dimanche 16 novembre 2025
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Route du Rhum. Journée décisive en Ultime

Après 4 jours de course, rien n’est encore joué en Ultime. Si Caudrelier et Gabart sont désormais bord à bord mais collés dans des vents légers, Thomas Coville plus au nord pourrait profiter de la situation.

Charles Caudrelier skipper du Maxi Edmond de Rothschild reconnaissait ce matin quelques bêtises dans ses choix stratégiques avec ses routeurs. Il espérait hier soir, toucher les prémices de l’alizé, envoyer les gennakers et entamer les longues glissades au portant plein gaz en direction des Antilles. Malheureusement, le petit trou de souris dans lequel il pensait réussir à se faufiler s’est refermé devant lui. Idem pour François Gabart. Bloqués tous les deux dans une zone de molle à l’est des Açores, ils sont contraint de faire du nord ouest en évoluant à 10-15 nds en attendant le passage d’un deuxième front froid, plus actif que le précédent. A la clé : des rafales de vent supérieures à 40 nœuds sur une mer chaotique. Une situation qui profite à Thomas Coville à 150 mn des deux leaders. Il se trouve plus au nord au large des Açores, avance à 20 nds et devrait toucher le front le premier dans les prochaines heures. La question est de savoir s’il saura en tirer profit pour refaire son retard voir prendre la tête de la flotte des Ultimes dans les prochaines heures. Une fois le passage de front passé, les milles devraient défiler vers la Guadeloupe en route direct. Cette journée de samedi s’annonce comme l’un des passages clés de cette Route du Rhum.


Armel Le Cleac’h toujours à Lorient avec son Banque Poulaire XI devrait repartir dans la journée. Une bonne nouvelle pour le team même si tout le monde regrette qu’il ne soit pas avec les autres pour participer à la course. Son bateau était clairement en mesure de rivaliser avec les autres et de pouvoir gagner.
Francis Joyon et Yves Le Blévec à 200 mn des leaders sont clairement décrochés mais la course n’est pas finie. On notera la belle performance d’Arthur Le Vaillant qui tient le rythme dans ce groupe alors qu’il a eu à peine le temps de s’entrainer sur son bateau, l’ex-Actual.
Romain Pillard sur Use It Again est reparti de Roscoff.

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Route du Rhum. Caudrelier sous la pression de Gabart

Charles Caudrelier sur son maxi Edmond de Rothschild se retrouve désormais bord à bord avec François Gabart sur SVR-Lazartigue qui est bien revenu sur lui depuis vendredi matin. Les deux hommes se retrouvent sur la même trajectoire avec un écart latéral de 6 mn. Thomas Coville décalé plus au nord a perdu du terrain et concède 100 mn.

Au près, Charles Caudrelier a été intraitable pendant les 48 premières heures de course, mais à l’occasion d’un petit décalage du Maxi Edmond de Rothschild au Sud, François Gabart (SVR Lazartigue), encore distant de 26 milles à midi pourrait bien lui contester le leadership de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. C’est en tous cas au coude à coude que se joue la course en Ultim et le rythme s’est encore accéléré sur les Ultim 32/23 avec plus de 460 milles réalisés sur la route au près ces dernières 24 heures.
Mais la situation que les trimarans géants abordent cet après-midi est de celle qui peuvent rebattre bien des cartes. Deux fronts successifs avec entre les deux une zone de vents faibles sont le menu des douze prochaines heures, ce qui promet beaucoup de manoeuvres et d’énergie à jeter dans la bataille. « C’est le moment stratégique de la course explique Thomas Coville sur Sodebo Ultim 3. Celui qui va mettre beaucoup d’énergie pour s’extirper le premier aura du gain sur les autres ».

A condition bien sur de n’avoir aucun souci technique car si jusqu’à maintenant le vent a été plus faible que prévu, le second front promet de dépasser le 30 noeuds. Dans ces conditions sur les Ultim 32/23, le moindre pépin technique, un simple virement raté ou un souci d’accastillage peut coûter cher, comme l’expliquait ce matin Arthur Le Vaillant, 6ème à la vacation : « J’ai eu un petit problème d’hydraulique qui m’empêchait de bien border la grand-voile et Francis s’est échappé » Un Francis Joyon qui résiste mieux que bien et se retrouve quatrième en embuscade dans des conditions où son vénérable Idec Sport pourrait se montrer aussi performant que les Ultims 32/23 dernier cri.

