dimanche 14 septembre 2025
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Franck Cammas fait un sans faute à Portimao

Victoire de Cammas à Portimao
DR

Musique ! Franck Cammas peut être fier de son Grand Prix du Portugal à Portimao. Non seulement il remporte le titre en gagnant toutes les manches mais il est également mathématiquement assuré d’être sacré Champion Multi Cup Cafe Ambassador lors grand rendez-vous à Fécamp (8-10 septembre)… Véritable chef d’orchestre des six manches d’aujourd’hui, il a joué la partition des départs en maestro et dans ces brises pianissimo, a fait résonner la corne d’abondance à chaque arrivée ! Menant à la baguette et tambour battant les bords de près pourtant délicats à prédire en raison d’un vent souffreteux, il a toujours creusé l’écart sur les portants : au final, il a mené de bout en bout les six régates, passant toutes les bouées en tête…

Certes, Groupama 2, dernier né des trimarans Orma, possède un léger plus en terme d’évolutivité (virement de bord) et de relance (sortie d’empannage) mais le différentiel est vraiment très faible et ne suffit certainement pas à expliquer cette domination sans faille. Les autres équipages ont du pain sur la planche pour être plus agressifs lors des phases de départ puisque Franck Cammas n’en a raté qu’un sur six manches et en a gagné trois ! Or, en prenant tout de suite l’ascendant, avec en sus la capacité à trouver rapidement le bon réglage, Groupama 2 s’échappait inexorablement dès les premières encablures. Comme le plan d’eau était un peu bloqué côté tactique du fait que les virements étaient très pénalisants et que la brise, une fois établie, était très stable, le fait de se retrouver en tête dès le premier près était l’assurance de la gagne. Franck Cammas n’a laissé aucune miette à ses trois concurrents et Gitana 12, s’étant montré un peu moins rapide dans ces conditions météorologiques mollassonnes, n’a jamais pu inquiéter les autres trimarans, sauf une fois lorsque Michel Desjoyeaux et Loïck Peyron faisaient du match-racing.

Peyron prend l’ascendant
Les deux prétendants au trône de dauphin ont d’ailleurs souvent joué au chat et à la souris, laissant Groupama 2 dérouler tout seul ses manches : Gitana 11 et Géant ont donc fait cavaliers seuls pour se marquer et se démarquer, crescendo au fil des manches. A l’image de la dernière « banane » de dimanche où, dès le départ, Loïck Peyron rejetait Michel Desjoyeaux au près, qui virait de bord, suivi par Gitana 11, entraînant un nouveau virement de bord de Géant, qui tapait un tribord à Gitana 11, qui revirait dessous… et tutti quanti ! Reprenant l’avantage sur le premier près, Michel Desjoyeaux voyait fondre sur lui Loïck Peyron lors du deuxième près, et Gitana 11 empêchait Géant de virer de bord pour enrouler la marque au vent, et Loïck Peyron pouvait ainsi reprendre l’ascendant… Les deux équipages se sont bien battus mais en ont peut-être oublié que « seule la victoire est jolie » !

Rendez-vous du 8 au 10 septembre à Fécamp
Reste encore un Grand Prix à Fécamp (8-10 septembre) qui verra aussi le retour de Pascal Bidégorry sur Banque Populaire IV : Franck Cammas ne cache pas sa volonté de réaliser le Grand Chelem sur le Championnat, un résultat jamais obtenu par qui que se soit sur le circuit Orma depuis sa création en 1996 ! Mais l’opposition sera forte, surtout si la brise est au rendez-vous, et même si le classement du Championnat Multi Cup Café Ambassador est quasiment acquis. Gagner des manches, c’est avant tout gagner en confiance et se focaliser sur l’objectif. Et à ce jeu, Groupama 2 n’a pas encore trouvé de quoi être déstabilisé. A Michel, Loïck, Pascal et Thierry de chercher à effeuiller les lauriers du sacre de Franck…

Réactions de Franck Cammas (Groupama 2) :
« Content ? Content de gagner une nouvelle fois en Grand Prix, de réaliser le Grand Chelem et de remporter le Championnat bien sûr ! Mais il nous reste encore une épreuve à disputer. La concentration est de mise jusqu’au bout car nous avons très envie d’être performants à Fécamp et de finir en beauté. Mais il est vrai que si nous faisons le calcul, nous n’avons plus grand-chose à craindre. Cela nous permettra de prendre encore plus de plaisir à Fécamp.
Nos concurrents se sont très vite convaincus de ne pas venir nous embêter, ce qui, c’est sûr nous simplifie la tâche. En régate, on fait toujours des bêtises mais on doit en faire moins que les autres. D’être devant permet d’être plus serein !
Dans ces conditions de petit temps, très changeantes, les choses ne sont jamais acquises à l’avance. Il est alors d’autant plus important de rester concentré. L’équipage réalise un super travail avec une petite mention pour notre nouveau tacticien, Gildas Philippe, et pour Franck Proffit à la navigation, car dans les petits airs, les départs et les choix de bons bords sont primordiaux ! »

