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Yannick Bestaven : « J’aime les courses d’endurance »

Yannick Bestaven - St Nazaire Dakar 2003
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Des allures de Mini-TransatA la question, est-ce osé de commencer le solo en Figaro par une transantlatique ? Yannick répond « au contraire, cette course correspond à mon cursus. Grâce à mon expérience de la Mini-Transat, j’ai l’habitude et j’aime les courses d’endurance. Tu as le temps de poser ton jeu tactique, de prendre des options et de mener une stratégie sur le long terme. J’ai vraiment une carte à jouer. » S’il fallait comparer le Trophée BPE à la « Mini », Yannick y verrait surtout des points communs : « ces deux courses sont très proches, à la fois sur la gestion du matériel, du physique, du sommeil et de la stratégie météo ; mais la différence ici est la monotypie, nous courrons avec le même bateau, ce qui peut avantager les skippers qui pratiquent le Figaro depuis longtemps. »« Figaristes » contre « ministes »

Le plateau du Trophée BPE réunit deux profils de marins, les « figaristes » comme Charles Caudrelier, Eric Drouglazet, Gildas Morvan ou Dominic Vittet pour ne citer qu’eux, et les « ministes » comme Jeanne Grégoire, Armel Tripon, et Yannick. Il va être intéressant d’observer l’approche de ces deux « écoles » durant un mois de régate. Comme dit le skipper d’AQUARELLE.com « si les « figaristes » partent très vite tout de suite, est-ce qu’il faudra les suivre ou au contraire jouer sur la longueur ? »

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Parlier : cap sur les Canaries

Médiatis Région Aquitaine
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Depuis le début du mois de mars, Yves Parlier teste sur le bassin d’Arcachon les nouvelles réactions de Médiatis Région Aquitaine : un nouveau plan de voilure, un allègement du catamaran de 700 kilos, autant de modifications qui semblent porter leurs fruits : « Les sensations de glisse sont très agréables. Médiatis Région Aquitaine semble aller plus vite et passe au planning plus tôt … mais il faut cependant attendre de rencontrer de nouvelles conditions de vent, avant de tirer des conclusions … » souligne Yves Parlier. 

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Mini Pavois : finish à Saint Quay

Mini Pavois 2001
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Le départ sera donné le samedi 14 mai prochain au large de La Rochelle pour un parcours de 491 milles qui fera virer les 48 inscrits la bouée BXa située à l’estuaire de la Gironde, puis Belle-Ile, l’île Yeu et l’île de Sein avant de couper la ligne d’arrivée mouillée au large de Saint-Quay Port d’Armor. Un parcours  de 491 milles validé 500 milles par la Classe Mini que les solitaires devraient boucler en 4 ou 5 jours, en fonction des conditions météo.Technique et tactique !Un parcours technique et tactique même si les faibles coefficients de marée (30) devraient permettre à la flotte d’emprunter le raz de Sein et le chenal du Four, tous deux réputés pour leurs forts courants. Il n’empêche qu’il ne faudra pas rater ces rendez-vous de manière à prendre les tapis roulants dans le bon sens et les renverses au bon moment. Même écho pour ce qui est de la bouée BXa située à l’embouchure de la Gironde où d’importantes masses liquides s’affrontent : ainsi durant les 6 heures de flux (marée montante) 300 à 600 milliards de mètres cubes d’eau de mer entrent dans l’estuaire, alors que veulent en sortir 20 à 50 milliards de mètres cubes d’eau douce ! Plan d’eau capricieux avec vagues courtes au rendez-vous garanties. Des conditions délicates peuvent être attendues dès le début de parcours. Il ne faudra pas oublier de bien gérer le trafic maritime et les pêcheurs aux approches des îles sans en oublier les petits contre-courants et les effets de côte. Mais ce parcours près des côtes permettra également à la direction de course dirigée par Denis Hugues de pouvoir effectuer des pointages par VHF de manière à suivre l’évolution des solitaires, du classement mais aussi et surtout d’assurer une veille sécurité optimale. Denis Hugues : « Le parcours va être intéressant car je pense qu’il va permettre aux concurrents de connaître toutes les allures, du près, du portant et en même temps de faire une navigation précise et pas évidente. D’un autre côté, ils peuvent à tout moment faire relâche dans un port s’ils rencontrent des problèmes techniques ».

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Course Au Large N°13, aujourd’hui dans les kiosques !

