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Année charnière pour l’équipe Offshore Challenges

Ellen MacArthur - Castorama
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Après son voyage en Géorgie du Sud où elle ira observer les albatros lors d’un voyage scientifique Ellen retrouvera son grand trimaran pour une nouvelle campagne de records en Asie. Depuis son retour à Cowes en Angleterre début novembre, le trimaran de 75 pieds Castorama a subi une vérification complète ainsi qu’une mini remise à niveau avant d’être convoyé par cargo vers le Japon pour un nouveau challenge exceptionnel. Le programme de navigation débutera fin mars. Ellen, accompagnée d’un équipage, cherchera à établir un nouveau circuit de records entre plusieurs grandes villes asiatiques. La tournée s’arrêtera au Japon en passant par cinq ports de Chine, puis à Taiwan pour terminer à Singapour vers le milieu du mois de Mai. Cet événement constitue un véritable défi logistique du point de vue de l’organisation. Le trimaran Castorama va naviguer sur des territoires maritimes nouveaux et devrait établir un certain nombre de records en équipage pour ouvrir la voix à d’autres projets qui pourront, dans les années à venir, se mesurer à ces résultats et combler le manque sur le marché asiatique (en particulier pour les sponsors). Retour à l’Imoca ?L’actuel contrat de partenariat avec ses sponsors Castorama et B&Q se termine vers la fin 2006 et ces derniers font également le point sur le programme de partenariat. Cela fait dix ans qu’Ellen a embarqué pour sa première grande aventure à la voile et depuis, elle ne s’est jamais arrêtée. Le prochain challenge sera sans doute une nouvelle fois très difficile car il pourrait s’agir d’une campagne IMOCA impliquant un programme complet de trois ans. Après dix années d’activité ininterrompue, cette décision n’est donc pas à prendre à la légère (ndlr : avant le départ de la Transat Jacques vabre, au Havre, Ellen nous a confirmé qu’elle prendrait une décision ferme quant à son programme sportif au terme de son expédition en Géorgie du Sud, une aventure propice à la réflexion).

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Demain à Cape Town !

ABN ARMO 1 Mike Sanderson
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Reste que si, sur le papier, l´avantage n´est pas négligeable, les équipages des deux ABN AMRO ne doivent certainement pas se sentir à l´abri. Leurs plans Kouyoumdjian sont, on le sait désormais, peu performants dans du vent faible… et les derniers modèles météo montrent un flux modéré à l´approche des côtes.

Ce matin à 5h (Paris), alors qu’ABN AMRO ONE filait en route presque directe sur Cape Town à près de 15 noeuds, son « petit frère », ABN AMRO TWO, à 140 milles dans son sillage, piquait au sud à la recherche de vents plus favorables pour aborder l’arrivée, prévue demain matin.

Au relevé de ce matin, le VO 70 de Sébastien Josse marchait deux nœuds plus vite que le leader de la flotte. Quatre heures plus tard, à 11h Paris, les stratégies s’étaient inversées : ABN AMRO ONE descendait un peu plus Sud et ABN AMRO TWO reprenait une route plus Est, dans des vents de nord-ouest 20 nœuds.

Dans une course comme la Volvo Ocean Race, où le marquage est souvent inscrit dans les gènes des skippers et des navigateurs-tacticiens, il est assez rare, que des concurrents prennent ce type de risque, surtout à 24 heures de l’arrivée avec, de surcroît, un troisième concurrent en embuscade à 100 milles derrière, comme est Brasil 1 en ce moment. (Torben Grael et sa navigatrice, Adrienne Cahalan, sont très certainement en train de faire tourner la “machine à tactique”” à plein régime. )

Sans doute la culture Figaro et Vendée Globe de Sébastien Josse a-t-elle joué dans cette décision prise la nuit dernière. Une liberté d’analyse que partage complètement le navigateur du bord, le Britannique Simon Fisher et qui a, peut-être, poussé l’équipage de Mike Sanderson à se remettre en question.

Au regard des performances de ces derniers jours, ABN AMRO TWO n’a jamais baissé sa garde envers son « aîné »…. et vice et versa… Le mot d’ordre sur les deux bateaux de tête est à la concentration maximum pour les prochaines 24h.

Neal MacDonald, victime d´un souci de quille sur Ericsson se trouvait pour sa part à 823 milles de Cape Town lors du dernier relevé.