Classement général sur six manches du Grand Prix du Portugal :
1- Franck Cammas (Groupama 2) 1er+1er+1er+1er++1er+1er = 36 points
2- Loïck Peyron (Gitana 11) 2ème+3ème+2ème+2ème+2ème+2ème = 29 points
3- Michel Desjoyeaux (Géant) 3ème+2ème+3ème+3ème+3ème+3ème = 25 points
4- Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) 4ème+4ème+4ème+4ème+4ème+4ème = 18 points

Classement de la Multi Cup Café Ambassador
A l’issue de la course Londres-Alpes Maritimes (coefficient 2), du Trophée du Conseil Général des Alpes Maritimes (coefficient 0,5), du Trapani Grand Prix (coefficient 1), du Grand Prix de Marseille (coefficient 1) et du Grand Prix du Portugal-Portimao :
1-Groupama 2 (1er+1er+1er+1er+1er) 27,5 points
2-Géant (3ème+2ème+2ème+2ème+3ème) 19 points
3-Gitana 11 (4ème+3ème+3ème+3ème+2ème) 15,5 points
4-Banque Populaire IV (2ème+4ème+DNC+DNC+DNC) 12 points
5-Gitana 12 (5ème+5ème+DNC+4ème+4ème) 7,5 points

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Cinq manches … cinq victoires !

Grand Prix de Portimao
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Du vent de rien, ou de presque rien ! Voilà comment caractériser cette deuxième journée du Grand Prix du Portugal à Portimao… Et l’air de rien, Franck Cammas accumule les petits riens qui font la différence. Toujours bien placé aux départs, toujours très véloce dans les petits riens, particulièrement à l’aise en terme d’évolutivité, Groupama 2 n’a pas eu trop de mal à s’imposer ce samedi lors du parcours côtier de vingt milles devant Portimao et lors du parcours « banane », tous deux lancés avec moins de cinq nœuds de vent alternant des bouffées d’air à huit-dix nœuds et des molles à moins de trois nœuds.
Lents donc et laborieux : tels étaient les bords qui se succédaient à des vitesses peu habituelles pour ces machines mais quand il n’y a rien ou presque, pas facile de décoiffer ! La tactique était donc primordiale et les départs aussi pour tout de suite prendre l’ascendant et couvrir ses concurrents afin de leur retirer toute opportunité de se décaler.
Franck Cammas s’imposait ainsi dès le coup de canon du parcours côtier et creusait l’écart après le passage de la première marque (à cinq milles) car après un vent poussif, c’est une petite brise thermique qui prenait le relais. Au passage devant Portimao, Franck Cammas était largement en tête mais Loïck Peyron avait repris la seconde place à Michel Desjoyeaux en grappillant centimètre par centimètre le faible écart concédé au passage de la première marque… La hiérarchie était établie et ne bougeait pas jusqu’à l’arrivée.

Franck, excellent starter
Encore un départ gagné pour Franck Cammas qui pouvait choisir le côté bateau Comité pour s’élancer sur ce parcours « banane » assez court dans une brise encore molle de secteur Sud Ouest, huit nœuds au maximum. Thierry Duprey du Vorsent était le premier à virer de bord pour se dégager du dévent de Groupama 2 et pour chercher la droite du plan d’eau qui semblait un peu plus ventée. Mais il était vraiment difficile de lire d’où viendraient les petites bouffées d’air qui ridaient l’eau et finalement, avec un virement de bord de moins, Franck Cammas enroulait la marque au vent en tête, suivi de près par Gitana 11, Géant et Gitana 12 au contact. Michel Desjoyeaux prenait alors l’initiative d’empanner en premier dès la bouée de « dog-leg » franchie afin de revenir plus vite à la côte où il y avait plus de pression. Suivi sous son vent par Gitana 11 et Groupama 2, Géant empannait de nouveau quelques encablures plus tard pour rester dans une maigre risée alors que les trois autres trimarans préféraient persévérer vers la plage… Le coup était judicieux puisque Géant talonnait de très près Groupama 2, Gitana 11 étant relégués à trois longueurs.
Le deuxième portant ne changeait pas la donne, Michel Desjoyeaux se focalisant sur Gitana 11 et le « marquant à la culotte » avant l’ultime bord de près. Mais à force de jouer en duo, les deux trimarans ne voyaient pas Gitana 12 partir sur un autre bord… et revenir coiffer Loïck Peyron à la marque au vent ! Il restait donc un dernier bord de portant à faire et les trois poursuivants de Groupama 2 largement en tête, se livraient à un duel à étraves tirées pour le gain de cette deuxième place qui pouvait chambouler le classement général provisoire du Grand Prix du Portugal : si Gitana 11 terminait quatrième et Géant second, les deux bateaux revenaient à égalité de points ! Mais Loïck Peyron réussissait non seulement à dépasser Thierry Duprey du Vorsent, mais aussi Michel Desjoyeaux avant l’arrivée… Il prenait ainsi un peu de marge en prévision des deux manches à courir dimanche.

