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De la brise pour le premier jour …

Grand Prix de Trapani
DR

Hier, la température au sol à Marseille était proche du caniculaire ! 33°C à l’ombre mais heureusement, une brise de secteur Ouest d’une quinzaine de nœuds permettait de brasser un peu l’air dans le Vieux Port. Tandis qu’en mer, les quatre trimarans s’entraînaient avec des conditions idéales sur une mer plate avec 15-17 nœuds d’Ouest : après les fortes brises du Trophée du Conseil Général des Alpes Maritimes à Nice fin mai, puis du Trapani Grand Prix en Sicile début juin, ce changement climatique était l’occasion de renouer avec les automatismes pour les manœuvres et d’explorer les subtilités stratégiques de la rade de Marseille.

Pour aujourd’hui, premier jour de régate où trois manches sont au programme, les quatre équipages vont devoir être en forme : 15-20 nœuds minimum voir 25 nœuds de secteur Ouest à Nord Ouest vont balayer le plan d’eau ! Une entrée en matière musclée qui n’est pas pour déplaire à Groupama 2 et Géant qui n’ont quasiment rien changé à la composition de leur équipage. Pour l’équipage de Gitana 12, ce sera le premier Grand Prix de la saison sur l’ex-Bonduelle et quant à Gitana 11, ce rendez-vous marquera le retour de Loïck Peyron à la barre d’un trimaran Orma avec Frédéric Le Peutrec à la tactique, un duo qui avait fait des étincelles en 1999, ici même à Marseille.

Tendance molle
Après cette mise en jambe, samedi s’annonce plus tactique avec un vent de secteur Sud d’une petite dizaine de nœuds mais avec la chaleur prévue, il est probable que la brise thermique vienne renforcer le synoptique en l’orientant au Sud-Ouest puis à l’Ouest au cours de la journée. Les stratèges vont donc devoir être attentifs à la formation des cumulus sur la terre et anticiper les bascules avec les effets perturbateurs des îles du Frioul… Pas facile !

Enfin, la rade de Marseille risque d’être dimanche nettement moins animée côté brise avec des vents variables prévus mais une tendance orageuse qui peut aussi provoquer d’importants changements dans la journée, avec des rafales. Reste que les quatre équipages vont être sollicités physiquement sous un soleil de plomb et il faudra savoir garder de l’énergie et de la lucidité au fil des manches pour éviter les pièges phocéens.

Les trimarans du Grand Prix de Marseille 2006 :
Géant : Michel Desjoyeaux
Groupama 2 : Franck Cammas
Gitana 11 : Loïck Peyron
Gitana 12 : Thierry Duprey du Vorsent

Classement de la Multi Cup Café Ambassador
A l’issue de la course Londres-Alpes Maritimes (coefficient 2), du Trophée du Conseil Général des Alpes Maritimes (coefficient 0,5) et du Trapani Grand Prix :
1- Franck Cammas (Groupama 2) : 17,5 points (10+2,5+5)
2- Michel Desjoyeaux (Géant) : 12 points (6+2+4)
3- Pascal Bidégorry (Banque Populaire IV) : 10 points (8+1+1)
4- Frédéric Le Peutrec (Gitana 11) : 8,5 points (4+1,5+3)
5- Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) : 3,5 points (2+0,5+1)

Programme du Grand Prix de Marseille :
Jeudi 22 juin :
10h30 : entraînements des trimarans sur un parcours " banane "
19h00 : présentation des bateaux et des équipages au public

Vendredi 23 juin :
09h30 : Départ des bateaux du vieux port
10h30 : trois courses + une exhibition
17h30 : retour des bateaux au vieux port

Samedi 24 juin :
09h30 : Départ des bateaux du vieux port
10h30 : trois courses + une exhibition
17h00 : retour des bateaux au vieux port
18h30 : séance de dédicace des skippers
19h00 : point presse des skippers avec le public

