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Bundock-Ashby seconds au Texel

Hobie Cat Nissan Pro Team
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Comme chaque année, l’événement a été un immense succès. « Le Texel c’est la Route du Rhum de la Hollande ! » s’amuse à comparer « Kinou », « les plages étaient noires de monde et la régate retransmise en direct sur internet. »

Franck et « Kinou » ont eu moins de chance que leurs comparses australiens. Après un superbe départ, ils progressaient avec le groupe de tête quand toute la flotte s’est littéralement arrêtée dans une « molle » à la moitié du parcours. Remco, le futur vainqueur, était à portée d’étraves et « Bundy » pointait à 100 mètres derrière.  « C’était dingue, d’un coup, Remco a décollé, d’autres bateaux proches de nous aussi et même « Bundy », pourtant en retrait, a touché le vent avant nous » raconte « Kinou », « on a fini par repartir, pas trop mal placés, et on termine sixièmes. » En temps compensé, un catamaran de 15 pieds, mené en solo par le Hollandais Primowees, s’est intercalé au classement général entre les deux premiers F18. Bundock/Ashby montent sur la troisième marche du podium et les Français se classent septièmes toutes catégories confondues. « Nous n’avons rien à nous reprocher, après notre bon départ, nous étions très bien en vitesse, cela s’est ensuite joué à la roulette russe » conclue Jean-Christophe.
 
Les Australiens doubles Champions du Monde de Formule 18 peuvent être satisfaits de leur performance à Texel. La victoire leur échappe de seulement 1 minute et 41 secondes. « Nous terminons sur le podium et nous n’avons vraiment pas à nous plaindre, surtout que le tour de l’île de Texel s’est couru avec très peu de vent et que nous sommes plus à l’aise dans la brise. » commente Darren, « quelques bateaux nous ont bloqués au départ. Mais quand le vent est tombé, nous avons réussi à passer beaucoup de concurrents et à revenir presque en première position, nous avons même été devant Remco à un moment, mais il a touché la brise avant nous et s’est envolé. »
 
A peine le Round Texel bouclé que le programme s’enchaîne pour les deux équipages du Nissan Hobie Cat Pro Team. Les Australiens participent dans trois jours à la Semaine de Kiel en Allemagne, en Tornado, avant de rejoindre la Belgique pour deux jours de régates en Hobie Tiger. « Kinou » est lui déjà arrivé dans la cité phocéenne pour le Grand Prix de Marseille qu’il courra le week-end prochain à bord du Trimaran Géant de Michel Desjoyeaux.
 
Rendez-vous à Hyères du 9 au 16 juillet pour les Championnats du Monde de Formule 18. L’équipage espagnol du Pro Team composé de Fernando Echavarri et Antón  Paz sera également présent.

Source Nissan Hobie Cat Pro Team

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L’épilogue !

Inshore Portsmouth 29 mai 2006 VORInshore Portsmouth 29 mai 2006 VOR
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Il aura fallu attendre la dernière journée de la Volvo Ocean Race 2005-2006, à Cayard et à ses Pirates, pour savourer le goût de la victoire. Un très beau succès que les Kids d’ABN AMRO TWO ont pourtant bien failli leur ravir pour une poignée de secondes et de mètres.

C’est en effet 4 mn et 50 s plus tard, qu’ABN AMRO TWO franchissait la ligne en seconde position, avec moins de 500 mètres de retard sur Pirates des Caraïbes. Une remarquable seconde place quand on sait que les puissants plans Kouyoumdjian du Team ABN AMRO ne sont pas taillés pour le petit temps qui a à nouveau prévalu sur cette courte manche de 500 milles, entre Rotterdam et Göteborg.

C’est une option à terre au cours de la première nuit de course, qui a apporté à Josse et à son équipage la réussite qu’ils attendaient depuis quelque temps et qui s’est transformée le lendemain après-midi en un avantage conséquent sur leurs adversaires.

