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