Afin de soutenir la voile au niveau international, Pindar sponsorise Emma Richards, désormais épouse Sanderson, depuis huit ans. Juan Kouyoumdjian, connu également sous le nom de ‘Juan K’, a dessiné le Volvo 70 ABN AMRO, que Sanderson a mené à la victoire dans la récente édition de la Volvo Ocean Race. Pindar va rechercher aussi d’autres partenaires pour travailler sur ce nouveau 60’ Open avec leur équipe de course au large.
Andrew Pindar, le Président du Groupe Pindar a déclaré: "Nous collaborons avec Mike depuis pas mal de temps, et il a fait beaucoup pour faire de notre bateau précédent ‘Pindar AlphaGraphics’ (l’actuel ‘Artemis’) un des bateaux les plus rapides du circuit 60’ Open. Comme avec nos précédents projets, nous recherchons activement des sociétés, qui pourraient nous rejoindre et faire partie de cette fabuleuse aventure. Nous n’avons pas seulement un des meilleurs marins du monde dans ce projet de construction, mais avec Juan K nous avons un architecte de renommée internationale, qui est célèbre pour ses créations innovantes. On s’associait avec quelques superbes bateaux par le passé, mais désormais, on a l’occasion de construire un bateau tout neuf avec l’aide précieuse d’Emma, Mike et Juan, et avec quelques-uns des meilleurs constructeurs du monde, ce qui est vraiment passionnant."
Le nouveau bateau sera construit chez TP Cookson en Nouvelle Zélande, où Richards et Sanderson seront basés pendant l’hiver.
Emma Richards rajoute: "Qui aurait pensé en 1999, quand nous avons loué le bateau ‘Aqua Quorum’ de Pete Goss pour le Transat Jacques Vabre, qu’un jour nous construirions un nouveau 60’ Open pour Pindar ? Je suis ravi que Mike et moi, nous allons travailler ensemble afin de faire avancer la campagne de Pindar dans la course au large."
Sanderson, qui a déjà travaillé avec Pindar sur plusieurs projets sera responsable pour la gestion de ce projet tout en restant chez lui à Auckland: "Cela me fera vraiment plaisir de travailler sur ce nouveau projet avec Pindar et Juan. Je suis convaincu qu’avec toute notre expérience réunie, nous finirons par trouver une formule gagnante."
Le nouveau 60’ Open Pindar devrait sortir du chantier au cours de l’été de 2007, juste à temps pour participer au Fastnet. Ils ont l’intention de tenter plusieurs records avec ce nouveau bateau avant de participer à la Transat Jacques Vabre.
MODERNES : DU REVE A LA REALITE C’est le plus grand des inscrits en moderne – 42,30 m – et sa silhouette caractéristique sera une nouvelle fois une des attractions des Voiles, Mari Cha IV, le monocoque recordman de l’Atlantique sera à Saint-Tropez, et sera barré pour l’occasion par le tout récent vainqueur de la course autour du monde en équipage, le Néo-zélandais Mike Sanderson. Côté proto encore, comme chaque année, c’est un événement dans les Voiles que de découvrir le dernier-né des Wally. Ces unités d’exception qui allient luxe et sobriété avec des équipements dignes de "Boeing" et des lignes épurées à l’extrême incarnent un summum de la navigation du troisième millénaire. 2006 ne dérogera pas à la règle avec la possibilité de croiser dans le Vieux Port et sur le plan d’eau de Saint-Tropez Tango, le tout nouveau Wally 80 pieds qui allie les lignes d’eau d’un plan Farr au design intérieur signé des architectes Wally et Lanzzarini Pickering. Le concept est basé sur la combinaison des performances d’un bateau de course croisière à un large volume intérieur, avec notamment un vaste panneau de pont dans le pont laissant pénétrer largement la lumière du jour dans le carré. Cette unité de 24,38 mètres arrive auréolée d’une victoire en classe Wally acquise au mois de mai à Porto Fino, lors de sa toute première apparition en régate.
