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Maximus, hors du commun !

Maximus
DR

Le 100’ du team Néo-Z EBS Yachting, dessiné par Greg Elliott et Clay Oliver, participera à la semaine d’Antigua (24 avril), après avoir fait ses débuts en Nouvelle-Zélande. L’engin, qui a été construit par Cookson à Auckland, s’est ensuite dirigé vers l’ancienne base de Team New Zealand sur Viaduct Basin afin que l’équipe puisse y apporter les ultimes finitions. Pour ses co-propriétaires Charles Brown et Bill Buckley, Maximus se devait d’être une machine marquante, au niveau de son degré de sophistication comme sur le plan des performances… Doté d’une quille basculante et relevable, ce 100 pieds est en outre équipé d’un mât-aile pivotant, et porte 520 m2 de toile au près (à comparer avec les 400 m2 d’un Alfa Romeo, par exemple). En termes de bau maxi, ce plan Elliott – Oliver est relativement large par rapport à ses concurrents directs, comme Konica Minolta ou Nicorette, puisqu’il affiche avec 5,73 mètres une largeur supérieure d’un mètre au Maxi de Ludde Ingvall. Naturellement, l’engin vise à l’instar de ses « gros » camarades la victoire en temps réel dans les plus prestigieuses épreuves, la Sydney – Hobart étant un des tout premiers objectifs. A suivre !

JB

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Dean Barker salue Mathieu Richard et ses troupes

Congressional Cup 2004
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"La Congressional Cup à Los Angeles est la plus vieille épreuve du Circuit Mondial de Match Racing et aussi l´une des plus difficiles. Elle se court sur de gros bateaux et je ne pensais pas réaliser une performance ici. Mais voilà, en toute modestie, je pense que nous avons été bons ! Il y avait une osmose extraordinaire dans l´équipage. Nous allions vite sur l´eau, les manœuvres étaient parfaites… Dans les phases de qualifications, nous gagnons 11 matchs sur 18. Fred (le régleur) était tellement impressionné de sa victoire contre Coutts qu´il s´est même pris en photo à l´arrivée (rires) ! D´habitude, Coutts nous félicite, cette fois-ci il n´était très content…

En demi-finale, c´était le match France / Nouvelle Zélande. Ou plutôt le contraire car nos 3 adversaires potentiels étaient ´kiwi´ : Coutts, Barker et Dickson. Barker nous choisit pour l´affronter. Nous gagnons le 1er match contre le skipper de Team Zealand. Il égalise dans le second. A égalité, on sent la finale se rapprocher. Avec Yannick (le n°1), le stress nous fait trembler pour le match décisif. Dans le pré départ, on fait malheureusement une faute stupide qui va nous coûter cher à l´arrivée. On se bat comme des diables en restant devant lui toute la manche. Mais nous n´avons pas assez de temps pour réparer notre faute sur la ligne d´arrivée (le bateau doit réaliser un 360°). La finale sera donc 100% kiwi (remportée par Barker).

Scénario quasi identique contre Dickson en petite finale où l´on perd de justesse 2 à 1. Nous terminons 4e d´une des plus importantes épreuves du Circuit Mondial de Match Racing, c´est un beau résultat mais c´est surtout un excellent travail d´équipe…" explique, tout sourire, Mathieu Richard.

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Moment de vérité derrière le front

Eric Drouglazet - Crédit Maritime/Zerotwo
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« On y verra plus clair demain midi ». Le petit mot de Gildas Morvan ce lundi, à la vacation du jour est révélateur de l’impatience des douze solitaires à découvrir les conditions qu’ils vont rencontrer derrière la prochaine transition, dans et au-delà de ce fameux front froid qu’ils traverseront, selon leurs positionnements, ce soir, cette nuit, ou demain matin. Vaudra-t-il mieux passer au nord de ce front comme Cercle Vert, au centre comme Bostik ou au sud comme Skandia ou Gedimat ? La question reste posée.
Eric Drouglazet (Crédit Maritime-Zerotwo) est toujours leader, Charles Caudrelier est en embuscade à 20 milles. Deux vainqueurs de la Solitaire Afflelou le Figaro aux avants postes et une Anglaise à leurs trousses, voilà le tableau du trio de tête. Et si Samantha Davies, comme tous ceux du sud de la flotte, a concédé un peu de terrain la nuit dernière (Skandia est désormais à 50 milles du leader), si dans le ventre du classement ça évolue aussi (jolie bagarre entre Aquarelle.com au nord et Gedimat au sud qui se chipent à distance la 7e place), ce qui préoccupe tout monde, c’est le passage du front. Voilà pourquoi le plus au nord du groupe de tête, Gildas Morvan (4e) fait peur à la flotte. Le seul a être resté globalement sur la route directe (orthodromie) explique : « Je devrais pouvoir virer vers 18h, et toucher le premier la bascule de vent au nord-ouest puis au nord et enfin au nord-est, ce qui me permettra de cavaler ensuite ». Le skipper de Cercle Vert a perdu du terrain (il est à 94 milles du leader) mais n’a surtout pas dit son dernier mot.

