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Gery Trentesaux, capitaine des Bleus

Commodore's Cup 2006 Equipes de France trophée
DR

Et dire que voici encore un mois vous hésitiez à partir en Angleterre !
C’est vrai que nous avons eu des petits problèmes d’ajustement de jauge avant le Spi Ouest-France et n’arrivant pas à les résoudre, j’ai songé jeter l’éponge. Mais d’un autre côté, je ne me sentais pas d’abandonner un projet que j’avais initié. Ensuite cela n’a pas été facile non plus, car nous devions aller courir les Scottish Series avec le First 44.7, mais le bateau a été endommagé dans le port de Concarneau par un voilier en perdition. Ensuite, on voulait modifier la quille, installer des barres de flèche «boomerang» et faire de nouveaux Solent (en Trilam) ou petits génois car nous avions décidé de réduire la voilure sur l’avant. Hormis les voiles, on ne l’a pas fait. Pour finir, on est parti là bas sans entraînement. Bref des circonstances loin d’être idéales !

Vous avez réduit la voilure pour une compétition a priori peu ventée ?
C’est un choix ! Quelle est la meilleure configuration pour le meilleur rating IRC ? On avait constaté plus tôt en saison de belles performances dans le petit temps mais on se vautrait dès 12 nds de vent. Et comme nous n’avons pas eu le temps d’alourdir la quille on a pris le risque de diminuer la surface des génois avec en contrepartie la possibilité de rentrer plus à l’intérieur les points d’écoute et ainsi d’améliorer le cap au près. Le bateau avait certes un petit handicap entre 6 et 12 nds de vent mais en deçà ou au-dessus, ça allait bien. Et au-delà de 15 nds, on allait plus vite, plus haut qu’avant avec un gain d’environ une minute à l’heure.

Venons en aux régates de la Commodore. Combien de manches courues ?
Neuf, dont une courte offshore (de jour) et une longue offshore comptant une nuit en mer. On a eu du petit temps les deux premiers jours. Nos deux co-équipiers (courant respectivement en Classe 2 et Classe 3) le Grand Soleil Paprec skippé par Stéphane Névé et le A 35 Batistyl de Cyrille Le Gloahec s’en sont bien sortis, mais nous on avait du mal. Globalement, les Irlandais menaient le bal et on suivait derrière. Lors de la première offshore, il y a eu une confusion sur les marques à contourner dans le Solent. Un détail stupide qui nous (les trois bateaux de France Blue étaient concernés, ndlr) avantageait en rien mais qui nous a coûté des pénalités dans un premier temps, puis une disqualification à la demande de nos «gentils adversaires», transformée pour finir en… pénalité, quand même de 25% pour nous et de 50% pour les deux autres. Nous reléguant en 8ème position au classement provisoire sur 13 équipes engagées. Vraiment dommage car nous avions bien fonctionné dans cette manche surtout Paprec et Batistyl.

Comment alors avez-vous opéré ce retour aux avant-postes ?
Le lendemain, France Blue a claqué les deux manches Rolex par équipe dans un vent enfin revenu. Nous, on fait 2 et 1 et les deux autres 2 et 4 chacun. On remonte à la 4ème place derrière les Irlandais et la meilleure équipe britannique. Vendredi, on gagne la banane du matin pour revenir à 0,5 pt de l’équipe irlandaise troisième et à une quinzaine de points des leaders. Au départ de la dernière manche en fin d’après-midi, la grande course créditée d’un coefficient 2, on peut donc espérer des lendemains heureux. Ils furent très heureux ! A l’issue d’un long zigzag de part et d’autre de Wight on choisit le large en fin de parcours alors que le vent tombe à terre. Pour finir Paprec finit second de son groupe, derrière le JPK Guyader de l’équipe France White, Batistyl l’emporte dans sa classe et nous on finit 2 derrière Codiam, également de France White. Au final, on grille la politesse aux Irlandais relégués aux oubliettes dans cette manche à surprises.

Et au classement individuel ?
Le Ker 46 anglais Fair Dos VII s’impose devant Paprec et Batistyl. Le 4ème est un de ces redoutables Mills 39 et on prend la 5ème place ex-aequo avec un étranger.

Un premier bilan !
La jauge IRC est quand même bien faite de permettre la confrontation de voiliers de production et de protos. Je regrette un peu de ne pas avoir plus optimisé le First 44.7, mais malgré cela on ne peut pas se plaindre. Paprec, servi par un excellent équipage, a très bien fonctionné, très régulièrement. Batistyl m’a impressionné aussi et nous… on s’est amélioré au fil des épreuves.

