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LE LONG DU PORTUGAL

Gitana X - Thierry Duprey du Vorsent
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L’option à terre prise par Franck Cammas n’a duré qu’un temps : le vent ayant basculé du Sud au Sud-Ouest après le passage d’un front orageux violent, le peloton est en passe de laisser Franck Cammas loin derrière son sillage. Le choix de se décaler vers l’Ouest après le cap Finisterre était donc le bon : Michel Desjoyeaux et Pascal Bidégorry sont ceux qui ont le mieux tirer leur épingle du jeu, suivis par Frédéric Le Peutrec. En fait, la dépression à l’Ouest de la péninsule ibérique ne s’est pas déplacée énormément ces dernières 24 heures et il fallait donc aller chercher la bascule du vent au large, venir à elle plutôt que de l’attendre. C’est le choix de toute la flotte à l’exception de Groupama-2 qui risque ce mardi matin de sérieusement rétrograder : obligé de serrer plus le vent, le trimaran sera moins rapide, devra tirer un bord au large pour éviter la terre et va donc perdre énormément de terrain. La première place obligatoirement, mais plus certainement le trimaran vert va se repositionner quatrième si tout va bien, sixième probablement … Lourde sanction ! Mais au final, la flotte restant groupée, la note ne sera pas trop salée. Du côté du Gitana Team, la nuit a été chaude avec le passage d’un front orageux actif qui a généré des éclairs, du tonnerre, des pluies diluviennes, des bascules de vent et des rafales violentes. De quoi animer une soirée à la manœuvre… « Avant le coucher du soleil, nous avons eu droit à notre front orageux. Là aussi, que c’est beau, ces nuances de noirs, de gris, puis tout blanc une fois dedans, avec une pluie dense et lourde, avec éclairs et tonnerre en prime. Le problème, avec ces trucs là, c’est qu’on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé… du vent, beaucoup de vent, pas de vent. Là, hormis un petit quart d’heure à 15 noeuds, c’était pas de vent du tout. Envoi du code 0, virements de bord à répétition, voilà de quoi occuper un équipage. » indiquait Nicolas Raynaud sur Gitana X par mail. Les écarts étant minimes après une journée et demi de course, l’entrée en Méditerranée va être importante : elle devrait avoir lieu la nuit prochaine. « Nous sommes encore dans le match, les écarts sont faibles même si Géant nous a mis cinquante milles cette nuit alors que nous étions proches. Nous avons eu du mal à passer la ligne de grains… On est resté collé sous un nuage. Mais toute la flotte va se regrouper de nouveau à Gibraltar. Nous naviguons ce matin dans du Sud-Ouest 10 nœuds à 80° du vent et nous marchons à 17-20 nœuds sur une mer belle. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour le bateau mais il a bien progressé par rapport à l’année dernière. Nous sommes bien dans le rythme tout en gérant les temps de sommeil. La brise devrait mollir en arrivant sur le cap Saint Vincent sous cinq nœuds de vent puis, en entrant dans la baie de Cadix, le vent va devenir portant et faible… Cela s’annonce un peu dur avant Gibraltar ! » expliquait Erwan Le Roux sur Gitana X ce mardi matin. Source Gitana

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Retour au galop pour Foncia

Armel Le Cleac´h - Foncia
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« La casse du foil est désormais oubliée. On fait avec et cela n’enlève rien à notre motivation. Au contraire ! Nous avons perdu quelques milles cette nuit sur la tête de la course. Je pense que nous sommes restés plus longtemps dans la pétole (pas de vent) que les autres, après le passage d’un front orageux. Celui-ci a d’ailleurs été très chaud à bord de FONCIA. Le vent est passé de 10 à 40 nœuds en 2 minutes. Une bonne leçon pour l´apprentissage du multicoque en vue de la Transat Jacques Vabre (notamment pour le passage du pot au noir). La nuit s’est ensuite bien passée. Nous avons doublé un concurrent, Gitana 10. Ca fait très plaisir, mais on compte bien ne pas en rester là… La météo va être très complexe jusqu’au passage de Gibraltar (prévu demain) avec des vents faibles. Dans un premier temps, cela devrait nous permettre de reprendre quelques milles aux concurrents en gardant du vent plus longtemps qu’eux. Dans un deuxième temps, nous allons observer la stratégie des copains dans la pétole pour essayer de ne pas faire les mêmes erreurs. Et dans un 3e temps, nous allons passer à l’attaque ! » rigole Armel.