La chance n’aura cependant pas tenu jusqu’au bout, puisque ABN AMRO TWO, aux commandes sur le dernier tiers de la course, est tombé dans un trou de vent à quelques heures de l’arrivée et n’a jamais pu reprendre l’avantage sur Pirates.
Une consolation cependant pour les Kids. Avec cette seconde place, ils conservent leur 4ème place au général, puisque leur adversaire direct pour cet enjeu, Ericsson, n’a pas su tirer son épingle du jeu dans cette brève étape de petit temps.
 
Autres raisons de quitter la scène la tête haute pour les « Kids » d’ABN AMRO TWO, ils détiennent le record du monde de vitesse des 24h sur monocoque avec 563 milles (à 23.46 nœuds), record battu au cours de l’étape 2 et ont écrit, lors de la dramatique étape entre New-York et Portsmouth, l’une des plus intenses et émouvantes pages de l’histoire de la course au large.
 

43 mn après le passage de ABN AMRO TWO sur la ligne d’arrivée, Brasil 1 prend la troisième place de cette étape entre Rotterdam et Göteborg et garde sa 3ème place sur le podium du classement général, derrière Pirates. Brunel empoche la 4ème place de l’étape dans le sillage des Brésiliens. Ericsson, en se classant 5ème à Göteborg, voit s’envoler sur un dernier petit faux-pas la 4ème place du classement général et une chance de victoire à domicile.

Quant au vainqueur “over all” de cette Volvo Ocean Race 2005-2006, ABN AMRO ONE, assuré de la victoire au général dès l’issue de la 12ème manche, il s’est offert le luxe de remporter pour le sport (et sans doute un peu la gloire) les 3 manches suivantes, mais termine cette dernière course en dernière position.

Un petit « écart de conduite » pour les 10 hommes d’équipage de ABN AMRO ONE qui ont accompli un sans-faute tout au long de cette course autour du monde au cours ils ont décroché 11 victoires sur les 16 manches disputées (et qui ont totalisé près d’une centaine de jours de mer).

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Kito de Pavant grand vainqueur de la Solo Méditerranée 2006

Kito de Pavant victoire Solo Méditerranée 2006
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La météo faisait grise mine ce matin à Porquerolles… Pluies intermittentes, grondement orageux, mais surtout vent soutenu : un retard à terre donnait le ton – il était loin d’être acquis que la manche du jour pourrait avoir lieu. Le verdict est finalement tombé peu avant midi, 35 nœuds de vent sur le plan d’eau, c’est plus que la limite fixée par les règles de la Classe Figaro Bénéteau pour les courses en solitaire ! Le comité de course a donc envoyé signal sonore et pavillonnerie signifiant la fin des débats. « C’est fou ce qu’un petit bout de tissus peut faire comme effet », s’exclamait alors Kito de Pavant (Groupe Bel), grand vainqueur de cette édition 2006. « C’est un soulagement, je savais que mes rivaux étaient prêts à tout donner pour me passer devant aujourd’hui », expliquait le languedocien, visiblement heureux de signer sa première victoire sur le circuit méditerranéen. « De toute façon, estimait pour sa part Charles Caudrelier, troisième, Kito aurait été très dur à détrôner car il est excellent dans la brise, et le classement arrêté hier reflète très fidèlement le niveau de cette course… J’aurais préféré terminer premier, bien sûr, mais un podium ce n’est pas une mauvaise façon d’entamer la saison ! ». Un sentiment naturellement partagé par Pietro d’Ali, impressionnant second à un point du vainqueur : « je suis extrêmement content de ce résultat, et ce d’autant plus que je termine derrière Kito, avec qui j’ai gagné la Transat AG2R. Fini  r aussi bien et derrière un ami en plus, c’est une grande joie », notait le skipper de Nanni Diesel, qui depuis son entrée au sein de la classe n’a cessé de susciter admiration et crainte sur le plan d’eau ! Aucun doute, il faudra faire très attention  au talentueux transalpin dans la course au titre cette saison…