“”Mon pire cauchemar est devenu réalité””, écrivait le skipper britannique, “”la quille se baladait librement d´un bord sur l´autre (…) J´étais à la barre, en pleine nuit, lorsqu´un méchant ´bang´ nous a pris par surprise. Ceux qui dormaient à l´intérieur ont été réveillés en sursaut (…) Après une brève inspection (sans rien remarquer de spécial, ndlr), nous sommes repartis de plus belle, mais là le bateau a pris un coup de gîte énorme et a failli chavirer. C´est là que nous nous sommes rendus compte de l´étendue des dégâts””. Richard Mason, spécialiste des problèmes de quille du team Ericsson, a trouvé une solution afin de bloquer l´appendice dans l´axe… Naturellement, en termes de performances, ce n´est pas idéal, mais aujourd´hui, MacDonald et ses troupes filaient néanmoins à 15 nœuds, contre 16,5 pour les leaders.

Les Australiens de Sunergy & Friends, suite à leur erscale technique, accusent un retard considérable (2398 milles du port !). Du côté de Movistar, la décision a été prise de mettre le bateau sur un cargo – plus question de faire voile vers Cape Town – où le VO70 espagnol devrait arriver vers Noël. Les réparations ont été menées “”en un temps record””, note le skipper Bouwe Bekking, qui a pu compter sur le soutien technique du syndicat ibérique engagé dans l´America´s Cup. Pour Paul Cayard et ses pirates, le trajet aura été nettement moins long puisque la Black Pearl a rejoint le départ de la seconde étape en avion cargo.

JB (sources ABN AMRO / Team Ericsson)

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Philippe / Le Berre : une ou deux coques ?

Gildas Philippe - Nicolas Le Berre
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La saison 2005 aura permis à Gildas Philippe et Nicolas Le Berre d’enchaîner les expériences sur des supports très variés : Tornado, 470, mais aussi Dragon et multicoque 60’ sur le Foncia d’Armel le Cleac’h pour Gildas. Le duo a vécu ces expériences variées comme un vent de fraîcheur et d’innovation dans leur projet. L’année 2006 sera une année charnière avec, à la clé, le choix du support qui les conduira à Pékin 2008.Gildas et Nicolas courront la plupart de la saison en Tornado et, en seconde partie de saison, ils participeront aux épreuves internationales en 470.
Ils vont donc se confronter à d’autres types d’entraînement et de préparation. Avec une préparation olympique d’avance, calés sur des schémas tactiques, Gildas et Nicolas ont conscience d’avoir un avantage sur leurs concurrents. C’est en fin de saison 2006 qu’ils seront à même d’évaluer la progression technique acquise et qu’ils sauront si la quête de la médaille Olympique est plus accessible en Tornado ou en 470.

Gildas Philippe : Pourquoi ce choix stratégique ?
« Notre objectif est de revenir de Pékin avec une médaille Olympique. Nous mettrons tout en œuvre pour y parvenir. Après 12 ans de 470, nous avons envie d’explorer de nouveaux horizons. Nous avions le choix entre le Tornado et le 49er. Le 49er est un support techniquement difficile. En Tornado, il y a du niveau mais nous avons remarqué qu’au bout de deux ans, on peut obtenir des résultats corrects. Comme en 470, nous naviguons à deux. Le Tornado a la spécificité d’évoluer sur des bords plus longs et donc plus stratégiques que le 470. Cela nous permet de nous remettre en cause et de nous ouvrir les yeux sur des erreurs éventuelles. Notre expérience à deux en 470 est un avantage, avec toutefois des différences. Le Tornado est un bateau plus stratégique et plus physique. Les rôles sont répartis différemment. Ce sera plus physique pour Nicolas parce que les tâches sont moins bien réparties. Et moi à la barre, je dois moins réguler. Ce choix de support n’est évidemment pas définitif, nous verrons en fin de saison. Il me semble que, quelque soit l’engin, c’est le bonhomme qui fait la différence. Le transfert des compétences doit se faire facilement. Avec Nicolas, nous avons l’habitude d’avoir de la pression sur les épaules et de l’assumer, ce sera forcément un atout. »

Nicolas Le Berre : Quels sont les atouts d’un tel choix ?
«Techniquement, nous avons du retard sur les autres coureurs en Tornado. Notre meilleur atout est d’avoir une préparation olympique commune derrière nous. Nous avons beaucoup travaillé sur le relationnel, nous connaissons le rôle de chacun à bord. Nous sommes calés sur les schémas tactiques, ce que n’ont pas acquis des équipages plus jeunes. Notre premier objectif, cette année, est de naviguer le plus possible, d’apprendre à connaître le bateau. Si nous parvenons à nous hisser parmi les 15 premiers mondiaux, nous aurons atteint nos objectifs. »