Dimanche 25 juin :
09h30 : Départ des bateaux du vieux port
10h30 : deux courses + une exhibition
16h00 : retour des bateaux au vieux port
16h30 : remise des prix

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Poste à pourvoir sur la Barcelona World Race

Parcours Barcelona World Race
Parcours Barcelona World Race

Responsable Commercial : la Barcelona World Race, organisée par OC Events, recherche un responsable commercial pour compléter son équipe, suite à l’intérêt grandissant pour cette épreuve autour du monde en double du circuit IMOCA, qui partira en novembre 2007. Le poste consistera principalement à assister les skippers et les équipes dans leur confirmation d’inscription et leurs arrangements avec les sponsors. Il faudra notamment aider les skippers intéressés par la course à utiliser le pack de soutien commercial créé OC Events (disponible sur http://www.barcelonaworldrace.com  cliquez sur Pre-Registration Pack). Le responsable commercial doit avoir une bonne connaissance du milieu de la voile professionnelle, une expérience dans le milieu de la course au large pour faciliter les rapports avec les skippers, être capable d’entretenir des échanges avec les skippers professionnels au plus haut niveau, posséder des compétences en marketing et sponsoring, et des qualités commerciales.  Poste est à pourvoir dès que possible. Merci d’envoyer CV et Lettre de Motivation par email à : josie.robinson@ocgroup.com

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PRB ponté !

Chantier PRB Juin 2006
DR

Entretien avec Vincent Riou

Comment définir ce que sera PRB ?
« Nous n’avons rien fait de révolutionnaire. Nous l’avons voulu simple de maniement, pratique, plus puissant et gréé avec un mât aile. Nous avons surtout soigné les détails ».

Lesquels ?
« Et bien d’abord adapter le plan Farr à des points que nous voulions conserver de l’ancien PRB. Par exemple le rail circulaire de grand-Voile qui formait un U à partir du tableau arrière et le meuble basculant de la table à cartes. Pour disposer d’un tel meuble central nous avons ainsi modifié le « tunnel » qui sur PRB dénote des autres plans Farr en descendant en pente douce vers le mât afin de conserver le maximum de volumes centraux habitables. Nous avons également conçu un cockpit ouvert afin que l’eau s’évacue plus rapidement. On a beau mettre de grosses évacuations dès qu’une vague rentre dans un cockpit « bassine », comme sur l’ancien PRB, on charge d’un coup 2 tonnes de poids en plus. Un paradoxe quand on veut, ailleurs, éliminer le moindre gramme superflu !  Pour les manœuvres de winch nous ramenons tout à un moulin à café situé au centre du cockpit. Nous n’avons prévu que deux trous dans les hiloires pour ramener à ce winch les écoutes des voiles d’avant. C’est simple et fonctionnel. Enfin pour centrer les poids nous avons disposé l’antenne satellite devant le pied de mât. Elle protégée par un couvercle en sandwich de verre très résistant ».

Les prochaines étapes ?
« Le mât sera terminé début août et nous avons prévu une mise à l’eau fin août avec des premiers essais des navigation dans la première quinzaine de septembre ».

Interview Hubert Desjoyeaux, chantier CDK
« Ce n’est pas une partie de la construction très difficile, c’est plus que c’est spectaculaire car là, on ferme la boite. Aujourd’hui, la boite est grande ouverte, on voit toute la structure, on a l’impression que c’est loin d’être fini et, quand on ferme le pont on se dit que c’est presque fini, c’est pas tout à fait le cas car il reste beaucoup de travail derrière, mais maintenant, on voit le bateau. Le pont actuellement est pendu sous un pont roulant. Il est levé à peu près par son centre de gravité donc il est en équilibre pratiquement dans sa position finale, et à côté on a la coque posée sur ses berres. Elle est quasiment entièrement structurée donc elle tient bien en forme. La coque a été fabriquée avec ses retours de livet, c’est-à-dire avec ses amorces de pont. On va descendre le pont et il va venir s’emboîter sur la découpe qui est faite sur le dessus de la coque. »