Un début de Championnat qui promet
 Une saison qui s’ouvre donc de manière tonitruante, avec un haut de tableau très serré trahissant l’intensité des bagarres au fil des 11 manches disputées. Gilles Sabin, Directeur de course : « Ils se sont battus sans compter leurs efforts, et les faibles écarts dans le Top 10 montre bien à quel point le niveau est élevé – d’ailleurs, le10 premiers ont tous gagné au moins une manche ! Outre un podium splendide, ce que nous révèle le classement est une bagarre très intense entre des marins de grand talent… Gildas Morvan (Cercle Vert) talonne le troisième, Nicolas Troussel (Financo) termine 5ème après avoir signé de très beaux coups tout au long de la course… Et que dire de Christopher Pratt (Espoir Crédit Agricole), sixième devant le pilier Eric Drouglazet (Malongo) ! Yann Eliès suit de près malgré une contre-performance dans le second parcours de large, ce qui montre bien  qu’il a été bon dans toutes les autres courses. Il devance un Gérald Véniard (Scutum) convaincant, et il n’est pas étonnant de voir Fred Duthil (Brossard) dans ce Top 10… Je terminerais ce tour d’horizon en signalant que le 11ème n’est autre que le premier bizuth, Corentin Douguet (E.Leclerc / Bouygues Telecom), qui fait une très belle entrée sur le circuit ! En ce qui concerne le format plus hauturier adopté cette année, je crois que l’on peut se montrer satisfaits du résultat, dans la mesure où la Solo Méditerranée 2006 constitue une entrée en matière de choix pour le Championnat de France de course au large en solitaire. »
 Côté organisation, la satisfaction est également de mise dans la mesure où l’accueil réservé à l’épreuve dans chacune des villes étapes a été enthousiaste et chaleureux. L’implication des collectivités dans l’événement, a activement aidé à faire de chaque escale une manifestation festive, ouverte vers le public. La meilleure preuve de ce succès réside dans le fait que les quatre villes concernées – Marseille, Cassis, Gruissan et Porquerolles – se sont d’ores et déjà portées candidates à l’accueil de la Solo Méditerranée 2007 ! Une édition dont on connaît déjà les dates : rendez-vous du jeudi 7 au  samedi 23 juin prochains.

Classement Général final de la Solo Méditerranée 2006 :
1. Kito DE PAVANT / GROUPE BEL (110 points)
 2. Pietro D’ALI / NANNI DIESEL (111 points)
 3. Charles CAUDRELIER / BOSTICK (117 points)
 4. Gildas MORVAN / CERCLE VERT (118 points)
 5. Nicolas TROUSSEL / FINANCO (143 points)
 6. Christopher PRATT / ESPOIR CREDIT AGRICOLE (148 points)
 7. Eric DROUGLAZET / MALONGO (156 points)
 8. Yann ELIES / GROUPE GENERALI ASSURANCES (165 points)
 9. Gérald VENIARD / SCUTUM (176 points)
 10. Frederic DUTHIL / BROSSARD (196 points)
 11. Corentin DOUGUET / E. LECLERC / BOUYGUES TELECOM (209 points)
 12. Jean Paul MOUREN / MARSEILLE ENTREPRISES (209 points)
 13. Alexandre TOULORGE / BANDIT MANCHOT (214 points)
 14. Mard EMIG / AST GROUPE(223 points)
 15. Jeanne GREGOIRE / BANQUE POPULAIRE (230 points)
 16. Laurent PELLECUER / LANGUEDOC MUTUALITE (238 points)
 17. Liz WARDLEY / SOJASUN (243 points)
 18. Armel TRIPON / GEDIMAT (245 points)
 19. Robert NAGY / THEOLIA (271 points)
 20. Etienne SVILARICH / SOGETI (274 points)
 21. Ronan TREUSSART / GROUPE CELEOS (281 points)
 22. Franck LEGAL / LENZE (314 points)
 23. David RAISON / NANTUCKET IV (315 points)
 24. Guillaume ROTTEE / MERCI ALBERTO (343 points)
 25. Vincent VACHETTE / S.C.O. (356 points)
 26. Erwan ISRAEL / DELTA DORE (388 points)
 27. Jean Pierre DICK / VIRBAC / PAPREC (389 points)
 28. Dominique LUNA / OPEN SEA II (392 points)
 29. Jean François PELLET / LUBEXCEL (415 points)
 30. Antonio PEDRO DA CRUZ / BAIKO (466 points)

 Tous les résultats sur www.solo-mediterranee.com

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Tous au Bol

Bol d'Or Flotte
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Les mots sont du navigateur breton Alain Thébault, skipper de l’hydroptère et parrain de cette 68ème édition du Bol d’Or Rolex de Genève. Alain, qui travaille avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne à la conception d’un Hydroptère de record pour le lac Léman, promène son étonnement amusé sur les pontons de « la nautique ».

