- Publicité -
Accueil Blog Page 2038

Kaenon Polarized en Europe !

Kaenon Kore Med Black
Kaenon Kore Med Black

Etablie en Californie en novembre 2001, la société Kaenon Polarized a introduit sur le marché le matériau de verre SR-91® révolutionnaire et la première paire de lunettes solaires au monde dotée de la technologie de verres polarisants offrant des variations de niveaux de transmission de lumière (Light Transmission Levels™, LTL®) dans des teintes développées spécifiquement. Le matériau polarisant SR-91 n’est ni du polycarbonate, ni du verre, ni du CR-39. Propriété de Kaenon, il est disponible dans 7 teintes de verre/options LTL différentes, aussi bien en verres neutres qu’en verres correcteurs.Akenao sera responsable des ventes, des opérations commerciales et de la distribution de cette grande marque de lunettes solaires polarisantes dans l’Union européenne. Akenao travaillera en partenariat étroit avec Kaenon Polarized aux Etats-Unis et avec des distributeurs qui sont déjà installés au Royaume-Uni, en Suisse et dans les Iles Canaries. Eric Ly-Ky saura mettre à profit ses précédentes expériences en tant que cadre dirigeant de Oakley Europe, ActiveEurope.com et Patagonia Europe.« J’ai rencontré Eric pour la première fois en 1997 lorsqu’il a été nommé Directeur général de Oakley Europe, la filiale de distribution européenne de Oakley, Inc. » explique Steve Rosenberg, le Fondateur et Président de Kaenon Polarized. Rosenberg était lui-même employé chez Oakley de 1992 à 1999. « Ce partenariat est construit sur des bases solides, notamment sur le fait que nous avons déjà travaillé ensemble par le passé, sur les qualités uniques des verres polarisants SR-91 révolutionnaires et dont Kaenon est propriétaire, et sur la crédibilité avérée du produit grâce à nos athlètes de réputation internationale et aux leaders d’opinion qui portent la marque Kaenon Polarized dans le monde entier » ajoute-t-il. Eric Ly-Ky et son équipe sont bien placés pour élaborer et appliquer les stratégies commerciales et de distribution de la marque, et faire ainsi de Kaenon Polarized un pionnier de la tendance des lunettes polarisantes de qualité en Europe, tout en créant une marque puissante dans toute l’Union européenne.« La technologie de verres polarisants innovante de Kaenon associée à des montures au design artistique nous permet de proposer aux marchés européens de l’optique et du sport un produit unique », déclare Eric Ly-Ky, Président de Akenao.

- Publicité -

La volonté farouche de Dominic Vittet …

Dominic Vittet
DR

Lourdement handicapé par de violentes douleurs aux côtes, Dominic peut à peine se mouvoir et toutes les manoeuvres sont pour lui un véritable calvaire. Attaché en permanence pour des raisons évidentes de sécurité, il a établi son gennaker qui lui assure un maximum de stabilité de route avec 25 nœuds de vent.

« Ma blessure m’a bien fait perdre 50 milles et en ce moment je suis sous gennaker car c’est moins pénible alors que je pourrais envoyer le spi. Mais si je tiens, c’est que le coup est toujours jouable. Cloîtré à l’intérieur, j’attends que les médicaments fassent un peu leur effet. J’ai enfin réussi à enlever mes bottes et mes chaussettes. Je me demande maintenant comment je vais faire pour retirer ma polaire ! »

Le docteur Chauve, en relation constante avec Dominic, lui a prescrit des antalgiques et des anti-inflammatoires en nombre suffisant pour atténuer sa douleur mais sans pour autant altérer son comportement.

- Publicité -

Victory signe avec German Frers Jr.

Victory Challenge 2003
DR

« Nous avions été extrêmement satisfaits du travail de Mani la dernière fois, et sommes aujourd’hui ravis qu’il soit de nouveau à bord à nos côtés, car c’est quelqu’un d’unique, et un des meilleurs de sa profession », a déclaré Magnus Holmberg, responsable sportif du Victory Challenge. La signature officielle du contrat a été effectuée dans les bureaux de Mani Frers à Milan, en présence de Magnus Holmberg, Hugo Stenbeck (l’initiateur du projet Victory 2007), Christer Salen (Commodore du Gamla Stans Yacht Sällskap), et de Sam Murch, directeur de l’équipe à terre.