Source PRB

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Régime sans sud

Volvo Ocean Race : ABN AMRO ONE
DR

Dans la foulée, Glen Bourke a annoncé hier que la Volvo 2008 partirait d’Alicante en Espagne, et que les négociations avec les villes étapes étaient d’ores et déjà très avancées. C’est d’ailleurs là un point qui agite passablement la grande confrérie Volvo-ïste, car le nouveau parcours (bien que pas encore finalisé) semble exclure le grand sud ! Une sorte de révolution pour cette épreuve initiée en 1973, qui renierait sa tradition de tour du monde par les 3 caps.

Autant dire que certains grincent des dents… et parmi eux Jan Dekker, vainqueur du millésime qui vient de s’achever à bord d’ABN AMRO 1. Jan a en effet déclaré dans une interview que s’il s’agissait d’aller « naviguer lentement », ce serait sans lui… Mais revenons sur cette feuille de route qui pose problème : la Volvo Ocean Race 2008 fait la part belle à l’Asie, et sans aller jusqu’à parler de course côtière (passage du Horn et traversée de l’Atlantique restant au programme), il est évident que sur le papier tout au moins, cela constitue une modification d’envergure. Pour Sidney Gavignet, ce n’est pas un réel problème : "à partir du moment où cela reste un tour du monde, je ne vois pas de souci, même si je sais que cele chagrine certains, qui se réfèrent à la tradition de la Whitbread. En tous cas il reste un passage de Horn, l’étape concernée pourrait faire 40 jours d’après les discussions que j’ai pu avoir avec notre navigateur Stan Honey – c’est loin d’être anodin."

On partira donc d’Alicante pour ensuite (NB : le parcours n’est pas encore officiel, il ne s’agit là que de fortes présomptions) rallier le Moyen Orient via le canal de Suez – pourquoi pas Dubaï, puis l’Inde, Singapour, la Chine (Qingdao) et le Japon ? C’est en tous cas ce que l’on murmure le plus souvent. La suite du programme mènerait les équipages vers la côte ouest des USA (San Francisco ?), d’où pourrait se jouer une Route de l’Or à l’envers, histoire de faire escale au Brésil via le Horn… De là, retour en Europe, avec un traditionnel final nordique, sponsor principal oblige. Comme l’a noté Glenn Bourke, les escales seront naturellement dictées par les nationalités des équipes engagées – mais d’évidence la partie asiatique du parcours n’est là que pour ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises impliquées (on doute fort qu’il y ait un syndicat indien ou chinois prêt pour 2008… à moins que ?).

Comme l’écrit non sans malice notre confrère James Boyd (The Daily Sail) commentant ce parcours, « d’une certaine façon, c’est un peu comme si on faisait courir un 100 mètres sur une piste en L, juste parce qu’elle passe devant un panneau Coca Cola » ! Nul doute que les commentaires iront bon train lorsque sera dévoilé le plan d’attaque finalisé. Pour l’heure, remarquons tout de même que la décision de modifier le calendrier a pour effet de donner rendez-vous dans 2 ans… Le délai est donc court, mais Glenn Bourke a assuré avoir d’ores et déjà deux inscriptions fermes. Une affaire à suivre.

JB

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Jean Maurel vend son Travel Cat

Travel Cat Jean Maurel
Travel Cat Jean Maurel

Jean Maurel noux explique la genèse de ce catamaran à moteur performant, ainsi que son champ d’application :

"L’ idée pour la construction de ce bateau était de faire un navire économique tant à la constrcuction qu’à l’utilisation, en employant des coques fines de voilier ( plan Ollier pour un cata de course ).

Mes expériences sur Club Med et Orange( 12 14 nds avec 2 X 100 HP pour 20 et 30 tonnes ) m’ont démontré la justesse du projet.