L’organisation à bord de FONCIA
« Sinon tout va bien à bord. Nous avons pris notre rythme de course avec 2 personnes sur le pont en permanence (une à la barre et l’autre au réglage des voiles), une personne en veille (s’il y a besoin de manœuvrer), 2 personnes à dormir et le navigateur qui a un régime particulier. Nicolas est en effet hors quart. Il étudie en permanence l’évolution de la météo et la position des concurrents afin d’établir notre stratégie (il reçoit des cartes météo sur l’ordinateur du bord via satellite). Il se repose quand il veut ou quand il peut ! Sinon, tous les jours, Thierry fait le tour du bateau pour checker le matériel. Hier après-midi, il est retourné à l’intérieur du flotteur tribord. Tout est ok à ce niveau là : il n’y a pas de voie d’eau. Dernier point très important, on mange très bien à bord de FONCIA. On réchauffe au bain marie des plats préparés, comme Bilou (Roland Jourdain) le faisait pendant le Vendée Globe. C’est mieux que le lyophilisé et surtout très important pour le moral ! », précise le skipper de FONCIA.

Equipage : Armel Le Cléac’h (skipper), Nicolas Troussel, Thierry Chabagny, Ronan Le Goff, Thierry Briend, (navigateur) et Damian Foxall.

Source Foncia

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L’effet Cyrano

Trimaran Géant
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Un roc, un pic, un cap ou une péninsule : en soufflant sur les reliefs, le vent a tendance à être dévié. Et s’il vient de la mer sur une falaise, il doit s’élever en altitude, créant une molle au vent de la côte, d’autant plus marquée que la brise est faible : c’est une zone tampon ou  un « effet Cyrano » lorsque le relief est en pointe car il y a alors contournement de la brise autour du cap, donc rotation importante. Bref, le choix l’aller raser Saint Vincent (où l’Amiral de Tourville vainquit la flotte anglo-hollandaise en 1693) a ses défenseurs et ses opposants. De fait, la situation météo n’est pas très habituelle dans cette zone puisqu’une bulle anticyclonique se positionne devant le détroit de Gibraltar générant normalement un flux d’Ouest faible le long de la côte et des calmes au large. Le problème est que cette bulle va « exploser » dans les heures qui viennent pour laisser place à un léger flux de secteur Sud-Ouest sur le détroit de Gibraltar… Le timing de ce déplacement de situation est difficile à déterminer et c’est bien là le souci des six navigateurs : prendre ce qu’il y a tout de suite et voir après, ou anticiper une évolution et se placer en fonction ?
 
En tout cas, après plus de 650 milles parcouru depuis le départ de Lorient, la flotte se retrouve dans un mouchoir de poche : 45 milles d’écart entre le premier, Banque Populaire et le dernier, Gitana X ! Et ce malgré une journée de brise portante, une journée de près dans du médium puis dans du vent mollissant… Le tout avec des options radicalement opposées qui finissent par arriver en même temps au même point ! Le cap Saint Vincent redistribue les cartes puisque Franck Cammas est désormais derrière Pascal Bidégorry et Michel Desjoyeaux et il devrait ensuite laisser passer devant ses étraves Frédéric Le Peutrec, ce dernier étant à quelques milles de la pointe, le mieux placer pour le franchir en tête. Et derrière cette « bande des quatre », Armel Le Cléac’h a retrouvé des ailes en naviguant sur son flotteur bâbord et Thierry Duprey du Vorsent est lui aussi à distance raisonnable pour ne pas se faire décrocher.
 
La difficulté reste toutefois devant : comment traverser la baie de Cadix jusqu’à Gibraltar ? Il y a probablement un effet thermique sur la pointe Sud du Portugal mais avec le soleil qui va se coucher, le vent synoptique va reprendre ses droits… et ils semblent bien faibles. Les gennakers vont fleurir mais les vitesses ne vont pas aller crescendo, du moins pour la nuit. A moins que la bulle du détroit ne daigne se résorber plus vite que prévue. Le point de 19h00 devrait nous éclairer sur la véritable hiérarchie après ce cap… de la peine.

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J-4 jours avant le Mini-Pavois !