On a quand même l’impression que les Irlandais donnés grands favoris se sont mélangé les pinceaux ?
Ils étaient effectivement très bien préparés avec d’excellents bateaux. Ils ont dominé dès la première journée. Résultat : ils ont commencé à se chamailler entre eux à coups de réclamations et de coups bas. En fait, ils ne nous ont pas vu remonter au classement jeudi puis vendredi. Car sur les 9 manches, en final France Blue remporte les quatre dernières (incluse la grande course à coef 2 où France Blue fait jeu égal avec France White). Entre nous, les Anglais préféraient voir les Français gagner plutôt que les Irlandais…

C’est la seconde victoire des Français à la Commodore en trois éditions ; un dernier commentaire ?
C’est vrai qu’on ne s’y attendait pas trop cette fois-ci. J’aimerais aussi insister sur l’ambiance qui a été très bonne au sein de l’équipe tricolore qu’elle soit bleue, blanc, rouge et aussi sur la belle remontée également de France White (Codiam, Guyader et TBS) qui monte sur la troisième marche du podium.   

Vous allez défendre votre titre dans deux ans ?
Bien sûr ! Déjà des compétiteurs m’ont appelé avec l’idée de faire des bateaux vraiment de course comme en avaient les Irlandais et certains Anglais.

Propos recueillis par Patrice Carpentier

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Léger, léger…

La flotte du Tour de France à la Voile 2006
DR

Ce matin à la vacation radio de 11h00, le moral des concurrents était un peu à l’image du ciel : maussade. Deux heures après un beau départ dans un vent compris entre 10 et 12 noeuds, les Mumm 30 se sont retrouvés encalminés au pied des falaises normandes. ‘C’est vraiment du tout petit temps, déclarait Jean-François Lhuissier, à bord d’ILE MAURICE – NAÏADE RESORTS – EBSCO. Nous avançons à un demi noeud. Il n’y a pas de vent et la mer est toute plate. La question est de savoir par où va revenir le vent. C’est très tendu parce qu’on espère arriver avant les copains. Nous sommes à gauche, à la côte, mais la flotte est relativement groupée. Pour l’instant, le courant nous aide, mais la renverse est prévue vers 14h00. Ce sera le moment stratégique de la course’. Et l’équipage de Sylvain Chtounder s’en sort plutôt bien. Au pointage à la bouée A21 au large du Cap d’Antifer, ILE MAURICE – NAÏADE RESORTS – EBSCO actuellement leader ex-aequo du classement Amateur avec PERPIGNAN – MÉDITERRANÉE, était cinquième.

En tête du classement général, ILE DE FRANCE passait la bouée d’Antifer en 3ème position et semblait pressé de terminer : ‘il y match ce soir, rappelait le skipper Jean Pierre Nicol à la vacation. C’est pour cela que nous sommes devant et que nous nous dépêchons d’arriver ! ‘ Suite à une pénalité de 20% écopée lors du deuxième départ ce matin (pour avoir été pris au-dessus de la ligne, tout comme ALFA LAVAL et VAN UDEN TUDELFT), ILE DE FRANCE pourrait néanmoins voir sa place de leader menacée par les Suisses de VILLE DE GENÈVE – CARREFOUR PRÉVENTION, seconds au Général à quatre petits points des Franciliens.

Source Tour Voile

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Le retour d’Henri Lloyd !

Henri Lloyd
Henri Lloyd

Une nouvelle société de distribution de prêt-à-porter est née : Five Fashion Diffusion.

Elle voit le jour en relançant sur le territoire français la marque de vêtements Henri Lloyd.

F.F.D. opère un véritable retour en force de la célèbre marque anglaise en distribuant non seulement la gamme Marine (connue des aficionados du secteur), mais aussi une collection « après bateau » baptisée « Salt Tribe », ainsi qu’une collection « Fashion » (Homme / Femme) pour la saison Printemps / Eté 2007.

En effet, Henri Lloyd a considérablement étendu ses gammes de vêtements pour 2007.

Avant-gardiste technologique du prêt-à-porter marin, la marque étend son savoir-faire en proposant de nouvelles gammes de vêtements fabriquées à partir de matières innovantes :

– Atmosphere 360, conçue pour répondre à toutes les conditions climatiques.

