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Oryx Quest 2005 : A une semaine de l´arrivée …

Doha 2006
DR

Carte postale de Jacques Vincent

” Bonjour,
Le nombre d´obstacle entre nous et l´arrivée est en nette diminution. Je n´en compte que deux : un anticyclone (et ses vents faibles) quelque part à l´ouest et le détroit d´Ormose, un goulet ou le vent peut souffler fort et nous empêcher de rentrer dans le golfe Persique. En ce moment, la mer est parfaitement plate, bleue et chaude (27 degrés), le ciel est merveilleusement azur et le soleil cruellement brûlant. Le vent faible n´atteint même pas la surface de l´eau et le bateau glisse tout doucement grâce au code 0 de plus de 300 m2. C´est donc sans hésiter que ce matin, j´ai décidé de quitter le bateau … d´un petit saut de l´entrave dans une mer limpide de 4000 mètres de fond, le premier bain depuis le départ, un bonheur intense….(qu´aucune piscine n´a jamais pu m’offrir). Sur les 25 000 miles de ce tour du monde, j´aurais fait 1/10eme de mille à la nage. C´est un bon début. J´en ai profité pour examiner les safrans: RAS. Au-dessus de l´eau comme sous l´eau, le bateau semble en parfait état. Il nous avait semblé voir une fissure sur la partie basse du bras de liaison qui supporte le mât mais en passant sous le bateau, je n´ai pu constater qu´un défaut de peinture, tant mieux !
La vie à bord est très supportable, tous les hublots sont ouverts et un vent rafraîchissant assaini les couloirs du dortoir. Fraser se promène toujours avec un petit pansement ici ou la, mais cela fait partie de sa garde-robe depuis le départ. Karine lui fait un peu de concurrence avec un petit bandage au poignet, un brin de coquetterie dans ce monde sauvage. Les coups de soleil de nos amis anglais perdent de leurs éclats, on voit même poindre un début de bronzage ! Le moral est bon, il semble que le plus dur est dans le sillage. Brian promène un regard apaise sur l´horizon pur, pas une ombre même pas celle du rationnement, et les chocolats arrivent toujours à l´heure, tous les deux jours, dans les placards attitrés à chacun des quarts””.

Flash-back…
“”Car finalement, on est passe entre 2 cyclones, un vrai, Hennie, qui nous a obligé à rallonger considérablement notre route vers l´Est pour l´éviter, et un autre en formation dans l´ouest dont on a vu que les éclairs de nuit. La remontée de l´Océan Indien s´effectue contre le vent et contre la mer ? Pendant plusieurs jours, le bateau a tapé fort dans le clapot. Afin de réduire les impacts dus au tangage et peut être aux formes de carènes, de nombreuses théories sur le placement des poids (voiles en sacs et ballast) ont été évoquées et mises a l´épreuve. Les résultats sont sous scellés dans l´ordinateur… ou solidement ancrés dans l´imagination de certains. Les grains qui nous ont longtemps accompagnés, nous gardant en éveil une main sur chaque écoute, n´ont pas franchi l´équateur avec nous, laissant la place a un beau ciel etoilé de nuit et brûlant de jour.
“”Plus que 8 levers de soleil avant d´apercevoir les tours de Doha, tout à une fin. À bientôt
Jacques “” “

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Mondial Mumm 30 : La Trinité en vue