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Record de l’Atlantique en vue !

Jeanne Grégoire - Banque Populaire
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Souvenez vous, Mike Birch, 1978. Pour 98 secondes fatales à Pierre Malinovsky, la légende de la Route du Rhum naissait. Moyenne du petit trimaran jaune Olympus : 6,33 nœuds. La comparaison est rapide : aujourd’hui, Eric Drouglazet, est à 8,02 nœuds en 14 jours de course. C’est presque autant – sur un monocoque de 10 mètres – que le catamaran Elf Aquitaine de Marc Pajot dans la Route du Rhum 1982 (8,17 nœuds). Impressionnant. Pas comparable ? Que dire alors de cette autre statistique qu’on regarde à deux fois en se frottant les yeux : ce dimanche midi, les huit premiers bateaux de ce Trophée BPE Saint-Nazaire-Cienfuegos de Cuba sont sur des temps supérieurs à celui du record de l’Atlantique en Figaro Bénéteau II. Ce record est détenu par Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel depuis leur victoire dans la Transat AG2R l’an passé, à 7,6 nœuds de moyenne. Ils vont plus vite en solitaire qu’en double ! Et cet après midi encore la majorité de la flotte conserve un rythme supérieur à 200 milles par 24 heures. En outre Crédit Maritime-Zerotwo rafle son cinquième Top Chrono AG2R Prévoyance avec 223,6 milles.On croit rêver… et on appelle les agences de voyage pour changer les billets d’avion, avancer les départs des équipes techniques. « Je maintiens une prévision d’arrivée dans le début de la semaine du 25 avril », dit le météorologue de la course, Louis Bodin, « tout dépendra de la vitesse à laquelle ils vont traverser le front ». Mais ils devraient naviguer relativement vite derrière ensuite.

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Dernière ligne droite pour Sill et Véolia

Roland Jourdain / Sill & Véolia
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Quid du chantier en général ?«  Nous avons effectué un inventaire complet du Sill et Veolia, ce qui nous permet de connaître le moindre détail, la moindre pièce. Tout a été démonté et vérifié de façon minutieuse. Actuellement, nous avons une vision précise de l’état du matériel, chose importante pour anticiper le vieillissement des pièces et leur remplacement. A part ce check up, nous avons réparé les dégâts subis lors du Vendée Globe, notamment les fixations de safrans et de pilote automatique. Les gars ont recollé tout cela proprement. D’après mes observations dans ce demi tour du monde, nous avons optimisé différents éléments sur notre Sill et Veolia… pas de révolution, juste de l’affinement pour davantage de performances ! »La quille ?«  C’est bien évidemment la grosse partie du travail. Nous avons étudié notre quille carbone dans tous les sens. Depuis la mise à l’eau de ce second monocoque, la quille nous a causé tous les soucis possibles. Rappelons-nous notre arrivée in extremis à Calais, puis l’abandon dans cette épreuve des 1000 milles ainsi que notre renonciation avec Jean (ndlr : Le Cam) à courir The Transat ! Tout cela à cause de la quille ! J’avoue franchement avoir connu une overdose de carbone. Suite à de nombreuses discussions et réflexions avec les personnes compétentes, nous avons choisi de construire une quille en acier comme l’était celle de Sill premier du nom. Le rapport temps/argent a pesé dans la balance mais également la performance. En faisant ce choix de l’acier, nous sommes certes un peu plus lourd, mais il y a une meilleure pénétration dans l’eau, plus de finesse. Cette quille va nous être livrée début mai par la société AMPM, basée près des Sables d’Olonne. »

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Allo, Papa Tango Charlie ?

Eric Drouglazet - Crédit Maritime/Zerotwo
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“Les Américains bricolent ou quoi? J’ai plus de GPS depuis un moment””, peste Eric Drouglazet (Crédit Maritime Zerotwo) à la vacation de sécurité du matin. “”On a reçu une alerte de France Telecom””, lui répond Lionel Péan. Et le directeur de course d’expliquer : “”des opérations de maintenance sont programmées sur plusieurs satellites dans les jours à venir. Du coup, on ne reçoit que des relevés de positions incomplets depuis hier soir, et il faut également s’attendre à des connexions difficiles sur les Irridium (téléphone satellite – NDLR). Tu sais encore te servir d’un sextant ?”” Éclat de rire à l’autre bout du fil.”

