Comme nous l´apprenait le navigateur Simon Fisher dans son journal de bord hier, “Sébastien Josse a pris 50 litres d´eau sur la tête, et son Ipod en est mort (…) Les hublots près de la centrale de navigation fuient, et c´est un défi permanent de conserver l´électronique au sec. Dehors, il faut lutter pour rester debout sous le pression d´une lance à incendie (…) mais pour rien au monde je ne voudrais être ailleurs !””
Sébastien, dans la dernière vacation audio reçue du bord, est un peu plus mesuré lorsqu´il relate la journée de dimanche : « C’était génial ! Ça allait vite, sans être trop mouillé… enfin, façon de parler – mais au moins, on savait pourquoi on était mouillés. C’était la première fois que j’allais aussi vite en monocoque. La nuit, c’est très impressionnant car lorsque le bateau part au surf à 30 nœuds dans l’obscurité, on ne sait pas dans quelle vague il va s’arrêter. Mais ces bateaux sont très sains, très puissants et très stables, ce qui ne les empêche pas de soulever l’estomac de temps en temps tout de même. Au niveau du rythme, que l’on soit à 25 ou à 30 nœuds, cela ne change pas grand-chose en termes de sécurité, et on tâche de pousser au maximum en permanence. Tout le monde à bord est conscient de la vitesse, dehors c’est harnais obligatoire, et dès que les gars sont à l´extérieur ils s’accrochent à la ligne de vie… Après, si le bateau casse, c’est qu’il devait casser, qu’il n’était pas assez solide ! Question vie à bord tout est compliqué. Par exemple, plutôt que de faire une tasse de café, on n’en fait qu’une demie, sinon on en met partout. Quand on mange, c’est d’une traite, il faut éviter de poser sa gamelle… et d’une manière générale, on est soit sur le pont soit dans la bannette, et pour le déplacement c’est un peu comme s’il fallait réapprendre à marcher. »
JB source ABN AMRO
1. ABN AMRO ONE DTA (distance à l´arrivée) 1266 nm
2. ABN AMRO TWO DTA 1353 nm
3. Brasil 1 DTA 1456 nm
4. Ericsson Racing Team DTA 1494 nm
5. Sunergy and Friends DTA 2731 nm”