Comment allez-vous vous préparer ?
« En Tornado, c’est l’équipier qui régule la grand voile et le spi,, il lui faut donc plus de force qu’en 470. Je vais suivre une préparation physique spécifique en travaillant surtout le haut du corps pour gagner en puissance. »

Comment se déroulera la saison ?
« Si nous étions partis dès cette année sur une préparation olympique en 470, cela aurait été un peu prématuré. Le risque est d’arriver aux J.O. sur les rotules. Le Tornado nous ouvre une autre porte. Nous avons la chance de pouvoir fonctionner ainsi. La Direction Technique Nationale de la FFV, et notamment Claire Fountaine, ont soutenu notre projet. Notre confiance en nous et notre résultat au Mondial 470 en 2005 (3ème) ont sûrement joué en notre faveur. Philippe Neiras, l’entraîneur de l’équipe de France de Tornado est à nos côtés. Nous espérons pouvoir intégrer l’équipe de France de Tornado et ainsi pouvoir échanger notre expérience avec les autres coureurs. En fin de saison, nous aurons toutes les billes pour évaluer la faisabilité de notre projet.»

Source Le Berre/Philippe

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Course Au Large N°16 en kiosque !

Banque Populaire - Pascal Bidegorry et Lionel Lemonchois / � C. Borlenghi/Sea&See/DPPI
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Honneur à la régate océanique en cette fin d’année : Course Au Large revient sur la victoire sans appel de Corentin Douguet dans la Mini Transat, et se penche sur une Transat Jacques Vabre riche en événements. L’occasion de faire le point, avec Thomas Coville ainsi que deux architectes, sur le futur de la classe ORMA… En corollaire, vous trouverez dans ce numéro un dossier consacré à l’avenir des multicoques géants, qui attirent de plus en plus les solistes. Côté équipages, Course Au Large consacre naturellement une place de choix à la Volvo Ocean Race, en compagnie de deux éminents invités : Sébastien Josse, skipper d’ABN AMRO 2, vous a réservé en exclusivité le carnet de bord de sa première semaine de course, tandis que Sidney Gavignet, barreur d’ABN AMRO 1, nous explique pourquoi son équipage « doit gagner ». Sur le plan technique, la grand-voile à corne, qui fleurit sur nos plans d’eau, n’aura plus de secrets pour vous, tandis que les responsables des tests hydro & aéro réalisés pour Groupama 3 vous ouvrent leurs dossiers. Du côté des nouveautés, Russell Coutts nous a expliqué son passage à l’architecture navale, et commenté le lancement du 44 pieds portant sa signature. L’IRC n’est pas en reste, et la rédaction est allée à la rencontre de ces chantiers qui investissent le créneau. Les amateurs de belles histoires n’ont pas été oubliés, avec notamment un retour sur la saga de la maison Melges à l’occasion de ses 60 ans, ou encore un portrait du visionnaire architecte Nathanael G. Herreshoff… Tout cela sans oublier, bien évidemment, nos rubriques habituelles (Equipement, Actualités, Portfolio etc.) Bonne lecture à tous !

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Tour Voile : demandez le parcours

Tour Voile 2005
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La 29ème édition du Tour de France à la Voile compte 12 villes-étapes, soit 10 manches de ralliement. Après une année 2005 au rythme particulièrement soutenu (14 étapes), qui faisait suite à une édition 2004 plutôt «allégée» (10 étapes), le Tour de France à la Voile 2006 opte cette fois-ci pour un compromis qui devrait satisfaire à la fois les équipages et le public. Les organisateurs de l´événement ont par ailleurs tenu compte des remarques des concurrents qui souhaitaient voir diminuer le nombre de ports à écluses pour mieux optimiser le temps passé à terre et en mer. L´édition 2006 ne totalise donc que deux ports à écluse, contre six en 2005.