CAL N°13
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50 jours et 16 pour boucler un tour du monde, il fallait le faire… Bruno Peyron et ses hommes ont signé un chrono qui, il y a peu, relevait du fantasme : l’exploit méritait bien un dossier de huit pages, vous en conviendrez. Au chapitre des exploits, Dame Ellen – la soliste la plus rapide de la planète – trouve évidemment une place de choix dans notre numéro 13, tout comme Vincent (Riou) le Terrible, dont la victoire vous est commentée par le menu grâce à l’analyse météo et stratégique de Dominic Vittet. Le consultant du Vendée Globe vous fait revivre le duel Riou – Le Cam de l’intérieur, cartes météo à l’appui. De l’intérieur également, la genèse de Groupama 3, le nouveau trimaran géant de Franck Cammas actuellement en construction chez Multiplast : nous avons rendu une petite visite aux architectes et sommes allés fureter au chantier pour vous tenir au courant des derniers développements de l’affaire ! Toujours côté nouveautés, Marc Guillemot a barré pour nous le First Class 7.5, monotype ayant la lourde tâche de succéder au Class 8. Sur le versant « pratique », le printemps étant propice aux retours en masse sur les plans d’eau, nous avons demandé à Mathieu Richard de nous donner une petite leçon de tactique au niveau des départs en match racing. Ajoutez à cela le portrait d’Hubert Desjoyeaux, une rencontre avec les fondateurs de l’écurie Quai 17 Challenges à La Rochelle, la découverte du métier de spécialiste de l’électronique embarquée, les coulisses de l’Oryx Quest… Et la liste n’est pas exhaustive ! Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bonne lecture !

La rédaction.

NB : Photo de couverture : Benoît Stichelbaut / DPPI

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VO70 MoviStar : baptême du feu

VO70 MoviStar
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Depuis son départ de Newcastle (Australie) la semaine passée, l’équipe MoviStar a rencontré une météo difficile, rendant ses premiers entraînements plus musclés que prévu. « Une dépression s’est approchée différemment de ce que nous avions prévu, et au lieu de naviguer au portant, nous avons eu le vent dans le nez pendant 30 heures », explique Iker Martinez, le barreur de l’équipe. « Virer de bord dans ces conditions n’est pas une partie de plaisir, car il faut matosser à chaque fois ».

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Caudrelier ne s’endort pas sur ses lauriers

Solitaire 2004 : Bostik Findley - Charles Caudrelier
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Trouver le bon rythmeCe figariste averti , adepte de la monotypie qui entame sa quatrième saison sous le pavillon de Bostik a plusieurs Lorient Saint Barth en double dans le sillage mais la configuration du solitaire change singulièrement la donne. ” Ce qui va être très différent c’est le rythme. On a l’habitude de faire marcher nos bateaux à 100% . On connaît nos machines par coeur , on les maitrise. En course je n’ai quasiment pas pris un ris avec ce bateau. Là, il faudra savoir toiler avec justesse pour confier le bateau au pilote et le faire aller vite. Sur une telle distance, il n’est pas question de se prendre au jeu habituel du Figaro””.”

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Premiers duels dans le mistral

First Class 7.5
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Les équipages ont été cueillis à froid jeudi par un mistral matinal plus fort que prévu. Avec 18 à 25 nœuds de vent dans les rafales, les premières confrontations se sont déroulées sous voilure réduite et sans spi.  Trente matchs ont pu être disputés parmi lesquels quelques duels spectaculaires à l’image de ceux qui ont opposé ce matin Philippe Legros et Pierre Yves Lambert, Morgan Riou et Alexandre Pallu ou encore ceux animés par Michel Cohen et Erwan Israel.
Les deux difficultés de la journée étaient d’une part de savoir jouer avec ce vent instable en force et en direction, et d’autre  part de s’adapter rapidement à ce nouveau support qu’est le First Class 7.5. A ce jeu, certains ont mieux réussi que d’autres.

C’est le cas de Dimitri Deruelle et de son équipe marseillaise qui n’ont pas failli une seule fois en 5 matchs : « le score est sympa même si notre prestation aujourd’hui ne reflète pas encore notre niveau technique. Nous n’avons pas trouvé toutes les solutions pour manœuvrer le spi. Nous nous sommes peut-être mieux adaptés que les autres à ces conditions de navigation où il faut savoir lâcher un peu l’adversaire pour être plus en phase avec le vent. Ceci dit, les matchs qui nous restent à courir seront certainement plus difficiles.»
Le seul à avoir devancé Dimitri le temps de deux petits bords est le jeune Alexis Aveline (23 ans) qui participe à son tout premier Championnat de France Senior.  « Nous n’avons cessé de progresser tout au long de cette journée. Aujourd’hui, il était important de bien gérer le vent et les risées. Grâce à cela, nous sommes souvent revenus en tête, même après avoir été en difficulté. » Avec trois victoires et deux défaites, Alexis et son équipage ont des raisons d’être satisfaits.

Dans le groupe de l’après midi, les sudistes Erwan Israël et Michel Cohen ont été les grands animateurs du plan d’eau, offrant quelques belles bagarres et finalement peu de chances à leurs adversaires respectifs. A 18h30 ce soir, ces six équipages bataillaient encore sur l’eau…
Demain vendredi, l’objectif est de donner 33 départs afin de boucler le premier round robin. Les prévisions météo annoncent un vent plus timide le matin, passant au secteur Sud-Est l’après midi.

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JOYON : NEW-YORK, NOUS VOILA !