– Ocean / Offshore 2007, fabriquée pour partie en TP2 Alpha, la dernière matière lancée par Henri Lloyd qui réduit de 25% le poids du vêtement.

– Salt Tribe, la ligne de vêtements de plage « après-bateau »

– Dinghy, des lignes de vêtements voiles légères et sportives.

www.henrilloyd.com

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L´Open Bic s´offre une tournée des plages !

O´Pen Bic
O´Pen Bic

En juillet et août, ces mini luges au gréement ultra moderne vont sillonner les plages à l’occasion de l’Open Bic Tour qui proposera aux futurs navigateurs des tests grandeur nature et un plaisir garanti !

Figure incontournable des écoles de voiles, l’Optimist aura 60 ans en 2007 et rares sont les régatiers qui ont échappé au stage estival à bord de ces caisses à savon. Si l’on a longtemps pensé qu’il était irremplaçable et indémodable, ce support historique, même s’il garde d’incontestables qualités pédagogiques, n’a pas la carène pour surfer sur la vague des nouvelles tendances de la glisse. Partant de ce principe et du constat d’une désertion manifeste des rangs du côté des écoles de voiles, Bic Sport a décidé de plancher sur un projet adapté aux attentes des enfants en matière de sensations et des pédagogues attentifs à la qualité d’apprentissage. Une réflexion prenant en compte l’ensemble de ces critères, menée par la société basée à Vannes, leader mondial des sports de glisse aquatiques, a donné naissance à l’Open Bic.

Les mêmes sensations que les champions !

Inspirée des coques planantes des dériveurs modernes, la carène de l’Open Bic démarre au moindre souffle et dès que le vent monte un peu, il offre aux enfants les sensations uniques des nouvelles glisses. Loin d’infliger un traumatisme aux plus jeunes, le dessalage devient un véritable jeu grâce à un cockpit complètement ouvert et donc autovideur, qui rend le redressement du bateau extrêmement rapide.

Côté gréement, l’évolution au rythme de chacun est de mise et si les débuts avec le mât et la voile d’un Optimist sont parfaitement envisageables, très vite l’équipement d’origine de l’Open Bic apporte de nouvelles sensations de navigation. Dans ce domaine, Bic Sport s’est  largement inspiré d’un produit parfaitement maîtrisé, la planche à voile. Ainsi, ce dériveur nouvelle génération est-il équipé d’une voile en monofilm de 4,5 m² entièrement lattée qui se gréée très simplement en quelques minutes.   

Ouvrir la navigation au plus grand nombre :

L’Open Bic a d’ores et déjà rencontré un succès incontestable du côté des professionnels et Bic Sport souhaite aujourd’hui aller à la rencontre de ceux qui seront les pratiquants de demain. Organisé en juillet et août, l’Open Bic Tour va permettre de faire connaître le bateau et de faire naviguer un maximum d’enfants. De Boulogne à Martigues en passant par Brest, Carnac ou encore l’île de Ré, c’est une véritable tournée des plages qui va ainsi permettre de renforcer l’action de ses nombreux revendeurs auprès des clubs et des pratiquants du littoral français. Les étapes de l’Open Bic Tour se dérouleront sur deux jours ; le premier est consacré à la prise en mains du bateau et le second à une régate ouverte aux jeunes. Encadrés par des professionnels, les participants auront alors tout le loisir de découvrir des sensations inédites à bord d’un support qui devrait trouver son public et faire des émules très rapidement !

L’Open Bic Tour débutera les 8 et 9 juillet à Agon Coutainville (50) dans le cadre du Festival de la Glisse, et s’achèvera les 11 et 12 août à Martigues (13) en guise de préambule au Championnat de France Espoir dont l’Open Bic sera peut-être l’un des supports phares dans les années à venir…

Programme de l’Open Bic Tour 2006 :
– 8 et 9 juillet : Agon Coutainville (50)- Festival de la Glisse
– 11 et 12 juillet : Boulogne-sur-Mer (62)
– 15 et 16 juillet : Saint-Lunaire (35)
– 18 et 19 juillet : Plougonvelin (29)
– 22 et 23 juillet : Loire Atlantique
– 25 et 26 juillet : Carnac (56)
– 29 et 30 juillet : Rivedoux-Plage (17)
– 5 et 6 août : Antibes (06)
– 11 et 12 août : Martigues (13) – Championnat de France Espoir