 575 skippers et autant de bateaux sacrifient ce soir aux rites des inscriptions et des mises à l’eau des bateaux. Toucans, 6 mJ, Grands et « petits Surprises », Psaros 40 .accueillent un à un leurs équipages dans une grande envolée d’essais de solent et de grand voiles. Le Bol d’Or Rolex est une fête et la bonne humeur ambiante ferait presque oublier ce qui motive profondément ces marins venus des 4 coins de Suisse et d’Europe, un défi sportif chaque année renouvelé au hasard d’une météo imprévisible, changeante au rythme des milles et à l’ombre des montagnes omniprésentes. « Cette année est un très bon cru » constate Thierry Chapatte, Président du Comité d’organisation, « Nous sommes quantitativement dans la fourchette haute, et nous accueillons des classes de plus en plus homogènes, pour une vraie compétition sportive où la logique de jauge est respectée. »

 « Chaque année, on entend dire que le côté Suisse est payant, puis c’est le côté français. ». Le Fécampois Xavier Lecoeur, vainqueur de Québec saint Malo 2000 en 60 pieds, vient pour la seconde année consécutive se frotter à la flotte de plus de 100 Surprises, la classe « chouchou » du Bol d’Or Rolex. « Le Bol d’or Rolex est une course incroyablement exigeante, de par le nombre de concurrents qui barre littéralement toute la largeur du lac, et parce qu’il se dispute dans des conditions de vents faibles et instables sur un plan d’eau fermé qui oblige à une vigilance et à une observation très particulière. Bien des règles élémentaires de la régate sont ici mises à mal. »

 Pour sa 4ème participation au Bol d’Or Rolex, Loïck Peyron tentera de faire mentir le vieil adage, déjà mis à mal par Ernesto Bertarelli, qui souligne que celui qui remporte Genève-Rolle-Genève,ne gagne pas le Bol d’Or. « Nous venons avec le D 35 Okalys à Nicolas Grange de gagner ici même le week-end dernier. Nous tenterons de contenir les assauts d’Alain Gautier, Russel Coutts ou Ernesto Bertarelli » explique Loïck, inconditionnel des régates du Léman depuis plus de 10 ans.

 La météo ! un mot qui prête toujours à sourire ici. L’édition 2005 du Bol d’Or Rolex avait été marquée par des records de lenteur. Les prévisions pour le départ de demain matin à 9 heures ne laissent guère espérer grand chose d’Eole et les records dans les 7 classes inscrites* (plus les deux classes de multicoques) ne semblent pas en danger. La brume orageuse s’est installée sur le lac. 5 petits nouds de Sud Ouest, soit aux allures portantes sur le départ devrait souffler sur la ligne de départ. Restera à gérer les phénomènes orageux locaux. Plus que jamais, la qualité d’observation des marins fera la différence.

A retenir :

 68ème édition du Bol d’Or Rolex 80 milles Genève-le Bouveret-Genève 575 concurrents 7 classes de bateaux et deux classes de multis, M2 et D35. Record absolu détenu par Triga 4 (tri 35′) en 1994 en 5 heures, 01mn et 51 secondes Départ : samedi 17 juin à 9.00 heures.

Source Bol d’Or Rolex

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Rien n´est joué !