Vecteur Plus N°265
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Une course qui emmènera la quarantaine d’inscrits de La Rochelle à La Rochelle sur un parcours de 460 milles validés 500 milles par la Classe Mini. Ce parcours partira de la bouée des Minimes pour aller virer une bouée mouillée au large de Fort Boyard. Il faudra ensuite passer au Nord de l’île de Groix puis laisser l’archipel des Glénans à droite via la Cardinale Sud de la Jument. Une marque de passage au large de Lesconil, la Bouée Cardinale Est de Karek Greis, sera à contourner avant d’entamer la phase de retour vers la ville de départ. Ce port du Finistère situé à l’embouchure de la rivière Le Steir et en face de Loctudy sera donc la marque la plus Nord de ce Mini-Pavois 2005. Le parcours retour sur La Rochelle devra ensuite laisser l’île d’Yeu à droite pour virer la Bouée La Sablaire située au large de Port Joinville pour remonter enfin vers le plateau des Birvideaux (entre Belle-Ile et l’île de Groix). Retour ensuite vers l’île de Ré qu’il faudra laisser à gauche avant de couper la ligne d’arrivée. Un parcours technique et tactique fait d’allers et de retours qui va ouvrir le jeu des options comme la grande remontée entre Fort Boyard et l’île de Groix ou la grande descente de Lesconil à l’île d’Yeu. Un jeu d’autant plus ouvert dans la mesure où les solitaires pourront choisir de laisser les îles de Bretagne Sud à droite ou bien à gauche, de passer au vent ou sous le vent, côté plan d’eau abrité ou non…
 
Arrivée prévue le mercredi 18 mai…

Côté programme, c’est aujourd’hui la date limite d’arrivée des bateaux et tous seront réunis au ponton 14 du port des Minimes. Demain mercredi débuteront les contrôles de sécurité à bord des Minis 6,50 et vendredi 18h00 sera la date du briefing de départ et de la météo animé par Denis Hugues, directeur de course de cette classique printanière du calendrier Mini 6,50. Pour ce qui est de l’estimation de la date d’arrivée, les premiers sont attendus à La Rochelle pour le mercredi 18 mai 2005, la date de la remise des prix de cette course qualificative pour la Transat 6,50 Charente-Maritime/Bahia étant prévue jeudi 19 mai à 20h00 dans les locaux de la Société des Régates Rochelaises.

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Thomas Coville file à Cadix

Trimaran Sodebo - Thomas Coville
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Avant de s’élancer en solitaire, Thomas profite de cette navigation de ralliement pour effectuer avec son fidèle coéquipier Jacques Vincent les 1000 milles de qualification pour la Transat Jacques Vabre (départ du Havre à destination du Brésil en novembre). Rappelons que Jacques et Thomas naviguent ensemble depuis 1992 et ont déjà couru en double la Transat Jacques Vabre en 2001. Ils reviennent aussi de l’Oryx Quest, un tour du monde en équipage victorieux couru cet hiver à bord du maxi-catamaran Doha 2006 (ex Club Med vainqueur de The Race). Le duo profitera de ces trois jours de mer entre la trinité et Cadix pour répeter une nouvelle fois ses gammes à bord du trimaran SODEBO. Manœuvrer en double, optimiser la cadence en équipage réduit, créer les automatismes qui permettent de se détacher du bateau pour se concentrer sur la compétition, tels sont les axes de travail de cette descente qui s’annonce express vers la pointe sud de l’Espagne. Pour le skipper Thomas Coville : « Lorsqu’on se lance dans une campagne de records comme nous le faisons cette saison avec SODEBO, on se demande toujours si tout a été bien anticipé et préparé. C’est un mélange d’angoisse et d’excitation car tout est maintenant devant nous. Nous sommes à la fois plein d’incertitudes et d’espoirs. Commencer par trois jours avec Jacques est un grand bonheur ; nous prenons de plus en plus de plaisir à naviguer ensemble, le bateau a été amélioré cet hiver et est encore plus agréable, notamment à la barre. Même si nous nous connaissons par cœur, nous allons nous entraîner en configuration course et soigner les moindres détails pour préparer la Transat Jacques Vabre, un des objectifs principaux de 2005 » PROGRAMME 2005 DU TRIMARAN SODEBO : 19-20 avril : Record SNSM entre Saint-Nazaire et Saint-Malo Mai : Cadix – San Salvador sur la Route de la Découverte Juin : Miami – New York Juillet : New York – Cap Lizard 19-21 Août : Grand Prix Petit Navire à Douarnenez 8-11 septembre : Grand Prix de Fécamp 29 septembre – 2 octobre : Grand Prix de Lorient 6 Novembre : Transat Jacques Vabre RECORDS A BATTRE : > Cadix- San Salvador en solitaire établi en novembre 2004 par Francis Joyon à bord d’ Idec , en 11 jours, 3 heures, 17 minutes et 20 secondes, à la vitesse moyenne de 14,53 nœuds. > Miami – New York temps à établir en solitaire ( Cheyenne détenteur en équipage en 2 j et 5 h à 17,57 nds ) > New York – Cap Lizard en solitaire établi en juin 1994 par Laurent Bourgnon à bord de Primagaz , en 7 jours, 2 heures, 34 minutes et 42 secondes, à la vitesse moyenne de 17,15 nœuds. > Distance parcourue en 24h00 en multicoque et en solitaire établie le 29 juin 1994 par Laurent Bourgnon à bord de Primagaz avec 540 milles (972 km), à la vitesse de moyenne de 22,50 nœuds. Source trimaran Sodebo