Francis Joyon - Trimaran IDEC
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« Tout est complètement opérationnel, j’ai fait un premier trajet hier entre le sud de la Guadeloupe et Saint Martin, le bateau marchait à 22 – 24 nœuds avec les alizés bien orientés… Je suis ici pour finir l’avitaillement et compléter deux ou trois petites choses ». Francis, qui s’avoue impatient de larguer les amarres pour de bon, ne s’attend pourtant pas à rencontrer une météo très favorable pour son convoyage vers New -York, petite promenade qui devrait durer 5 jours. « C’est mou avec du vent assez portant au début, et ensuite j’aurai du près avec du vent plus fort : pas une météo très facile, mais qui devrait permettre d’arriver dans un délai raisonnable quand même ». Point positif, le matériel ne devrait pas être mis à trop rude épreuve lors du convoyage : « après avoir eu tant de peine à tout mettre en place et à fiabiliser le bateau au maximum, note le skipper, je vais tâcher de ne rien abîmer pour ne pas avoir à refaire de préparation à New York ! Mon travail a surtout porté sur tout ce qui est cordages, accastillages et voiles, mais le bateau n’a pas subi de vrai chantier. » Francis, qui fidèle à lui-même assure en solo la préparation de son trimaran, aura une fois de plus passé de longues heures à bricoler, mais cette fois sous le soleil de Guadeloupe, des conditions plus avenantes que celles que l’on trouve en Bretagne en hiver. « S’occuper de la carène revient à passer environ deux heures par jour dans l’eau, il faut aussi souvent grimper dans le mât… bref, cela maintient en forme !», explique le navigateur qui commence à piaffer d’impatience. Reste que l’heure de la délivrance n’est pas forcément proche, car même si le bateau se met en stand-by le 10 avril, pour l’heure il n’y a aucune visibilité réelle quant à l’éventualité d’une fenêtre. Ce qui n’empêche pas Francis d’espérer : « je vois qu’il y a une série de dépressions qui passent sur New -York, cela peut se déclencher rapidement », lâche le skipper, pour qui l’attente à terre n’est pas une partie de plaisir… Il pourra au moins profiter de l’hospitalité de la marina North Cove du Manhattan Sailing Club, où son géant trônera au milieu des gratte-ciels !

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Grand Surprise : la série qui monte

Grand Surprise
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Présents sur le spectaculaire rond B qui réunissait les Monotypes les plus rapides – notamment les Open 7.5O et les Mumm 30 – les propriétaires et nombreux locataires de Grand Surprise ont pu exprimer leur finesse de réglages dans le petit temps, et se régaler tactiquement avec les courants et les bascules de vent. L’audace des Figaristes sur la ligne de départ créant quelques « grandes surprises » ! Les conditions difficiles pour le comité de course (brouillard le deuxième jour et manque de vent le troisième) n’ont pas empêché la flotte de courir six manches en Baie de Quiberon. La victoire finale dans cette série revient à Cyrille Le Gloahec, devant le président de la Class Antoine Croyère pourtant vainqueur de quatre manches ! (un départ prématuré dimanche le privant de victoire). Le duel final entre les deux leaders constituaient une course dans la course, le jeu de C. Le Gloahec consistant avec succès à faire faire une autre mauvaise manche à son rival (une manche au-delà de 4 ème suffisait), les deux bateaux leaders finissaient respectivement 8 et 9. Nul que Antoine Croyère associé à Stéphane Marciak ne se referont pas prendre de si tôt par un départ prématuré ! Suivent un équipage regroupant autour de C. Dalin, de jeunes Français et Anglais sur la 3° marche du podium, puis les frères Fournier-Foch pour les quatrième et cinquième places, où Loïc directeur d’Atlantique Temps Réel et précurseur de la série, a sauvegardé son droit d’aînesse !

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Du beau monde à la Semaine de Porquerolles

Near Miss
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La Semaine s´est rapidement imposée comme lieu d´affrontement privilégié des meilleurs équipages méditerranéens, mais fait également recette auprès de coureurs internationaux habitués des plans d´eau de l´America´s Cup ou des séries olympiques, sans oublier les "Figaristes" et autres coureurs au large.
La régate est également un lieu de prédilection pour les premières sorties en compétition de nouvelles unités des grands chantiers européens. Autre caractéristique de la Semaine de Porquerolles : elle accueille chaque année une "classe invitée" qui constitue un centre d´intérêt particulier dans la manifestation et permet de mettre à l´honneur les plus grands chantiers de réputation mondiale ; après les Farr 40 et les Swan 45, ce seront cette année les First 40.7 – Farr Yacht Design by Bénéteau qui seront les invités d’honneur, une classe qui surfe sur le haut de la vague au niveau mondial des 40 pieds. Le constructeur français, leader mondial de la plaisance, se mettra aux couleurs de l´épreuve porquerollaise pendant une semaine par l´intermédiaire de représentants français et étrangers de son réseau.

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