Kito de Pavant Groupe Bel
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Serré, serré ! Les deux courses disputées aujourd’hui n’ont rien fait pour faciliter le travail des pronostiqueurs, tant la lutte fait rage dans le top 4. Lancé à 11 heures, le parcours côtier a débuté dans 15 nœuds de vent, sous un ciel voilé se dégageant peu à peu. La flotte s’est très rapidement scindée en deux, montant vers la première marque de parcours située à la pointe des Mèdes (NE de Porquerolles), le groupe partisan de la droite du plan d’eau n’étant coiffé sur le fil que par Gildas Morvan (Cercle Vert) et Charles Caudrelier (Bostik), venus se recaler progressivement. Ce dernier s’est rapidement emparé des commandes de la flotte pour ne plus les lâcher, contenant les assauts d’un Kito de Pavant (Groupe Bel) déterminé à reprendre sa première place au classement général provisoire. Le languedocien ne parviendra néanmoins pas à ses fins et se contentera d’une seconde place sur la manche, Eric Drouglazet (Malongo) montant sur la troisième marche du podium. Conséquence directe de cette 10ème course, Kito de Pavant se retrouvait en haut du tableau… à seulement deux points de Caudrelier, second ! La lutte allait donc faire rage entre les deux hommes, visant chacun une première victoire finale en Méditerranée…

Seconde manche de la journée, le parcours banane a tout d’abord vu la domination d’Eric Drouglazet, détrôné au niveau du second passage à la marque au vent par un Yann Eliès très incisif. Kito de Pavant pointait pour sa part dans le second tiers de la flotte… alors que Pietro d’Ali était 4ème, Charles Caudrelier et Gildas Morvan occupant respectivement les 13ème et 12ème place. Autant dire que l’on pouvait s’attendre à encore un peu de mouvement en haut du général ! Gérant son avance, Yann Eliès n’a rien lâché jusqu’à la ligne d’arrivée, Eric Drouglazet s’accrochant à sa place de second devant un Nicolas Troussel (Financo) ayant retrouvé ses ailes ! Joli 4ème, Pietro d’Ali s’est employé à remettre une grosse pression sur Kito de Pavant, qui avait un peu repris ses aises à l’issue de la première course du jour. Avec un seul petit point d’avance sur son rival transalpin, le skipper de Groupe Bel dormira « quand même très bien, car la journée a été vraiment dure physiquement ! Comme d’habitude, la course n’est pas jouée alors qu’il ne reste qu’une seule manche, il faudra se battre jusqu’au bout ! » Troisième à 7 points du leader, Charles Caudrelier est lui aussi talonné par un Gildas Morvan menaçant qui ne lui concède qu’un point… Le Breton s’avouait heureux de sa victoire dans le côtier, mais un peu déçu de son classement dans la banane de l’après-midi (il termine 15ème) : «C’est dommage, mais en tous cas la fin de course est splendide et le fait de se bagarrer aussi fort en haut du tableau en dit long sur le niveau. C’est super que Pietro fasse aussi bien, car la classe cherche à s’internationaliser, alors cela va dans le bon sens. Et les régates sont intenses ! » Ce qui nous promet une dernière journée intense sur l’eau…

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Liros Xtreme.

Liros
Liros

Investissements réguliers en matériel de pointe, formation continue des employés, utilisation de nouveaux matériaux et recherche et développement permettent à Liros de proposer et garantir des produits de la meilleure facture.

Disposant d’une large gamme, allant d’une ligne en coton non traité jusqu’aux cordages high-tech, légers et résistants, Liros est parvenu à s’implanter durablement dans le monde de la compétition à la voile.

La firme a par exemple équipé Vincent Riou pour son Vendée Globe victorieux, fournit les syndicats français, allemand et suèdois de l’America’s Cup mais aussi Dee Caffari, qui vient de réussir le premier tour du monde à l’envers en solo et sans escale féminin.

Dans les produits de pointe destinés à la régate ou la course océanique sont à relever :

– La Liros Racer XTR :
Applications: drisses, Ecoutes de genois et spi

Caractéristiques :
Etudié pour être dégainé pour une performance xtreme
Tenue à l’abrasion excellente aux points de chauffe
Le Vectran évite la fusion de la gaine
Excellente cohésion gaine et âme
Bout multiusages
Très faible allongement

La Racer XTR a été conçue pour être dégainée afin d’obtenir un gain de poids maximal. C’est par excellence le bout capable de répondre à toutes les fonctions sur les bateaux de course. La Racer XTR dispose d’un rapport idéal entre la gaine et l’âme, de telle sorte que la gaine puisse reprendre l’intégralité de la charge appliquée sur l’âme (au niveau des bloqueurs et winches).