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Comme un deuxième départ

Trophée BPE : St Nazaire - Cuba
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« Ce qui est super sympa c’est qu’à mi-parcours tous les écarts sont en train de se réduire. Donc on se refait pratiquement une deuxième ligne de départ. On efface tout et on recommence ! » Le mot du jour est à mettre au crédit de David Raison. Sur son Coutot Roehrig pourtant préparé à la dernière minute, le skipper nazairien fait preuve d’une lucidité aussi remarquable sur l’eau – il est remonté à la 6e place au prix d’une jolie cuiller vers le sud – que dans l’analyse globale de la course. Confirmation au classement : si Charles Caudrelier défend son poste de leader avec l’énergie d’un Davy Crockett assiégé à Fort Alamo, il est de plus en plus menacé par trois bateaux : Crédit Maritime-Zerotwo n’est qu’à 5,8 milles du tableau arrière de Bostik et va plus vite. Eric Drouglazet a même chipé, pour 5 petits milles, la deuxième place à Gildas Morvan. Et moins de 8 milles derrière Cercle Vert, le Skandia de Samantha Davies profite de son décalage sud et d’un petit spi asymétrique, envoyé depuis les Açores, pour rester la plus rapide sur l’eau cet après-midi, à 9,5 nœuds de moyenne sur quatre heures. En terme de distance au but, les quatre premiers se tiennent dans un mouchoir de poche de 19 milles, soit moins de 1% de la distance qui reste à courir avant la ligne d’arrivée. Quand on songe qu’il y a 450 milles entre le Figaro Bénéteau le plus nord et le plus sud et trois fois moins d’écart au classement entre le premier et le dixième, nul besoin d’être fin mathématicien pour se ranger à la thèse de David Raison. Rien, mais alors rien de rien, n’est joué. Confirmation auprès de Yannick Bestaven (Aquarelle.com) qui a retrouvé le sourire après être sorti du nuage piégeur qui l’a quasiment arrêté pendant huit heures et fait chuter de la 4e à la 7e place: « maintenant j’ai 80 milles de retard sur le premier, ce n’est rien… j’en ai bien perdu 40 la nuit dernière. Et là j’ai retrouvé une bonne vitesse. Si ça se trouve, sur les 700 derniers milles entre les Bahamas et Cuba, on peut se retrouver dans la situation d’une régate à vue ! »

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Sursaut sudiste

Dominic Vittet - Atao Audio System
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Quel suspense ! Ils ont du vent portant au sud et vont encore vite sous spi… alors qu’au nord, les vitesses de rapprochement au but des leaders ont considérablement chuté. Charles Caudrelier (Bostik) n’est qu’à 6,5 nœuds de moyenne sur 24 heures ce matin, alors que pendant ce temps, trois bateaux sont à 8,2 et sont les seuls pour l’instant à se maintenir dans un rythme frôlant les 200 milles par jour. Ce sont les trois sudistes : Dominic Vittet (Atao Audio System), Armel Tripon (Gedimat) et Samantha Davies (Skandia). Tous trois ont repris plus de 30 milles (55,5 km) en douze heures au trio de tête toujours composé de Charles Caudrelier (Bostik), Gildas Morvan (Cercle Vert), et Eric Drouglazet (Crédit Maritime-Zerotwo). Un trio qui se tient désormais en 20 milles et Caudrelier n’a plus que 13 milles d’avance sur Morvan.« Ça revient par l’arrière et ça revient par le sud, gros suspense ! », se réjouit Lionel Péan ce matin. Et c’est directement visible au classement : Samantha Davies pointe désormais en 4e position, à 43,6 milles de Bostik. Skandia a doublé Yannick Bestaven (Aquarelle.com) et la jeune navigatrice britannique est la plus rapide sur l’eau en ce moment, la seule flashée à plus de 9 nœuds ce matin alors qu’Aquarelle.com était à 5 et la tête de course à 7,2. Dominic Vittet insiste au sud et engrange les milles. Il n’est plus dernier de la flotte et est remonté à la 11e place, à 191,6 milles du leader. Armel Tripon n’est plus qu’à 121 milles de Bostik et va vite. Le Top Chrono AG2R Prévoyance du plus rapide sur 24 heures se jouera certainement entre ces trois-là tout à l’heure. Et les différentiels sont importants : pendant que nos trois sudistes – plus Yannig Livory (Entreprendre au Pays de Lorient) qui va vite car lui aussi est décalé au sud – flirtent donc avec une moyenne de 200 milles par 24h, le trio de tête n’est plus qu’aux environs de 160 milles sur le même indicateur. Un rythme de 40 milles en une journée… ça peut faire mal. Très mal. Quelle course ! Source Trophée BPE

