dimanche 16 novembre 2025
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Route du Rhum. Jérémie Beyou sur Charal 2 aux avant-postes

Charal 2 Jérémie Beyou - Route du Rhum Photo : LS CAL

A bord de son nouvel IMOCA Charal 2 tout juste mis à l’eau, Jérémie Beyou joue aux avant-postes depuis le départ. Un bon signe pour le skipper qui n’a eu que très peu de temps de navigation dessus.

Troisième au Cap Fréhel, Jérémie Beyou s’est employé toute la nuit à conserver ce tempo à haute intensité en contournant les côtes bretonnes et en restant dans le wagon de tête avec Thomas Ruyant sur LinkedOut et Kevin Escoffier sur Holcim-PRB en tentant de suivre Charlie Dalin impérial sur son Apivia.
Le tout récent plan Manuard équipé de safrans en forme d’empennage est dans le match pour l’instant. Il faut attendre encore 48h avant de voir ce qu’il est clairement capable de faire au reaching.

Désormais, place à la périlleuse descente du Golfe de Gascogne. Les bateaux bien placés après le passage de ce premier front seront bien positionnés pour attraper les alizés dans quelques jours.

« Le départ, c’est toujours un moment compliqué et stressant même quand on en a l’habitude », explique Pierre-François Dargnies, le directeur technique de Charal. « Jérémie a su bien gérer, il est parti sereinement et a déroulé la stratégie qu’il avait établi jusqu’au Cap Fréhel ». À 16h17, Jérémie passe donc la fameuse bouée de Fréhel. Il est le 3e skipper IMOCA le plus rapide à cet instant, à dix minutes de Charlie Dalin (APIVIA) et trois minutes de Louis Burton (Bureau Vallée). « C’était le but de pouvoir sortir de cette baie en figurant dans le paquet de tête », souligne Pierre-François Dargnies. Le ton est donc donné et le skipper de Charal n’a pas vraiment relâché la pression pendant la nuit en longeant les côtes bretonnes où « il a dû faire de nombreux changements de bords ».

Dès minuit, un quatuor s’est dégagé aux côtés de Charlie Dalin (APIVIA), Kévin Escoffier (Holcim-PRB) et Thomas Ruyant (LinkedOut). En somme, Jérémie a réussi un départ et une première nuit canon mais il ne pouvait pas vraiment relâcher la pression. « D’un point de vue stratégique, cette journée de jeudi s’annonçait compliquée », analyse Pierre-François Dargnies. Car après le contournement de la pointe bretonne, la flotte doit s’adapter à ce front d’Ouest et à veiller à la bascule de vent. « Il va falloir tirer des bords jusqu’à l’Ouest du Cap Finistère, ça va zigzaguer encore plusieurs heures afin de trouver le bon compromis ».

La route Sud semble la plus plausible mais elle reste semée d’embuches. Surtout, difficile de savoir où la flotte passera le premier front dans les prochaines heures. « C’est un choix délicat pour tous les skippers, même chez les Ultimes » assure le directeur technique. « Certains tentent de rester à l’Est du front le plus longtemps possible ». Chez Jérémie, il y a sans doute la volonté de rester au près pour le passage de ce front prévu demain dans la journée. Un second front pourrait être à traverser en milieu de journée avant de pouvoir descendre avec davantage de sérénité vers les Açores. La bataille ne fait donc que commencer mais elle redouble déjà d’intensité !

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Route du Rhum. Dérive cassée pour le Maxi Banque Populaire XI, Armel Le Cleac’h fait route vers Lorient

Départ de La Route du Rhum - Destination Guadeloupe 2022, passage au Cap Fréhel pour Armel Le Cléac'h (Maxi Banque Populaire XI) Alexis Courcoux #RDR2022

Premier grand coup de théâtre en ultime, le Maxi Banque Populaire XI a cassé sa dérive. Armel Le Cleac’h était en bonne position, 2e derrière Gitana. Il rentre vers sa base à Lorient.