Ce bateau est construit en epoxy infusé, gage de sécurité et longévité, il est utilisable en croisiere / bateau de voyage bien évidement, mais aussi en Tender pour un gros Team, en prod (photo – vidéo) pour des courses de bateaux classiques ( pas pour les 60′ muliti et mono trop rapides ), en opération de Relation Publiques, pour tous les évenements nautiques.

Le cata est visible à la Multipole 56 à St Philibert."

Contact : Jean Maurel 06 03 03 14 30 – jean.maurel@wanadoo.fr

TRAVEL CAT 60’

Type : Catamaran à moteur.
Architecte : Jean Maurel.
Constructeur : Jean Maurel Organisation.
Matériaux de construction : Sandwich Balsa verre E, Infusion époxy.
Année de construction : 2005- 2006.

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

 – Longueur : ……………………………18 mètres
– Largeur : ……………………………..6,8 mètres
– Tirant d’eau : …………………………0,6 mètres
– Déplacement lège : …………………….5 tonnes
– Déplacement en charge : ………………8 tonnes
– Motorisation : ……2 X 150 HP in board
– Vitesse maxi : ………..…..……20 nœuds
– Réservoirs gas oil : …….….2 X 800 litres
– Autonomie :. 500-1000 milles à 12 nœuds
– Nombre de passagers : ….…8  personnes

A VENDRE
150 000 € ht

Plate forme composée de deux coques cloisonnées ( deux cabines et deux salles de bain ), deux bras de liaisons structurels, une poutre avant, un roof cloisonné et vitré ( deux cabines doubles, un carré avec deux banquettes et un plan de travail cuisine table à cartes ), un flying bridge ( deux banquettes et un poste de pilotage ), filet avant posé, chandeliers et balcons posés, peinture extérieure laque blanche, peinture intérieure sous couche grise.

TRAVAUX A REALISER
Motorisation et accessoires, plomberie et accessoires électricité et électronique, peinture intérieure, antifouling ( fourni ) meubles d’appoints, armement.

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Commodore’s Cup, les forces françaises

Rolex Commodore s Cup
DR

La France constitue cette année encore à l’instigation de Géry Trentesaux et sous la bannière de l’UNCL et de la Fédération Française de Voile son « armada », forte de 9 unités. C’est à l’issue du dernier Spi Ouest France et de l’Obélix Trophée, que le comité de sélection a annoncé sa liste des voiliers choisis pour disputer l’épreuve. Cette équipe labellisée « France » n’a pas pu disputer mi-juin le championnat IRC anglais, mais « Captain Géry » croit en la cohérence et en l’enthousiasme de ses hommes pour tenter de ravir à nouveau le trophée aux anglais.

3 équipes de trois voiliers (classe 1, 2 et 3) ont été sélectionnées et peuvent se préparer à participer à l’une des plus belles compétitions internationales par équipe à la voile.

 La Commodore’s Cup allie en effet esprit d’équipe, sens tactique, course au contact et au large. En 2002, l’équipe de France avait remporté le trophée. 2004 fut marquée par une deuxième place derrière les Anglais.  

 Cette année, la France compte récupérer le titre. L’Equipe de France Bleu sera composé du first 44.7 « Courrier du cœur » skippé par Géry Trentesaux qui endosse aussi le titre de capitaine des équipes de France. Le second voilier de cette équipe « première » est le Synergia « Paprec » emmené par Stéphane Névé, « Batistyl » Archambault 35  skippé par Cyrille Legloahec complètent le team leader.
 L’IMX 45 « Codiam » skippé par Jean-Pierre Nicoleau, le JPK « Guyader » d’Erwan Dubois, « TBS » First 34.7 de Pierre Follenfant navigueront en blanc. Enfin, « Saga » (plan Nelson Marek) de Alain Foulquier, « Aon »  le X43 de Jacques Pelletier et « Pen Azen » le J109 de Philippe Delaporte arboreront le dossard rouge.  

 Le jury de sélection est composé de Christian Gouard (FFV), Françoise Pascal (FFV), Marc Bouvet (FFV) Benoit Charron (entraîneur national), Jacques Pelletier (Yacht Club de France) et Jean-Michel Carpentier (UNCL).