Caractéristiques techniques de l’Open Bic

– Coque :
Programme : loisirs, perfectionnement et compétition pour enfants et adolescents
Longueur : 2.75m
Largeur : 1.14m
Poids : 45kgs (coque nue)
Matériau coque : Polyéthylène thermoformé
Poids idéal maximum : 65kgs
Poids maximum autorisé : 90kgs

– Dérive et Safran :
Matériau : Composite Epoxy

– Gréement :
Voile :
Surface : 4.5m2
Matériau : K.Film – Polyester
Lattes : 4 avec tension réglable
Têtière ajustable

Mât :
Longueur : 3.90m (mât en 2 parties)
Matériau : Fibre de verre – Epoxy
Rigidité : IMCS 16
Poids : 2.1kgs

Bôme :
Longueur : 2.00m
Matériau : Aluminium

Plus d’infos : www.bicsport.com

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Bruno Peyron devrait arriver (déjà) demain…

3è jour : Bernard Stamm à la barre de Orange 2
DR

A 14h48 ce mercredi, Orange II n’avait plus que 650 milles à avaler, soit moins d’un quart du parcours avant de couper la ligne d’arrivée au Cap Lizard. Le maxi catamaran était alors encore pointé à près de 30 nœuds de moyenne sur les dernières 24 heures… Bruno Peyron et son équipage n’ont jamais été aussi bien placés pour battre l’incroyable record de l’Atlantique Nord de PlayStation, détenu par Steve Fossett, ses 4 jours, 17 heures, 28 minutes et six secondes.
« On table toujours sur une ETA (heure estimée d’arrivée) vers 16 à 17h TU demain jeudi (soit 18 à 19 h, heure française, NDR) », assure Bruno Peyron avant de tempérer : « mais on sait bien que ce genre de prévision est à prendre avec beaucoup de précautions… car si on casse les deux safrans cet après-midi, on n’arrivera pas cette semaine et vous viendrez nous chercher car on n’a pas pris les avirons !»

Arrivée dès demain ?
Car voilà : Orange II est endommagé. Suite au choc avec un objet non identifié, signalé hier, le safran bâbord a souffert. « Il est comme croqué sur 50 centimètres », précise Bruno Peyron, « en arrière de la mèche (son axe vertical) et il commence à se délaminer devant aussi ». De fait, le bateau est difficilement contrôlable à très grande vitesse, et le boss d’Orange II a logiquement décidé de lev er le pied en donnant la consigne d’éviter de passer les 30 nœuds. Bruno Peyron explique à Jean Maurel, lors de la vacation du jour: « le safran cavite dans tous les sens et nous emmène le bateau à gauche avec une force incroyable. Si on lâche la barre, il empanne tout de suite. Cela peut devenir dangereux, d’autant qu’on met beaucoup trop de force sur l’autre safran. Or si on perd le contrôle, il n’est pas impossible qu’on empanne, du coup on se retrouverait avec 800 m2 de toile à contre et là… c’est limite chavirage ». Voilà pourquoi le skipper d’Orange II a décidé de lever le pied. « Le speedo oscille désormais entre 24 et 29 nœuds, il faut savoir l’accepter. C’est un peu dommage car c’était une journée à faire encore des moyennes supérieures à cel les du début… »

Suspens jusqu’au bout…
Le suspense continue donc sur l’Atlantique, où Orange II avance toujours très vite (entre 29 et 30 nœuds de moyenne sur 24 heures) mais à pas de loup, car cette avarie sur le safran gauche entraîne aussi un changement dans les prévisions de trajectoire, comme l’explique Bruno Peyron : la logique météo « imposerait d’aller vers l’Irlande, mais on ne veut pas empanner ou le plus tard possible pour ne pas risquer d’aggraver le processus de délaminage du safran voire d’abîmer l’autre, donc on va volontairement se rallonger un peu la route… »