Reste que selon les routages, les 140 milles de retard pourraient doubler si les leaders passent les fronts sans anicroche. Car derrière, même s’il faut slalomer dans des brises mal établies, on sait les performances des bateaux volants stupéfiantes dans le petit medium. Ceux qui remettront les premiers les étraves vers le Sud et la bordure orientale de l’anticyclone auront pris une grosse option pour le podium vers Pointe à Pitre, c’est certain.
Un podium auquel ne rêve plus Armel Le Cléac’h qui se donne 48 heures pour repartir de Lorient sur Banque Populaire XI. Sa dérive cassée peut être remplacée mais plusieurs impacts ont endommagé la coque centrale. « Nous avons jusqu’à samedi soir pour repartir dans des conditions météo correctes et terminer cette aventure » disait ce matin Armel. Un nouveau départ qui, à l’image de celui de Thomas Coville en 2018, ne manquerait pas de panache.

700 milles en arrière, Use it Again ! by Extia a repris sa route en fin de matinée de Roscoff, alors que Banque Populaire XI est toujours en réparation à Lorient.

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Route du Rhum. Charlie Dalin et les autres

Charlie Dalin sur son IMOCA Apivia survole ce début de course. On le disait favori. Il est largement au-dessus des autres. Certes ses grands foils sont un atout mais la connaissance parfaite de son bateau, les évolutions apportées depuis le dernier Vendée Globe et les qualités du marin le propulse en tête de la flotte des IMOCA. Derrière lui, groupés, Thomas Ruyant, Jérémie Beyou et Kevin Escoffier tentent de suivre le rythme relégués à 70mn. Mais l’écart pourrait se réduire dans la nuit avec une zone de vent faible à passer. Louis Burton sur Bureau Vallée a pris un autre choix tactique. Cette nuit de vendredi à samedi s’annonce intéressante pour décider du classement des jours à venir.

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Route du Rhum. Abandon de Martin Louchart en Class40

Martin Louchart - Randstad-AUSY - Class40 © François Dourlen

Après avoir heurté des rochers dans la nuit du 9 au 10 novembre, Martin Louchart sur le Class40 Randstad-Ausy a fait demi-tour et est arrivé jeudi soir à Saint-Malo pour faire examiner le bateau. Le verdict est tombé vendredi 11 novembre au matin : le Class40 est trop abîmé pour pouvoir repartir.

Les dégâts sous la coque sont importants, la structure même du bateau est fragilisée et le mât a subi une forte pression au moment du choc, basculant vers l’avant et occasionnant de nombreux dommages. De plus, une voie d’eau a été détectée à l’avant du bateau.

C’est donc le cœur gros que Martin Louchart et son équipe ont pris la décision d’abandonner la course. Une épreuve difficile pour ce jeune skipper qui saura sans aucun doute la surmonter et repartir plus fort !

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Route du Rhum. Louis Burton : « C’est motivant de se bagarrer aux avant-postes »

Louis Burton - Bureau Vallée - Imoca © Benjamin Sellier - Wind4Prod

Parti dans le paquet de tête dès le top départ de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe mercredi 9 novembre, Bureau Vallée maintient un rythme effréné au grand large du cap Finisterre. Si Louis Burton a enchaîné les manœuvres lors des premières 24h de course, place désormais au pilotage dans des conditions toniques sur une mer encore désordonnée. Objectif : attraper les Alizés, ces vents portants tant désirés pour glisser jusqu’en Guadeloupe.

