- Publicité -
Accueil Blog Page 200

Route du Rhum. Sam Goodshild : ” L’ocean Fifty est le bateau le plus extrême pour la course au large en solitaire.”

Photo : Éloi Stichelbaut / polaRYSE / Leyton Sailing Team

Ils seront 8 Ocean Fifty engagés sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Sam Goodshild, le skipper de Leyton, l’un des nombreux favoris aborde la course avec envie et sérénité.

Pour apprivoiser son bateau, un trimaran court et léger de 15m de long par 15m de large Sam Goodchild a procédé étape par étape, en naviguant d’abord en équipage puis en double. « Il faut apprendre à connaître les limites tranquillement et en s’entourant des bonnes personnes, » raconte le skipper de Leyton.

« Tu ne peux pas juste faire une sortie en solitaire et voir ce qu’il se passe. Ce n’est pas le type de bateau avec lequel tu chavires et tu peux régater à nouveau le lendemain ! Avec ces bateaux si tu chavires, c’est un vrai problème. Je me suis assez vite senti capable de naviguer seul sur le bateau mais pas forcément en régate où tu pousses les limites et tu essaies d’aller plus vite que les copains autour. »

En course, alors que la fatigue est très présente, quelques secondes d’inattention peuvent, en effet, coûter très cher et conduire à la sortie de piste. Traverser l’Atlantique à bord de ces bateaux relève d’un exploit exceptionnel que seuls quelques marins sont capables de réaliser tant la gestion de ces multicoques nécessite un pilotage extrêmement fin.

« Sur les trimarans, il n’y a pas de lest comme sur les monocoques (la quille ndlr), » explique Aymeric Chappellier, le team manager de Leyton. « En réalité, ils sont plus à l’aise à l’envers qu’à l’endroit ! Ils sont également plus courts et moins larges que les Ultims donc ils ont plus de chances de se retourner. C’est le danger principal de ces bateaux qui sont par ailleurs incroyables à barrer et qui procurent des sensations uniques ».

Ces deux dernières années, Sam s’est entouré d’une équipe solide et soudée qui a géré toute la partie technique et la coordination du projet mais aussi de marins chevronnés qui l’ont aidé à prendre confiance en son bateau. Thomas Coville, François Morvan, Jack Boutell, Sébastien Josse… Chacun a partagé sa vision et son expérience.

« Les navigatrices qui sont venues dans le cadre du programme avec The Magenta Project m’ont apporté une autre vision du bateau car elles n’avaient jamais navigué sur un Ocean Fifty et leurs remarques qui peuvent paraître anodines m’ont amené à réfléchir à des questions que je ne m’étais jamais posées » complète Sam.

Skipper d’Ultim pendant plusieurs années et remplaçant d’Armel Le Cléac’h sur la Route du Rhum, Sébastien Josse faisait partie de l’équipage de Leyton sur le Pro Sailing Tour 2021. Il a également navigué en entraînement avec Sam cette année. « Il était préoccupé par la navigation dans le gros temps, comment cela se passe sur le bateau dans 35 nœuds, comment on manœuvre, etc. » raconte Sébastien. « Nous avons fait une navigation dans ce type de conditions qui a permis de voir les limites du bateau. Dans ces cas-là, il faut savoir mettre le degré de performance un peu en-dessous et le sens marin un peu au-dessus. Sam l’a beaucoup aussi, c’est un très bon marin. Il faut être capable de faire le dos rond pour passer le gros temps avant de se remettre dans la régate. »

En confiance, Sam a ensuite cumulé les milles, en course et en entraînement avec toujours la Route du Rhum – Destination Gaudeloupe en ligne de mire.

« Pour partir le plus serein possible, il n’y a pas de secret. Il faut naviguer, naviguer, naviguer. Faire corps avec son bateau, le ressentir quand on dort, être en maîtrise du support le plus longtemps possible malgré la fatigue, » continue Sébastien Josse.

« La force qu’a Sam, c’est justement de s’être beaucoup entraîné et de pouvoir imposer son rythme aux autres et sa manière de faire. Aujourd’hui, je le sens clairement prêt. Il a deux saisons dans les pattes dont une où il a tout gagné en équipage et une deuxième où il a gagné les deux régates en solitaire. Il connait son bateau par cœur. Il a coché toutes les cases. »

- Publicité -

Middle Sea Race. Le Mod70 Mana skippé par Alexia Barrier et Léopard 3 premiers à franchir la ligne d’arrivée !

Photo : Kurt Arrigo

Le MOD70 Mana de Riccardo Pavoncelli, skippé par Alexia Barrier a franchi la ligne d’arrivée de la Rolex Middle Sea Race 2022 à minuit ce mardi 25 octobre pour remporter les honneurs de la ligne en multicoque en un temps écoulé de 61 heures 32 minutes 38 secondes. Il devance d’une petite minute le MOD70 Zoulou (FRA), skippé par Erik Maris, après deux jours et demi de course et 606 milles nautiques. Le Maserati Multi 70 (ITA) de Giovanni Soldini termine troisième, dix minutes après Zoulou. 

Cette course a permis à Alexia Barrier de lancer la campagne d’entraînement de The Famous Project à bord du MOD70 Mana (ex-Spindrift) qui est en cours d’acquisition et qui servira de bateau d’entrainement pour ces deux prochaines années. Un début prometteur !
“Le projet est lancé, je suis émue d’avoir pu skipper ce bateau entourée de navigateurs talentueux, comme Paul Larsen et Jonny Malbon. C’est un premier pas et la prochaine fois les équipières de The Famous Project seront à mes côtés”, raconte Alexia.