A ce stade, Franck Cammas est déjà assuré de remporter le Grand Prix du Portugal à Portimao mais Groupama 2 vise le grand chelem, pour renouveler ce résultat acquis une seule et unique fois lors du Grand Prix de Corse 2005… Et en sus, le trimaran vert peut aussi déjà être proclamé vainqueur du Championnat Multi Cup Cafe Ambassador avant même que ce rendez-vous portugais soit achevé et avant même que le Grand Prix du Port de Fécamp (8-10 septembre) ne soit lancé… Chapeau bas, Monsieur Franck ! Car l’air de rien, Cammas et son équipage n’ont concédé que quatre manches depuis le début de la saison. Presque rien !

Classement général provisoire sur cinq manches du Grand Prix du Portugal :
1- Franck Cammas (Groupama 2) 1er+1er+1er+1er+1er = 30 points
2- Loïck Peyron (Gitana 11) 2ème+3ème+2ème+2ème+2ème = 24 points
3- Michel Desjoyeaux (Géant) 3ème+2ème+3ème+3ème+3ème = 21 points
4- Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) 4ème+4ème+4ème+4ème+4ème = 15 points

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Le beau centenaire de Cowes-Dinard-Saint-Malo

cowes-saint-malo-dinard
DR

14 anglais au bar de la SNBSM à 8 heures du matin à déguster leur pinte de bière. L’image est bien réelle de l’équipage de "Cutting edge of Venom" refaisant à chaud le combat tout fraternel qui les opposa toute la nuit au "Solune" de Jean Philippe Chomette. Les yeux encore rougis d’embruns, Robert Lutener, son skipper, de s’extasier à répétition sur le déroulement de sa course et sur son impuissance à revenir sous spi et dans la brise sur le voilier Français. "Ce fut une course formidable, un peu lente au début mais les courants nous ont bien aidé pour sortir du solent" raconte-t’il entre deux saluts vers la tablée Française et leur pot de café. "Le vent hésitait beaucoup, partant de gauche et de droite, avant de s’établir au Nord est et de forcir très sérieusement en milieu de nuit. Nous étions sous spi et nous régations au contact avec "Solune". Puis le vent a pris un peu plus de droite et ils ont envoyé leur gennaker. C’était fini pour nous et nous terminons 40 minutes dans leur sillage." Le proto Français a une nouvelle fois fait étalage de ses qualités à toutes les allures et dans toutes les forces de vent. "Dans 28 noeuds de Nord est cette nuit, ce fut un énorme bonheur" s’exclame Bernard Gallay, équipier d’un jour.

Course à handicap
Cowes-Dinard ne pouvait donc revenir à aucun de ces deux bateaux ultra légers et super toilés, uniques dans leur rating. Arrivé plus de trois après "Solune", le monocoque "Foggy Dew" s’octroyait en temps compensé la victoire en IRC 2 (International Rating Class) ainsi que la victoire au classement général. Le fort vent de Nord Est qui soufflait en manche durant toute la nuit a incontestablement favorisé les performances des unités plus modestes capable, empêchant les "gros" voiliers plus typés compétition de creuser les écarts exigés par leurs pénalisants "rating" (multiplicateur appliqué à l’arrivée au temps réel de course et déterminé en fonction de la taille, du poids et de la surface de voile des bateaux). Ce savant calcul érigé il y a plus d’un siècle afin de permettre à tous types de bateaux de défendre "équitablement" leurs chances sur un même parcours, fait aujourd’hui le bonheur d’une bande de copains issus des clubs Havrais et qui prennent chaque année dans le sillage de leur skipper Noël Racine grand plaisir à disputer les régates du RORC (Royal Ocean Racing Club).
 "Après les Needles, (Solent), on ne savait trop où aller tant le vent oscillait" explique Noël Racine. " Le bateau devient vraiment génial à partir de 15 noeuds et c’est ce que nous avons eu une fois dégagé du rivage." "On a vraiment envoyé de la puissance" poursuit Dominique Richard, équipier. "Toute la garde robe des voiles d’avant y est passé, du spi lourd au léger pour finalement terminé sous solent dans près de 30 noeuds de vent. Ca fumait!!. On était au contact avec l’autre JPK 9,60 et on a rien lâché jusqu’à Banchenou." Et de poursuivre ; "Ce fut une course au contact comme on les aime" raconte le Sociétaire du CNP Vatine du Havre, "avec priorité à la vitesse, à la recherche des meilleurs réglages et des bons angles de vent. Nous étions à la lutte à couteaux tirés avec deux autres JPK 960 que l’on passe en vitesse pure. L’arrivée au petit matin sur saint Malo reste un moment  magique."