- Publicité -

Rolex Transatlantic Challenge, un peu d´histoire

Mari Cha IV
DR

Le 21 mai, 20 des plus rapides et luxueux monocoques de la planète vont s´affronter sur l´Atlantique Nord, dans une traversée vers l´est en direction de l´Angleterre, pour tenter de remporter le “Rolex Transatlantic Challenge 2005”. Organisé par deux des plus anciens et prestigieux Yachts Club du monde, le New York Yacht Club et le Royal Yacht Squadron à Cowes, le « Rolex Transatlantic Challenge » célébrera le 100ème anniversaire de la Kaiser Cup, course organisée en 1905. C´est à l´initiative du Kaiser, William II d´Allemagne, qu´un tel événement a vu le jour. En effet, tous les propriétaires de yacht ont été invités à défier Hambourg, le 158 pieds (48,1 m) du Kaiser. Cette course ne fût pas la première du genre, mais le grand nombre d´inscrits, 11 au total, en fait l´une des premières grandes transatlantiques. Elle restera dans les mémoires comme l´événement qui marqua l´un des plus beau record à la voile, celui du trois mâts Atlantic. Wilson Marshall, propriétaire d´Atlantic et membre du New York Yacht Club, s´offrit à l´époque les services du skipper Charlie Barr, (l´équivalent aujourd´hui de Russel Coutts). Comme Coutts, Charlie Barr est un barreur émérite qui depuis 1905, et à trois reprises, remporta toutes les régates de la Coupe de l´America. Avec un Charlie Barr impitoyable à la barre, Atlantic c´est donc offert une traversée express de l´Atlantique Nord en 12 jours, 4 heures, 1 minute et 19 secondes. À l´époque, le départ n´était pas donné en fonction d´une fenêtre météorologique favorable, et il n´était, bien évidemment, pas question de pouvoir compter sur l´assistance de cartes météos, ni du positionnement par satellite. C´est dans ce contexte que ce record prend alors tout son sens. Depuis lors, seuls quelques monocoques ont battu ce temps de référence, mais avec le luxe de pouvoir choisir son jour et son heure de départ, et avec des technologies bien plus performantes. Cependant, ce record n´a jamais été battu lors d´une compétition officielle.

- Publicité -

“Fast Sam”” à l´attaque”

Solitaire 2004 : Skandia - Samantha Davies
DR

On ne va pas convoquer Nelson (l’amiral, pas Montfort) à chaque fois qu’une navigatrice anglaise devient le marin le plus rapide d’une flotte. Ce n’est pas que la marine à voile n’a pas de sexe, ni même que les voileuses d’Albion ne le méritent pas. Bien au contraire. C’est juste qu’entre Ellen et Sam, on n’a pas fini d’user les superlatifs si elles continuent à cueillir les lauriers en moins de temps qu’il n’en faut à Keith Richards pour balancer l’intro de Satisfaction. A la vitesse d’un Eurostar sous le channel. La vitesse ? Tarif syndical, votre majesté : dix nœuds de moyenne (9,9 pour les esprits chagrins) pour Skandia entre hier et ce mercredi à 11h : 238,7 milles avalés comme de la petite bière par notre blonde anglaise au prénom de sorcière bien-aimée.
Rien de surnaturel pourtant dans ce pied de nez rieur à sa copine Jeanne et à ses virils potes d’entraînement de Port-la-Forêt. Depuis le départ, Samantha Davies navigue « propre »,  efficace. Fait de bons choix. Soigne ses trajectoires et ses réglages avec une précision plus millimétrée que le tea-time de Queen Mum avant le mariage de Charles, le tout en prenant un soin méticuleux de sa jolie monture turquoise. Ce n’est donc que justice si elle décroche à son tour ce très couru Top Chrono AG2R Prévoyance qui fait le bonheur de la dame. « Oh parfait, parfait, c’est bien ! Excellent ! Je suis contente ! » chante son délicieux accent birkinien quand Lionel Péan lui annonce la bonne nouvelle. Désormais 5e à 81 milles du leader Bostik, Samantha Davies prouve une fois de plus qu’elle n’est pas venue traverser l’Atlantique uniquement pour faire jolie. Bien placée au nord des deux sudistes Atao Audio System et Gedimat, mais au sud des leaders centristes Bostik et Crédit Maritime-Zerotwo, elle est désormais une sérieuse menace pour ses copains de l’avant.