Leopard 3, Sail No: MON100, Design: Farr 100, Owner: Christopher Sherlock, Skipper: Christopher Sherlock, ORC: X, IRC: Class 1

En monocoque, c’est le plan Farr Leopard 3 (NED), skippé par Chris Sherlock qui a franchi la ligne d’arrivée le premier en 70 heures 34 minutes 8 secondes. C’est la troisième fois que Leopard 3 participe à la Rolex Middle Sea Race et la deuxième fois qu’il termine premier. Le temps écoulé de Leopard est d’environ 30 heures de plus que le record de la course en monocoque de 40 heures 17 minutes 50 secondes établi en 2021 par Comanche.

Équipage:
Chris Sherlock, Matt Lester, Curtis Blewett, Tom McWilliam, Will Best, Stefano Nava, Gian Ahluwalia, Guy Filabozzi, Michael Pammenter, Laura de Vere, Samuel Wright, Murray Goodsell, Richard Bouzaid, Joost Schultz, Tim Marsh, Dennis Frederikson, Giles de Jager, Ian Budgen, Steve Booth, Guilermo Altadill, Ronald Bunders, Mitch Booth, Gerald Mitchell

- Publicité -

Championnat du monde de J/70. Les Suisses sacrés champions !

Photo Carlo Borlenghi

L’équipe Suisse Découvertes Geomod de Killian Wagen ont écrasé la concurrence lors de ce Championnat du monde de J70 qui comptait pas moins de 23 nations, 90 bateaux, soit plus de 400 marins et organisé pour la première fois par le Yacht Club de Monaco, en collaboration avec la classe internationale de J/70.

« C’est exceptionnel d’accueillir tous ces champions. Tous les yeux de la planète voile étaient rivés cette semaine sur notre Principauté », commente Bernard d’Alessandri, Secrétaire Général du Yacht Club de Monaco. S’inscrivant dans le cadre de la démarche collective « Monaco, capital of Advanced Yachting », S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, président du Y.C.M., avait tenu vendredi à venir saluer l’ensemble de l’organisation dont la cinquantaine de bénévoles qui composent la Flotte des Commissaires, le Comité de Course international, les Jurys et l’ensemble des concurrents.Un championnat, qui bénéficiait du soutien de la Fédération Monégasque de Voile, FxPro, Xerjoff, Sebago et Slam qui dote la remise des prix en vêtements techniques pour l’ensemble des équipages présents sur le podium. A cette occasion, Tommaso Chieffi, ambassadeur de l’équipementier transalpin est venu assister aux épreuves. « On prend souvent en exemple les régates de l’America’s Cup, mais aujourd’hui j’ai assisté à des échanges de qualité tant sur l’eau qu’à terre, avec un vrai esprit sportif. La grande classe ! ».

Ils ont dominé le plan d’eau
Déroutants de maîtrise, un toucher de barre exemplaire, des enroulements de bouées hautement maitrisés, les superlatifs ne manquent pas pour narrer la régate menée par Découvertes Geomod de Killian Wagen. Le bateau suisse, vainqueur de la Primo Cup 2022, a tout simplement écrasé la concurrence dans la catégorie Open à force d’une régularité toute helvétique. « Nous sommes venus ici avec cet objectif et nous sommes ravis de l’avoir respecté » note Luke Patience régatier à bord. « L’équipe est géniale et nous avons juste gardé toute notre énergie pour tout donner aujourd’hui même si nous étions constamment nerveux concernant nos décisions sur l’eau. »

Pourtant, les pronostics étaient plus que serrés tant le niveau de ce mondial était hallucinant. En tout, ce sont plus de 50 coureurs qui ont déjà vu leur nom figurer en haut de l’affiche, qu’elle soit olympique, de la Coupe de l’America ou d’autres circuits monotypes, à l’image de la légende Torben Grael, 5 médailles olympiques au compteur. Régatier à bord du J/70 To Nessa, il claque la première manche dans une jolie brise de sud-ouest de 8-12 nœuds avec l’art et la manière mais a dû concéder ses rêves de victoire devant une flotte chauffée à blanc.

Un autre équipage est venu tirer son épingle du jeu, il s’agit de Leonteq mené par le Monégasque Pierrik Devic. Il décroche le titre de vice-champion du monde à domicile. Une véritable récompense pour ce fidèle de la série « c’est une très belle surprise et surtout le fruit d’un très long travail que je mène avec mon équipage depuis plus d’un an. Il y avait un très beau plateau avec de grands noms de la voile et nous sommes très fiers de cette 2e place que l’on doit au professionnalisme de mon équipage et à notre régularité. » Les Américains de Relative Obscurity de Peter S. Duncan complète le podium en Open.

« C’est vraiment un plaisir et un honneur d’avoir pu accueillir une telle épreuve. Cela n’était plus arrivé depuis 1976 ; et surtout d’avoir vu briller nos équipages monégasques » explique Pierre Casiraghi, vice-président du Y.C.M.

Collés serrés
Le niveau était tel, que les écarts n’ont jamais été creusés. Tous le savaient, un départ maitrisé était une course à moitié gagnée. Mais pour autant, il ne fallait pas se montrer trop gourmand et ne pas mordre la ligne sous pavillon noir, sous peine de se voir disqualifier. Si le couperet est tombé pour une dizaine d’impatients, d’autres ont fait preuve d’une plus grande maîtrise à l’image de l’Australien de Tim Ryan (Vamos) qui se démarque en One Pro (catégorie avec un professionnel à bord). Il devance ainsi le Monégasque Ludovico Fassitelli (Junda) puis l’Espagnol Mon Canellas (Outlier).