Equipe France Bleu :
 –    Courrier – G. TRENTESAUX
 –    Paprec – S. NEVE
 –    Batistyl – C. LEGLOAHEC

Equipe France Blanc :
 –    Codiam – JC. NICOLEAU
 –    Guyader – E. DUBOIS
 –    TBS – P. FOLLENFANT

Equipe France Rouge :
 –    Saga – A. FOULQUIER
 –    AON – J. PELLETIER
 –    Pen Azen – JP. DELAPORTE

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Kito de Pavant, victoires en série

Kito de Pavant portrait
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 Père de 5 enfants, le chevalier du Figaro vit à Montferrier dans l’Hérault. Il a bourlingué sur l’eau puis il est devenu plagiste avec l’achat d’une concession sur le bord de l’eau à l’Espiguette. Un métier saisonnier qui l’empêche de régater l’été… jusqu’à ce qu’il approche la quarantaine. Ce jour là il s’est dit ce sera maintenant ou jamais. Il y est allé, sans gêne ni complexe, et il a gagné la Solitaire du Figaro dès sa troisième participation. Talentueux le quadra ! Dès lors il a persévéré dans la compétition laissant à sa femme, épaulée désormais par certains de ses enfants, l’exploitation du commerce de l’Espiguette. Et ne le regrette pas. L’année 2006 a démarré tambour battant avec deux victoires d’affilée, à la Transat ag2r sur son Groupe Bel associé à Pietro d’Ali, puis la semaine passée à la Solo Méditerranée avec un point d’avance sur… son compagnon de Transat. Retour sur un coureur atypique.

A quoi attribuez-vous ces victoires à répétition ?
J’ai beaucoup navigué avant de démarrer en Figaro contrairement peut-être à ce qui se passe aujourd’hui où pas mal de jeunes apprennent finalement à régater sur le monotype Figaro Bénéteau. C’est un point, il y en à d’autres…

Comme ce centre d’entraînement créé à la Grande Motte !
Nous avons bien travaillé avec Pietro d’Ali, Christopher Pratt et d’autres l’année dernière. Je crois que 2005 a été un point clef de notre réussite actuelle. La victoire de la Transat ag2r nous a ensuite donné confiance, ces réussites sont vraiment l’aboutissement d’un travail commun.

Qui est à l’origine de ce centre d’entraînement ?
C’est une histoire curieuse. En 2002, une personne m’a contacté pour créer une écurie de course en Figaro. Il voulait acquérir 5 Figaro et monter une équipe basée dans le Sud. Il m’a proposé d’intégrer le team et de manager l’entraînement. On a pris contact avec la Grande Motte pour baser cette équipe. On en a également parlé avec la FF Voile. Et puis au final, une fois que tout a été mis en place, le type a disparu. Entre temps on s’est retrouvé plusieurs méditerranéens à posséder un Figaro et donc naturellement on s’est installé à La Grande Motte.

Quel est son fonctionnement concrètement ?
Nous travaillons avec le Club de la Grande Motte chez qui nous avons des locaux construits à l’occasion des jeux méditerranéens des années 90. La municipalité contribue à la logistique avec la mise à disposition d’un grand ponton pour accueillir les bateaux. Ensuite il a fallu jongler avec le peu de moyen dont nous disposons et surtout la précieuse collaboration de Guillaume Rottée et de Franck Citeau.  

Vous vous inspirez du CE de Port La Forêt ?
Tout à fait. En essayant de faire mieux avec peut-être une autre mentalité, plus d’échanges. Ce qui est plus facile car nous sommes moins nombreux qu’à Port La Forêt. Grâce à ce mode de fonctionnement nous avons rattrapé notre retard assez vite et aujourd’hui les résultats sont là. J’ajouterai aussi qu’on travaille avec le CREPS de Montpellier. C’est un vrai plus ! Disons pour faire bref que chez nous il y a des Figaristes, des compétences pour les aider à se perfectionner et une ambiance propre à les motiver. Le cas de Pietro d’Ali, l’un de nos « pensionnaires », est représentatif.