- Publicité -

La Congressional Cup ouvre aujourd’hui…

Congressional Cup 2004
DR

La première édition de cette classique du circuit mondial de match racing remonte à 1965, et on retrouve parmi les vainqueurs historiques des noms tels que Dennis Conner, Ted Turner, Rod Davis, Peter Gilmour, Chris Dickson, Dean Barker, Peter Holmberg ou encore Ed Baird, tenant du titre suite à sa victoire en 2004. Notons qu’à l’époque (c’est-à-dire l’an dernier !), la Congressional Cup faisait encore partie du Swedish match Tour, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Les organisateurs suédois ont en effet annoncé début février que les deux instances entraient en conflit en termes de développements futurs – le fait que la Congressional Cup se soit rapprochée du constructeur automobile Acura n’est sans doute pas étranger à ce conflit, dans la mesure où le Swedish Match Tour a pour partenaire officiel BMW…

- Publicité -

Finian Maynard, l’interview

Finian Maynard
DR

1) Comment te sens tu après ce nouveau record du Monde de vitesse absolu à la voile ? Je me sens très fatigué mais aussi comblé. 48,7 nœuds, c’est vraiment élevé et j’en suis même surpris. Je suis allé très très vite et il m’a fallu un long moment pour m’arrêter. Il y avait beaucoup de public qui me bouchait le compteur. Je n’avais donc aucune idée à quelle vitesse j’allais. Je sentais juste que c’était très rapide. J’ai même fait deux autres runs avant de réaliser que j’avais déjà le record. En fait, j’ai établi le record dès mon premier run, à peine débarqué aux Saintes-Maries de la Mer dans ma combinaison trempée après trois heures de navigation dans une épreuve de vitesse à Port Louis.2) Comment expliques-tu cette progression significative ? En 5 mois, tu as tout de même améliorer de 1,88 nœuds ton propre record.Je ne peux pas vraiment expliquer ce record. J’ai utilisé une voile de série de 5 m2 et une planche de 35cm x 214 cm avec un aileron « Deboichet » de 22,5. C’est à quelque chose près le même équipement qu’en novembre lors de mon run chronométré à 46,82 nœuds. Il fallait juste être dans le bon timing et s’accrocher pour battre le record.3) La barre mythique des 50 nœuds est-elle franchissable ?Absolument ! J’en suis plus que jamais persuadé et c’est à la portée de beaucoup de Windsurfers. Les Masters of Speed sont tous très rapides en revanche, plus aucun bateau ne peut nous atteindre et ceci, dans une grande variété de conditions. Notre technologie est bien supérieure et les développements constants apportés ces 10 dernières années par un groupe de designers très déterminés ont porté très haut le niveau de qualité des équipements de vitesse.4) Quel est la place du matériel dans ce succès ?Nous travaillons de manière régulière pour améliorer nos équipements. Il n’y a pas eu de progrès spectaculaire d’un seul coup mais une succession de petits changements vers l’avant. J’ai bossé sur mon matériel pendant près de trois ans dans l’espoir d’une journée comme celle de dimanche.Finian MaynardNé le 22 novembre 1974 à Dublin (Irlande)190 cm, 115 kgSource Masters of Speed

- Publicité -

L’aventure à grande vitesse

Jeanne Grégoire - Banque Populaire
DR

On sait depuis Platon que l’humanité se divise en trois parties : les morts, les vivants et ceux qui prennent la mer. On a confirmation depuis ce midi que derrière chaque coursier de cette trans-Atlantique, un aventurier grand format se révèle. Dix jours de mer et l’histoire est déjà sublime. Il faut entendre Eric Drouglazet flirter avec le mythe quand il ose : « je suis quasiment sorti du rythme de course pour entrer dans celui de l’aventure humaine. Cet aspect prend le dessus sur le régatier que je suis depuis vingt ans. Bien sûr, je n’oublie pas la régate, mais je n’ai plus aucun stress avec la concurrence. Je vis ma petite vie en autarcie.» Au gré des vagues, du vent, de ce soleil enfin présent, des longs surfs et du mariage d’amour avec l’élément. Si on le voit mal abandonner les premiers rôles pour chercher son île déserte, n’ayons pas peur des mots : il y a des molécules de Moitessier dans ce Drouglazet-là. Ça dresse les poils d’entendre ce seigneur de la régate se lâcher comme ça. Lui, le « sanglier », le régatier pur beurre, le fou furieux du gros temps, le breton-basque qui vous enroule des bouées comme on respire et « envoie un spi comme on met un slip » dixit David Raison, c’est lui, ce Droug’ là, qui trouve les jolis mots pour traduire une partie infinitésimale de ce que vivent ces doux-dingues lancés à fond sur la longue route. Avec la rage de vaincre pour compagne et la machine à rêves en pavillon de courtoisie. Voilà. On en a connu d’autres, des Eric qui font rêver. Des Clapton et des Tabarly. Celui là est à la hauteur. Dieu que c’est beau ce qu’ils font ! écrivait ce matin Lionel Péan et diable, qu’il a raison. En retrouvant l’usage de la voix en même temps que celui de son téléphone satellite, le skipper de Crédit Maritime-Zerotwo fait à tous un plaisir immense. C’est pour cela aussi qu’ils vont en mer. C’est pour ça qu’on aime autant les voir revenir que partir. Parce qu’entre les deux ils font marcher nos centrales à rêves. A pleines turbines. Comme leurs jolis voiliers qui glissent sur l’onde atlantique.