Armel Le Cleac’h a entendu un craquement sans qu’il n’y ait de choc apparent. Il a constaté la casse de la dérive sous le fond de coque du bateau. Armel fait route vers la base technique du Maxi Banque Populaire XI à Lorient, qu’il rejoindra dans une dizaine d’heures. Toutes les solutions y seront étudiées avec le Team Banque Populaire pour la suite de cette Route du Rhum.
Ronan Lucas, Directeur du Team Banque Populaire : « Armel nous a fait part de cette casse qui lui impose de rentrer à Lorient pour que nous analysions la situation. Armel est en sécurité, la route pour rejoindre notre base technique se fera dans des conditions maniables. »

La dérive centrale est essentielle sur les Ultimes. Equipée d’un plan porteur et de flaps, elle assure tout l’équilibre du bateau en vol. C’est un élément également relativement fragile qui a déjà cassé à bord de Macif et d’Actual.

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Route du Rhum. Guirec Soudée, 3e en IMOCA

Guirec Soudée - Freelance.com - Imoca © Polaryse

L’aventurier Guirec Soudée sur son Freelance.com trace sa route depuis le départ. Après 24h de course, il pointe à la 3e place au classement général en suivant le plus court chemin vers la Guadeloupe quand les favoris sont partis plus au sud pour éviter un premier front et tenter d’attraper les alizés rapidement.

Guirec Soudée, fidèle à lui-même, a réussi à bien gérer le stress et à éviter tous les pièges inhérents à ces moments tendus du départ. À la veille du grand départ, Guirec Soudée avait du mal à cacher son impatience. « Je bous de l’intérieur, je n’ai qu’une envie, c’est de prendre la mer ». Plus question de penser à ces jours de village, à ces heures de partage avec les partenaires, le public et les proches. Désormais, il n’y a plus que la course, ses scénarios, ses conditions et son atmosphère qui restent en tête. Afin d’être le plus préparé et le plus serein possible, la matinée avait été balisée, étudiée, afin de laisser le moins d’influx nerveux.

« Guirec est arrivé à 10 heures au bateau », explique son entraîneur, Sébastien Audigane.« Il avait pu étudier les dernières options en matière de routage et discuter une nouvelle fois avec le météorologue Christian Dumard ». Le skipper, qui s’apprête à disputer sa première transatlantique en IMOCA, s’est montré rassurant. « On voyait qu’il avait une envie folle de prendre le départ et de tout donner », sourit Sébastien Audigane.
Progressivement, le stress est monté. Les coéquipiers montés à bord ont sauté en mer et Guirec s’est retrouvé seul face à lui-même, au cœur d’un départ particulièrement délicat à manœuvrer. « Ce sont des moments délicats parce qu’il faut éviter le départ anticipé, faire attention aux risques de collisions et ne rien oublier », confiait-il hier. Guirec sait qu’il a encore beaucoup à apprendre lors de ces départs au cœur d’une flotte toujours aussi impressionnante.

« Guirec, très bien positionné dans le paquet de tête »
Pourtant, il n’a pas tremblé au moment du « top départ ». « Ça partait vite et Guirec était plutôt bien passé », décrypte Sébastien Audigane. « Il était bien positionné, côté bâbord de la ligne et a pu réaliser un très bon départ ». La suite, Guirec l’avait bien identifié : du près et des bords à tirer jusqu’au Cap Fréhel, le contournement du parc éolien en mer de Saint-Brieuc avant de tirer des bords jusqu’à la pointe bretonne. « Ensuite, il y aura un long bord le long de la côte bretonne jusqu’à Ouessant avec un vent plutôt Sud », souligne son entraîneur. « Il faudra attendre les fichiers météos de ce soir pour caler avec précision la suite avant le premier passage de front. »
En somme, il ne faudra pas chômer en ces premières heures de course. Mais le fait d’avoir géré au départ est une assurance pour la suite. « Le classement visible à la cartographie ne reflète pas les forces en présence et Guirec reste très bien positionné dans le paquet de tête », souligne son coach, Sébastien Audigane. « C’est particulièrement important pour prendre confiance, relâcher un peu la pression et retrouver la sérénité du bord ».

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Route du Rhum. Les premières vidéos du bord

Après un départ magnifique et moins de 24h de courses, le skippers partagent leurs premiers moments en mer sur cette Route du Rhum dont les premières heures et premiers jours sont toujours délicats à négocier.