Le port de Dunkerque accueillera la flotte des Mumm30 du 29 juin au 2 juillet pour le traditionnel prologue de la course et trois parcours olympiques ou côtiers, avant le coup d´envoi de la première étape. La cité du corsaire Jean Bart aura donc trois jours pour fêter son vingtième Tour de France à la Voile, record de fidélité depuis la création de l´événement en 1978. Les bateaux quitteront la Mer du Nord le 2 juillet au petit matin pour rejoindre Dieppe, autre escale incontournable où les amateurs de voile pourront comme chaque année depuis dix-sept ans suivre les régates du haut des falaises ou de la grande plage. La flotte repartira trois jours plus tard pour une étape 100% normande en direction du Havre, ville désormais inscrite au Patrimoine Mondial de l´Unesco, où l´épreuve fera escale jusqu’au 6 juillet. Les Mumm30 rejoindront Saint-Quay-Portrieux dans les Côtes d´Armor le 7 juillet au terme de la plus longue étape de ralliement de la course (155 milles) qui les emmènera autour de la presqu´île du Cotentin jusque dans la baie de Saint-Brieuc où se courront également 2 parcours le 8 juillet.

Cette escale armoricaine sera suivie de Camaret-sur-Mer dans le Finistère où les équipages courront un parcours en Mer d´Iroise le 11 juillet, avant de mettre le cap vers La Roche Bernard dans le Morbihan, pour la première fois dans l´histoire du Tour de France à la Voile. Au programme de cette cinquième étape : passage du raz de sein, puis navigation entre les îles de Groix, Belle île, Houat, Hoëdic pour une entrée dans l´estuaire de la Vilaine vers le deuxième et dernier port à écluse du parcours le 12 juillet. Les 14 et 15 juillet, les Mumm 30 seront à Talmont Saint Hilaire – Port Bourgenay en Vendée, un site habitué à recevoir de nombreuses épreuves nautiques comme la Solitaire du Figaro, la Transgascogne ou encore la Course de l´EDHEC. De là, ils s´élanceront le 16 juillet pour la dernière étape de ralliement atlantique, en direction de Royan où les bateaux seront grutés et convoyés par la route jusqu´en méditerranée.

Pour la 17ème année consécutive, le Tour de France à la Voile fera halte à Saint-Cyprien, escale traditionnelle en terre catalane, du 20 au 22 juillet. La première étape méditerranéenne, longue de 127 milles, emmènera le 23 juillet les concurrents à Marseille, dans le cadre prestigieux du Vieux Port et dans l´une des plus belles rades du monde, qui a déjà accueilli de grandes épreuves nautiques internationales comme le premier Act des régates préliminaires de l’America’s Cup, les Jeux Mondiaux de la Voile, l´arrivée de The Race ou encore les grands prix des trimarans ORMA. Le 25 juillet, la flotte rejoindra Sainte-Maxime, où elle retrouvera le plan d´eau exceptionnel du Golfe de Saint-Tropez pour la quatrième année consécutive. Enfin, le Tour de France à la Voile 2006 se terminera du 27 au 29 juillet à Hyères – Toulon–Provence–Méditerranée, pour une dernière étape varoise sur laquelle l´équipage local du COYCH mené par Fabien Henry défendra son titre de vainqueur 2005.

Pour gérer l´aspect technique et sportif de la course, les organisateurs ont fait appel à une spécialiste de l´épreuve, Christine Briand, qui a participé dix-huit fois au Tour de France à la Voile, dont six en tant que skipper. La navigatrice rochelaise, triple championne du monde de voile (sur 470 en 1983, et sur J22 en 1994 et 2002) succédera à ce poste Sylvie Viant, qui reprendra ses fonctions au sein du Comité de Course.

Si le principe des 3 classements qui fait l’originalité et la renommée de la course demeure inchangé, le système d’attribution des points évolue tout en préservant la spécificité de chaque catégorie. Désormais classements amateur et étudiant seront une extraction du classement général et ce pour favoriser une meilleure lisibilité de la part du grand public.

Autre nouveauté de l´édition 2006 : le suivi des régates à terre. Larivière Organisation souhaite en effet rapprocher le public de la course avec un système amélioré de suivi des bateaux sur Internet et une retransmission sur grand écran dans le village animation.

Ce qui ne change pas cette année, c´est la volonté des organisateurs du Tour de France à la Voile de développer le Championnat de France des équipages, circuit officiel des Mumm30, mis en place en 2005 en partenariat avec la Fédération Française de Voile et l’ACPM. Cette année encore les Editions Larivière seront le promoteur de l’intégralité du Championnat de France des Equipages composé, outre le TFV, du Grand Prix Atlantique de Pornichet organisé par l’APCC Voile Sportive, du 4 au 8 mai 2006 et du Grand Prix de Hyères organisé par le COYCH, du 5 au 8 octobre 2006.