Avec vingt pour cent des inscrits, le chantier Bénéteau est le plus représenté aux Voiles de Saint-Tropez, confirmant sa place de leader mondial de la plaisance, avec notamment 28 First, parfaite illustration du rôle prépondérant que joue cette gamme dans le milieu de la plaisance. Sélectionnés parmi les séries mises à l’honneur cette année par l’organisation avec les A40, les Tofinou, et les Swan 45, les First 40.7, au nombre de 11, auront leur classement propre avec remise d’un Trophée. A noter que le Trophée de l’Innovation et du Design BMW créé en 2004 sera remis en jeu une nouvelle fois. L’an dernier, le jury placé sous la direction de Loïck Peyron avait choisi de primer le Swan 601 Artemis et sa robe bleu métallisé, bateau qui était skippé par le triple vainqueur de l’America’s Cup Russell Coutts.
TRADITION : DU MYTHE A LA RECONSTRUCTION Son arrivée sur les plans d’eau, après plus de cinquante ans d’absence et au sortir de cinq années de restauration, font de la présence de Lulworth un véritable événement. Le plus grand cotre aurique du monde – plus de 46 mètres hors tout – a retrouvé l’élément liquide au printemps dernier à la Spezia (Italie). Construit en Angleterre en 1920 sur des plans de Herbert W. White, le géant Lulworth – avec 855 m2 de toile au près et 1 355 au portant ! – a été l’un des plus redoutable yacht de la Grande Classe. La moitié de sa structure originelle et 80% de ses aménagements intérieurs ont été préservés, faisant de Lulworth la plus remarquable restauration du siècle. 2006 sera également marquée par la venue tout à fait exceptionnelle de la flotte des Pen Duick, rassemblée grâce à l’Association Eric Tabarly, en présence de Jacqueline et Marie Tabarly. Les bateaux seront tous rassemblés devant la Capitainerie – sauf Pen Duick VI qui sera en face le long du môle à cause de son tirant d’eau. Un départ devrait être spécialement donné pour les Pen Duick dans le cadre des défis du jeudi.
Ainsi qu’il l’avait évoqué l’an passé, le quadruple vainqueur de l’America’s Cup, Dennis Conner, présentera bien à Saint-Tropez son petit bijou Cotton Blossom II, un sloop Bermudien sur plan Johan Anker de 1924. Le bateau sort d’une restauration minutieuse et passionnée menée par son illustre propriétaire qui lui a valu toutes les louanges outre-Atlantique. Cotton Blossom II est un Class Q, jauge qui connut son apogée dans les années 30. Parmi les autres unités dont la venue est particulièrement attendue, on peut encore citer Eilidh, considéré comme l’un des chef-d’oeuvre de l’architecte naval Alfred Mylne, dont l’intérieur, dessiné spécialement en 1930 pour un propriétaire de plus de 1m90, est particulièrement original, avec un vaste salon ouvert en deux parties, et une hauteur sous plafond qui explique un roof exceptionnellement long courant jusqu’à l’avant du bateau, ou encore Skylge, une spectaculaire goélette Marconi de 36,60 m lancée en 2006 par le chantier Néerlandais Holland Jachtbouw, qui décroche le titre de plus grand voilier "Esprit de Tradition" présent à St Tropez cet automne et dont le mât principal culmine à plus de 40 mètres, et le mât de misaine à plus de 25. Du pain sur la planche en prévision pour le jury du Trophée de l’Elégance Gaastra, par ailleurs créateur d’une collection spéciale Voiles qui sera portée aussi bien à terre par plus de 200 personnes que sur l’eau à bord de Lulworth par exemple.
Il n’aura pas fallu longtemps à Russell Coutts et Torbjorn Tornquist sur Artemis pour apprivoiser le plan d’eau parfois capricieux de la Maddalena. Avec deux places de second et une première place, Artemis consolide son leadership au classement général et confirme la très bonne forme de Russell Coutts. En Swan 45, DSK Comifin prend exemple sur son aîné et conforte son avance au classement général avec 15 points sur Vixen de Dick Weismann. Aqua Equinox est, quant à lui, bien placé dans la belle catégorie Grand Prix. Avec 3 points acquis en deux journées, Filip Balcaen occupe la première place au détriment de Bugia Bianca et Fantasticaaa respectivement deuxième et troisième à égalité de points.
Dans un vent oscillant entre 12 et 18 nœuds, le comité de course a envoyé 3 parcours au vent et sous le vent pour les 4 Swans 601. D’une régularité sans faille et d’un réalisme à toute épreuve, Russell Coutts a réussi le pari de mener Artemis à la première place du classement général provisoire malgré d’importantes variations du temps lors de la journée. En seconde position, le Swan 601 américain, Moneypenny conserve toutes ses chances de revenir sur Artemis. En revanche, Leonardo Ferragamo sur Cuor di Leone, avec sa première victoire de manche lors du premier parcours de la journée se fait tout de même distancer et accuse un retard de 9 points sur le leader et 7 points sur Moneypenny.