L’équipage vainqueur :
Skipper : Noel RACINE S.N.H.
Jérôme GRANDGUILLOT  S.N.H.
Benoît DUCHEMIN  S.N.H.
Gwenaelle TUSSEAU  S.N.H.
Johann RICHARD  C.N.P.Vatine
Dominique RICHARD C.N.P.Vatine

Classement général en temps compensé :
1- Foggy Dew JPK 9.60 Noel Racine, 19 heures 36  minutes 07
2-Maison du Poisson JPK 9.60 Le Glatin, 19 heures 37 minutes 21
3-Just AJ J 105 R Tancrede

Class IRC O
1-Courrier du Coeur First 44.7 Gery Trentesaux
2- Decosol First 47.7 Robert Bottomley
3- Stamina II A 40 Michel Peretie

Class IRC 1
1- Cotes d Armor Mumm 30 Laurent BREGEON
2- Serendip Prima 38 Paul King
3- Pen Koent First 40.7 Emmanuel Le Men

Class IRC 2
1- Foggy Dew JPK 9.60 Noel Racine
2- Maison du Poisson JPK 9.60 Le Glatin
3- Just AJ J 105 R Tancrede

Class IRC 3
1- China Blue XJJ J 92 Marc Noel
2- Gunshot Moody S38 Peter Wallace
3- Iromiguy Nicholson 33 Jean-Yves Chateau

Multicoques
1- Jolly Jumper Brazapi 40 Philippe Bessec
2- Tancrede Normanni 34 Joel Malardel
3- Talence Pulsar 26 Bruno Delahaie

Semi-Classiques
1- Saint-Sebastien III Romanee Thierry Fremont
2- Vert-Galant Aphrodite 101 Yvon Nedonchelle
3- Nightlife Sigme 41 Tom Sperrey

Ils ont dit :

Bernard Gallay « Solune » : « Nous sommes bien partis avec le vent et le courant dans le Solent. A la sortie de celui-ci, nous avons joué avec les rotations du vent au portant, empannages sur empannages ! Le vent a ensuite tourné au Nord-Est, nous nous sommes alors remis sur la route directe aux abords de Guernesey. C’était vraiment une superbe course. Dommage qu’il y ait un peu moins de vent en milieu de manche car nous loupons à quelques minutes le record en monocoque. »
 
Jimmy Pahun « JPK Guyader » : « Nous avons eu des conditions idéales de navigation au portatif. Nous avons couru Cowes – Dinard – Saint- Malo sous spi. Erwan Dubois, Christian Guyader ont fait un très bon travail tactique. Notre sortie à gauche du Solent a payé car les rotations du vent  et la pression étaient de ce côté ».

Géry Trentesaux "Courrier du Coeur", vainqueur en IRC 0. " Ce fut une course très rapide, contrairement à certaines éditions précédentes. La course s’est déroulé au contact dans du vent fort puisque nous avons enregistré jusqu’à 28 noeuds dans la nuit. Les bateaux arrivent groupés et la victoire en temps compensé sera difficile pour les bateaux à fort "rating". Nous avons choisi de naviguer sans prendre trop de risque stratégique au sortir du solent car le vent oscillait trop de droite et de gauche. Après, on a déroulé au portant et c’était priorité à la vitesse, sans possibilité d’optionner."

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Championnat du monde de Formule 18 à Hyères : La victoire échappe d´un fil aux Français

Mondial F18 Hyères 2006
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Un peu d’air, un tout petit peu d’air. Cette semaine, les 152 concurrents ont tricoté avec une brise évanescente qui n’a pas dépassé les 10 nœuds. Sur les 18 nations représentées, l’Allemagne remporte finalement le titre mondial 2006 avec les frères Sach qui ont survolé les finales.
 
Du côté des trois équipages du Nissan Hobie Cat Pro Team, les Australiens se sont montrés réguliers tout le championnat. Quatrièmes des sélections, ils signent eux aussi de très belles finales avec 1 victoire et deux manches de 3e. Ils perdent de peu leur titre mais terminent seconds et confirment leur aisance cette année en Hobie Tiger. « Nous sommes vraiment très contents de cette dernière journée. Nous avons réalisé des départs fantastiques et je pense que nous avons très bien navigué. Cela a été un championnat difficile avec peu de vent mais cela nous a réussi aujourd’hui. »  conclue le barreur « Bundy » qui enchaîne dès samedi prochain avec Glenn sur le Championnat d’Europe de Tornado en Allemagne.
 
Les Français Jean-Christophe Mourniac et Philippe Mourniac y ont cru, et il y avait de quoi. Ils occupaient hier la tête du classement provisoire après d’excellentes phases de sélections. Sur 6 manches disputées, ils ont empoché une victoire et n’ont jamais terminé en dessous de la 5e place. Les finales se présentaient donc bien. Mais ce 14 juillet ne leur a pas souri. Toujours très peu de vent et surtout du clapot « les pires conditions pour nous » précise Franck Citeau « nous n’avons pas pu nous extraire de la flotte aux départs, à la différence des autres jours, et nous n’avons pas réussi ensuite à appliquer notre stratégie. Nous sommes déçus, bien sûr, nous avions fait les choses bien, proprement, nous terminons 4e du mondial pour la troisième année consécutive » Même son de cloche pour le barreur Jean-Christophe Mourniac « Nous savions ce matin que les conditions n’étaient pas favorables. Mais c’est le jeu, il ne faut rien regretter.»
 