Thomas Coville sur Sodebo Ultim 3

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Route du Rhum. Charles Caudrelier : “cette sortie de Manche nous a tous déjà bien cramés !”

Si le départ des Ultimes a été majestueux, difficile de se rendre compte de l’intensité à bord. Charles Caudrelier en tête à bord du Maxi Edmond de Rotshild revient sur le début de course où il se dit bien cramée par les manœuvres mais aussi victime d’une intoxication alimentaire.

Charles Caudrelier pointe toujours en tête des Ultims à 10h ce jeudi avec plus de 16 milles d’avance sur Thomas Coville. « Premières heures de course sympas mais très très physiques ! On était haut de range de J2 et beaucoup de manœuvres à réaliser. J’ai fait du coup un peu plus de virements de bords que certains de mes camarades. C’était très dur mais c’était magnifique avec une belle bagarre. J’ai été malade après le départ, intoxication alimentaire je pense, et du coup j’ai fait quelques petites bêtises… mais là ça commence à aller mieux. Le Maxi Edmond de Rothschild va bien, on est bien placé, on navigue bien et le bateau est rapide. J’ai réussi à dormir aussi… C’est pas mal. La route est très longue et ça va être dur car je crois que cette sortie de Manche nous a tous déjà bien cramés », confiait Charles Caudrelier, au premier matin de cette 12e Route du Rhum – Destination Guadeloupe.Pénalité pour franchissement prématuré, affaire en cours
Jugé trop tôt sur la ligne de départ hier par le comité de course, Charles Caudrelier, n’estimant pas avoir franchi cette fameuse ligne virtuelle avant le coup de canon, a demandé réparation auprès de la direction de course. Cette requête devrait être adressée au jury dans les meilleurs délais.

Pointage Ultims du jeudi 10 novembre 2022 à 10h

  1. Maxi Edmond de Rothschild (Charles Caudrelier) à 3 272,7 milles de l’arrivée
  2. Sodebo Ultim 3 (Thomas Coville) à 15h32, à 16,7 milles du 1er
  3. Banque Populaire XI (Armel Le Cléac’h) à 26,6 milles
  4. SVR Lazartigue (François Gabart) à 35,4 milles
  5. Actual Ultim 3 (Yves Le Blévec) à 58,7 milles
  6. Mieux (Arthur Levaillant) à 110,1 milles
  7. Idec Sport (Francis Joyon) à 114,3 milles
  8. Use it Again (Romain Pilliard) en arrêt technique à Roscoff
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Route du Rhum. Premiers choix stratégiques, Caudrelier en tête

Départ de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe 2022 - Saint Malo le 09/11/2022 Alexis Courcoux / #RDR2022

Après une première nuit, Charles Caudrelier sur Gitana mène toujours la flotte des Ultimes en attendant le verdict du jury sur sa pénalité. Quentin Vlamynck sur Arkema est en tête en Ocean Flfty, Charlie Dalin sur Apivia est le plus au sud, alors qu’en Class40, la flotte reste toujours groupée. Plusieurs avaries et retour au port ont jalonné cette première nuit.

Bataille Ultime
Le match en Ultime reste toujours intense. Charles Caudrelier sur son Maxi Edmond de Rothschild domine les débats. Il compte pour l’instant entre 16 et 20 mn d’avance sur ses poursuivants après être allé plus à l’ouest. Un écart infime en Ultime compte tenu de leurs vitesses. Armel Le Cleac’h sur son Banque Populaire XI tient le rythme depuis le départ à l’image de ce que l’on avait constaté sur les précédentes courses. L’inconnu demeurait sur le niveau du trimaran SVR-Lazartigue. On constate que François Gabart est bien dans le match et tout aussi rapide. Thomas Coville sur Sodebo est légèrement plus en retrait mais reste proche du trio de tête. Les prochaines heures vont être décisives avec le passage de front. L’intensité, l’engagement et la prise de risque que mettront les marins vont être décisives dans les prochaines heures. Le verdict du jury aujourd’hui concernant la pénalité de 4 heures infligée à Caudrelier aura un impact important sur la suite de la course. L’écurie a fait appel.