La seconde manche du jour a permis à Russell Coutts de reprendre le commandement de la flotte après un magnifique départ en bout de ligne. Auteur d’un sans-faute sur l’ensemble du parcours, Spirit of Jethou alors second n’aura pas résisté au retour de Moneypenny et Cuor di Leone dans le dernier bord de portant. Spirit of Jethou termine, une fois de plus, à la quatrième et dernière place du classement.
La dernière manche s’est résumée à un duel américano-américain entre Artemis et Moneypenny. Après de multiples changements en tête de la course, Moneypenny s’impose pour la première fois depuis le début de la compétition. Selon Russel Coutts, cette manche a été la plus disputée et la plus exigeante pour son équipe : « Bien qu’il y ait seulement quatre bateaux dans la flotte, la course n’en est pas moins difficile, bien au contraire. Les écarts étaient très faibles aujourd’hui et le fait que le vent soit monté, lors de la dernière manche, a rendu les manœuvres et la tactique encore plus difficiles. Le dernier parcours n’a été qu’une succession de changements de leader. Nous étions en tête à la bouée sous le vent, mais à la bouée au vent Moneypenny a repris l’avantage et ainsi de suite jusqu’au dernier tour où malheureusement nous n’avons pas réussi à revenir sur Swartz. Ça a été une grande course », confiait Coutts à son arrivée au ponton (…)
La catégorie des Classic avec 45 participants s’est offert un magnifique parcours côtier dans l’archipel de la Maddalena. Cette journée de mercredi s’est déroulée selon le même schéma que mardi. Le Swan 65 de Peter Simon, Monsoon Jaguar, s’impose en temps réel avec une considérable avance de 25 minutes sur Jacobite, le Swan 48 de Stephen et Benedict James. Premier hier, Jacobite réitère sa performance et avec deux points au classement général en deux jours, s’impose logiquement comme leader de sa classe. Tout aussi régulier, Aura, un Swan 44, avec deux places de second en deux jours, occupe la deuxième place au général devant Junkanoo un autre Swan 44.
Le retour du soleil en milieu d’après-midi ne résistera pas longtemps à l’arrivée d’un nouveau front en provenance des Baléares. « Les conditions devraient se détériorer dans la nuit de mercredi à jeudi et le vent va successivement tourner au sud-ouest, ouest se renforçant entre 16 et 18 nœuds », annonçait le Major Filippo Petrucci.
L’édition 2006 de la Rolex Swan Cup s’achèvera dimanche 17 septembre par la cérémonie de remise des prix. Le Trophée de la Swan Cup ainsi qu’une montre Rolex seront remis aux vainqueurs de chaque classe. Chaque soir, d’autres récompenses seront également à l’honneur comme la remise d’un prix au meilleur propriétaire barreur.
Kito court depuis 6 ans sur le circuit Figaro et a remporté trois des épreuves majeures : la Solitaire en 2002, la Transat Ag2r et la Solo Méditerranée en 2006. Le skipper a aussi navigué en 60 pieds et participé trois fois à la Transat Jacques Vabre, avec Bernard Gallay en 2001 (monocoque) et deux fois avec Jean Le Cam en 2003 et 2005 (en trimaran 60’ puis en mono 60’).