Pour les tornadistes espagnols, Fernando Echavarri et Antón Paz, ce mondial était lui aussi bien parti avec une victoire dès le premier jour. Mais la logique veut que les meilleures places soient au final occupées par des spécialistes de la série qui naviguent depuis de nombreuses années en F18. Si Fernando et Antón sont les n°1 mondiaux en Tornado (catamaran olympique), il leur faudra encore accumuler quelques « heures de vol » en Hobie Tiger pour rivaliser avec les meilleurs. « Le premier jour, dans une brises plus soutenue, nous avions la bonne vitesse et nous avons remporté une manche. Le vent n’a ensuite pas dépassé 8 à 10 nœuds et notre manque d’expérience en Tiger nous a forcément manqué. Ce championnat était bon pour nous comme pour tout le team, nous devons encore travailler pour jouer avec les « tops » de la série » confie Fernando.

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Franck Cammas rafle les 3 manches du jour

Multi Cup 60: Groupama 2
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Les conditions météorologiques subies à Portimao semblent convenir parfaitement à Franck Cammas, à son équipage et à son bateau. On savait Groupama 2 très performant dans ces vents faibles à modérés et une mer plate, mais la machine ne fait pas tout et incontestablement, le skipper du bateau vert était en verve : sur trois départs, il en réussit deux et arrive à se refaire dans la troisième manche dès le premier près ! De fait, le premier parcours « banane » était un modèle du genre puisque Franck Cammas rejetait Michel Desjoyeaux avant même le coup de canon, puis se débarrassait de Loïck Peyron en le poussant jusqu’à la côte et en lui virant dessus. A l’aise dans ces conditions, Groupama 2 n’avait plus qu’à dérouler jusqu’à l’arrivée de cette manche courue avec une brise thermique de Sud Est comprise entre huit et dix nœuds. Loïck Peyron se maintenait à la seconde place devant Michel Desjoyeaux tandis que Thierry Duprey du Vorsent était handicapé par des problèmes de bascule de mât.

Deuxième manche
Le deuxième parcours était plus animé avec un renforcement du vent jusqu’à 15 nœuds et plus sur une mer juste ondulée par une longue houle du large. Le départ était très tendu entre Géant, Groupama 2 et Gitana 11, mais Michel Desjoyeaux, pourtant parti pile au timing, se faisait sortir par Franck Cammas, tandis que Loïck Peyron perdait sa seconde place à l’occasion d’un virement de bord laborieux. En tête dès la bouée au vent avec une bonne marge de manœuvre, Groupama 2 ne faisait qu’augmenter son avance sur ses trois poursuivants qui commençaient à peiner au fil de la régate pour cause de brise essoufflée. Géant terminait second avec de la marge sur les deux Gitana.

Peyron s’empare de la seconde place
Restait encore un parcours « banane » à lancer avec un vent devenu asthmatique à moins de huit nœuds de vent et mollissant encore au fil des minutes… Le départ était donc encore une fois capital et cette fois, c’est Thierry Duprey du Vorsent qui frappait fort en partant bâbord amure au bateau Comité en compagnie de Michel Desjoyeaux.  De nouveau, Groupama 2 s’extirpait d’une situation délicate car il fut obliger de virer pour passer la ligne en raison d’une grosse bascule du vent vers le Sud. Mais Franck Cammas visait parfaitement la « lay-line » pour arriver pile sur la bouée tandis que Loïck Peyron se retrouvait en dessous et que Thierry Duprey et Michel Desjoyeaux étaient un peu au-dessus… Vu que le vent devenait de plus en plus mou, le Comité de Course décidait de raccourcir le parcours à deux tours et Groupama 2 remportait ainsi sa troisième manche. Loïck Peyron, en terminant second de cette ultime course du jour, pouvait ainsi s’adjuger la place de dauphin, un point devant Michel Desjoyeaux.

Classement général provisoire sur trois manches du Grand Prix du Portugal :
1- Franck Cammas (Groupama 2) 1er+1er+1er = 18 points
2- Loïck Peyron (Gitana 11) 2ème+3ème+2ème = 14 points
3- Michel Desjoyeaux (Géant) 3ème+2ème+3ème = 13 points
4- Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) 4ème+4ème+4ème = 9 points

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Thomas Coville va tenter le record de la Manche samedi