Quentin Vlamynck en tête
En tirant au large de Ouessant, Quentin Vlamynck sur Arkema a pris une belle option en étant en tête ce matin de la flotte des Ocean Fifty. Il compte 14 mn d’avance sur Erwan Le Roux et évolue dans un bon couloir de vent dans des conditions un peu plus engagée que le reste de la flotte qui a opté pour être légèrement plus sud. Tout reste ouvert dans cette classe alors que le favori Sam Goodshild conduit à l’hôpital hier soir a donné des nouvelles et un visage bien tuméfié après s’être pris un retour de manivelle de winch sur son bateau et l’ayant contraint à abandonner.


En Imoca, Charlie Dalin au sud, la flotte se scinde
Charlie Dalin en tête depuis le départ navigue le long des côtes bretonnes sur une route très sud suivis par Thomas Ruyant, Jérémie Beyou, Kevin Escoffier et Louis Burton à 15 mn dans son sillage. Le reste de la flotte a choisi de partir plus à l’ouest. C’est le cas notamment de Conrad Colman qui a choisi de prendre la route la plus directe à bord de son bateau à dérives. Un choix qui pourrait s’avérer judicieux avec ce bateau fiabilisé.

En Class40, une flotte encore groupée

Mathieu Perraut sur Intervest a fait un super départ avec Corentin Douguet. Ils naviguent pour l’instant les plus au sud de Ouessant où une grande partie de la flotte évolue groupée à son approche. Les favoris comme tous les nouveaux scows – ils sont 27 sur 55 bateaux – évoluent aux avants-postes. Difficile de dire pour le moment qui a l’avantage. Yoann Richomme en revanche a effectué sa pénalité de 4 heures pour avoir coupé la ligne trop tôt. il accuse 15 mn de retard ce matin sur l’avant de la flotte.

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Route du Rhum. Mikaël Mergui en Class40 heurte une bouée

Mikael Mergui - Centrakor - Class40

Mikaël Mergui sur son nouveau récent Class40 Centrakor a informé la Direction de course de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe ce jeudi 10 novembre que le bateau avait heurté une bouée de chenal au large de Brest à 8h30 ce matin. Il va bien et se confie sur ce qu’il s’est passé. “J’étais bien, je devais être à 30 minutes du goulet de Brest. Il y a eu une grosse vague, le bateau s’est couché et j’ai heurté une bouée sur l’étrave à bâbord. J’ai cru que j’allais littéralement monter sur la bouée et mettre le mât dedans, j’ai eu la peur de ma vie“.

Le marin fait désormais route vers Camaret-sur-Mer qu’il devrait atteindre dans une heure. Son équipe technique l’attend sur place pour réparer au plus vite afin que Mikaël puisse reprendre la route vers la Guadeloupe. Cet arrêt technique devrait durer entre 6 et 12 heures. 

Le skipper du class40 Centrakor espère bien repartir.

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Route du Rhum. Use it Again à Roscoff après avoir heurté une balise

Depart Romain Pilliard - Use It Again! by Extia - Ultim 32/23 PILPRE ARNAUD

Romain Pilliard et son trimaran use it Again by Extia sont arrivés à Roscoff cette nuit après avoir heurté une balise à Bréhat. Le bateau a subi des dégâts importants mais Romain espère pouvoir repartir.

« J’avançais bien avec les Imoca. Apivia n’était pas loin devant. C’était plutôt sympa parce que j’avais été pas mal ralenti par la pétole de Fréhel. J’ai décidé de passer dans le plateau des échaudés au Nord de Bréhat. Quand tous les gars allaient tout droit, prudemment, j’ai pris le chenal », raconte Romain Pïlliard. Au moment de l’impact, il cherchait la bouée mais la bouée n’était pas éclairée. « Elle n’était pas éclairée et je l’ai heurté ! La crash-box a fait son effet. L’étrave centrale est endommagée. Ce n’est pas très grave mais il faut quand même réparer. La balise s’est prise dans le trampoline à l’avant bâbord : ça a arraché le balcon et la moitié du trampoline est à refaire. J’ai quand même un impact sur la poutre avant. Et quelques petits bobos. Il y a un peu de boulot avant de repartrir. C’est bien décevant. J’ai pris un bon départ.