Le vieux continent domine en Corinthien
Après une victoire helvète en Open, les Suisses ont remis le couvert en Corinthien avec la première place largement méritée de Quarter2eleven de Nick Zeltner. Il arrache la tête du podium au nez et à la barbe de l’Espagnol Luis Bugallo (Marnatura) alors que les Français de Team Youth FFV mené par Timothé Rossi complète le haut du tableau.

A l’écoute de l’environnement
Des températures quasi-estivales, un manque de vent les premiers jours, l’anticyclone qui s’est installé est venu perturber les débats. Une situation qui a interpellé les spécialistes. « Cela a été très particulier, voire exceptionnel pour un mois d’octobre » note Gianfranco Meggiorin, président de Navimeteo en charge de transmettre les prévisions quotidiennes aux équipages. « Un phénomène qui a touché différentes zones de la Méditerranée, qui nous surprend et que nous sommes en train d’étudier afin de comprendre ce qui est en train de se jouer. »

Organisé en partenariat avec RAMOGE qui est l’un des plus anciens accords de protection de l’environnement au monde entre la France, Monaco et l’Italie, ce mondial a été l’occasion de faire la lumière sur les différentes actions environnementales menées par le Y.C.M. « Notre bateau comité fonctionne depuis cinq ans avec du biodiesel. Nous avons fait l’acquisition de tenders électriques et nos semi-rigides dédiés à la sécurité, qui ne sont pas électriques, fonctionnent au bio-éthanol. Sur le parcours, nous utilisons des bouées à positionnement dynamique préservant ainsi les fonds marins, sans oublier les pontons, installés dans la YCM Marina, en bois et bambou, dotés de flotteurs polymère recyclable. Plus faciles d’utilisation par les coureurs, ils sont également équipés de bras d’amarrage », explique Olivier Campana, Directeur Général Adjoint, en charge du pôle nautique et Président de la Monaco J/70 Class Association.

Classement général final – Open

1er : Kilian Wagen (Decouvertes Geomod) – SUI – 14 points
2e : Pierrik Devic (Leonteq) – MON – 36 points
3e : Peter S. Duncan (Relative Obscurity) – USA – 41 points

Classement général final – One Pro
1er : Tim Ryan (Vamos) – AUS – 64 points
2e : Ludovico Fassitelli (Junda) – MON – 87 points
3e : Mon Canellas (Outlier) – ESP – 102 points

Classement général final – Corinthien
1er : Nick Zeltner (Quarter2eleven) – SUI – 45 points
2e : Luis Bugallo (Marnatura) – ESP -50 points
3e : Timothé Rossi (Team Youth FFV) – FRA – 58 points

- Publicité -

Middle Sea Race. Conditions très légères après une première journée de course

Zoulou, Sail No: FRA007, Design: Mod 70, Owner: SCHUMAN INVEST, Skipper: Erik MARIS, IRC: Snowflake, Sail No: CAY7022, Design: MOD 70, Owner: Frank Slootman, Skipper: Frank Slootman Photo : Kurt Arrigo

Le départ de la Middle Sea Race lancé samedi dans des conditions très légères donnait déjà un aperçu de la première journée de course. Les concurrents peinent à avancer et la première nuit a été difficile.

Le MOD70 Mana après une journée se trouve juste au nord de Filicudi et avance à un peu plus de 7 nœuds, 2 nm devant le Maserati Multi70. Pendant ce temps, Zoulou, un autre MOD70, semble avoir plongé vers le sud vers Snowflake, peut-être pour rester ou trouver une meilleure pression. Tous les quatre sont bien au nord de loxodromie. Les monocoques phares en font partie. Le maxi monocoque Bullitt, naviguant parallèlement à Maserati à une vitesse similaire, devance le plus grand Leopard 3 d’environ 3,5 nm. Selon le tracker, le Ker 46 Daguet 3 français – Corum – à Stromboli – est en tête du classement général dans la bataille pour le Trophée Rolex Middle Sea Race sous correction de temps IRC, mais ce n’est vraiment qu’une indication avec tant de course encore à faire.

Le départ d’hier de Grand Harbour était un avant-goût des 24 heures qui allaient suivre. Le vent tombait continuellement dedans et dehors. Certains bateaux ont pu progresser rapidement à travers le brise-lames en eau libre. Pour d’autres, c’était plus manqué que réussi. Le passage de 55 nm vers le nord jusqu’à Capo Passero, à l’angle sud-est de la Sicile, a suivi un schéma similaire dans toutes les classes : se diriger vers le nord-est hors du port sur environ 20 nm avant de choisir le bon moment pour tourner vers le nord vers la Sicile. La vitesse des bateaux a augmenté et diminué avec la force du vent jusqu’à environ la moitié du chenal lorsque les cinq trimarans de course ont décollé, affichant des vitesses supérieures à 20 nœuds. Les Maxi Monohulls ont fait de leur mieux pour suivre le rythme des adolescents moyens à élevés (du moins selon le tracker). Les bateaux de taille moyenne ont également profité de ce répit bienvenu des petits airs.