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Sept au départ de Calais

Cheminée Poujoulat
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Les inscrits
A moins de quinze jours du départ de la Calais Round Britain Race, la liste des inscrits est en passe d´être bouclée et les équipages pratiquement constitués. Aux côtés de Jean Pierre Dick (Virbac Paprec), Mike Golding (Ecover), Roland Jourdain (Sill et Veolia), Jean Le Cam (Bonduelle), Emma Richards (Pindar Alphagraphics) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), un septième concurrent est venu grossir les rangs des inscrits. Il s’agit du jeune architecte Jean Baptiste Dejeanty qui fait ses débuts en 60 pieds Open à bord d’un bateau fait maison et dessiné en partie par ses soins.

Des équipiers de haut vol
Comme en 2003, les bateaux de la Calais Round Britain Race seront menés par cinq équipiers. Pour constituer leur équipage, les skippers se sont attachés les services de quelques marins de haut vol. Figaristes, tour-du-mondistes, recordmen de vitesse, spécialistes de la course au large ou ancien de l’America’s Cup se disputeront la vedette à bord des 60 pieds open, sans oublier les indispensables techniciens recrutés non seulement pour leurs qualités de marins mais aussi pour leur expertise en cas d’avarie. Du côté des figaristes, Nicolas Béranger, Erwan Tabarly (sur Virbac Paprec), Kito de Pavant (Bonduelle) et le co-détenteur du Trophée Jules Vernes Yann Eliès (Cheminées Poujoulat), seront de la partie. D’autres équipiers du maxi catamaran Orange seront au départ de Calais : Ronan Le Goff (sur Sill&Veolia) et Nicolas de Castro (Cheminées Poujoulat). L’équipage d’Emma Richards est pour l’heure le plus international de tous puisque trois nationalités s’y côtoient (Français, Anglais et Australiens). C’est aussi le plus jeune avec une moyenne d’âge de 28 ans, et probablement le plus « bigarré » en terme d’expérience. Emma a embarqué à ses côtés Sébastien Josse, 5e du Vendée Globe et futur skipper de la Volvo Ocean Race, de même que l’Anglais Simon Fisher (ancien de la Coupe sur GBR Challenge, mais aussi équipier sur Playstation et Maiden II), ou encore le jeune Australien Nick Bice (America’s Cup, Volvo Ocean Race). Citons enfin Jean Luc Nélias qui a animé le circuit des multicoques 60’ pendant des années, et qui naviguera cette fois en compagnie de Roland Jourdain.

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18´ : RADII prend l’avantage au classement final

18´ en Grand Prix à Carnac
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En début d’après-midi, les treize équipages européens se sont élancés à 12 h 51 sur un parcours côtier d’une quinzaine de milles. Le vent s’est alors rapidement établit à l’ouest avec une petite brise thermique de 10 nœuds qui s’est rapidement renforcée à 15 tout au long du parcours. Partis au sud du Yacht Club de Carnac, la flotte européenne s’est dirigée plein sud est vers la bouée Méaban avant de couper la baie en direction de Quiberon et de longer la presqu’île pour revenir vers le club. L’équipage d’Andy Richards, décidément très inspiré ce dimanche s’adjugeait la plus haute marche du podium au terme d’une 1 h 49’…sur cette longue distance et au classement final !