Romain Pilliard a été contraint de s’arrêter à Roscoff pour réparer. Seulement quelques heures après le départ de la 12e Route du Rhum, le skipper de « Use it Again ! By Extia » a tapé la balise de Bréhat, occasionnant des dégâts sur son trimaran. Route du Rhum – Destination Guadeloupe Il était 4 h du matin quand Romain Pilliard a flirté d’un peu trop près la balise de Bréhat. Seulement quelques heures après le départ de Saint-Malo, le skipper de « Use it Again ! By Extia » a tapé la balise qui a abîmé son trimaran. « J’avais bien avec les Imoca. Apivia n’était pas loin devant. C’était plutôt sympa parce que j’avais été pas mal ralenti par la pétole de Fréhel. J’ai décidé de passer dans le plateau des échaudés au Nord de Bréhat. Quand tous les gars allaient tout droit, prudemment, j’ai pris le chenal », raconte Romain Pïlliard, extrêmement déçu. Au moment de l’impact, il cherchait alors une bouée verte pour bien négocier ce chenal. Crash-box, trampoline, balcon arrachés, impact sur la poutre avant… « Elle n’était pas éclairée et bing ! ». Un choc qui a occasionné par mal de dégâts : « J’ai la crash-box de l’étrave centrale endommagée. Ce n’est pas très grave mais il faut quand même réparer. La balise s’est prise dans le trampoline à l’avant bâbord : ça a arraché le balcon et la moitié du trampoline est à refaire. J’ai quand même un impact sur la poutre avant. Et quelques petits bobos ». Repartir en début d’après-midi Si le Trinitain n’est pas blessé, l’équipe technique a rapidement pris les choses en main pour trouver du monde pour l’aider. On a trouvé le chantier Yven à Roscoff qui a bien voulu venir nous aider. L’idée est évidemment de repartir au plus vite : « On ne sait aps trop combien de temps on va mettre pour réparer tout ça. Mais on espère être reparti d’ici quatre ans ». C’est-à-dire en début d’après-midi. Cette escale technique forcée se trouve dans le rayon des 150 milles, qui ne lui comptera pas comme escale…
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Route du Rhum. Abandon d’Antoine Magré échoué au large de l’île de Batz

Antoine Magré a tapé des cailloux au large de l’île de Batz. Sans blessure grave mais avec un bateau sévèrement abîmé , il a décidé d’abandonner. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le skipper du Class40 E.Leclerc Ville, a été secouru par deux bateaux de la SNSM et le bateau a été sorti de l’eau au port de Roscoff. Ses safrans et sa quille sont très abimés. Le bateau présente également des chocs dans la coque.

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Route du Rhum. Abandon de Rayon Vert, voile déchirée

Victime d’une avarie peu avant le départ de la Route du Rhum, Oren Nataf du Yacht Club de Monaco a rallié le port malouin afin de réparer une déchirure de grand-voile pour décider finalement d’abandonner.

Cette dernière s’est déchirée en deux lors d’un empannage. Le skipper a signifié son abandon à la Direction de Course ce jeudi en milieu de matinée.
« On a empanné juste avant de larguer les équipiers et la voile s’est déchirée en deux. On ne sait pas trop pourquoi. Elle avait trois ans et n’était pourtant pas en mauvais état », raconte le skipper de Rayon Vert, qui est rentré au port de Saint-Malo en fin d’après-midi mercredi, quelques heures à peine après le coup d’envoi de la 12e édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe. « On a étudié toutes les solutions possibles avec Sidney Gavignet, qui m’accompagne sur cette course. On aurait pu faire réparer la grand-voile, mais je ne suis pas un marin confirmé et ça n’aurait pas été raisonnable de repartir au large avec une voile qui n’est pas sûre à 100% et qui peut recasser. De plus, la fenêtre météo se referme. J’étais prêt à partir mais c’est comme ça. Je préfère que ça arrive maintenant qu’en plein milieu de l’Atlantique. La voile est un sport mécanique. Je tiens à remercier toute l’équipe qui m’a aidé. On reviendra plus fort dans quatre ans ». Oren Nataf participait pour la première fois à La Route du Rhum – Destination Guadeloupe cette année.

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