Et votre rôle précisément à vous ?
Je ne suis pas grand-chose, je n’ai pas de rôle précis dans l’organisation. Disons que j’ai un rôle moteur dans le fonctionnement général. Je motive les troupes et puis je suis un bon « sparring partner » sur l’eau.

Deux victoires en deux courses majeures du circuit… Vous rêvez à la passe de trois,
 j’imagine ?

J’ose pas y penser car c’est déjà extraordinaire de gagner et la Transat et la Solo Méditerranée. Effectivement gagner de nouveau la Solitaire Afflelou (Kito l’a déjà remportée en 2002, ndlr), ce serait une énorme cerise sur le gâteau. Mais bon on verra !

C’est votre prochaine course ?
Non avant, je vais courir la course Cannes-Istanbul en double avec Alberto Spina, sur son bateau à lui. Et puis après, j’aimerais bien faire la Route du Rhum. Disons que je suis remplaçant prêt à prendre le relais d’un ami inscrit qui serait indisponible.

Revenons à la Solo Méditerranée. Son format vous convient en l’état ?
En fait j’ai en tête une épreuve qui me plaît beaucoup : c’est le Triangle du Soleil (trois étapes de ralliement entre La Grande Motte, la Corse, les Baléares et retour au point de départ. NDLR) inventé par Jean-Marie Vidal. J’espérais que le nouveau format de la Solo Méditerranée se rapproche de celui-ci. Ceci dit, ce n’est pas simple car les contraintes de parcours sont liées au financement apporté par les villes d’accueil qui ont une légitime exigence de conserver les Figaro plusieurs jours durant. On fait un peu ce qu’on peut en Méditerranée avec les moyens du bord. Avec pour conséquence d’enchaîner grands et petits parcours techniques, parcours banane… un programme très lourd physiquement. C’est véritablement la course la plus dure du circuit Figaro. Là on a fait douze manches sur un programme en comptant 19 à l’origine. C’est déjà usant ! Oui je verrais plutôt une séquence de trois étapes hauturières – c’est tellement beau chez nous – et ensuite, si nécessaire, une période dévolue aux bananes.

Vous avez toujours le projet de faire le Vendée Globe ?
Plus que jamais. On en parle actuellement avec nos partenaires. Une décision sera prise au plus tard cet été. De toute façon, on ne peut guère attendre au-delà dans la perspective de construire un nouveau bateau et de s’y préparer comme il se doit pour faire un résultat. J’ai déjà goûté aux 60 pieds, monocoque et multicoque, avec Jean le Cam sur ses Bonduelle et j’aime bien. La perspective de faire le tour du monde en solitaire sur 60 pieds IMOCA me motive à fond. J’ai envie de plus que le Figaro, et, en vieillissant, on devient impatient.

Et votre métier de plagiste ?
Pour dire la vérité je n’y fais plus grand-chose si ce n’est monter et démonter la cabane. Ce sont ma femme et mes enfants qui s’occupent de l’affaire. Grâce à eux j’ai pu faire ce que je fais
actuellement !

Propos recueillis par Patrice Carpentier

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Les tricolores affichent leurs ambitions

Act 10 à Valence : Areva Challenge
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Contrairement aux précédentes compétitions (les Louis Vuitton  Acts) qui ont lieu depuis 2004 par paires (une série de courses en match  racing et une série de courses en flotte), il y aura cette fois un seul Round Robin suivi des demi-finales, organisées en trois groupes de quatre équipes  (les groupes étant déterminés par le nombre de points gagnés dans le Round  Robin). Les principales différences avec la vraie Louis Vuitton  Cup de 2007 sont que les douze équipes, dont le Defender Alinghi, participent  au Louis Vuitton Act 12, et qu’aucune d’elle n’est éliminée au moment du passage en demi-finales : chaque équipe continue de se battre pour sa  place au classement général dans les finales et « petites  finales ».
 