-La Liros Megapro XTR :
Applications: multi usages pour tous les méga-yachts et vieux gréements, drisses, écoutes, lignes de contrôle

Caractéristiques :
Gaine spéciale avec torsion de protection élevée, permettant les hautes charges et une super résistance à l’abrasion.
Excellente cohésion gaine âme
Faible allongement

La Megapro XTR est utilisée depuis de nombreuses années sur « Velsheda J Class ». La gaine intermédiaire assure la cohésion gaine âme et la tenue parfaite des cordages, particulièrement au niveau des épissures.

Une saison 2004-2005 :

Coureurs équipés avec les cordages Liros :
– Vincent Riou sur PRB : vainqueur du Vendée Globe 2004 / 2005
– Pierre-Loïc Berthet sur Bouygues Télécom : Champion du Monde Mumm 30
– Partner & Partners : Champions du Monde de Melges 24
– Fabien Henry sur Coychyères : vainqueur du Tour de France Voile 2005
– Remy Arnaud sur Dyneema-Liros : vainqueur du National 2005 Melges 24
– Didier Le Moal sur J133 : vainqueur Spi Ouest 2005
– Corentin Douguet sur E.Leclerc : vainqueur de la Transgascogne – Mini-Pavois/Fastnet 6.50 et Transat 6.50
– Philippe Massu sur JPK 9.60 Batojano : vainqueur de la Transquadra solo 2005
– Julie Bossard-Eve Pajot sur SR Brest : vainqueurs du National 470 Feminin
– Jérémie Beyou sur Delta Dore : Champion de France Course au Large Solitaire et vainqueur de la Solitaire du Figaro 2005

Plus d’infos : www.liros.com

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Damien Seguin retrouve le support olympique

Damien Seguin - 2.4m
DR

Interview de Damien Seguin :  

Quel est le programme des entraînements de cette semaine à l’Ecole Nationale de Voile ?
« L’idée est de retrouver les sensations sur le 2.4mR, d’autant que c’est un bateau très particulier au niveau des réglages et du poste de pilotage. Nous avons également un nouveau jeu de voiles que nous testons en baie de Quiberon avant de l’utiliser dans le cadre de la semaine Olympique de Kiel. Cette session d’entraînement est particulièrement intéressante parce que nous sommes trois à nous confronter sur l’eau. Hervé Tourneux qui sera aussi en Allemagne la semaine prochaine, et Luc Videau, le champion d’Europe de Laser SB³, sont également présents sur l’eau.

Qui seront tes concurrents sur la semaine Olympique de Kiel ?
Pour le moment, il y a 18 inscrits en 2.4mR mais nous seront vraisemblablement 25 sur la ligne de départ à Kiel. Toutes les têtes de série seront là. Cette confrontation va me permettre de savoir où en sont les autres et où j’en suis. Je n’ai participé à aucune régate en 2.4mR depuis les mondiaux de 2005, ce sera donc intéressant de retrouver tout le monde. Il faudra particulièrement surveiller l’allemand Heiko, la britannique Luka, le hollandais Schmidter et le norvégien Djonar.

Quelles sont les particularités du plan d’eau de Kiel ?
C’est un plan d’eau généralement assez venté qui n’est pas facile pour la tactique. Ils font naviguer les 2.4mR à proximité du port et de la rivière, ce qui ne facilite pas les choses. Kiel est un plan d’eau exigeant qui ne m’a jamais été très favorable. Je n’ai jamais réussi à gagner en Allemagne.