Source Tour Voile

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Saison chargée en baie de Douarnenez

Dragon au GP Petit Navire 2005
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Le programme7ème édition du Grand Prix Petit Navire du 24 au 8 mai.Six séries sont attendues : optimist, Dragon, kite, Open 7.50, mach 6.50, et windsurf et une vingtaine de nations en présence.Des animations « maritimes » quotidiennes sont organisées à terre, avec pour thème « Apprends moi la mer ».La Mini Fasnet du 3 au 10 juinC’est la sixième fois que la Mini Fastnet s’élancera de Douarnenez. Vingt et unième édition de cette course en double, la Mini Fastnet est, après la Transat 2005, le rendez-vous incontournable de la série. 80 bateaux sont attendus sur la ligne et une douzaine de nations représentées.Du 25 au 28 mai, l’épreuve sera précédée du Trophée Agnès Péron (disparue en mer lors de la Mini 1991), 200 milles en Mer d’Iroise et en double. Le Défi Petit Navire du 14 au 16 JuilletC’est la cinquième édition du Défi. Bien plus qu’une simple compétition, le Défi Petit Navire permet de rassembler chaque année des marins de différentes disciplines. Cette année, plus d’une vingtaine de Windsurfeurs et de Kitesurfeurs viendront défier multicoques et engins de vitesse.Les fêtes maritimes du 27 au 30 juillet Les fêtes maritimes de Douarnenez célèbrent leur vingtième anniversaire. La baie de Douarnenez demeure un écrin idéal pour ce rendez vous dédié au patrimoine maritime et plus de 1000 bateaux y font escale tous les deux ans depuis 1986. L’édition 2006 sera plus particulièrement consacrée à la sécurité des gens de mer. Charles Claden, le commandant de l’Abeille Bourbon, en est le président d’honneur. Des expositions, des ateliers pédagogiques, des rencontres sont programmés durant les cinq jours des fêtes, mettant en valeur le « bon sens marin » et celui des responsabilités, guidés par les hommes de la prévention et du sauvetage en mer, SNSM, CROSS, Marine Nationale et bien d’autres.La Gold Cup Dragon du 25 août au 2 septembreLa dernière Gold Cup Dragon à Douarnenez avait eu lieu en France et à Douarnenez en 1996. Considérée comme le championnat du monde open de Dragon, la Gold Cup rassemblera 110 bateaux , 20 nations et les leaders de la série. Parmi les engagés français on peut noter la présence de Louis Urvois, Yann Kersalé, Babou Basturaud avec de nouveaux arrivants, comme, Bruno Peyron aux côtés de Jimmy Pahun ou encore, Louis Urvois junior et enfin, Erik Orsenna 5ème au championnat de France cette année.

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Un K à part

K-Challenge devant +39
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“Même si elle n´a pas été parmi les premières équipes à s´inscrire, elle a été la première à se constituer en vue de cette édition de la Coupe en lançant sa campagne alors que la 31e America´s Cup était en cours pendant l´hiver 2002-2003. K-Challenge a été convaincant lors de ses participations aux Louis Vuitton Acts 2004 et 2005 mais est toujours à la recherche d´un sponsor pour sécuriser son budget et poursuivre l´aventure.

La France détient le record de la plus longue participation consécutive en tant que challenger dans l´America´s Cup – il y a toujours eu un représentant français depuis 1970- mais jusqu´à présent, les qualités nécessaires n´ont jamais été réunies pour arriver jusqu´à l´America´s Cup Match.

Le syndicat initié par Stéphane Kandler et son directeur d´équipe la navigatrice Dawn Riley mise sur une équipe plus internationale pour atteindre ce but. L´équipe a certes le soutien des instances sportives dirigeantes en France et porte haut les couleurs tricolores mais peut aussi compter à l´interne sur des Kiwis, des Américains, des Australiens et quelques Européens. L´idée est de préserver cette touche de « french flair » qui a fait la réputation d´autres challengers français tout en y agrégeant l´esprit d´équipe et le côté direct chers aux anglo-saxons. En 2005, K-Challenge a démontré qu´ils avaient trouvé le bon équilibre entre ces différentes approches.