Le soulagement n’a pas duré. Alors que les multicoques ont gardé une bonne brise jusqu’au début du détroit de Messine, qu’ils ont atteint vers minuit, le vent s’est calmé sur le reste de la flotte lorsque les monocoques de tête ont atteint l’Etna. Dans l’obscurité, repérer le vent à partir de signes sur l’eau devenait presque impossible. Naviguer dans les pièges semble avoir été fréquent et être le bateau de tête sur l’eau n’était pas toujours la meilleure position.
Chocolate 3, par exemple, avait fait une sortie de départ exceptionnelle et Bouwe Bekking signalait en début de soirée : « C’est un beau coucher de soleil, et jusqu’à présent nous avons fait une très belle course. François (Bopp) a fait du très bon travail au départ en se tortillant, le travail de l’équipage était bon et, en ce moment, Bullitt, l’un des plus gros de la flotte, n’a qu’un mille et demi devant nous, donc nous ne pouvons pas nous plaindre. Quelques heures plus tard à 03h00 CEST, après avoir bien remonté la côte est de la Sicile dans la ligne de ses concurrents de classe IRC 2, le bateau suisse semble avoir touché un trou et avait raison de se plaindre. Les bateaux plus au large ont continué à avancer, laissant Chocolate 3 derrière eux. Il a fallu une grande partie de la journée pour se remettre en ordre, et l’équipage va bientôt passer le Stromboli dans un peloton d’autres yachts IRC 2.

La vie à bord des yachts les plus rapides de la flotte était plus facile jusqu’à mi-chemin du Stromboli. Après avoir négocié l’étroit détroit en relativement bon état, sorti à 01h30 CEST le dimanche matin, Paul Larsen a rendu compte à l’aube de l’approche de Stromboli : « C’est des conditions calmes huileuses. Nous tenons par les ongles une avance très timide sur le bon vaisseau Mana. Le soleil se lève à peine et derrière nous on aperçoit Zoulou, Maserati et Snowflake. Nous essayons de nous accrocher à chaque petite rafale que nous pouvons avoir, alors que nous glissons à 3,5 nœuds, ce qui, croyez-moi, est difficile à obtenir et très apprécié.

Pendant longtemps, Leopard 3 a cherché à avoir les jambes sur le Bullitt légèrement plus court. Leur remontée des côtes siciliennes a été plus dure que pour les multicoques, mais plus facile que pour de nombreux yachts derrière. Atteignant le début du détroit de 20 nm vers 0300 CEST, les deux ont bien fait de le traverser en deux heures. Puis peu de temps après avoir quitté le détroit de Messine vers 05h00 CEST dimanche matin, Leopard semble avoir rencontré des difficultés, s’immobilisant presque et perdant 5 nm sur son rival italien, un écart qui n’a pas beaucoup changé dans les heures qui ont suivi.

La lutte à l’avant de l’IRC 3 n’a pas été moins intense, avec Lee Satariano et Christian Ripard sur le yacht maltais Artie qui ont pris une avance sur le français Tonnerre de Glen et le sistership Ino XXX du Royaume-Uni. Juste avant minuit, au large de Syracuse, Artie et Tonnerre semblaient rester coincés dans la colle tandis qu’Ino XXX plus au large continuait de se déplacer. Artie a fait un meilleur travail sur l’énigme que Tonnerre, mais a perdu beaucoup de terrain au profit d’Ino XXX. Alors que ces deux-là se sont éloignés du reste de leur classe, Artie n’a pas encore été en mesure de récupérer le terrain perdu à l’approche de Stromboli. Ripard et Satariano ont suffisamment fait la course pour savoir que ce n’est pas fini et si le vent prévu devant eux est aussi délicat qu’il y paraît, il y aura de nombreuses opportunités.

Le Neo 430 français d’Yves Grosjean, NeoJivaro, également en IRC 3, a donné un avant-goût de l’expérience jusqu’à présent pour la plupart des équipages : . Il n’y a pas une seule voile que nous n’ayons pas essayée.

La nuit à venir ne s’annonce pas plus facile, avec un vent léger d’est prévu pendant une grande partie des heures d’obscurité, inégal tout au long et diminuant avec le temps. Il n’y aura pas de répit pour aucun des équipages car ils travaillent dur pour exploiter chaque bouffée et obtenir un avantage.

- Publicité -

St.Barth Cata-Cup. Le rendez-vous des F18, 55 duos engagés

La 14e édition de la St.Barth Cata-Cup se prépare avec des catamarans de 18 pieds déjà chargés dans un container au départ de Hyères, Gravelines et Le Havre pour rejoindre les Caraïbes. 55 duos sont engagés avec toujours un savoureux mélange d’amateurs éclairés et de professionnels parmi lesquels les Argentins Cruz Gonzalez Smith et Mariano Heuser, tenants du titre, mais aussi et surtout troisièmes du Championnat du Monde de la classe !

La mécanique bien huilée de la St.Barth Cata-Cup est en marche. A l’heure actuelle, les containers renfermant les bateaux venant d’Europe sont en passe de rejoindre l’autre côté de l’Atlantique par cargo. ” Les F18 arriveront à Saint-Barth deux semaines avant l’ouverture de l’épreuve », assure le régatier, 2e de l’édition 2015 avec Charles Gate. Un timing parfait donc, pour aborder ensuite sereinement les premières régates prévues à partir du jeudi 17 novembre. « Ça va maintenant venir vite. Pour ma part, j’ai hâte car hormis un entraînement avant le Spi Ouest-France, une épreuve à laquelle, avec mon équipier, on a finalement été contraints de renoncer, je n’ai plus navigué en F18 depuis la dernière édition de la St.Barth Cata-Cup il y a un an, mais s’il n’y a qu’une course à faire, c’est de toutes façons bien celle-là ! », relate le Sudiste qui compte bien, comme à son habitude, jouer les trouble-fêtes aux avant-postes lors de la compétition. « Aller secouer les dix premiers, ça nous fait rire et on espère batailler avec eux même si on sait que ce ne sera pas facile car une fois encore, le niveau s’annonce très relevé. On est chauds et on compte bien tout donner mais le principal sera, comme d’habitude, de prendre un maximum de plaisir sur l’eau. Cette Cata-Cup, depuis sa création, est avant tout une histoire de partage. Les organisateurs font tout pour que les coureurs soient heureux et c’est définitivement le cas ! », assure Orion qui ne voulait donc manquer l’évènement sous aucun prétexte.