Sodebo
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Cette traversée fait seulement 138 milles (250 km) ce qu’une machine comme Sodeb’O lancée en ligne droite à 20 nœuds peut avaler en moins de 7 heures, mais en réalité ce parcours est jalonné d’obstacles. A commencer par le rail de cargos à traverser au son du radar, suivi des fameux courants du Raz Blanchard qui peuvent monter jusqu’à 7 nœuds et qu’il faut donc prendre « dans le sens du poil ». Et pour finir, Thomas devra slalomer entre les cailloux à l’approche de Jersey, Guernesey et des côtes françaises.  « C’est une traversée à réaliser l’œil sur la carte et le chrono en main »  explique Thomas qui connaît évidemment bien cette zone où passent les plus grandes courses comme la Route du Rhum, la Transat Jacques Vabre ou la Transat Anglaise. La fenêtre météo prévoit un vent de Nord-Est de 15 à 20 nœuds avec des rafales à 25,  « le parcours sera tout au portant, avec des bords d’environ 6 milles, j’empanne donc tous les quarts d’heure »  ajoute-t-il. Autant dire que cela s’annonce physique et c’est bien ce que recherche le skipper. D’expérience, Thomas sait à quel point le solitaire en multicoque sollicite l’organisme. En battant le record de la Route de la Découverte l’été dernier, il avait notamment perdu 7 kilos en 10 jours. Ce paramètre est évidemment crucial pour la prochaine Route du Rhum et cette première mise à l’épreuve permettra aussi au skipper de se tester. 

Depuis sa mise à l’eau le 16 juin, le Trimaran Sodeb’O a déjà parcouru 1600 milles, entre le Record SNSM et quelques sorties en équipage aux Sables d’Olonne et à La Trinité, mais Thomas reprend vraiment ses marques en solitaire ce week-end.  « Nous respectons à la lettre le planning fixé. La Traversée de la Manche correspond à la volonté de monter progressivement en puissance en vue du Rhum. Ce parcours est simple en logistique ; il est homologué par le WSSRC (World Speed Sailing Record Council) et compte pour le Championnat du Monde des Records. »  précise-t-il."
A suivre demain sur l’eau…

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A partir d´aujourd´hui, le Grand Prix du Portugal

Multicup Grand Prix du Portugal à Portimao
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Après une course océanique entre Londres et Nice, un Trophée dans les Alpes Maritimes et deux Grand Prix (Trapani en Sicile et Marseille), le rendez-vous portugais marque une étape importante pour le Championnat Multi Cup Cafe Ambassador. Car Franck Cammas sur Groupama 2 est en passe de remporter son cinquième titre sur le circuit des multicoques 60 pieds… s’  ;il termine premier ou second à Portimao. Mais l’opposition devient de plus en plus âpre cette saison avec un Michel Desjoyeaux sur Géant très incisif au point de s’octroyer au moins une victoire de manche à chaque Grand Prix et la venue de Loïck Peyron sur Gitana 11 qui pourrait aussi changer la donne. Sans compter Thierry Duprey du Vorsent qui, à bord de Gitana 12, va pouvoir confirmer le potentiel de ce trimaran particulièrement véloce au portant dans les petits airs. 
Surtout que le plan d’eau portugais est, en cette période estivale, pour le moins complexe voire tordu : à l’image de ce jeudi d’entraînement où la brise a soufflé en matinée d’une dizaine de nœuds, puis s’est totalement écroulée vers midi, pour revenir en régime thermique d’une huitaine de nœuds de secteur Sud Est en milieu d’après-midi…
En plus, la situation météorologique devrait être plus favorable ces jours prochains avec une stabilisation de l’anticyclone des Açores sur l’Europe de l’Ouest et d’une dépression peu marquée sur la péninsule ibérique. Les prévisions (voir ci-dessous) annoncent en effet un bon régime thermique dès vendredi. Comme l’ont montré les départs à Marseille où les vents faibles à médium ont été majoritaires, et avec un terrain de jeu qui semble orienter les bords, la bagarre va débuter dès le coup de canon. Celui qui sortira leader à la marque au vent, risque fort dans ces conditions, de claquer la manche car les opportunités de se décaler seront minimes. Ce qui signifie qu’aucun des quatre trimarans en lice ne peut se positionner comme f  avori : il faut s’attendre à voir le classement jouer au yo-yo tout le week-end! A l’image de la régate d’entraînement de ce jeudi où Loïck Peyron s’est imposé avec un large avance sur Franck Cammas sauvant de justesse sa seconde place face à Michel Desjoyeaux…

Les commentaires sur Portimao

Bruno Laurent (Groupama 2) :
« Mardi, nous avons eu de gros grains orageux qui nous ont empêché de sortir et mercredi, c’était plutôt mou. Nous avons réussi à tirer quelques bords dans l’après-midi. Apparemment, il y a du vent au large, ce qui lève une longue houle ici. Le Grand Prix se présente donc assez difficile parce que la brise a tendance à basculer souvent, sans vraiment  d’annonce sur l’eau… Les températures semblent en tous cas baisser depuis mardi, ce qui est bon signe pour stabiliser la situation météo. »

Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) :
« C’est assez capricieux côté météo parce que le système a du mal à s’installer à cause d’une dépression orageuse au Nord d’Agadir. En conséquence, le vent rentre par bouffées, par bandes de vent. Ce jeudi, la brise était un peu plus stable mais restait encore assez molle. Théoriquement, il devrait y avoir plus d’air dès vendredi. Et il faut prendre en compte une houle assez désagréable au près et il ne faut pas oublier qu’il y a aussi du courant… comme en Normandie! Il faut savoir jouer avec… »

Michel Desjoyeaux (Géant) :
« A vingt milles à l’Ouest du cap Saint Vincent, il y a du vent de Nord Ouest et à vingt milles à l’Est, il y a du vent d’Est… Visiblement, Portimao est un plan d’eau plutôt calme, mais mardi et mercredi, c’était très orageux. Nous espérions que le vent thermique s’installe jeudi mais cela a été assez variable et instable. Ce Grand Prix du Portugal s’annonce assez complexe au niveau météo et il faudra donc être très vigilant : le thermique rentre du Sud Est puis passe progressivement à l’Ouest dans l’après-midi. »

Loïck Peyron (Gitana 11) :
« Ca ne ressemble pas du tout à l’Atlantique, c’est plus proche climatiqu  ement de la Méditerranée… Vent trop fort mardi, et pétole mercredi, brises variables ce jeudi! Pas un pet d’air jusqu’à 14h00, puis une bande de vent, une demi heure de navigation avec une houle difficile à négocier de secteur Sud Est : ça ne s’annonce pas facile! Il faut espérer que le vent thermique puisse se mettre en place pour le week-end, car alors il souffle bien. Mais de toutes façons, ce plan d’eau est très technique et cela donne du piment aux régates… »

Météo du week-end
Le vent synoptique (dû au gradient de pression) sera très faible et plutôt orienté au secteur Est pendant les trois jours de course à Portimao. Les deux minima de pression positionnés jeudi sur Madrid et sur Tanger vont en effet rester peu marqués ces jours prochains, ce qui entraîne la création d’une zone de faible gradient de pressions et donc des vents inférieurs à  ; cinq nœuds. Mais le différentiel de chaleur entre la terre très échauffée par le soleil dans la journée (+ de 30°C), et la mer dont la température reste très stable de jour comme de nuit (19°C) crée des brises thermiques : il faut s’attendre à un vent de 10 nœuds vers 12-14h montant progressivement jusqu’à 15-18 nœuds vers 16-18h puis mollissant rapidement vers 20h. Ce schéma a incité la direction de course à reculer d’une heure le programme des manches.

Programme du Grand Prix du Portugal-Portimao
Vendredi 14 juillet :
12h00 : manche 1 (parcours banane)
14h00 : manche 2 (parcours banane)
16h00 : manche 3 (parcours banane)
18h00 : exhibition

Sam edi 15 juillet :
12h00 : manche 4 (parcours côtier d’environ 35 milles)
16h00 : manche 5 (parcours banane)
18h00 : exhibition

Dimanche 16 juillet :
12h00 : manche 6 (parcours banane)
14h00 : manche 7 (parcours banane)
16h30 : remise des prix

Classement de la Multi Cup Cafe Ambassador
A l’issue de la course Londres-Alpes Maritimes (coefficient 2), du Trophée du Conseil Général des Alpes Maritimes (coefficient 0,5), du Trapani Grand Prix (coefficient 1) et du Grand Prix de Marseille (coefficient 1) :
1-Groupama 2 (1er+1er+1er+1er) 22,5 points
2-Géant (3ème+2ème+2ème+2ème) 16 points
3-Gitana 11 (4ème+3ème+3ème+3ème) 11,5 points
4-Banque Populaire IV (2ème+4ème+DNC+DNC  ) 11 points
5-Gitana 12 (5ème+5ème+DNC+4ème) 5,5 points

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Sebago met la mer à vos pieds…

Sebago
Sebago

Les chaussures de la gamme Performance Marine de Sebago sont destinées à ceux qui exigent des performances techniques sérieuses pour s’aventurer en mer en toute confiance.

Sebago décline ses fameuses WAVE EXTREME aux couleurs de l’océan.

Dessus ventilés habillés de nubuck et bracelets 4-voies étirables en Lycra.

Assise plantaire moulée par compression avec une protection en tissu amovible pour faciliter le nettoyage.

La semelle en caoutchouc adhésif Sebago® OctoPod?assure une excellente adhérence.