Une performance historique …
Autrement dit si record il y a demain soir ou en tous cas avant vendredi à 6h28, il sera aussi perfectible qu’historique. « Cela laissera des alternatives pour les records à venir », plaisante Pascal Bidégorry, un des barreurs qui découvre le monstre et assure : « on a une météo de rêve, c’est extraordinaire de traverser l’Atlantique avec une même dépression et je suis confiant. Le seul petit regret c’est cette histoire de safran, car avec le bateau à 100% de son potentiel, on aurait pu faire très, très mal… »
Que le skipper du trimaran Banque Populaire se rassure : malgré cette avarie intervenue hier à mi-parcours, Orange II est déjà fort bien parti pour « faire très mal » et être le huitième navire à voile en un siècle d’histoire à améliorer ce record mythique. Au point de comparaison numé ;ro 4, l’équipage d’Orange II possédait une avance de 280 milles nautiques (518 km) sur la route de PlayStation.
Alors certes, le vent doit faiblir. Certes la route va être un peu plus longue que prévu compte tenu de cet empannage qu’ils déclencheront « le plus tard possible » par mesure de sécurité. Reste que « ça doit passer », comme dit Bruno Peyron. En outre, entre demain soir 18h et vendredi matin 6h28, il y a une grosse douzaine d’heures et douze heures à la vitesse d’Orange II, c’est quelque chose comme 350 milles nautiques…
Si les safrans tiennent et si l’équipage maintient le juste compromis entre vitesse et sécurité, alors demain soir ou dans la nuit, ou bien encore très tôt vendredi, Orange II deviendra le voilier le plus rapide sur l’Atlantique, en plus d’êtr e déjà le plus rapide sur 24 heures et le plus rapide autour du monde. Un monstre, vous dit-on…

Source Orange 2

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Bon départ de Saint Quay

Brossard Open Demi Clé
DR

Le comité de course a dû légèrement retarder le départ car après les grosses pluies d’orage de cette nuit, la brise était aux abonnés absents tôt ce matin. Dès que le vent est rentré, les Mini ont quitté les pontons, pressés de se retrouver sur l’eau pour cette manche décisive. Ils sont tous bien partis dans un léger vent d’Ouest de 5 nœuds, un peu avant la renverse des courants.

PCO Technologies impatient
La ligne de départ mouillée devant la plage de St Quay a fait envie à PCO TECHNOLOGIES, le leader en proto trop gourmand, qui a volé le départ, impatient qu’il était de repartir aux avants postes. PCO TECHNOLOGIES a réparé tout de suite sans dommage et a passé la bouée de dégagement mouillée à 0.5 Milles en 7 ème position, derrière les spécialistes de la régate entre 3 bouées dont BROSSARD, BLEW STOUB, CA SKIPPER CHALLENGE et AREAS ASSURANCES. Les bateaux vont profiter du courant porteur de 1 nœud et du bord direct vers les Héauts de Bréhat, pour avancer rapidement vers les côtes Finistériennes que les premiers atteindront cette nuit. Au programme de cette 3eme et dernière manche, si les prévisions météo se confirment, un louvoyage jusqu’au chenal du Four puis les gennakers seront de sortie pour descendre jusqu’au Raz de Sein. La traversée de la baie d’Audierne et les derniers 50 milles devraient s’avaler au portant sous spi. On va se régaler.

OCEAN RACING DEVELOPPEMENT à Remy Lartillerie – Simon Barre et PETITE LOUVE à Fabienne Robin – Alexandre Dauberville, qui étaient arrivés hier soir en soirée ont vite récupéré et ont pu prendre le départ, motivés.

Les 3 premiers à la bouée de dégagement :
– SERIE : AIRLINAIR.COM ( Dubucq- Euverte ), KPMG ( Riou – Calmon ), OKOFEN ( Château – Dalin )
– PROTO : BROSSARD ( Hardy – Le Boucher ), BLEW STOUB ( Marchand – Roue ), CA SKIPPER CHALLENGE ( Duguet – Maslard )

Source Open Sail

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Spi Rouge pour Ile de France

La flotte du Tour de France à la Voile 2006
DR

On l’attendait depuis quarante-huit heures. Le vent a fait une petite apparition sur les côtes normandes au grand bonheur des concurrents du Tour de France à la Voile qui ont pu courir une manche sur les deux initialement prévues. Ce sera toujours ça de pris.

Et cela permet au moins de faire évoluer les classements, un peu statiques depuis le report des deux manches d’hier. PERPIGNAN-MÉDITERRANÉE, 18ème, cède ainsi sa place à ILE DE FRANCE qui franchit la ligne d’arrivée en 2ème position. "Je pense qu’on a une bonne étoile parce que les conditions sont un peu compliquées depuis le début de ce TFV, confie le skipper Jean-Pierre Nicol.