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Géant nouvelle formule

Géant - Michel Desjoyeaux
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Premier bilan : la transformation du fond de coque a porté ses fruits puisque le trimaran se révèle plus évolutif et plus maniable. « Nous virons plus rapidement » constate également celui qui est devenu le véritable « second » du bord, Hugues Destremau. Deuxième constat : l’allègement de plusieurs centaines de kilos rend Géant plus performant au portant. Côté garde-robe, si les voiles d’avant – un solent flambant neuf et un gennaker modifié – ont donné pleine satisfaction, Michel juge par contre qu’il faudra retravailler sur la grand-voile. Enfin, comme attendu, le voilier a souffert au près. Rien d’anormal puisque Géant ne bénéficiait pas encore de ses nouveaux mât, dérive et foïls. « Sans ces nouveaux équipements, nous sommes tout juste derrière Gitana et Banque Populaire. C’est donc encourageant pour la suite même si Groupama a encore été dominateur ».D’ici le 8 mai, départ de l’IB Group Challenge, l’équipage, en rodage la semaine dernière car sensiblement modifié par rapport à la saison précédente, aura eu le temps de se familiariser plus encore avec Géant. Tout irait donc plutôt bien si deux des équipiers ne s’étaient pas blessés. L’entorse à la cheville de Renaud Banyuls ne devrait pas l’empêcher de disputer, fin mai, le premier Grand Prix de la saison. Par contre, la rupture du ménisque droit d’Eric Carret va contraindre celui qui est l’une des pièces maîtresses du bord à se faire opérer et donc à déclarer forfait pour l’IB Group Challenge. Son remplaçant – qui viendra compléter un équipage composé de Michel Desjoyeaux, Hugues Destremau, Vincent Riou, Jean-Philippe Saliou et Manu le Borgne – n’a pas encore été désigné.Si, en raison de l’installation de son nouveau mât, Géant n’a pas participé au second stage, il sera par contre le premier bateau à s’élancer le 19 avril pour établir un temps de référence entre St Nazaire et St Malo dans le cadre du Trophée SNSM.Source trimaran Géant

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Caudrelier sous pression

Charles Caudrelier - Bostik
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Oh ! Ah ! Samantha ! On ne serait qu’à moitié étonné que l’hymne de Manchester United au dieu Cantona soit en train de laisser place outre channel à un refrain du genre. En particulier du côté de l’île de Wight, d’où est originaire Miss Davies. Car son Skandia fait de plus en plus figure d’épouvantail dans cette course qui n’a jamais été aussi indécise qu’aujourd’hui, quand on a sous les yeux confirmation de nos doutes d’hier : c’est passé au sud la nuit dernière et aujourd’hui encore. Parallèlement, les voiliers ont beaucoup freiné au centre et, dans une moindre mesure, tout au nord. Résultat : le leader Charles Caudrelier est de plus en plus menacé. A 14h, son Bostik n’avait plus que 5,8 petits milles d’avance sur le Cercle Vert de Gildas Morvan, une vingtaine sur Crédit Maritime-Zerotwo et seulement une trentaine sur Skandia, revenue à la quatrième place ! Samantha Davies (qui a vu un pétrolier d’un peu trop près mercredi soir) est ravie : « je vais vite oui ! C’est un plaisir de naviguer sous spi et sous le soleil. Je profite de ma trajectoire sud. Même si le vent devrait revenir pour tout le monde, j’ai un meilleur angle », souriait-elle ce midi à la vacation. « Je ne comprends pas, je suis à peine à 50 milles dans son nord, au même cap et elle va comme un avion de chasse. C’est elle que je surveille le plus. Je vais peut être tenter de descendre un peu lui chatouiller les moustaches », s’amuse Eric Drouglazet. Samantha. Les onze autres solitaires n’ont que ce prénom à la bouche. « C’est elle qui s’en sort le mieux, c’est clair ! » confirme Marc Emig (Total). « Sans une petite erreur de route aux Açores, où elle s’est recadrée un peu vite, elle serait déjà en tête », analyse le directeur de course, Lionel Péan. « Demain, elle sera devant tout le monde et moi je serai premier dans deux jours », pronostiquait de son côté Gildas Morvan (Cercle Vert) à 13h. Il se trompe sans doute, le géant finistérien. Car au vu des dernières vitesses et positions c’est lui qui pourrait bien prendre le commandement le premier. Encore qu’à 17h, Charles semble repartir…En revanche, Gildas Morvan a peut être raison sur le fait d’être rapidement menacé par Samantha Davies, qui va si vite. Si vite qu’elle a bien failli rafler pour la deuxième fois consécutive le Top Chrono AG2R Prévoyance du plus rapide sur 24 heures. A égalité avec Armel Tripon (Gedimat), elle échoue à… 1,5 milles de celui qui décroche le pompon du jour : Dominic Vittet sur Atao Audio System.

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