“”Nous avons la passion des Français, le tempérament latin qui est une partie importante de l´identité de cette équipe » commentait Dawn Riley à Malmö-Skåne. « Travailler pour une équipe passionnée est d´un grand attrait pour beaucoup d´entre nous. »

Des progrès spectaculaires

Un coup d´œil sur les résultats en compétition permet d´apprécier les progrès réalisés par K-Challenge. Après avoir remporté quatre matchs à Valencia lors du premier Acte de l´année, Thierry Peponnet et ses hommes ont rétrogradé en Suède (trois points seulement) avant d´exploser à Trapani avec 7 victoires dont trois importantes contre le Desafío Español, Emirates Team New Zealand et surtout l´équipe jusque là invaincue cette saison, le Defender Alinghi…une performance symbolique dont K-Challenge avait besoin.

“” C´est un grand moment pour nous. Ce n´est pas tous les jours que l´on peut battre Alinghi. Ils ont contrôlé le jeu toute l´année, mais aujourd´hui, nous avons saisi notre chance et nous avons réussi » déclarait un Thierry Peponnet très enthousiaste après cette régate décisive.

“” Une grande victoire comme celle-ci aide n´importe quelle équipe psychologiquement surtout quand la bagarre a été serrée. Gagner quand une équipe casse est une chose, mais non, ce genre de victoire est vraiment très positif mentalement pour toute l´équipe » ajoutait Dawn Riley.

Le succès à Trapani a été le résultat de décisions intelligentes prises depuis trois ans. Parmi elles, le choix d´acquérir deux anciens bateaux vainqueurs de la Coupe, NZL 57 et NZL 60 ayant appartenu à Team New Zealand. NZL 60 est le Class America que les kiwis avaient utilisé pour défendre la Coupe en 2000 et même si ce bateau est vieux d´une bonne génération, les Français sont en mesure d´accéder à ses données architecturales. Devenu FRA 60, le bateau est par ailleurs extrêmement performant en dessous de 12 nœuds de vent.

“” Nous avons récupéré ces bateaux car nous pensions qu´ils étaient de la même famille que ceux utilisés par Alinghi et Team New Zealand en 2003 » précisait Riley. « Je pense que ça s´est avéré un bon calcul. »

Malheureusement, à l´issue de la saison 2005, le « vieux » FRA 60 a été victime de sérieux problèmes structurels empêchant K-Challenge de disputer deux des cinq dernières régates en flotte de l´année. En dépit de sa 12e place dans l´Acte 9, l´équipe a terminé la saison en septième position au classement général, à deux points seulement du premier groupe de bateaux, un rang qu´ils auraient pu atteindre sans les soucis techniques rencontrés dans l´Acte 9.

“”Nous avons parmi les plus petits budgets de tous les syndicats et donc être là et être capable de jouer avec les grosses équipes, faire aussi bien en match racing en battant Alinghi et les Kiwis, les deux derniers vainqueurs de la Coupe, c´est une super performance» résumait Stéphane Kandler après les régates de Trapani. « Nous avons réussi ce que nous nous étions fixé, à savoir terminer juste derrière les grosses équipes. C´est fait, on y est. Donc nous avons le potentiel. Maintenant, nous avons besoin d´argent pour être capable de régater dans de meilleures conditions ».

Les projets pour l´hiver sont donc de compléter le budget et de commencer à construire un nouveau bateau. Leur base de Valencia est pratiquement terminée et K-Challenge dispose toujours d´infrastructures pour s´entraîner à Gandia. Cette équipe est donc capable de faire de belles choses pendant la 32e America´s Cup, à condition de trouver les ressources financières nécessaires.

« Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Je suis optimiste » poursuit Kandler. « La France a toujours figuré dans l´histoire moderne de l´America´s Cup. Si nous voulons participer pour gagner, nous devons trouver très vite un budget. » Autant dire que pour K-Challenge, le temps presse””.

Source Peter Rusch – ACM”

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Nantes – Les Açores annulé ?

Depart Mini Transat 2005
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Communiqué de presse du mardi 29 novembre 2005.

“Nantes – Les Açores : La Ville de Nantes annule l’épreuve.

Par un courrier sommaire en date du 25 Novembre 2005, la Ville de Nantes a fait savoir à la société SIRIUS EVENEMENTS, organisateur de l’événement Nantes-Les Açores, qu’elle n’entendait pas honorer les engagements pris quant au financement de l’épreuve.