Que vont t’apporter de différentes expériences de début de saison pour aborder cette semaine Olympique de Kiel ?
Je suis un fervent défenseur du « multi supports » ! La multiplication des expériences à bord de supports différents permet de réellement s’enrichir, que ce soit en termes de navigation ou de réglages. Cette diversité m’apporte beaucoup et le 2.4mR a cette particularité d’avoir une jauge très ouverte qui fait la part belle à la réflexion sur les performances et la progression. L’accumulation de connaissances à bord de différents types de bateaux me permet peut-être d’avancer un peu plus vite que les autres…

Le coup d’envoi de l’édition 2006 de la Semaine Olympique de Kiel sera donné le mercredi 21 juin et pour son retour en 2.4mR, Damien Seguin entend bien y accrocher un podium. 

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Un A35 sur le podium !

Giraglia Rolex Cup 2006
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La majorité des participants a profité de la nuit pour rejoindre Gênes et la ligne d’arrivée. Au petit matin, une bonne partie de la flotte avait enfin achevé ce parcours et sitôt les résultats communiqués au bureau de course du Yacht Club Italiano, la nouvelle tombait : Ala Bianca, le Polaris 33 de Camillo Capozzi, se classe premier au classement général, toutes classes confondues.
En seconde position, Aurora, qui avait brillé lors des régates côtières à Saint-Tropez, devance de plus de 50 minutes Teshipa XI, le team d’Alexis Pasteur. Le A35 français, mis à l’eau en début d’année, s’offre là son premier podium. Deux autres tricolores complètent le top 10, Dominique Tian sur l’IMX 38, Glen Ellen et Laurent Lavaysse sur Magic Simca, un IMX 40.
 
Le voilier russe, Synergy, auteur d’un très beau début de compétition, avec une victoire dans le groupe B lors des régates côtières, accède à la sixième place du classement général et termine premier de sa catégorie devant Magic Simca, le troisième voilier français de ce top 10. Les deux J 133 engagés dans l’épreuve, Chestress 2 de Giancarlo Ghislanzoni et Jam de Marco Fantini, terminent respectivement 4eme et 7eme.
 
Les conditions sur l’ensemble du parcours n’ont pas permis aux maxis de bien figurer au classement général en temps compensé et se retrouve en toute logique loin du tableau d’honneur. Le premier monocoque de la classe 0 n’est autre qu’Edimetra VI d’Ernesto Gismondi qui, avec un temps de course corrigé de 24h08mn04s se classe 23eme. Nabatea quant à lui se classe premier dans la catégorie des maxis à la 27è position et devance largement le chef de fil de ce groupe, Alfa Romeo qui occupe la 105eme place.
 
A l’heure actuelle la liste définitive des arrivées ainsi que les abandons, n’est pas encore communiqué. Le classement général définitif en temps compensé sera bientôt proclamé mais il serait surprenant que de gros bouleversements interviennent.

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Toujours au sommet !

Claire Leroy et l´équipage du Team Ideactor
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En conservant cette 1ère place au classement, Claire et son équipage confirment donc depuis plus de 2 ans, leur grande régularité sur le circuit mondial. En effet, sur les 24 régates  courues sur la même période, elles sont montées 19 fois sur le podium et ont remporté 7 fois la victoire.

L’équipage après un bon début de saison : une victoire en Angleterre, une belle 3ème place en Espagne lors du critérium 2006 et une 8ème place au Championnat du Monde 2006, se prépare  pour les sélections pour la Nation Cup fin juin en Slovénie où elles représenteront la France.
A l’issue de cette régate internationale, au mode de sélection original, puisque les épreuves de ce tournoi  mondial  se déroulent  sur 2 ans,  seul le 1er équipage sera invité à la grande finale en Irlande en Septembre prochain. Aujourd’hui, l’Australie, les Bermudes, les Pays Bas, la Nouvelle Zélande se sont déjà sélectionnés.
 A Izola – en Slovénie- la Costarmoricaine et son équipage vont rencontrer sur J24 : la Suédoise Malin Kallstrom –numéro 8-, l’allemande Silke Halbrock – numéro 12-, l’Italienne Giulia Conti –numéro 19-, la Polonaise Maja Czarniawsk –numéro 49- et la Slovène Andreja Rener.