« C’était vraiment intense, j’ai rarement fait un départ de course avec autant de manœuvres. On a tricoté dans les contre-courants, comme si on était avec des petits dériveurs. C’était super sympa. Nous sommes passés dans le Four, puis au raz de Sein, nous avons beaucoup manœuvré. Je suis plutôt content, j’ai fait deux trois bêtises, mais je suis content de la vitesse du bateau au près » racontait ce matin Louis à la vacation de l’organisation. Le skipper de Bureau Vallée peut en effet être un homme heureux au regard de la superbe bagarre qu’il livre avec des concurrents de taille. Il reste cependant une longue route à courir jusqu’à l’île Papillon : 3 000 milles qui promettent une intensité de tous les instants.

Le marin et son bateau en pleine forme !
Aux trousses du leader Charlie Dalin, Louis Burton sait qu’il peut encore se passer mille choses. La météo n’est pas simple et demande beaucoup de concentration pour trouver la bonne trajectoire. « L’idée est d’aller chercher l’alizé en essayant de ne pas se faire manger par l’anticyclone des Açores. Il ne faut pas traîner. Dans trois jours nous devrions toucher l’alizé, d’ici là il faut essayer de rester rapide malgré une mer désordonnée. Il va falloir négocier les transitions dans les fronts pour glisser sous l’anticyclone, il y aura des moments avec peu de vent, ce sera stressant car il peut se passer plein de choses » expliquait Louis. Le menu de ce vendredi est donc l’étude des fichiers météo pour négocier au mieux les deux fronts (coups de vent) à venir. La prudence sera de mise dans la gestion du bonhomme et du bateau car l’objectif premier reste d’arriver à Pointe-à-Pitre. Louis confiait ce matin avoir une pensée pour les concurrents qui ont connu des avaries, à l’image de Damien Seguin qui a démâté cette nuit suite à une collision avec un cargo.

Pour l’heure, le bateau jaune et noir conforte sa position au sein du groupe de chasseurs, une grande motivation pour le skipper qui précisait également : « Pour l’instant au près, je m’en sors bien. On verra aux allures portantes ce que ça va donner, c’est très motivant de se bagarrer aux avant-postes. Charlie (Dalin) est loin devant c’est un marin exceptionnel, il connaît son bateau sur le bout des doigts. On va voir après en fonction des options. Il y a un passage de front, il faut s’accrocher, la route est encore longue. On va éviter de faire trop de bêtises. » précisait Louis Burton désireux plus que tout de saisir la moindre opportunité qui s’offre à lui pour rester dans le haut du classement.

Source Presse

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Route du Rhum. Groupe Apicil retour au moteur et en kite à Lorient

Damien Seguin - Groupe APICIL - Imoca © Jean-Marie LIOT / Groupe APICIL

Après avoir été percuté par un cargo cette nuit à 3H30 qui a entrainé le démâtage de son monocoque Groupe Apicil, Damien Seguin rentre au moteur à Lorient.

Après avoir informé son directeur technique et la direction de course, Damien, en bon marin, a procédé à une inspection complète de son bateau. En effet, une fois l’accident survenu, le triple médaillé paralympique a passé plusieurs heures à nettoyer son mât, ranger les voiles et les câbles pour éviter les chocs sur la coque. Il n’a pas constaté de voie d’eau mais son foil tribord est abimé. A bord, tout est désormais amarré et sécurisé. Damien a donc choisi de faire route vers la base de Lorient qu’il ne devrait pas rallier avant deux jours et demi, trois jours. Damien progresse pour l’instant au moteur. Il évolue vent arrière et va aussi pouvoir s’aider du système développé par Yves Parlier. Il avait en effet embarqué le « Libertykite » de Yves Parlier (aile de kite qui va permettre de tracter Groupe APICIL).

Premier abandon sur une grande course

7e du dernier Vendée Globe, Damien Seguin a pris mercredi 9 novembre à 14H15, le départ de sa quatrième Route du Rhum – Destination Guadeloupe, sa deuxième en IMOCA à bord de son nouveau bateau à foils. Il y a quatre ans, Damien réalisait une superbe traversée en se classant 6e de cette course qui le ramène tous les quatre ans sur les terres de son adolescence, La Guadeloupe, île dans laquelle il a vécu neuf ans. Après avoir fait du Class 40, le marin est arrivé sur le circuit IMOCA en 2018 pour porter haut et fort le message de l’inclusion avec son partenaire le Groupe APICIL. C’est la première fois que Damien ne termine pas une grande course. Son sponsor, le Groupe APICIL et l’ensemble de ses partenaires, Groupe ATF, Groupe Seguin et l’OCIRP s’associent à la déception du skipper et lui témoignent tout leur soutien.