Interview d’un skipper heureux…
La « Bel » aventure se poursuit, c’est un rêve qui se réalise ? « Oui, je suis très heureux de concrétiser ce partenariat. C’est une grande satisfaction de voir ce projet aboutir. Ces bateaux et les courses de cette série comme le Vendée Globe, la Route du Rhum ou la Transat Jacques Vabre m’attirent depuis toujours. Ce que j’ai vécu aux côtés de Bernard (Gallay) puis de Jean (Le Cam) n’a fait que renforcer mes envies. Je tiens aussi à ajouter que la qualité des relations que nous entretenons avec le Groupe Bel depuis un an et notamment avec les salariés, donne au projet une dimension humaine qui me correspond bien. »
– Comment abordez-vous cette nouvelle étape ? « C’est effectivement nouveau pour moi mais excitant de partir d’une page blanche, de construire un bateau de A à Z, de constituer une équipe, choisir les architectes, un chantier… Même si cela va être un travail énorme, c’est passionnant ! Je m’entoure de gens que j’apprécie, qui ont beaucoup de talents et qui sont prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes pour réussir le défi. »
– Pourquoi avoir choisi le cabinet d’architecture Van Peteghem – Lauriot Prévost & Guillaume Verdier ? « Il y a d’abord une dimension objective. L’expertise impressionnante du cabinet VPLP depuis des années en multicoque donne une vision nouvelle au monocoque, et ce travail est renforcé par l’expérience de Guillaume Verdier dans le design de ces bateaux. Cela nous a séduit. Ensuite, il y a une dimension plus affective. Il y a avec cette équipe un « feeling », une complicité simple et évidente qui nous a décidé. » – Quelle est la suite du programme ? « Beaucoup de travail et d’énergie pour bâtir une organisation solide autour du projet. Le puzzle se construit progressivement. Nous en sommes à constituer les équipes qui devront apprendre à travailler ensemble. Notre planning est dense. Des choix importants restent à faire, comme celui des chantiers et des fournisseurs impliqués dans la construction du bateau. Et puis, le Groupe Bel a signé comme partenaire titre, mais nous allons également chercher des partenaires complémentaires. On ne va pas s’ennuyer cet hiver ! »
– Et la Vache dans tout ça, elle en pense quoi ? « Cet été, j’ai beaucoup discuté avec la Vache justement… et elle m’a dit, l’Irlande, l’Espagne, Istanbul, c’est bien mais j’ai envie d’aller encore beaucoup plus loin. Alors, je lui ai dit : OK ! Je vais t’emmener voir du pays ! Plus sérieusement, ce jour est un grand jour, on avait hâte d’en parler et de partager cette nouvelle avec tous les gens qui me suivent et me soutiennent depuis des années. Allez, au boulot ! »
Gérard BOIVIN, Président Directeur Général du Groupe Bel : « Kito nous a offert des résultats au- delà de nos attentes. Notre partenariat sur le circuit Figaro a été une première opportunité de faire connaître au grand public la dimension de l’entreprise et de faire émerger la marque Bel. Cet engagement a offert une visibilité différente à nos marques tout en donnant du souffle à l’identité du Groupe. Cette aventure nous a également permis de renforcer les liens avec nos clients, distributeurs et partenaires au travers d’opérations de relations publiques, tout en nous réunissant en interne autour d’un projet fédérateur. A l’heure du bilan, une question s’est alors posée : quelle suite donner à ce partenariat ? Notre engagement dans la voile correspond à une prise de parole nouvelle et réussie du Groupe Bel. Le casting est bon. Les bilans, interne et externe, sont très positifs et une réelle dynamique s’est créée. La réponse est devenue évidente, presque logique et naturelle. Ce programme s’inscrit dans la continuité et la fidélité du Groupe qui renouvelle sa confiance à un skipper à la personnalité sympathique, au marin de talent qui gagne et qui a su se faire adopter par les salariés du Groupe Bel comme l’un des leurs. »
Les traits tirés après trente heures d’une traversée méditerranéenne éprouvante face au vent, Deruelle livrait les clés du succès ; « nous étions deuxième au passage de Porquerolles derrière Jimmy Pahun (Île de France) lorsque nous avons choisi d’opter pour une route plus Nord alors qu’eux sont partis vers le Sud. Au petit matin dans un vent instable nous étions devant. Nous sommes très heureux car nous possédons désormais un écart de points confortable au classement général »
YCPR à l’honneur Belle performance également du côté du second Mumm 30 à porter – avec Défi Partagé-Marseille – les couleurs du Yachting Club de la Pointe Rouge (YCPR) qui se classe deuxième à Calvi. Après ce résultat prometteur, Florent Gagerro (YCPR-Route de l’Equateur) était aux anges ; « on savait que nous avions le potentiel pour bien figurer mais on n’arrivait pas à tenir la distance sur cette Route des Îles, là nous sommes restés concentrés à la barre jusqu’à la fin. Ca a payé ! »
Fedensieu sur le podium En terminant seulement cinquième sur l’Île de beauté, Alain Fédensieu (SNCM-Veolia Transport) fait paradoxalement une excellente opération comptable au classement provisoire en s’emparant de la place de dauphin au détriment des Franciliens qui terminent seulement neuvième. Lucide malgré la fatigue accumulée, Fédensieu avouait à l’arrivée ; « Défi Partagé nous a mis une belle « rouste ». Je pense que Deruelle va maintenant nous contrôler. Notre objectif sportif avant le départ de la compétition était de finir sur le podium. A nous maintenant d’y rester ! » Un but que Jimmy Pahun aura du mal désormais à atteindre ; « il est clair qu’aujourd’hui, nous avons perdu la Route des Îles 2006, il y a longtemps que je n’avais pas fait de la course au large. Je me suis planté en optant sur une route plus sud. C’est la vie ! » A noter aussi le très bon comportement de la jeune équipe suisse du bateau Ecole polytechnique Lausanne qui obtient une belle troisième place au pied de la citadelle de Calvi.