Aujourd’hui nous avons eu un passage un peu difficile au départ parce que nous étions partis à la côte. Mais nous sentions qu’il y aurait des opportunités de ce côté-là donc nous avons persévéré et ça a payé". Inspirés les Franciliens. Ou peut-être simplement bien préparés et très motivés : "notre objectif était d’avoir le spi rouge au moins une fois sur cette édition. C’est maintenant fait. Pour la suite, on verra plus tard. Mais c’est vrai que l’équipage est sereine et que le groupe est plus étoffé. Il y a plus de maturité".

Quoiqu’il en soit, le plateau reste très ouvert. Les équipages étudiants et amateurs ont leur mot à dire au milieu des professionnels. Et ils le prouvent. À l’image de CAPSPORT – HEC – ECOLE NAVALE, qui conclue la manche du jour grâce à une belle maîtrise dans les manoeuvres : "c’est vrai que les conditions n’étaient pas évidentes, explique le skipper et barreur, Bruno Barbarin. Nous avons eu un peu de réussite au départ car de la dixième place, nous sommes parvenus à nous glisser dans le groupe de devant. Mais tout s’est joué sur le dernier bord. Nous étions juste derrière ILE DE FRANCE, et grâce à un envoi de spi un peu plus rapide que le leur, nous sommes passés devant. Ensuite, c’était tout droit. Nous nous sommes concentrés sur les réglages et avons terminé en tête".

Aujourd’hui, les Mumm 30 quitteront Dieppe à 8h00 pour rejoindre Le Havre, 56 milles plus bas sur la Côte d’Albâtre. D’après Météo France, le vent devrait souffler de secteur sud à sud-ouest autour de 10 noeuds.

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Nouvelle semelle VIBRAM® pour Sebago.

Sebago Vibram
Sebago Vibram

La nouvelle semelle VIBRAM® Boho en exclusivité pour Sebago : une technologie exclusive.

Référence incontournable dans l’univers du nautisme, Sebago offre une large gamme de chaussures nautiques, issues des technologies les plus pointues. VIBRAM® en fait partie.

Créée en 1936 par Vitale Bramani, le succès de la technologie VIBRAM® s’est construit pas à pas, en travaillant étroitement avec une équipe de testeurs parmi des athlètes du monde entier.

Aujourd’hui, VIBRAM® créé des semelles qui garantissent aux pratiquants de sports nautiques le plus haut niveau de performance et la meilleure adhésion.

VIBRAM® Boho a été créée spécifiquement pour Sebago. Composée d’une multitude de picots, similaires aux tentacules d’une pieuvre, cette semelle exceptionnelle, souple et flexible, offre la meilleure adhérence dans les pires conditions.

Pour cette saison, Sebago utilise en exclusivité les semelles VIBRAM® dans sa gamme Casual Marine, et plus particulièrement sur les modèles Beachcomber et Seafarer.

Pour des chaussures techniques et confortables, aussi belles dessus que dessous.

Téléphone lecteurs Sebago : 01 56 03 60 00

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All Purpose remporte la Commodore’s Cup !

Bénéteau 44.7 « Courrier du Cœur »
Bénéteau 44.7 « Courrier du Cœur »

La voilerie et sellerie « All Purpose » vient de gagner la Rolex Commodore’s Cup. Ce week-end, l’équipe de France Bleu emmenée par le Bénéteau 44.7 « Courrier du Cœur »  a brillé sur les eaux du Solent. Cette victoire est due à la compétence de l’équipage mais aussi certainement au travail réalisé par la voilerie Trinitaire. Cette dernière a, en effet, mis au point et optimisé un jeu de voile très performant.

François Lamiot, l’un des gérants de « All Purpose » : “Nous avons modifié l’ensemble du plan de voilure par rapport aux voiles d’origine. L’idée était de les mettre à la page de la jauge IRC. Nous avons fabriqué un génois assez petit et une grand voile avec une belle surface. Suite à nos travaux sur le Mumm 30 « Courrier Dunkerque », nous avons décidé d’adapter les voiles du 44.7 en fonction des surfaces de voiles du Mumm 30. C’est très encourageant pour notre nouveau procédé, le Trilam. Nous prouvons que le Trilam peut être performant sur des grands bateaux. Par rapport à nos adversaires Irlandais, on avait réellement un avantage. Nos surfaces de voiles étaient plus grandes ! Cette victoire est le fruit d’un travail de All Purpose sur une saison complète mais aussi d’une optimisation du bateau et de l’équipage permanente ».