La paire Gonzalez Smith – Cruz remet son titre en jeu

Même chose pour Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani. Fidèles parmi les fidèles de la régate, les Belges se préparent à prendre part à la course pour la 12e fois depuis leur première participation en 2009, et pourraient, au passage, bien devenir les premiers à réaliser le triplé après leurs victoires en 2015 et en 2018. « Pour nous, la St.Barth Cata-Cup est devenue un rendez-vous incontournable, presque une tradition ! On est de nouveau très motivés pour cette année », assure le barreur, sacré Champion du Monde de Raid de la discipline avec son acolyte, en août dernier. « Trois pommes (le surnom d’Olivier, ndlr) est un incroyable navigateur. Il l’a prouvé en Suède cet été et le prouve à Saint-Barth tous les ans. J’ai une confiance absolue en lui et je sais qu’ensemble, nous avons les moyens de bien faire même si, cette fois encore, il va y avoir face à nous de sacrés candidats ! », note Patrick, faisant notamment référence à des concurrents de taille tels que Cruz Gonzalez Smith et Mariano Heuser. Vainqueurs de la dernière édition en 2021, les Argentins seront assurément parmi les hommes à battre, surtout après leur toute récente troisième place au mondial de la classe à Clearwater, aux Etats-Unis, mais d’autres spécialistes du petit catamaran de sport ne seront certainement pas en reste, à commencer par Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot qui continuent de courir après la victoire après trois deuxièmes places en 2016, 2019 et 2021, ou encore Tim Mourniac et Pierre-Yves Durand, pour ne citer qu’eux.

Des fidèles et des « petits nouveaux » aux dents longues

« Si Pierre-Yves a déjà pris part à la régate à deux reprises, pour ce qui me concerne, ce sera une découverte même si cela fait longtemps que j’ai envie d’y participer ! », relate le jeune Morbihannais dont le père, Jean-Christophe Mourniac, a inscrit son nom au palmarès de l’épreuve en 2019 avec Antoine Rucard. « Ça va être un moment vraiment fun d’autant que je vais courir avec Pierre-Yves qui est un copain avec lequel j’ai débuté en F18 il y a quelques années. Ça fait un petit moment (7 ans, ndlr) que tous les deux, nous n’avons pas régaté sur le support mais nous naviguons ensemble en ETF 26 ou sur d’autres bateaux volants », souligne Tim, vainqueur du Tour de France à la Voile en 2018, Champion du Monde Junior de Nacra 15 en 2016 et aujourd’hui membre de l’équipe de France de Nacra 17 en double mixte avec Lou Berthomieu. « Il y avait des incertitudes sur la deuxième partie de ma saison et j’ai finalement l’opportunité de venir régater à Saint-Barth.. Ça va vraiment être sympa de faire des départs et de se bagarrer avec des gens qui sont très bons ! », termine Tim Mourniac qui pourrait, de fait, donner bien du fil à retordre aux plus grands spécialistes de la série, ce qui ne sera assurément pas pour déplaire aux observateurs !

- Publicité -

Le Hors-Série Course Au Large N°2 sur la Route du Rhum en kiosque !

Le magazine Course Au Large publie son deuxième Hors-Série consacré à la Route du Rhum. Un numéro de 80 pages qui revient sur les précédents éditions avec les témoignages des skippers parus dans le magazine. Il présente également le plateau de la prochaine édition avec les interviews croisés des skippers Ultimes qui permet de comprendre les développements du vol au large sur ces géants des mers.
Si toutes les Classes sont présentées, un focus particulier sur l’évolution de la Class40 permet de comprendre le succès de cette Classe dont la Route du Rhum reste la course phare.

Disponible en kiosque et par correspondance. > Commander ici <

- Publicité -

Rolex Middle Sea Race. 19 Maxis et 5 Mod70 au départ !

RAMBLER, Sail no: USA 25555, Owner: George David, Skipper: George David, Model: JYD Canting Keel Maxi, Country: USA, Class 1 Strait of Messina

La Rolex Middle Sea Race s’élancera ce samedi marquant la dernière édition du Mediterranean Maxi Offshore Challenge (MMOC) de l’International Maxi Association. Jusqu’en 2023, le MMOC comprend sept événements qui culmineront avec la Palermo-Montecarlo en août prochain. Son trophée perpétuel en argent est décerné au vainqueur lors du dîner annuel de l’IMA à la Maxi Yacht Rolex Cup à Porto Cervo chaque mois de septembre.

La participation des Maxi à la Middle Sea Race a toujours été forte depuis la première course, en 1968 remportée par le ketch Stormvogel de 74 pieds du pionnier néerlandais Kees Bruynzeel. Cette année, sur 124 partants provisoires issus de 24 nations, 19 sont des maxis et 5 autres des trimarans MOD70. L’un des concurrents les plus forts de ces dernières années a été le Rambler 88 de George David, vainqueur des honneurs de ligne cinq fois consécutives de 2015 à 2019.

Le vainqueur du MMOC de l’IMA pour 2021-22 était le Français Jean-Pierre Barjon et ses Botin Partners 65 Spirit of Lorina. Il revient avec un programme plus important cette saison qui commence avec la Rolex Middle Sea Race. C’est la première fois qu’il concourt ici. « C’est une ambition de longue date. Nous avons essayé de venir ici il y a quatre ans, nous sommes donc très heureux de le faire cette année. Ce sera une découverte intéressante pour moi, car notre course la plus longue à ce jour a été la Rolex Giraglia. Tout le monde dit que le parcours est très beau et qu’il a une très bonne réputation. La première fois est toujours la meilleure !