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Route du Rhum. Banque Populaire XI à Lorient, Armel Le Cleac’h : “On va essayer de finir l’histoire !”

Le Maxi Banque Populaire XI est arrivé à Lorient vers 23 h ce jeudi. L’équipe s’est tout de suite mis au travail pour évaluer les dégâts et permettre à Armel Le Cléac’h de repartir. L’équipe se donne 48H pour décider de la suite.

Armel Le Cleac’h est forcément extrêmement déçu. Deuxième derrière Charles Caudrelier et dans le bon rythme depuis le début, le skipper a perdu tout espoir de gagner sur cette Route du Rhum qui était comme une revanche pour l’équipe 4 ans après une édition dramatique. C’est la dérive qui a cassé et endommagé également la coque. « On avait fait un super début de course, bien préparé avec le team et la cellule météo avec les timings de virements de bord… C’était physique, engagé, mais on était dans le match, aux avant-postes. On savait que ça pouvait partir devant, demain (vendredi) ou après-demain.

Ça a été assez brutal. On était au près en faisant route vers le cap Finisterre, tout se passait bien, c’était un bon début de course et puis en quelques secondes la dérive a cassé. J’ai entendu un crac et puis j’ai vu des morceaux passer derrière. J’ai tout de suite compris que c’était très difficile. En allant checker le bateau j’ai vu des impacts sur la coque qui était perforée. C’est compliqué on va regarder avec l’équipe si on peut réparer rapidement pour pouvoir repartir. Il y a un peu de travail pour remettre le bateau en état mais si on peut le faire, on le fera.

On va essayer de finir l’histoire. Si on y arrive, ce serait bien. On avait un super bateau, on a testé cette dérive dans toutes les conditions, on pensait qu’elle était béton. On l’a cassée, on ne sait pas pourquoi encore. Il reste des morceaux donc on va pouvoir analyser. On en a une deuxième ici, à Lorient, qu’on va pouvoir mettre en place. C’est une énorme déception, c’est sûr. Ça fait des mois qu’on travaille avec toute l’équipe pour essayer de gagner cette Route du Rhum. On était dans le match avec Charles (Caudrelier) et François (Gabart), Thomas (Coville) aussi qui n’était pas très loin. Ça s’annonçait hyper palpitant, c’est ce que j’étais venu chercher et en quelques minutes tout s’écroule. Je suis très déçu pour moi et toute l’équipe. C’était un objectif qu’on attendait depuis longtemps. Ça fait partie des aléas du sport mécanique. Je ne suis pas blessé, j’ai vu que Sam (Goodchild) avait eu un accident au départ, j’étais juste à côté de lui au départ. Il faut relativiser ce qui nous est arrivé, il y a plus grave.(samedi) »

Ronan Lucas, directeur du Team Banque Populaire est revenu sur l’avarie de survenue à bord du Maxi Trimaran Banque Populaire XI

« Armel nous a envoyé un message à 12h TU pour nous avertir que la dérive était cassée. C’était assez bref comme message. Les conditions de navigation étaient alors normales, autour de 20 nœuds au près. Nous avons tous été très surpris, d’autant qu’Armel dit n’avoir pas entendu ni ressenti de choc au moment de la casse de la dérive .

« Comprendre pourquoi elle s’est cassée »

La dérive avait été éprouvée ces derniers mois. Lors de la Finistère Atlantique, nous avions effectué un long bord de près dans des conditions similaires, en équipage et en tirant beaucoup sur le bateau. Nous n’avons jamais eu de souci en la matière. Après, on peut tout imaginer. Ça fait partie des choses embêtantes dans notre sport : on ne sait pas toujours pourquoi ça casse. Il va falloir faire des analyses et essayer de comprendre.