Côté AREVA Challenge, l’équipe aborde ce Louis Vuitton Act  12 avec enthousiasme :
« L’équipe se sent  plus sûre d’elle d’une manière générale. Notre but est que cela se reflète  dans les résultats des courses qui arrivent », résume Dawn Riley, General Manager d’AREVA Challenge.
Et pour se faire, plusieurs facteurs rentrent en ligne de  compte :
 
Tout d’abord : les aspects techniques. Dimitri Nicolopoulos, Coordinateur du Design Team,  revient sur les évolutions de ces dernières semaines : « les Acts 10 et 11 ont été une reprise pour  nous. L’équipe est à présent revenue à un bon niveau d’efficacité. Nous avons  beaucoup travaillé depuis un mois pour améliorer la performance du bateau, et  nous avons pu constater les résultats à l’entraînement. Nous avons également reçu de nouvelles voiles, nous progressons aussi sur cet aspect. »
 
Thierry Peponnet, Skipper et Barreur, complète  en ce qui concerne les aspects sportifs : « Nous nous sentons mieux sur les départs, avec plus  de coordination dans les manœuvres de l’équipage qui se sont affinées grâce  aux heures d’entraînement, et qui confirment que nous avons progressé. Nous  abordons cet Act de manière plus confiante que l’Act 10, car nous nous  sentons aussi plus à l’aise en vitesse pure. Certes cette régate s’assimile à  une répétition de la Louis Vuitton Cup, mais nous n’avons pas encore notre nouveau bateau. Notre objectif est donc d’arriver entre la 5e et  la 8e place à la fin du Round Robin.
Il  y a beaucoup d’entrain dans  l’équipe, et le gros travail effectué en préparation physique participe, dans  un autre registre, à développer et à renforcer l’esprit d’équipe qui nous  anime ».
 
Depuis l’Act 11, le team AREVA Challenge compte dans ses  rangs un nouveau préparateur physique : Laurent Buttafoghi. Entraîneur  national de ski alpin, ce dernier intervient sur la préparation physique de l’équipe en étroite collaboration avec Jean Galfione. Ils travaillent  ensemble sur la programmation et le type d’exercices à développer pour chaque  navigant. Il collabore également avec le Kiné, Santi Casanova, sur le suivi,  la récupération et la nutrition des équipiers.
 
AREVA Challenge débutera demain le Round Robin du Louis  Vuitton Act 12 par son premier match contre Alinghi, suivi du second contre  le Desafio Espagnol.
 
Source Areva Challenge

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Dernière répétition

Act 10 à Valence : Alinghi et Emirates Team New Zealand
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Holmberg souligne l’importance de ce LV Act 12 : "c’est une étape cruciale car nous sommes à un an du départ de l’America’s Cup. Les modèles météo vont donc être essentiels pour nous. C’est également notre dernière chance de voir nos concurrents sur l’eau. Après cela, le Defender est exclu du groupe des Challengers. Donc c’est la dernière fois que nous allons pouvoir mesurer les performances des autres bateaux. C’est une semaine importante pour nous". Le skipper et tacticien Brad Butterworth fait confiance au principe de rotation des équipiers, indispensable pour conserver le meilleur niveau de compétition en interne :"la force de Pete, c’est le Match Racing. Et il est aussi capable de faire avancer le bateau très vite. Ce sont les deux plus grandes qualités. Ces types sont recrutés pour leur capacité à prendre un très bon départ et Peter est l’un des meilleurs dans ce domaine".