Plus d’infos sur www.allpurpose.fr

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200 milles d´avance pour Orange II à mi-parcours

Bruno Peyron - Orange II
DR

A 18h hier soir, les calculateurs ont délivré un nouveau verdict : vingt-quatre heures à 31,9 nœuds de moyenne… 766 milles parcourus, soit 60 de plus que l’ancien record déjà détenu par Orange II et 14 de plus que celui, déjà historique, de la matinée d’hier. En tombant le même record deux fois dans la même journée, on ne pourra pas dire que l’équipage de Bruno Peyron a manqué son entrée en scène dans cette tentative 2006 sur l’Atlantique Nord. « 766 milles, c’est un joli chiffre non ? » a souri ‘le boss’ ce midi à la vacation avec Jean Maurel, avant d’expliquer : « nous sommes en permanence au-dessus des polaires du bateau prévues pour ce record. Je ne vous dirai pas lesquelles, mais je crois qu e nous avons encore trouvé quelques petites recettes. On apprend en permanence à bord de ce bateau, c’est ce qui est passionnant ».
Et à force de battre des records sur 24 heures, ce qui était l’objectif numéro deux affiché avant le départ, Orange II est évidemment en avance sur son but principal et ce record de Steve Fossett à aller chercher en moins de 4 jours, 17 heures et 28 minutes. Au point de comparaison numéro deux, après les bancs de Terre Neuve, le maxi catamaran de Bruno Peyron et ses onze hommes d’équipage avait engrangé 199 milles d’avance par rapport à la route de PlayStation, soit 66 milles de plus qu’au point numéro un. A mi-parcours (à 13h42 aujourd’hui, il restait 1380 milles à parcourir avant la ligne du Cap Lizard) la donnée est prometteuse.

Approche de l’arrivée via l’Irlande

Ce n’est évidemment pas gagné pour autant. En effet, « le vent doit mollir aujourd’hui, même si on a encore 30 nœuds au moment où je vous parle », mais surtout « il y a des incertitudes sur le front qui peut nous rattraper. Voilà pourquoi, il faut qu’on gagne à la fois dans l’est mais aussi en latitude (vers le nord, NDLR) et voilà pourquoi on ‘grimpe’ car l’approche va se faire par le Fastnet, par l’Irlande, pour fermer l’angle si le vent mollit (et donc conserver de la vitesse) ».
Au moment de la vacation, Pascal Bidégorry était à la barre d’Orange II et la vitesse ne faiblissait pas. Bruno Peyron, lui, tentait de décrire les sensations du bord et racontait un premier petit incident: « nous sommes à 30, 32 nœuds, avec un ris dans la grand-voile, la trinquette et le gennaker, un peu surtoilés. Il faut faire attention car on a peut-être perdu un petit bout de safran : en fin de nuit on a fait une pointe à 38 nœuds et on a touché quelque chose. Depuis, il y a une petite anomalie et on n’arrête pas de tout surveiller, mais pour l’instant ça va. En restant bien concentrés à la barre, ça passe. On a eu droit à deux petits départs au lof, pas méchants mais il faut être vigilant, car quand on passe quelques secondes sur une seule coque, on voit tout de suite ce que ça peut donner ».
Alors que la brume tenace des premières 24 heures de course semble vouloir se diluer – « on a environ 3 milles de visibilité maintenant, dans une mer un peu courte » – Orange II continue de foncer vers le record mythique. Au pointage de 13h42, le monstre était flashé à 32,2 nœuds de vitesse instantanée et sa moyenne depuis le départ de New York dimanche frôlait encore les 31 nœuds. Pour battre le Steve Fossett, il faudra couper la ligne du Cap Lizard avant vendredi matin, à 6h28 heure française. Le suspens sera donc entier jusqu’à l’arrivée…

Ils ont dit :
Gilles Ollier (architecte de Orange II) : Le Gilles Ollier Design Team et toute l’équipe de Multiplast sont très fiers d’avoir contribué à la performance accomplie par Bruno Peyron et son équipage et les félicitent chaleureusement. En effet, nous savions qu’Orange II avait un potentiel de 750 milles par jour. La performance réalisée hier le confirme avec brio. Enfin, le Gilles Ollier Design Team croit très fermement que l’objectif des 800 milles par jour peut être atteint dans un futur proche.

Source Orange 2

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