Mumm 30 Spi Ouest 2005
DR

Premier enseignement, les équipages étrangers sont déjà très affûtés. Le Mumm 30 « Astérix » skippé par le britannique Louis Brown  remporte la classique du week-end Pascal avec une sacré régularité. Il sera sans aucun doute l’un des prétendants à la victoire début juin. L’américaine Deneen Demourkas et son équipage de haut niveau, avec notamment Harnish Pepper à la tactique et le talentueux régatier français Laurent Pagés s’est rappelé au bon souvenir de la flotte française en prenant une belle deuxième place. Et puis, il faut noter aussi la présence dans le top 10, de l’équipage Allemand « Topas » et du hollandais Peter de Ridder sur « Mean Machine », champion d’Europe de la spécialité.A noter la venue au Mondial du récent champion du Monde de Farr 40 et détenteur du titre de champion du Monde de Mumm 30 à savoir l’Australien Richard Perini et 3 à 4 voiliers Italiens, maître dans l’art du Mumm 30.Et les français ? Et bien, ils n’ont pas régné en baie de Quiberon. Ce qui ajoute, sans conteste, un peu de piment à la compétition à venir. L’équipage nantais skippé par Pierre-Loic Berthet, deux fois vainqueur du Tour de France à la voile n’a pas remporté son quatrième Spi Ouest. Il arrache une quatrième place. Mais nul doute que ce team, certainement l’une des meilleures équipes française de course au large, saura rebondir très rapidement. Quant au Mumm 30 région Ile de France emmené par le jeune Jean-Pierre Nicol, il démontre avec une troisième place qu’il peut jouer les troubles fête. Les Normands de « Dieppe Seine Maritime » ont, quant à eux, pris la sixième place. A noter aussi la huitième place des Dunkerquois, encourageante pour ce nouvel équipage emmené par le duo Christophe Clévenot / Pierre-François Lepoutre et la onzième position de « Twin 3 » avec un certain François Brénac à la tactique.

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“Montée en puissance”” laborieuse”

Charles Caudrelier - BOSTIK
DR

Ce lundi soir, Charles Caudrelier sur Bostik mène toujours la flotte des douze solitaires devant Eric Drouglazet (Crédit Maritime-Zerotwo) et Jeanne Grégoire (Banque Populaire). A la vacation radio de ce midi, on comprenait néanmoins qu’il fallait prendre avec des pincettes de précision les distances au but, pour l’instant non signifiantes alors que la flotte est relativement groupée. Après un peu plus de 24 heures de course, Cuba est encore loin, bien loin. Gildas Morvan, qui a glissé son Cercle Vert sur les talons du trio de tête, préfère s’en amuser : «on a du faire 70 milles depuis le départ et il n’y a pas si longtemps on voyait encore Belle-Ile». On l’aura compris, ce qui manque le plus aux concurrents depuis dimanche soir c’est le vent. Pétole molle sur la trajectoire. Et derrière les mots des skippers, on percevait le bruit significatif des voiles qui claquent en se demandant de quel côté porter… Yannick Bestaven (Aquarelle.com) en a même fait une pertinente démonstration en direct : «mon pilote bipe, il ne sait plus où est le vent, je suis en train de faire un 360 ! » Un seul instant d’inattention et Aquarelle.com ne savait plus où donner de l’étrave. Après avoir obtenu quelques secondes pour remettre le bateau dans le bon sens, Yannick a préféré en sourire : « c’est comme ça depuis hier soir et là Skandia en a profité pour me grappiller quelques mètres. Il faut que je me méfie de Samantha !». Un peu en retrait de la flotte sur Coutot Roehrig, David Raison confirmait : «les voiles dégoulinent d’humidité. J’ai bien du mal à faire porter le spi ». Du vent pour personne et l’Atlantique à traverser pour tous. Sur Atao Audio System, Dominic Vittet livrait des chiffres révélateurs : «la force du vent oscille entre zéro et quatre nœuds grand maximum». Trop peu pour tirer la quintessence des Figaros Bénéteau, dont les vitesses ont rarement dépassé 4,5 nœuds entre dimanche soir et ce lundi midi. Seul point positif ou presque de cette situation, «même en cas de boulette, le risque de voir les autres beaucoup s’éloigner est minime au regard des vitesses très faibles de chacun », explique Jeanne Grégoire qui a réussi à hisser son Banque Populaire au troisième rang de la flotte. Jeanne confiait pourtant avoir « beaucoup dormi », alors que d’autres comme Yannick Bestaven ont passé toute la nuit à régler, barrer, changer de voiles : « le résumé de la situation c’est voiles qui claquent, vent qui tourne, spis qui tombent et remontent et toute la garde robe du bateau qui y passe pour essayer de grappiller un peu dans l’Ouest. Bord à bord avec Skandia et le Total de Marc Emig, le boulot ne manque pas pour moi !».