Le favori pour les honneurs de monocoque cette année est le Farr 100 Leopard 3, qui a remporté ce prix en 2009. Pour son propriétaire néerlandais, ce sera aussi sa première fois. “Je ne peux que le comparer avec le Caribbean 600, qui était très amusant. Ce que nous avons le plus apprécié, c’est d’être avec un groupe de personnes et de traverser toute la nature, les tempêtes, etc. – c’est une grande aventure.”

La lutte pour les honneurs de la ligne se jouera en MOD70. Cinq de ces trimarans à semi-foil seront sur la ligne de départ dont le Maserati de Giovanni Soldini, ancien vainqueur des honneurs de ligne et détenteur du record de la course. Le Mana de Riccardo Pavoncelli a fini troisième derrière Maserati l’année dernière. Les trois autres ont tous changé de main cette année – l’Axciss d’Eric Defert était à l’origine Race For Water ; Le skipper français du GC32 Erik Maris a Zoulou, qui a couru ici auparavant en tant que Powerplay ; tandis que Snowflake était auparavant Beau Geste de Karl Kwok – ce sera la première course sur elle pour le nouveau propriétaire Frank Slootman, après avoir obtenu son diplôme de son Pac 52 vainqueur du Transpac.

Márton Józsa et sa quille pendulaire DSS Reichel/Pugh 60 Wild Joe seront en tête des 60 pieds hautes performances. Il s’agira de la 11e Rolex Middle Sea Race de l’équipe.

“C’est une belle course et un beau parcours, avec des conditions météorologiques toujours très difficiles”, déclare Józsa. “C’est différent à chaque fois avec des systèmes météorologiques différents dans différentes parties de la course. La géographie est intéressante. Nous aimons cet endroit car ce sont des gens très chaleureux et amicaux. Avec Wild Joe, c’est notre course la plus importante.

L’équipage hongrois devra faire face à une rude concurrence entre le Mylius 60 Cippa Lippa X à quille pendulaire de Guido Paolo Gamucci et un autre habitué de la course, le Marten 72 Aragon des copropriétaires néerlandais Andreas Verder et Arco Van Nieuwland.

Suivront le Vismara-Mills 62 Leaps and Bounds 2 de Jean Philippe Blanpain, le Mylius 60 Lady First 3 et Hagar V de Jean-Pierre Dreau, la Scuderia 65 de Gregor Stimpfl. Ce trio a tous beaucoup voyagé cette saison, Lady First 3 ayant traversé l’Atlantique pour participer au RORC Caribbean 600. Hagar V et Leaps and Bounds 2 ont respectivement terminé premier et troisième sous IRC en juillet de l’Aegean 600.

A surveiller également le très convoité Swan 82 Kallima, engagé par Robi Stäube, tandis que deux tout nouveaux maxis de course-croisière seront au départ samedi à Luca Guida, un Vismara 77 de Jean-Michel Caye et Ekita. , qui est un Maxi Dolphin 62 nouvellement lancé engagé par Bruno Marin.

Fermant la marche sera le Swan 65 King’s Legend, historiquement significatif, qui a terminé deuxième derrière Flyer lors de la deuxième Whitbread Round the World Race en 1977-78.

Le premier départ aura lieu à 1100 CEST le samedi 22 octobre.

- Publicité -

Route du Rhum. Thomas Ruyant : “Seule la victoire m’intéresse !”

Photo : Pierre Bouras

Thomas Ruyant ne s’en cache pas. Il vise la victoire sur cette Route du Rhum. Une victoire à sa portée avec son IMOCA LinkedOut qu’il maitrise parfaitement.

« Je n’en fais pas mystère, seule la victoire m’intéresse » lâche Thomas comme une évidence. « Notre LinkedOut, accéléré par Advens, est indiscutablement l’un des meilleurs bateaux de la flotte. D’autres voiliers de génération plus récente seront sur la ligne de départ, mais notre plan Verdier de 2019 est désormais parfaitement abouti, au meilleur de ses configurations et de ses évolutions. Il a encore progressé depuis la victoire l’an passé dans la Transat Jacques Vabre. Nous avons intégré les nombreuses réflexions suggérées par Morgan Lagravière et mes navigations de l’année m’ont mis en confiance… »

La confiance, le maître mot est lâché, dans une discipline nouvelle, celle des IMOCA volants, véritables fusées capables d’échapper de plus en plus longtemps, pour des vitesses de plus en plus échevelées, à l’élément liquide. « Nos Imoca à foils sont de plus en plus violents, brutaux. On ne s’habitue pas à cette violence, mais on l’anticipe, on la gère de mieux en mieux. C’est mon cas. En augmentant notre niveau de vigilance, de concentration, on parvient à vivre, plutôt que survivre dans la brutalité de nos voiliers. J’évolue ainsi avec de plus en plus de facilité à bord, y compris quand le bateau vole à plus de 30 noeuds. La Route du Rhum va se jouer aussi sur ce terrain de la capacité à encaisser cette violence dans la durée, car notre sprint ne durera pas 3 ou 4 jours comme les courses d’avant saison, mais bien une dizaine de jours. C’est cette aisance, nouvelle, qui crée chez moi l’impatience de partir, de vivre cette expérience du grand large à haute vitesse au dessus des flots. La pression ? Je me la mets tout seul, car mon seul objectif, est d’arriver premier… »

- Publicité -

Route du Rhum. Erwan Le Roux : ” Jamais le jeu n’a été aussi ouvert !”