PROGRAMME :
Départ à partir de 14 heures le jeudi 14 septembre de deux parcours olympiques dans le golfe de Calvi.
RESULTATS :
7ème manche (étape de liaison Marseille-Calvi,150 milles. Coefficient 3) : 1.Deruelle (Défi Partagé-Marseille) ; 2.Gagerro (YCPR-Route de l’Equateur) ; 3.Clerc (Ecole Polytechnique Lausanne) ; 4.Jean-Albert (Ville du Port-Bred-La Réunion) ; 5.Fedensieu (SNCM-Veolia Transport) ; 6.Mallaret (Nouvelle Calédonie) ; 7.Milleret (Val Thorens) ; 8.Leboeuf (INSA) ; 9.Pahun (Île de France) ; 10.Alice d’Ortoli (Elles en Mer) ; 11.Duguet (La Rochelle Jeunes) ; 12.Calicchio (Caisse d’Epargne-Région PACA) ; 13ex.Moulineuf (ZLB-Bhering) et Jaufrey d’Ortoli (Collectivité Territoriale Corse), abandons dans la manche.
Un week-end glorieux même : 4 victoires prestigieuses le même jour :
Mascalzone Latino-Capitalia (propriété de Vincenzo Onorato) avec Russel Coutts à la tactique a battu les autres concurrents dans le Championnat du Monde de Farr 40 à Newport (USA); Alfa Romeo et Roma ont recolté d´incroyables victoires dans leurs classes respectives “Racing”” et “”Cruising”” à la Maxi Yacht Rolex Cup à Porto Cervo et enfin Clan des Team, l´acrobatique Classe Libera du lac de Gardes est reparti victorieux de la 56ième Centomiglia !
Un week-end de succès et de satisfaction pour la marque italienne de vêtements techniques qui se rejouit d´être partenaire des équipes les plus déterminées et des bateaux les plus innovants techniquement sur la scène vélique internationale.
Malgré des prévisions météorologiques peu optimistes, les 114 Swans engagés dans la Rolex Swan Cup ont bénéficié de conditions presque idylliques. C’est sous un soleil radieux et un vent de 8 à 10 nœuds d’est que la première manche a été lancée. Mené par l’Italien Sandro Ricetto, le comité de course du Yacht Club Costa Smeralda avait sélectionné pour les participants des classes “Grand Prix“, “Classic“ et “Swan 601“, un parcours côtier de 29 milles autour de l’archipel de la Maddalena. Les Swan 45 avaient, quant à eux, l’opportunité de s’affronter dans deux parcours bananes (… ) En tête après le passage du détroit, Fantasticaaa s’est solidement accroché à sa première place et achève le premier parcours côtier en première position.
Propriétaire et barreur de Fantasticaaa, Lanfranco Cirillo jubilait à son arrivée sur cette belle victoire : « C’est une grande joie d’être le premier à revenir au port. Je pense que nous avons vraiment bien navigué aujourd’hui, que ce soit d’un point de vue tactique ou bien de vitesse du bateau. Le fait d’être devant les Swan 601 qui sont de vrais bateaux de course est une satisfaction supplémentaire. Les conditions ont été parfaites et le vent ni trop fort, ni trop faible. Le seul handicap dont nous souffrons est notre difficulté à manœuvrer lors des phases de départ. Fantasticaaa est un voilier assez lourd qui demande de l’anticipation. J’aimerai vraiment pouvoir gagner le trophée des propriétaires barreurs cette semaine et pourquoi pas le titre dans notre catégorie. J’espère juste que nous aurons assez de marge en temps compensé. Après cette régate, nous allons voyager autour du monde pour pouvoir régater sur d’autres mers et savoir si nous sommes le Swan le plus rapide du monde ! »
Véritable course dans la course, la catégorie “Swan 601“ a finalement été remportée par Artemis de Torbjorn Tornquist avec Russel Coutts à la tactique. L’américain Monneypenny termine, quant à lui, deuxième, suivi de peu par Cuordileone. A bord de ces deux bateaux, de nombreux talents de la voile officient comme tacticiens à l’image de Paul Cayard sur Cuordileone mais aussi Dee Smith sur Monneypenny. « La course a été intense. Nous étions vraiment proches les uns des autres et nous n’espérions pas un meilleur résultat », confiait Tornquist.