 Avec deux America’s Cup à son actif, de nombreuses victoires sur la Congressional Cup, et une médaille d’argent aux Jeux Olympiques, Peter Holmberg est à la hauteur des éloges prononcées par ses coéquipiers. Jochen Schueman, directeur sportif et également barreur commente le style Holmberg : "il est vraiment programmé pour les tactiques de match racing. Il est agressif. Il sait d’avance ce qu’il va faire. Il aborde les choses de façon claire et précise. Et avec une bonne équipe autour de lui, il est capable d’exécuter toutes les manoeuvres à la perfection". Holmberg est né et a grandi sur l’île Antillaise de St Thomas, il savait déjà naviguer avant l’âge de cinq ans, et il est aujourd’hui l’un des trois barreurs de l’équipe (avec Ed Baird et Jochen Schueman). Mais il sait que rien n’est jamais acquis : "nous sommes en position de gagner la Coupe, pas seulement de la Défendre. La meilleure façon de perdre quelque chose c’est d’essayer de s’y accrocher, et la meilleure façon de garder quelque chose, c’est de tout faire pour le mériter. C’est donc notre objectif et j’espère que cet état d’esprit sera partagé dans toute l’équipe. Nous formons un très bon groupe et je pense que nos chances sont excellentes". Que peuvent attendre les supporters de la part du Defender pour cet acte ? "Vous allez voir notre formation habituelle ; les équipiers continueront de naviguer à tour de rôle, explique Peter Holmberg. Il nous reste encore un an. Par rapport aux autres équipes, nous avons un autre défi à relever. Nous sommes le Defender, donc le plus important pour nous c’est d’être parfaitement prêts pour l’année prochaine. Notre attention se porte pour l’instant sur la mise au point du bateau et petit à petit, nous allons nous pencher sur la configuration de l’équipage. Pendant cet acte, les équipiers continueront donc d’alterner, avec bien sûr pour objectif la victoire, mais nous essaierons de donner à chacun le même temps de présence à bord du bateau pour développer l’ensemble de l’équipe".

Source Alinghi

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Dunkerque attend son Tour

Tour de France 2005
DR

Une compétition de haut niveau
Le Tour de France à la voile est l’une des épreuves en équipage à la voile les plus difficiles au monde. Elle se court en 10 étapes et allie parcours entre deux bouées et course au large. De nombreux équipages ont répondu présent cette année. Ainsi, « Joe Fly » team 100% Italien, « Défi Partagé » venant directement de Marseille, « Toulon Provence » les tenants du titre, « Ile-de-France » avec un certain Jimmy Pahun ou encore « Courrier Dunkerque », l’équipage « maison » skippé par Daniel Souben (récemment troisième au championnat d’Europe) feront partie des favoris. Dès le 30 juin, les concurrents braveront le plan d’eau de la cité de Jean Bart à l’occasion du prologue, puis le 1 juillet, les premières courses officielles se courront face au port de Dunkerque. Enfin, le 2 juillet, les bateaux prendront le départ de la première étape vers Dieppe distant de 95 milles nautiques.

Dunkerque est l’une des villes de France ayant accueilli le plus souvent le Tour de France à la voile : 20 fois. L’histoire nautique récente de Dunkerque semble d’ailleurs étroitement associée à cet événement. Dès le début des années 80 (79, 80 et 81), de jeunes Dunkerquois s’inscrivent au Tour. Les Joe Seeten (navigateur océanique), Bertrand Pacé (Tacticien sur la Coupe de l’América), Pascal Leys (malheureusement décédé sur une transat 6.50), Damien Savatier ou encore François Lamiot (l’un des pivots de « Courrier Dunkerque ») ne tardent pas à faire parler d’eux et s’imposent à trois reprises. Dunkerque et le Tour sont depuis indissociables. Voile de compétition au plus haut niveau et convivialité flamande reflètent parfaitement l’image de l’agglomération Dunkerquoise. Stations balnéaires et touristiques entre terre et mer, les Dunes de Flandres ou les rives de l’Aa déclinent toute la gamme des activités maritimes et nautiques.

 Le départ du Tour de France à la voile est l’occasion pour la Communauté Urbaine de Dunkerque de démontrer son implication croissante dans le sport de haut niveau et l’apprentissage de la voile, mais aussi d’offrir aux Nordistes et Dunkerquois un véritable spectacle ! 

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