- Publicité -

Rien d’évident…

Gildas Morvan - Cercle Vert
DR

Cercle Vert a franchi cette nuit la première marque de parcours, en rasant l’île de Florès, dans le nord de l’archipel des Açores. “Elle est très haute, j’ai vu une grosse masse noire : on aurait dit l’île mystérieuse de Tintin!””, raconte Gildas Morvan, la voix légère. “”J’ai été accueilli par un dauphin, mais c’est tout ce que j’ai vu : pas de pêcheurs, pas de plaisanciers, on n’est pas au large de Concarneau ici !””, conclut le skipper breton, toujours second à 10 milles de son copain, Charles Caudrelier. Convaincu que l’avenir appartient à ceux qui passent au nord, Yannick Bestaven (Aquarelle.com) est venu se coller dans la roue de Cercle Vert. Le duo avance à plus de 8 nœuds sur la route directe, poussé par un flux de sud-est stabilisé autour de 18 noeudsEt comme on pédale toujours mieux à deux, Eric Drouglazet (Crédit Maritime Zerotwo) a mis un (petit) coup de barre à droite. Résultat, il a pu garder son spi une partie de la nuit, et accélérer pour venir se recaler dans le sillage du maillot jaune, au milieu de la flotte. Dans le même esprit et dans le même axe central, les deux dames de ce trophée BPE naviguent presque bord à bord. Samantha Davies (Skandia) a passé un beau dimanche en famille, en croisant ses parents venus tester leur nouveau bateau au large des Açores. Grâce à la magie des ondes VHF, Sam a pu échanger pendant une heure avec sa sœur, qu’elle n’a pas vue depuis juin dernier !”

- Publicité -

Karine Fauconnier : le monde en quelques mots

Karine Fauconnier
DR

Humainement : «Nous avons vécu une histoire forte tous ensemble. Nous avons des caractères différents et des choses qui nous éloignent mais ces deux mois passés ensemble nous appartiennent et nous rapprochent d’une manière qu’il est difficile d’expliquer, qui va au delà des mots.»

Le voyage : « Ces grands voyages méritent aussi des escales pour découvrir les peuples, les cultures et les mœurs de ceux qui vivent là où nous sommes passés. Nous avons vu les Maldives, puis une île au Sud de la Nouvelle-Zélande, ensuite le Cap Horn de nuit mais nous avons pu apercevoir au petit matin la très jolie île des Etats, le long de l’Argentine, puis nous sommes passés très près de l’île de Los Lobos, au large de l’Uruguay, que nous devions laisser à tribord, puis plus rien jusqu’au Golfe d’Oman, où là, de nuit, les flammes gigantesques des puits de pétrole en feu éclairent le ciel comme s’il faisait presque jour. »

Les mers du sud : « Nous avons apparemment traversé un champs d’icebergs mais sans en voir un seul. Sinon, il y fait froid et sombre, mais lorsqu’il y a un rayon de soleil, la lumière est vraiment magique, comme nul par ailleurs. »

24h00 avant la ligne d’arrivée, Karine nous faisait son petit mail de bilan :
 « Au cours de ces deux mois,
Nous n´avons pas :
– Respiré d´air pollué
– Pris une douche ou un bain chaud
– Eu une minute de silence
– Eu un moment d´immobilité
– Dormi dans un lit qui ne remue pas
– Fait de « grasse mat´ »
– Utilise une carte bleue ou un téléphone portable

Et nous avons :
– Eu vue sur la mer
– Bu de l´eau dessalinisée et déminéralisée
– Mangé de la nourriture lyophilisée
– Eu l´horizon à perte de vue sur 360 degrés
– Compté les étoiles
– Vu des dauphins, des baleines, des albatros, des tortues, des poissons volants, des requins…
– Passé tous les méridiens de notre planète, les tropiques, l´Equateur,
– Laissé les trois caps à bâbord
– Essuyé les tempêtes, les calmes plats, un cyclone, des orages
– Eu trop froid dans le grand Sud,
– Eu trop chaud a l´Equateur

Conclusion :

La terre est bien ronde et la lune est ta meilleure amie en mer…

- Publicité -
- Publicité -