Russel Coutts, qui revient tout juste de Newport après avoir remporté le Rolex Farr 40 World Championship sur Mascalzone Latino de Vincenzo Onorato, se dit satisfait et heureux de cette journée de navigation en Sardaigne : « Naviguer dans ces eaux et dans cet archipel est un vrai régal. Porto Cervo est définitivement l’un des plus beaux endroits pour la voile au monde. Concernant la compétition, nous avons eu une course très proche avec Moneypenny et nous avons réussi à prendre l’ascendant à Monaci Rocks lors d’une variation du vent qui nous a favorisés. »
La compétition dans la catégorie des Swan 45 a offert le spectacle escompté. La flotte des 29 monotypes a été menée par DSK Comifin qui s’impose d’entrée de jeu comme le plus sérieux concurrent de cette 14e édition de la Rolex Swan Cup. Avec une place de premier et de quatrième, DSK devance, avec un total de 5 points, le champion du monde de Swan 45, Massimo Ferragamo sur Bellicosa avec 6 points et Plenty d’Alexander Roepers avec 8 points.
Pietro D’Ali, marin de talent qui officie à la tactique sur DSK, résume la course : “Nous sommes vraiment positifs après une telle journée et sommes satisfaits de notre résultat. Le nombre important de participants apporte un plus à la course et la rend vraiment intéressante.” La dernière catégorie, la “Classic“ avec 45 inscrits, a effectué un parcours côtier le long de l’archipel de la Maddalena. Le Swan 36 Tarantella, le premier Swan fabriqué par les chantiers Nautor’s Swan en 1966 mais également le premier vainqueur de la Rolex Swan Cup en 1980, Black Swan, fait office de légende dans cette catégorie.
Ils glissent sur tous les océans du monde depuis des années… Ils déploient leurs voiles avec élégance au gré des vents se jouant des brises et bourrasques… Ils s’amarrent aux pontons des quatre coins du globe… Et c’est sur les eaux scintillantes de la magnifique baie de Cannes, qu’ils croiseront l’étrave en cette première semaine automnale. Lulworth, Mariquita, Oriole, Moonbeam III of Fife, Tuiga… faut-il tous les citer pour témoigner de la qualité du spectacle qui s’offrira au public, toujours plus charmé par la magie qui s’opère sous ses yeux ? 120 Dragons, 82 Traditions, et 25 Métriques sont déjà annoncés… Yachts classiques ou bateaux olympiques de légende, tous s’apprêtent à entrer dans la valse envoûtante rythmée par les brises fantasques et le Mistral de la baie cannoise.
Des catégories variées, près d’une trentaine de nationalités différentes, et pourtant tous ont en commun cette passion dévorante pour les belles choses, qui les conduit chaque année à se rassembler toujours plus nombreux sur l’incontournable scène méditerranéenne. En mer c’est avec élégance que les équipages porteront les couleurs de leurs bateaux, hissant les voiles avec fierté et jouant d’habileté et de fair-play pour remporter la victoire. Chez les Dragons, on sait déjà que le vainqueur de l’an dernier, BB Queen, avec à sa barre son skipper allemand Markus Wieser, remettra son titre en jeu face aux vainqueurs des éditions 2003 et 2004, respectivement, le Danois Paul Richard Hoj-Jensen (vice-champion d’Europe 2005) à bord de Danish Blue et le Breton Louis Urvois sur Ar Youleg. Coté Traditions, Bona Fide, Mariette, Cambria… tous seront là pour défendre leurs titres.