La société SIRIUS EVENEMENTS ne peut que manifester son indignation devant cette rupture unilatérale des engagements pris tant par écrit que publiquement :

– le 28 juin dernier La Ville de Nantes, sous le timbre de Mme Marie-Françoise CLERGEAU, Maire-Adjoint aux sports, a donné par courrier son accord à l’opération ainsi qu’à son financement et pris l’engagement de le formaliser lors du conseil municipal suivant.
– Le 12 septembre dernier, Mme Clergeau, 2éme adjoint à la Mairie de Nantes, Parlementaire, a officiellement lancé l’événement lors d’une conférence de presse à la Mairie de Nantes et annoncé l’engagement définitif de la ville ; assistaient à cette conférence de nombreux journalistes et les représentants de la Fédération Française de Voile.
– La Ville de Nantes a fait une abondante promotion de l’épreuve, en particulier à travers son site internet www.Nantes.fr , ou le magazine municipal « Nantes Passion » tirant à 160.000 exemplaires. La Ville a également validé la campagne de presse lancée auprès des médias partenaires Ouest-France, France Bleu Loire Océan et Voiles et Voiliers.
– Enfin la Ville de Nantes a transmis le 2 novembre dernier à l’organisateur le texte du contrat de l’événement qu’elle entendait formaliser définitivement lors du conseil municipal du 9 décembre prochain.

Cette situation est d’autant plus incompréhensible que l’événement s’annonçait un grand succès sportif avec 113 projets pré -inscrits à ce jour ( voir site internet www.nantes-acores.com ), 70% du budget cible déjà réuni à 9 mois de l’événement, de nombreuses entreprises Nantaises intéressées par l’opération , et des partenariats médias d’envergure assurés.

SIRIUS EVENEMENTS ne peut accepter que, pour que ce qui semble relever de querelles budgétaires internes à la Municipalité, la parole de la ville de Nantes publiquement exprimée par ses élus puisse être remise en cause.

SIRIUS EVENEMENTS et la Classe Mini sont en étroit contact pour trouver des solutions à cette situation et s’exprimeront à ce sujet lors de l’Assemblée Générale de la Classe Mini qui se tiendra le 4 décembre prochain dans le cadre du Salon Nautique de Paris.

SIRIUS EVENEMENTS, pour le cas ou l’événement n’aurait pas lieu, remboursera immédiatement l’intégralité des droits d’inscription déjà perçus.

Enfin, si cette situation devait se confirmer, SIRIUS EVENEMENTS demandera au plus tôt réparation du préjudice subi devant les juridictions compétentes.””

La Classe Mini a également réagi à cette annonce :

La société Sirius Evènements, organisatrice de la course de mini 6,50 Nantes – Les Açores – Nantes, nous fait part ce jour de la notification par la municipalité de Nantes de son retrait de cette course prévue en juillet 2006.

La rumeur de ce retrait courrait depuis quelques jours et nos demandes d’informations concernant ce désengagement auprès de Madame Clergeau, adjointe au sport de la mairie de Nantes et Monsieur Ayrault, député maire de Nantes sont restées, à ce jour, sans réponse.

L’annonce de cet événement en septembre dernier nous faisait envisager avec beaucoup de confiance la réussite de cette course mythique de notre calendrier 2006.

Lors d’une conférence de presse à l’Hôtel de Ville de Nantes, Madame Clergeau (représentante de la mairie de Nantes), avait annoncé son soutien à cet événement en présence de Monsieur Manfred Ramspacher, organisateur de l’épreuve et des représentants de la Classe mini.

Le journal municipal et le site internet de la ville de Nantes s’étaient fait les échos de cet événement majeur de l’été 2006.

Les coureurs avaient, de leur côté, répondu en masse avec près de cent dix pré-inscrits, pour soixante douze places, signe de leur attachement à cette épreuve.

A quelques jours de l’ouverture du salon nautique de Paris et de l’ assemblée générale de la Classe Mini, le Conseil d´Administration de la classe va étudier la suite éventuelle à donner à ce projet en se réservant la possibilité de demander réparation pour le préjudice subi, dans l’intêret des coureurs, tant sur le plan sportif que financier.

Monsieur Manfred Ramspacher, représentant la société Sirius Evènement, organisatrice de l’épreuve, s’est d’ores et déjà engagé auprès de la Classe à rembourser dans leur intégralité les frais d’inscription aux coureurs en cas d’annulation.

Quelques semaines après l´arrivée de la Transat 6,50 Charente Maritime Bahia dont le succès avait confirmé le dynamisme de notre classe, ce mauvais coup, aux motivations obscures, ne nous décourage pas dans la poursuite du développement de notre calendrier, et dans la faisabilité d’une course en solitaire vers les Açores en 2006.