La dernière journée a donc mis fin au duel ténu qui opposait les deux équipages anglais HERMES et RADII, ce dernier finissant avec un total de 11 points seulement. Le nombre de manches courues (10, soit 8 manches plus un raid côtier comptant double et ne pouvant être retiré du décompte des points) a en effet permis aux concurrents de se voir retirer leurs deux plus mauvaises manches. L’équipage d’HERMES montait finalement sur la seconde marche du podium, l’équipage suisse d’EXEL complétant la troisième marche du podium, juste devant le troisième équipage anglais BARRON & SMITHERS et les solides danois de GP COVERS, seul équipage à avoir couru l’intégralité de la compétition avec son grand gréement. SEFICO, premier équipage français auteur d’une belle quatrième place dans la manche du matin prenait la huitième place du classement général.

La remise des prix fût également l’occasion de remercier l’organisation sans faille du Yacht Club de Carnac, très enthousiaste à l’idée de voir revenir le tour en 2006, La Banque Populaire Atlantique, la Mairie de Carnac, les bénévoles et la chaîne Sailing Channel, qui réalisera un 26 minutes truffés d’images spectaculaires et d’interviews des coureurs. La plupart des équipages présents se sont donnés rendez-vous en Sardaigne, dans moins d’un mois (du 5 au 10 juin). Cette épreuve, également inscrite au calendrier d’un championnat du monde qui compte une épreuve sur chaque continent, sera l’occasion de se frotter au plus haut niveau et d’échanger conseils et matériels. Nul doute qu’après ces 9 manches courues à Carnac, ils arriveront très affûtés !

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Rémy Arnaud, vainqueur du National Melges 2005 !

National Melges 2005
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La dernière journée du National 2005 de Melges24 a démarré sous un soleil radieux, avec un plan d’eau redevenu fort calme, privilégiant les amateurs de petit temps. Une première manche, courue dans un vent faible très variable, voit la victoire du Suisse Jean-Marc Monnard (POIZON ROUGE) devant l’anglais Quentin Strauss (TEAM GILL) et le Rochelais Maxime Paul (BIG SHIP/SRR). Le Baulois Rémy Arnaud ne finit que septième de la manche, mais cela ne suffit pas à lui faire perdre sa place de leader. Une seconde manche est alors lancée, mais elle est finalement annulée.

La remise des prix réunit ensuite bien des heureux : les concurrents généreusement récompensés grâce notamment au sponsor CHALLENGE PARTNER&PARTNERS; heureux le président de la Classe Melges, Denis Infante, suite à un beau championnat 2005, avec de nouveaux entrants dans la classe ; heureux les Rochelais, qui ont démontré combien leur plan d’eau est propice à l’organisation de beaux événements de voile, et à qui on souhaite une réponse positive du CIO en faveur de Paris 2012 dans 59 jours…

Pour Rémy Arnaud, ce titre est une agréable surprise, à l’occasion d’ailleurs d’un anniversaire, puisqu’il navigue en Melges depuis la Semaine de La Rochelle 2002. Issu du dériveur, régatier en IRC puis en Requin, Rémy a découvert le plaisir de la monotypie sportive à niveau international sur le J24, pendant cinq années. Il a ensuite décidé de passer au Melges24, support sur lequel lui et son équipage (tous membres du club APCC Voile Sportive) ont travaillé depuis 3 années pour arriver aujourd’hui à cette belle récompense. Une satisfaction également pour son sponsor (également partenaire professionnel), le fabricant de fibres hollandais DYNEEMA. Vitesse et très bonne tactique ont été la clé de ce succès, selon Rémy et puis « une mayonnaise qui a bien pris » dit en synthèse le Baulois. Des projets pour 2005, avec l’Européen à Torquay, en Septembre prochain, le Championnat de France à Hyères en Novembre et bien sûr le Mondial 2006 à Hyères également. Bon vent, donc !