Et ce n’est que tard le soir que le rideau s’abaissera sur la scène, car une fois les régates achevées, ces oiseaux rares viendront exposer leurs parures sous les projecteurs du quai Laubeuf. Acajous vernis, cuivres rutilants… chacun s’appliquera à briller démontrant que ces conceptions à l’épreuve des années sont à l’image de ces Régates Royales : hors du temps.
Bon timing La mise à l’eau du Sill et Veolia a eu lieu hier en début de soirée, à la faveur d’un fort coefficient de marée : « C’était parfait comme timing car nous avons eu ainsi l’après-midi entière pour préparer la manœuvre et tout organiser dans le détail », raconte Nicolas de Castro. Le voilier a été mâté dans la foulée, et l’équipe de Roland Jourdain va procéder dans les jours à venir au réarmement du bateau : « nous allons gréer les voiles, remettre le moteur en état de marche, finaliser l’installation de l’électronique, etc. Il nous reste une foule de petits détails à régler avant de pouvoir faire les premières sorties en mer. »
« Nous formons une bonne équipe » L’équipe va mettre les bouchées doubles pour que tout soit prêt dès le début de la semaine prochaine : « nous formons une bonne équipe et nous sommes nombreux : le travail avance vite et bien. » poursuit le boat-captain. Pas moins de huit hommes s’activent en effet autour du 60 pieds de Roland Jourdain : Olivier Cusin (gréeur), Luis Galvez (électronique), Thomas Lebee (logistique), Yoann Richomme (informatique) et Thierry Sabin (mécanique-hydraulique) sont venus prêter main forte au noyau dur de l’équipe Sill et Veolia composée d’Albert Bargués (directeur technique), Nicolas de Castro (boat-captain) et Sebastien Guillou (composite).
« Aucun stress… » Ainsi, dès lundi prochain ou mardi au plus tard, le 60 pieds Sill et Veolia retrouvera la mer : « une fois sur l’eau, nous allons procéder pas à pas afin d’effectuer toutes les vérifications et réglages nécessaires » explique Nicolas. « Le bateau était déjà prêt avant le chantier du mois d’août, il n’y a pas eu de gros travaux effectués, il n’y a donc aucun stress pour cette remise en route ! » conclut le boat-captain de Sill et Veolia.
A partir d’aujourd’hui lundi, l’équipe a entamé lundi 4 jours de mise au point afin que DELTA DORE soit prêt à embarquer son skipper pour une qualification de 1500 milles en solitaire à partir du 15 septembre. La motivation et la bonne humeur sont de mise autour de Jérémie, les échéances sont courtes mais le team voile DELTA DORE est dans les temps pour présenter le monocoque flambant neuf au départ de la Route du Rhum, le 29 octobre prochain.
Tu étais dans ton bateau lors du test de retournement à 180°. Ton impression ? "J’étais à l’intérieur avec le jaugeur lorsque la grue a renversé le bateau à l’envers. Nous avions un casque sur la tête.On se demande si tout ne va pas tomber sur la tête ! Le bateau a gîté à 5 puis à 10 degrés. Au 3ème coup, le bateau est venu. Ca a été très vite et très brutal. On met ses mains où on peut … ! Le bateau a très bien réagi et est resté très étanche. Nous n’avons décelé aucun bruit inquiétant non plus. C’était très impressionnant et très rassurant aussi : le bateau se redresse dès qu’il a 15 degrés de quille."
Après un an à avoir imaginé ce bateau, comment as-tu vécu cette première navigation ? "Cela fait du bien d’être en mer ! Je suis content du bateau. Nous n’avons pas eu de souci à bord, nous avons un peu tiré dessus puisque samedi, nous avions 20 nœuds de vent. Le bateau est doux à la barre, il réagit très bien aux réglages. Nous avons pu dérouler toutes les voiles, les hisser. La Grand Voile me parait immense ! Je me souviens qu’en 2003, lorsque j’ai découvert le nouveau Figaro Bénéteau, je me demandais toujours jusqu’à quel point je pouvais tirer dessus. Aujourd’hui, ce bateau est deux fois plus grand et représente cinq fois plus de charge … ! Nous sommes confiants."
A quoi sera consacrée cette semaine ? "Après deux jours de navigation, nous avons une liste de petits travaux et de "bidouilles" à faire. Durant deux jours, l’équipe va poser le standard F, les bannettes, optimiser une foule de détails. Puis nous naviguerons de nouveau ensemble avant ma qualification."