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Shosholoza distingué

Team Shosholoza
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“Notre équipe a parcouru beaucoup de chemin en très peu de temps. Dans notre quête pour l’America’s Cup en 2007, nous concourons au plus haut niveau de compétition, mais représenter notre pays est notre principale mission » déclarait un des navigants Solomon Dipeere au moment où il recevait la récompense. Le très enthousiaste Dipeere était accompagné par un autre des équipiers de Shosholoza, Golden Mgedeza et par le PDG du syndicat, le Capitaine Salvatore Sarno. Le présentateur de cette cérémonie organisée par le « SABC Sport » en association avec le « SASCOC » (SA Sports Confederation and Olympic Committee) et le « Department of Sport and Recreation », a qualifié Team Shosholoza de « merveilleux ambassadeur pour notre pays.» Ce fut un moment émouvant pour le Capitaine Sarno, l’initiateur inspiré de ce challenge, qui a fini par réaliser son rêve d’amener «un peu d’Afrique du Sud dans l’America’s Cup. ». En 2005, lors de la tournée européenne de la 32e America’s Cup, Shosholoza faisait partie des grands favoris du public. Sur l’eau, l’équipage a gagné son premier match et secoué le monde de la Coupe en se hissant à la cinquième place lors des dernières régates en flotte de la saison. “ Je crois que notre équipe est en train d’apporter de nouvelles bases pour la voile en Afrique du Sud et pour le sport en général. » a ajouté le Capitaine Sarno. « Arriver à amener un challenge Sud-africain dans l’America’s Cup était déjà pour moi comme gagner la médaille d’or aux Jeux Olympiques, mais désormais, je sais que nous réussissons, plus que toute autre équipe, à monter au monde que notre jeune démocratie a des talents incroyables en terme de sport, de ressources humaines, de compétences, de technologie.» Les Sud-africains sont actuellement en train de réduire progressivement leurs activités à Valencia et attendent une pause bien méritée pour les vacances de Noël. Shosholoza sera de retour en Espagne au mois de février pour reprendre les entraînements et les tests en vue des Louis Vuitton Acts de 2006.

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A bloc !

Volvo Ocean Race - ABN AMRO
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Comme nous l´apprenait le navigateur Simon Fisher dans son journal de bord hier, “Sébastien Josse a pris 50 litres d´eau sur la tête, et son Ipod en est mort (…) Les hublots près de la centrale de navigation fuient, et c´est un défi permanent de conserver l´électronique au sec. Dehors, il faut lutter pour rester debout sous le pression d´une lance à incendie (…) mais pour rien au monde je ne voudrais être ailleurs !””

Sébastien, dans la dernière vacation audio reçue du bord, est un peu plus mesuré lorsqu´il relate la journée de dimanche : « C’était génial ! Ça allait vite, sans être trop mouillé… enfin, façon de parler – mais au moins, on savait pourquoi on était mouillés. C’était la première fois que j’allais aussi vite en monocoque. La nuit, c’est très impressionnant car lorsque le bateau part au surf à 30 nœuds dans l’obscurité, on ne sait pas dans quelle vague il va s’arrêter. Mais ces bateaux sont très sains, très puissants et très stables, ce qui ne les empêche pas de soulever l’estomac de temps en temps tout de même. Au niveau du rythme, que l’on soit à 25 ou à 30 nœuds, cela ne change pas grand-chose en termes de sécurité, et on tâche de pousser au maximum en permanence. Tout le monde à bord est conscient de la vitesse, dehors c’est harnais obligatoire, et dès que les gars sont à l´extérieur ils s’accrochent à la ligne de vie… Après, si le bateau casse, c’est qu’il devait casser, qu’il n’était pas assez solide ! Question vie à bord tout est compliqué. Par exemple, plutôt que de faire une tasse de café, on n’en fait qu’une demie, sinon on en met partout. Quand on mange, c’est d’une traite, il faut éviter de poser sa gamelle… et d’une manière générale, on est soit sur le pont soit dans la bannette, et pour le déplacement c’est un peu comme s’il fallait réapprendre à marcher. »

JB source ABN AMRO

1. ABN AMRO ONE DTA (distance à l´arrivée) 1266 nm
2. ABN AMRO TWO DTA 1353 nm
3. Brasil 1 DTA 1456 nm
4. Ericsson Racing Team DTA 1494 nm
5. Sunergy and Friends DTA 2731 nm”

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