Erwan Le Roux s’alignera au départ de la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe pour la quatrième fois consécutive dans la classe des Ocean Fifty (anciennement Multi50). Le Trinitain revient sur chacune des éditions auxquelles il a pris part, sans oublier d’évoquer la prochaine.

2010 : « Après deux Route du Rhum, en 2002 puis en 2006, lors desquelles j’ai travaillé au côté d’autres skippers dans le cadre de leur préparation à la course, je suis alors passé de l’autre côté de la barrière. J’avais logiquement des méthodes déjà acquises pour l’organisation et la gestion de l’épreuve mais ça a malgré tout été une grosse secousse. Je me souviens très bien que juste après avoir débordé le cap Fréhel, je me suis écroulé dans le fond du bateau. Lessivé. Mort. En saucisse complet, sans aucune énergie ! La pression de l’évènement m’est tombée dessus d’un coup, sans que je ne voie rien venir. Résultat, le lendemain, je me suis réveillé dernier de la flotte avant de réussir ensuite à revenir petit à petit, et de terminer 6e. Je ne pouvais pas gagner cet épisode-là, c’est certain. J’ai compris plus tard que j’avais perdu le match dès trois jours avant le départ. J’avais mal choisi mon logement, j’avais eu du mal à gérer toutes les sollicitations et les émotions qu’elles suscitent. Je n’avais pas réussi à faire de siestes et j’avais quitté le port en ayant déjà largement puisé dans mon capital sommeil. Je l’ai payé cash. »

2014 : « Pour ma deuxième Route du Rhum, j’ai naturellement tiré des leçons de la première. J’ai géré les choses différemment, notamment pour bien respecter mes temps de sommeil lors de la phase de pré-départ. J’ai été très vigilant sur ce point et d’ailleurs tout a bien fonctionné. Je me suis aligné au départ bien frais. Je ne me suis pas mis dans le rouge d’emblée et ce, malgré des conditions difficiles, avec un passage de front dès la première nuit. Dans la foulée, je me souviens d’avoir fait une grosse sieste dans le golfe de Gascogne en suivant Yves le Blevec que j’avais alors à l’AIS (système transmettant automatiquement l’identité d’un bateau, sa position GPS, son cap et sa vitesse, entre autres), un peu comme un cycliste aurait pris la roue d’un favori. Je suis ainsi descendu tranquillement jusqu’au cap Finisterre, conformément au plan que je m’étais fixé. Tout s’est super bien passé. Pareil ensuite, jusqu’à ce que je prenne conscience que si je continuais sur ma lancée, je pouvais gagner. C’est ce qui s’est passé. »

Erwan Le Roux, vainqueur de la Route du Rhum 2014 avec le record de vitesse de la traversée en Multi50 11jours 5h 13min 55s.

2018 : « Ce n’était pas le plus facile mais j’assumais malgré tout l’étiquette de favori. Je ne refusais pas le truc en tous les cas. J’avais alors délégué quelques points techniques à 100% à l’équipe et je l’ai vite regretté car quand on ne connait pas complètement tous les aspects de son bateau, on perd un peu le fil avec lui. En l’occurrence, je me suis retrouvé au large avec des soucis de pilote et dans l’incapacité de les solutionner parce que je ne maîtrisais pas le truc à 100%. Depuis, j’ai pris l’habitude d’avoir un œil sur tous sur les pans mécaniques et techniques. Si cela avait été le cas à l’époque, j’aurais sans doute été en mesure de réparer moi-même mon avarie. J’avoue que cela a été une expérience un peu traumatisante pour moi car 24 heures sans pilote en Ocean Fifty, je ne le souhaite vraiment à personne. C’est l’enfer ! J’ai cependant pu rejoindre assez vite les Açores mais en arrivant dans l’archipel, j’ai bien cru que j’allais rentrer en avion et arrêter la voile ! J’ai toutefois repris le fil de la course et je l’ai d’abord fait parce que je portais les couleurs de l’association Rêves de Clown. J’ai pensé aux enfants malades qui vivaient évidemment des choses bien plus dures. Ce sont eux qui m’ont donné le courage de repartir mais aussi les gars de l’équipe, à commencer par Stéphane Kastler. J’ai bien fait car la situation météo un peu complexe m’a permis de signer une deuxième place à l’arrivée. »

2022 : « Cette année, le favori est un Anglais, Sam Goodchild, mais il y a aussi sept outsiders. Jamais le jeu n’a été aussi ouvert ! C’est top car c’est ce que l’on cherche dans la classe depuis des années. Il n’y en a pas un qui va plus vite que les autres. Pour ce qui me concerne, l’un de mes atouts est évidemment l’expérience, à la fois du solitaire sur le support, mais aussi de l’évènement. Elle m’aide à aborder l’échéance. J’espère, en tous les cas, m’en servir à bon escient mais une transatlantique reste une équation complexe. Je suis dans une situation assez confortable car je dispose des moyens de mes ambitions. Je souhaite profiter de la course au maximum, prendre énormément de plaisir et raconter une belle histoire. Jusqu’au bout, je ne lâcherai rien. Je vais me battre du mieux possible avec les armes dont je dispose et essayer de mettre en place la stratégie le plus propre possible pour que ça fonctionne. Pour ne rien avoir à regretter à la fin. »

Pour s’inscrire : c’est ici

- Publicité -

Les Voiles d’automne accueillent les First 31,7 à Saint-Tropez !