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En route pour Cuba !

Yannick Bestaven - St Nazaire Dakar 2003
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C’était l’effervescence, ce matin, sur les pontons. Familles, sponsors supporters… Même pour un vieux briscard comme Eric Drouglazet (“Crédit Maritime – Zerotwo””), la pression était forte : “”ce n’est pas anodin, ce n’est pas comme si on allait prendre le métro! “”. “”Ce sont peut être les heures à la fois les plus agréables et les plus difficiles”” avouait de son côté Yannick Bestaven, le skipper d'””Aquarelle.com””. Il y avait de jolis bisous aux enfants, aux familles. “”Dans un projet comme ça, tout le monde s’investit à fond””, expliquait Gildas Morvan, “”et le rôle des familles est super important aussi, on part quand même pour un mois et dans l’intervalle, ce sont les femmes qui s’occupent des enfants, il ne faut jamais oublier ça””.Ensuite, les zodiacs ont remorqué les bateaux dans la grande écluse, L’ultime heure encore en contact avec la terre. Puis à 14h08, Joël Batteux, Maire de Saint Nazaire, a donné le coup de canon synonyme de départ pour le Trophée BPE par un vent de 10-12 nœuds de secteur sud-sud-ouest, une mer avec un léger clapot et un soleil voilé. Dominic Vittet (“”Atao Audio System””) a été le plus prompt à franchir la ligne de départ dans l’estuaire de la Loire. Il était suivi de Yannick Bestaven (“”Aquarelle.com””) et Jeanne Grégoire (“”Banque Populaire””). A noter le rappel individuel de David Raison (“”Coutot Roehrig””), qui a volé le départ. Il a immédiatement réparé en refranchissant la ligne. Ensuite, Charles Caudrelier (“”Bostik””) a pris les commandes de la course. Ainsi les douze skippers sont rentrés dans le vif du sujet. Ils se enfin retrouvés seul à bord puis ont commencé à s’organiser pour négocier au mieux les quatre semaines de grand large qui se présentent devant leurs étraves. A eux maintenant d’écrire la belle histoire de cette transat.Perrine Vangilve / Le Télégramme”

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Philippe Legros Champion de France de Match Racing

Philippe Legros et son équipage
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Un championnat ouvert
Dimanche, le deuxième Round Robin entre les six premiers équipages s’est révélé très ouvert, reflétant finalement le niveau homogène de la flotte. Dans un vent de Sud-Est soutenu, les régates ont été lancées vers 10h00 tout près de la digue Est du Port de la Grande Motte.
Aucun équipage n’a été dominateur et chacun a eu sa chance de gagner un ticket en finale. Il a donc fallu encore une fois départager plusieurs ex-aequo pour sortir les quatre premiers du classement et passer directement aux phases finales.
En progression constante pendant ces quatre jours de régate, le brestois Philippe Legros et le hyérois Erwan Israel se retrouvaient en finale pour un combat singulier en deux matchs gagnants. Et c’est finalement l’équipe bretonne qui l’emporte aisément, une victoire qui récompense trois années d’assiduité à ce championnat.

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Sam Davies : ” Faire partager mon aventure “””

Samantha Davies
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Partagée entre excitation et nervosité, c’est avec une grande impatience que Sam Davies attend de s’élancer vers Cienfuegos de Cuba demain, en début d’après-midi. ” Durant les heures qui vont précéder le départ, la tension va monter doucement comme avant chaque course. Mais une fois le coup de canon donné, ce sera la libération, le début d’une grande aventure. J’adore naviguer son mon Figaro. Cette transat, longue de plus de 4000 milles, est une parfaite opportunuité de passer du temps seule avec lui “”, explique l’Anglaise.”