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Avarie sur Foncia

Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004
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L’équipage craignait en effet que le flotteur soit sérieusement endommagé. Résultat : pas de fissures et de délaminage dans le flotteur, pas de voie d’eau mais le foil* tribord arraché juste sous le flotteur et donc complètement inutilisable pour la suite. FONCIA a ensuite repris sa course mais l’équipage doit dorénavant lever le pied en bâbord amure quand il navigue à plus de 15 nœuds car sans cet appendice, qui permet de soulever le flotteur, le risque de « planter » le bateau dans la vague est important. Après discussion avec Alain Gautier, Armel Le Cléac’h ne fera pas escale. Pour sa 1ère course au large, le jeune skipper est évidemment déçu car tout se passait bien à bord. Auteur d’un départ prudent, le trimaran FONCIA avait doublé 3 concurrents avant l’incident et se trouvait dans le sillage de Groupama. La météo est calme pour les prochains jours avec des « coups » tactiques à jouer, le « chacal » n’a pas dit son dernier mot… « A bord, l’ambiance est excellente malgré l’incident de cette nuit. C’est maintenant derrière nous et on ne va certainement pas baisser les bras. C’est sûr qu’on est déçu car on faisait un très beau début de course. On est parti prudemment mais après l’île de Groix on a doublé les bateaux un par un pour se retrouver dans le sillage de Groupama avec une vitesse identique. Vers minuit, le vent a tourné et on a empanné. J’étais à la barre quand on a entendu un grand bruit. On a stoppé le bateau pour voir les dégâts. Le foil s’est cassé net sous le flotteur avec le choc. Comme on voyait pas mal de morceaux de carbone à la sortie du puits de foil, Thierry (Briend) est allé à l’intérieur du flotteur pour voir s’il n’y avait pas de fissures. A première vue, il n’y a rien, on était soulagé. On va quand même faire un deuxième check dans l’après-midi quand le vent va faiblir. On va désormais lever le pied en bâbord amure quand on ira vite. Heureusement, les prévisions météo semblent être de notre côté avec du vent modéré à venir et surtout pas mal de tribord amure (vent venant de la droite) à faire. La route est longue et on n’a pas dit notre dernier mot ! » , explique d’une voix claire et déterminée Armel Le Cléac’h.Source Trimaran Foncia

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Au cap Finisterre…

Frédéric Le Peutrec - Gitana 11
DR

25 nœuds, 28 nœuds, 30 nœuds, 33 nœuds… les vitesses s’affolent sur les compteurs ! Car après un départ dans une brise modérée de secteur Ouest, le vent a progressivement tourné à l’Est en se renforçant 15 puis 20 nœuds. Et en s’approchant des côtes espagnoles, l’effet Venturi augmente encore la brise qui frôlait les 25-30 nœuds ce lundi matin à 4h00. Erwan Le Roux à bord de Gitana X : « Nous sommes au large de La Corogne après une première nuit fort sympathique sous grand voile haute et gennaker à grande vitesse. Après Groix, le vent a tourné doucement vers le Nord puis vers l’Est en se renforçant : nous avons dépassé Michel Desjoyeaux qui nous a repassé ensuite mais nous nous sommes rapprochés de la tête de la flotte puisque nous avons vu Franck Cammas avant la nuit envoyer le premier son gennaker. Le vent forcit un peu à l’approche du cap Finisterre et nous avançons à près de trente nœuds dans une brise d’Est de 25 à 28 nœuds. Nous sommes contents de notre position à seulement une quinzaine de milles de Michel Desjoyeaux que nous avons croisé dimanche soir avant la nuit. Nous avons opté pour une route un peu plus à l’Ouest que les leaders, ce qui nous a fait perdre un peu de terrain par rapport au but mais c’est une volonté de ne pas se rapprocher trop des côtes pour mieux aborder la bascule de vent annoncée. Le vent doit passer au Sud-Est en mollissant en début d’après-midi. Tout va bien à bord : nous sommes trois sur le pont et trois en repos. » La situation est donc favorable pour l’équipage de Thierry Duprey du Vorsent qui a réussi à tenir le tempo très élevé que les leaders ont imposé dès le coup de canon donné dimanche à 15h00. Et du côté de Gitana 11, la situation était excellente avant le lever du jour : Frédéric Le Peutrec et son équipage progressaient à près de trente nœuds à environ 70 milles du cap Finisterre qu’ils devaient donc apercevoir vers au lever du jour mais il n’a pas été possible de rentrer en contact avec le trimaran pour en savoir plus. La situation météorologique va radicalement changer ce lundi midi puisqu’une dépression peu active au large des côtes ibériques s’approche lentement du continent en générant des vents de secteur Sud. Les vitesses vont donc sensiblement chuter et les premières options vont être prises : se caler un peu au large (30 milles) pour bénéficier plus longtemps du vent portant et aborder la bascule de la brise par l’Ouest, ou couper au plus court le long des côtes pour espérer moins de mer et un zeste de brise thermique avant l’arrivée de la perturbation. Cette première phase de transition est importante car elle peut créer des décalages sensibles entre les bateaux.Source Gitana

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