Il faut vraiment avoir la dérive sous les yeux pour envisager la suite. Cette dérive , on la voulait justement très solide. Elle avait été intégralement checkée lors du chantier d’été et elle n’avait eu jusque-là aucun dommage.

« Armel, extrêmement déçu »

Au moment où nous avons pris connaissance de cette avarie, Armel était bien dans le match. Il est extrêmement déçu. Ça a été très dur pour lui d’ et de mettre le cap sur Lorient. Mais c’est un choix responsable. On aurait peut-être raisonné différemment s’il était de l’autre côté des Açores. Mais là, avec les dépressions qui s’annonçent, ça n’aurait pas été raisonnable de continuer la course sans dérive . »

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Route du Rhum. Groupe Apicil démâte après avoir été percuté par un cargo

Damien Seguin - Groupe APICIL - Imoca Vincent Olivaud - RDR 2022

Le skipper Damien Séguin va bien mais il a du avoir peur cette nuit lorsqu’un cargo a percuté son IMOCA Groupe Apicil en pleine nuit. Son mât n’a pas résisté.

Cette nuit à 3H30, alors qu’il naviguait en 14e position dans des conditions de vents maniables avec peu de mer, un cargo a percuté l’IMOCA Groupe APICIL de Damien Seguin. Ce choc a entrainé le démâtage du monocoque 60’. Il a immédiatement prévenu Jean-Charles Monnet son directeur technique et la direction de course. Le skipper va bien et n’est pas blessé. Il tente actuellement de dégager le mât et a mis en place des flashs lights pour se faire repérer. Il ne demande pas assistance. Le bateau évoluait à 250 milles dans l’ouest des Sables d’Olonne au moment du démâtage.

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Route du Rhum. Pénalité levée pour Charles Caudrelier, toujours en tête

©Eloi Stichelbaut - polaRYSE / Gitana S.A.

Charles Caudrelier à bord de son maxi Edmond de Rothschild était sous le coup d’une pénalité de 4 heures pour avoir coupé la ligne trop tôt. Son équipe a fait une demande de réparation de cette décision. Le jury lui a finalement accordé. Sa pénalité est levée.

Cyril Dardashti, directeur du Gitana Team réagissait à cette décision :« Après l’annonce de notre départ prématuré, nous avons demandé réparation auprès de la direction de Course car Charles estimait qu’il n’était pas trop tôt sur la ligne. Pour justifier cela, nous avons envoyé la trace GPS du Maxi Edmond de Rothschild sur toute la phase de départ, ainsi que le positionnement de la balise Yellow Brick fournie par l’organisation. Les deux concordent et montrent que nous étions à 50m de la ligne de départ à 14h15 lors du coup de canon. C’est un soulagement pour Charles comme pour toute l’équipe. Il peut désormais se consacrer uniquement et pleinement à sa course. La journée s’annonce animée et importante. »

À la barre du Maxi Edmond de Rothschild, Charles Caudrelier est actuellement en tête de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Au pointage de 8h ce vendredi 11 novembre, tandis que le géant aux cinq flèches évolue au large de la péninsule ibérique, il comptait 26,3 milles d’avance sur François Gabart et 45,4 milles sur Thomas Coville.

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Route du Rhum. Louis Duc, premier au front : “Je ne pensais pas être le seul sur cette option!”

Louis Duc skipper de lÕIMOCA Fives - Lantana environnement, ˆ lÕentrainement avant le dŽpart de la Route du Rhum, Mer dÕIroise le 28 septembre 2022, photo © Jean-Marie LIOT

Louis Duc sur son Imoca Lantana Environnement est actuellement en tête du classement IMOCA après 24h de course. Il est le seul à avoir pris une route très nord et va devoir affronter un premier front avec des rafales à 50 nds.

« Je ne pensais pas être le seul sur cette option… J’ai pris le piolet et mis les crampons. On y verra plus clair demain. Je me prépare au passage du front. Je vais réduire tôt pr ne pas me faire surprendre. J’attends jusqu’à 50 nds. Je vais avoir + de vent que les autres mais moins longtemps. »

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