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Trophée BPE Saint-Nazaire-Cuba : départ dimanche 14 heures

Tour de Bretagne 2003
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« Aujourd’hui samedi, c’est un peu une journée de break. Car dès vendredi 19h, tous les contrôles de jauge et de sécurité étaient terminés sans aucun problème, ce qui pour moi dénote la maturité des concurrents : tous ont extrêmement bien préparé leurs bateaux ». Les mots sont du directeur de course Lionel Péan. Et effectivement, sur le quai du commerce, les  douze skippers et leurs préparateurs semblent relativement détendus ce samedi. On profite surtout des derniers instants à terre avant la longue traversée « pour aller en face », comme dit Antonio Pedro da Cruz (Little Black Shark), pour « accomplir ce rêve de transat en solitaire que beaucoup de gens ont et que nous avons la chance de réaliser», répond en écho Gildas Morvan (Cercle Vert). A une vingtaine d’heures du départ, tout est fin prêt. L’heure est à l’embarquement des vivres, aux avant-derniers moments avec la famille, les enfants… « On part tout de même tout seul pour un mois, ce n’est pas anodin non plus de gérer cette absence auprès des proches », explique par exemple Yannig Livory, le skipper d’Entreprendre au Pays de Lorient.

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Bruno Peyron présent à la barre d´un Dragon

Grand Prix Petit Navire
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C´est sous le regard de l´ensemble de l´équipe d´organisation, des partenaires Petit Navire et BMW, de Madame le Maire, Monique Prévost, de Michel Kerhoas, représentant la Fédération Française de Voile et de Raphaëla Le Gouvello, que Louis Urvois a dessiné les grandes lignes d´un événement devenu, au fil du temps, incontournable. Du 29 Avril au 8 Mai, plus de 1 000 régatiers se rassembleront sur le port de Tréboul et la plage des Sables Blancs. Parmi eux, pas moins de 15 médaillés olympiques et une vingtaine de champions du Monde dont quelques grands noms de la voile tels que Jean Le Cam, parrain de l´épreuve d´Optimist, ou encore Bruno Peyron. Le détenteur du Trophée Jules Verne viendra en effet participer à la fête à la barre d´un Dragon.
Preuve de l´engouement croissant pour cet événement, 45 kitesurfeurs se sont déjà inscrits sur l´épreuve de kite-crossing contre 8 seulement à la même période l´an passé. De quoi faire naître l´espoir de réunir l´un des plus beau plateau jamais proposé.

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Russell Coutts équipier de choc sur Groupama

Russell Coutts à la barre de Groupama
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Mardi, une semaine après sa mise à l’eau, Groupama 2 a rejoint Port-la-Forêt, pour prendre part au premier stage d’entraînement de la saison. L’objectif de cette séance, organisée par le Pôle Finistère Course au Large, sous la houlette de Christian Le Pape et Loïc Ponceau, était avant tout de préparer les Grands Prix. Au programme de ces trois jours d’entraînement, optimisation de la vitesse et des manœuvres en configuration Grand Prix mais aussi travail de cohésion de l’équipage.

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Dominic Vittet :Comme un retour aux sources

Dominic Vittet
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Une  vraie aventurePlus marin aventurier que régatier entre trois bouées , le trinitain qui a fait ses premières armes au large dans la mini transat 1983 est motivé par cette première. ” Cette transat réunit tous les ingrédients majeurs d’un évènement  nautique, la traversée d’un océan, la solitude dans la durée car on va passer plus d’un mois et l’arrivée sur une île mythique. On a banalisé les transats mais  sur un bateau de dix mètres  cela reste une aventure”” confie t’il avec une lueur dans le regard. Bien  sûr, les Figaristes ont déjà l’expérience de l’Atlantique en double avec la Lorient Saint Barth. “” Mais cela n’a rien à voir avec une course en duo. La préparation technique a été plus poussée. Il a fallu bétonner la sécurité. Psychologiquement, ce sera  différent.  Si on a du portant fort pendant trois jours, il faudra bien lever le pied. On sera poussé dans nos retranchements physiques, mentaux et on ne sait pas comment on réagira. On a peu de repères. Certains vont peut être se révéler. “”  Ces inconnues  sur la résistance des solitaires à l’épreuve de près d’un mois de mer mais aussi sur le scénario météo sont le sel de cette transat.”

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