Nos Bretonnes  se rendront ensuite à Long Beach –Californie- mi juillet, pour la Mayor’s Cup, équivalent de la Congressional Cup pour les garçons. C’est la 1ère fois que l’équipage disputera cette régate. Avec un plateau international ou 4 continents sont représentés et un nouveau bateau de plus de 40 pieds, tout cela  mettra du piment à cette prestigieuse  épreuve ! En effet,seront présentes , l’australienne Katie Spithill – numéro 9 mondial-, la Brésilienne Caroline Bejar, et les meilleurs équipage américains de Charlie Arms, Louise Bienvenu, Sandy Hayes, Liz Hjorth et Katy Lovell..La confrontation  sera rude et très instructive par rapport à l’évaluation du niveau international de Nations qui viennent trop rarement naviguer en Europe comme le Brésil et l’Australie

Début Août, Claire et son équipage partiront en Suède pour le trophée de Lysekil. Elles y retrouveront cette fois un plateau très relevé et très nordique avec  la Danoise Dorte Jensen la nouvelle championne du monde en titre, la Suèdoise Marie Bjöling –numéro 2-, la Hollandaise Klaartje Zuiderbann –numéro 3-, la danoise Lotte Melgaard Pedersen – numéro 6-, les Suédoises Linda Rahm –numéro 7-et Malin Milbourn –numéro 13-, la britannique Jossie Gibson –numéro 14-, la Néo zed Jessica Smyth –numéro 19- et la danoise Camilla Ulrikkeholm –numéro 21-

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« Le plus grand rassemblement de catamarans de sports au monde ! »

Hobie Cat Nissan Pro Team
DR

Le pèlerinage de la communauté « cata » :
Faites vos comptes, 800 bateaux, cela fait 1600 marins sur une même ligne de départ pour une régate dont le temps record, établi en 2005, est de 2 heures et 9 minutes !  « C’est toute la démesure et le mythe de Texel » confie Michel Corigliano de Hobie Cat Europe qui vient ici depuis 1993  « Je prends chaque année mon bâton de pèlerin. Texel, c’est le partage, toute la communauté du catamaran de sport se retrouve ici, venue des quatre coins de l’Europe, pour le sport, par passion et pour le plaisir d’être ensemble. »
 
Darren Bundock le « Ronaldinho de la Formule 18 »
Cette comparaison de Franck Citeau, illustre bien le talent et la facilité de l’Australien sur ce support. Avec son coéquipier, Glenn Asbhy, ils ont remporté l’Euro Cat à Carnac le 1er mai dernier et on gagné toutes les manches du Texel Dutch Open courues depuis mercredi devant l’île hollandaise. En perspective des Championnats du Monde de Formule 18, à Hyères du 9 au 16 juillet, cet équipage se pose forcément en grand favori. Et les français Mourniac et Citeau représentent aujourd’hui la plus grande menace. Pour Kinou  :  « C’est sûr, Darren est l’homme à battre. Etre dans le même Pro Team nous permet de progresser ensemble. Il est content quand on le pousse dans ses retranchements et nous quand on lui met le feu ! » C’est effectivement rare d’avoir son plus grand rival dans le même camp « Cela est très sein, nous avons d’excellents rapports et nos échanges tirent les deux équipages vers le haut. » Le troisième duo du Nissan Hobie Cat Pro Team sera aussi à craindre sur le mondial. Absents ce week-end en Hollande, les Espagnols Fernando  Echavarri et Antón Paz s’entraînent assidûment, et leur place de n°1 mondiaux en Tornado en dit long sur leur potentiel.
 
Un départ Hollywoodien
Samedi, le départ est donné à midi devant l’île de Texel. La ligne se situe entre une tour à terre et un énorme chalutier en mer. Un hélicoptère survole une première fois la flotte en lâchant une fumée rouge puis une seconde fois avec une fumée verte pour le top départ. « Nous devrions avoir entre 10 à 12 nœuds de vent. Il faut vraiment faire très attention car l’hélicoptère a un point de vue idéal pour voir les bateaux qui mangent la ligne trop tôt. Il ne faut donc pas se précipiter, partir lancé tout en évitant de se faire rentrer dedans ! » conclue « Kinou », dont ce sera leur seconde participation avec Franck. En 2005, ils avaient terminé 4e.
 

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