Créée en 1997 et ouverte aux voiliers disposant d’un certificat de jauge Osiris ou IRC, l’épreuve des voiles d’automne à Saint-Tropez aura lieu du 11 au 13 novembre 2022. Cette année, l’événement accueille le championnat de Méditerranée des First 31,7 en équipage et pour la première fois en solo ! une flotte conséquente qui s’ajoutera aux habitués.

« Lors des Voiles de Saint-Tropez 2022 sur le First 31.7 Éden de Jérôme Vandewalle, nous est venue l’idée de regrouper les 31.7 de Méditerranée lors de la régate « Les Voiles d’Automne ». La Société Nautique de Saint-Tropez, par l’intermédiaire de Pierre Roinson, Georges Korhel et Frédérique Fantino, a de suite validé avec enthousiasme le projet d’inclure une régate monotype 31.7 au sein de leur régate « Les Voiles d’Automne » : l’histoire a commencé. Affirment Dominique Lexa, Président 31,7 Attitude et Jérôme Vandewalle, Vice-président 31.7 Attitude.
Au 20 octobre 2022, quarante-cinq voiliers sont d’ores et déjà inscrits à l’épreuve
Le lieu, la convivialité à terre et l’organisation en mer en font un événement incontournable à cette saison. Cette année, le comité de course dirigé par Georges Korhel pourrait si les conditions le permettent faire une arrivée de nuit le vendredi 11 novembre afin de prolonger les courses et pimenter cette épreuve déjà bien sportive ! Les régates seront lancées dès 11h vendredi 11 et samedi 12 et dimanche 13 novembre avant la remise des prix dimanche à 17h. Côté festivités, la SNST reçoit environ 300 équipiers qui après les régates se retrouveront notamment lors de la traditionnelle soirée des équipages. Encore une belle compétition à suivre dans le Golfe de Saint-Tropez !

Le championnat de Méditerranée des First 31,7 entre en lice !

Lors des Voiles, l’association 31,7 lattitude a eu l’idée de participer à l’épreuve des Voiles d’Automne. Le Président, Dominique Lexa et le Vice-Président, Jérôme Vandewalle ont tout de suite eu un retour favorable de la Société Nautique de Saint-Tropez et un engouement de la part des propriétaires : « Nous avons été agréablement surpris par le dynamisme des propriétaires de 31.7 : en effet, nous avons reçu plus de 20 demandes d’adhésion de propriétaires en une semaine.
Nous sommes heureux de constater à ce jour 13 inscriptions au Championnat de Méditerranée 31.7 Monotype pour « Les Voiles d’automne » de Saint-Tropez du 11 au 13 novembre prochain : un chiffre porte bonheur ? Nous devrions dépasser les 15 engagements.
Notre association est très fière de ce dynamisme retrouvé pour participer à ce bel événement et de promouvoir la monotypie en France.
Nous préparons la saison 2023 en envisageant des régates à Marseille, Hyères Porquerolles, Saint-Tropez et Antibes Mandelieu. Le programme sera dévoilé le 12 novembre lors de notre assemblée générale qui aura lieu au club de la Société Nautique de Saint-Tropez.
Notre priorité est de répondre aux attentes de nos adhérents pour obtenir des frais de participation cohérents sur l’ensemble des régates et des places de port à prix réduit (1 semaine avant et 1 semaine après) vu que la flotte des 31.7 s’étend de La Grand Motte à Cannes.
Nous serons également les garants du respect de la jauge 31.7 pour la pérennité et l’évolution de notre classe.
La monotypie 31.7 connaît une renaissance sur le bassin Méditerranéen et nous remercions tous les propriétaires de 31.7 d’avoir répondu présent.
Un nouveau bureau s’est constitué au sein de l’association 31.7 Attitude : Dominique Lexa, président : 31.7 (voilier Saguaï), Jérôme Vandewalle, vice-président : 31.7 (voilier Éden), Tristan Gireud, trésorier : 31.7 (voilier Reset), Jean Luc Arrighi, secrétaire : 31.7 (voilier Tilapia), Guy Gorzerino, secrétaire adjoint : 31.7 (voilier Procyon). »

Trois jours de courses et une arrivée de nuit envisagée
L’automne en Méditerranée offre généralement des conditions plus musclées avec un vent plus marqué. De quoi régaler les participants avides de sensations et de vitesse. Avec la possibilité dans le calendrier d’effectuer trois jours de régate cette année, l’idée de Georges Korhel est de proposer une régate avec une arrivée nocturne. « Si les conditions météorologiques le permettent, nous lancerons une troisième course plus longue le vendredi 11 novembre après 17h avec une arrivée de nuit. Mais tout cela dépendra, bien sûr, de la météo, des concurrents… ». Pour l’heure, à 20 jours de l’épreuve, près de cinquante voiliers sont déjà inscrits. Avec un beau plateau de voiliers dont des habitués de podium, la compétition s’annonce musclée !

Programme prévisionnel :

Jeudi 10 novembre :
9h à 18h : Confirmation des inscriptions à la SNST

Vendredi 11 novembre :
10h45 Briefing VHF sur l’eau
11h Mise à disposition pour 3 courses possibles 17h Fermeture de ligne
23h Fermeture de ligne si grande course

Samedi 12 novembre
10h45 Briefing VHF sur l’eau
11h Mise à disposition pour 3 courses possibles Fermeture 17h de ligne
17h Fermeture de ligne
Soirée des équipages

Dimanche 13 novembre
11h Mise à disposition pour 2 courses possibles
16h Fermeture de ligne
17h Remise des prix à la SNST

- Publicité -
- Publicité -