Disponible du 35 au 43 pour femme et du 39 au 51 pour homme

Téléphone lecteurs Sebago : 01 56 03 60 00

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Areva Challenge = FRA93

America's Cup 2007 Valencia Louis Vuitton Act 12 Areva Challenge France
DR

 Dimitri  Nicolopoulos, Coordinateur du Design Team, revient sur les  points qui ont marqué les étapes de l’élaboration de FRA93 :
« Nous  avons commencé par poser les « premières briques » en 2003,  c’est-à-dire choisir l’équipe, et préparer les outils (logiciels de  calcul, bassin de carène,…). Puis en 2004, nous sommes entrés dans le  vif du sujet, avec l’arrivée de FRA57, puis de FRA60, (ex- NZL57 et  NZL60), ainsi que du design package de Team New Zealand qui les accompagnait.  Ce design package a été utilisé comme un point de départ pour bâtir notre  réflexion. Cela nous a  permis de nous inscrire dans une démarche plutôt que de partir de zéro. Team New  Zealand a été « finaliste » des trois dernières éditions de  l’America’ Cup (une fois en tant que challenger, deux fois en  tant que defender), et ils avaient de très bons bateaux depuis 1992). Notre démarche  créative s’est ensuite particulièrement concentrée sur l’année  2005. Pendant  l’hiver 2005-2006, nous avons traversé une période très dure au moment  où l’équipe cherchait son sponsor principal. Mais personne n’a  baissé les bras, le Design Team ne s’est jamais arrêté de travailler,  et a continué à calculer, tester, pour rendre les plans définitifs à la date  prévue. Ce numéro de voile,  c’est un rêve qui se concrétise. Nous sommes  vraiment impatients de voir arriver FRA93 à  Valence fin octobre, et de le développer ensuite pour les navigants. Nous  aurons quatre mois de développement devant nous, ce qui nous laisse le temps de refaire quelques modifications si nécessaire. »
 
Stephane Kandler,  Directeur d’AREVA Challenge, ajoute au sujet de cet  événement : « L’attribution du nouveau numéro de voile est une étape importante pour notre équipe, car elle  lui permet de matérialiser la construction de notre nouveau bateau. Pour  nous, qui évoluons depuis 2004 avec un bateau vieux de 1999, c’est une source  supplémentaire de motivation en attendant l’arrivée définitive de notre  nouvelle "monture". Entre temps, nous continuerons de travailler et  tester de nouvelles choses sur FRA60 qui nous serviront sur le nouveau  bateau. Dans FRA93 il y a le  chiffre 13 et je suis certain qu’il nous portera chance, car ce bateau a été  conçu dans de très bonnes conditions depuis avril 2004.
J’en profite pour  remercier tous ceux, qui dans l’équipe se sont impliqués dans le design et la  construction de FRA93 et en  particulier le shore team, grâce à qui le planning de construction est  parfaitement respecté. »
 
En attendant son arrivée de  France, (un Class America doit obligatoirement être construit dans le pays d’origine du yacht club qu’il représente-Le Cercle de la Voile de  Paris en ce qui concerne AREVA Challenge), l’équipe va donc encore  s’entraîner avec FRA60 dès le mois de septembre à Valence.
 
Source Areva Challenge

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Enfin de la vitesse !

La flotte du Tour de France à la Voile 2006
DR

"Le speedo a dépassé les 12 noeuds, déclarait ce matin Damien Iehl à bord de NOUVELLE-CALEDONIE lors de la vacation officielle. C’est la première étape où nous pouvons enfin accélérer et c’est un vrai bonheur !" Partis hier après 19h00 de Camaret-sur-mer, la flotte est arrivée ce matin dès 11h16 dans l’embouchure de la Vilaine, 120 milles plus loin. Les premiers Mumm30 ont ainsi bouclé ce ralliement le long des côtes de Bretagne Sud à près de 8 noeuds de moyenne sans laisser aucune chance aux outsiders. "Les bateaux étaient assez groupés avant le départ, précise Sébastien Audigane, tacticien à bord de TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHyères. Tout s’est joué dans la baie d’Audierne. C’est là que nous avons gagné pas mal de places en choisissant les bonnes options. Nous étions seconds au large de Quiberon mais sur les derniers milles, JOE FLY SAILING TEAM est repassé devant nous".

Les Italiens de JOE FLY SAILING TEAM, seconds de l’étape, signent leur troisième podium consécutif et commencent à menacer sérieusement les quatre premiers du classement général. Mais la plus haute marche revient une fois de plus à DÉFI PARTAGÉ MARSEILLE. "C’était une course de vitesse et nous sommes très performants de ce côté-là, confiait le skipper Thierry Bouchard au moment de passer le sas à l’entrée de la Vilaine. On a bataillé toute la nuit pour contenir les assauts de nos poursuivants immédiats. Il a fallu surveiller le rétroviseur, même dans les derniers 100 mètres, car le vent commençait à tomber". Les Marseillais comptent désormais 16 points d’avance sur ILE DE FRANCE et 31 sur MATONDO CONGO – Route de l’équateur. "Plusieurs bateaux peuvent prétendre à la victoire finale mais il est trop tôt pour commencer les calculs. Nous verrons en Méditerranée".

Après avoir franchi la ligne d’arrivée, les bateaux ont patienté quelques heures pour emprunter l’écluse d’Arzal à 16h00 et rejoindre la Roche Bernard, 3,5 milles en amont. Demain, les équipages n’auront à courir qu’une "régate partenaires" (coefficient 0) sur la Vilaine, avant de repartir vendredi 14 juillet à 10 heures pour Port Bourgenay.

Source Tour Voile

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