mercredi 10 septembre 2025
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Mike Golding : “J´ai retrouvé la vitesse que nous avions avant le Vendée Globe”

Ecover Pré-Vendée Globe 2004 Golding
DR

 « De toute façon, notre vue est sur la conclusion finale de la course. Nous avons juste eu un mauvais démarrage mais les sensations à bord du bateau sont vraiment super. ECOVER a fait tout ce qu’on lui a demandé, et il l’a fait bien et en douceur. Le changement de quille a vraiment changé les choses et je retrouve la vitesse que nous avions avant le Vendée Globe. » a rapporté Mike ce matin, enchanté.  

Avec toujours quelques doutes du côté des pontons quant à la participation des huit bateaux présents (Graham Dalton joue le chrono et Tim Troy a des problèmes de jauge), Mike admet : « Pour l’instant je suis juste un peu inquiet quant à la taille finale de la flotte parce qu’il y en a qui auront du mal à être prêts dans les temps. Je ne sais pas comment ça va se terminer mais nous avons besoin de tous les concurrents sur la ligne de départ. Chacun d’entre eux a sa propre histoire et ils sont tous des éléments vitaux de la course. C’est très différent d’un scénario Vendée Globe où tu pourrais presque être soulagé de voir des bateaux se désister tellement la flotte est large et compétitive. »

« Cette course a toujours été différente, et a créé des liens entre les skippers. C’est très sain d’avoir cette ambiance où les équipes se conseillent et s’entraident. C’est agréable sous bien des aspects qui font de la voile un sport sympa que l’on apprécie. »  Andrea, la femme de Mike et leur fils Soren arrivent à Bilbao cet après-midi. Il reste à terminer les derniers contrôles de sécurité et à en découdre ce soir au karting avec les autres équipes de la course.  « J’ai encore quelques petites choses à finir, mais en ce qui concerne le bateau, tout est nickel. »

ECOVER a un nouveau logiciel qui permettra de fournir des mises à jour en temps réel des polaires du bateau (les vitesses cibles sous toutes les allures et dans toutes les conditions de vent qui permettent au skipper de savoir à quelle vitesse le bateau devrait avancer). « Ca va être très intéressant parce que nous n’avons jamais fait ça avant. Nos polaires ont toujours été basés sur les VPP (les prévisions de vélocité fournies par l’architecte) avec nos propres erreurs enregistrées. Alors on va avoir une bonne et solide comparaison en temps réel qui sera très utile pour le nouveau bateau. »   

Bien que le départ soit dans plus de cinq jours, Mike ne peut s’empêcher de penser à tous les scénarios possibles alors qu’il anticipe la ligne de départ : « Ca va certainement être un vent de Sud qui va nous faire faire du près pour les quatre ou cinq premiers jours et ça ne va pas être très agréable pour commencer, mais ça va peut-être jouer en notre faveur même s’il va falloir faire bien attention à rester en seul morceau.  Bernard, Alex et moi-même pourrions mener la danse à tour de rôle ce qui serait sympa, mais ça va être difficile de juger jusqu’où pousser. Je crois qu’Alex va partir pied au plancher alors savoir quand freiner va être au cœur du défi. Je garde tout le temps en tête que je dois terminer cette course, et je pense que ça doit être pareil pour lui. » « C’est bien que la course soit en temps réel plutôt que par point parce qu’on aura tout le temps la pression pour creuser l’écart et se construire une avance confortable. »   

Source Ecover

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Mathieu Richard second à la King Edward VII Gold Cup

Mathieu Richard second à la King Edward VII Gold Cup Bermudes 2006
DR

Dès les premiers matches, ils donnent le ton ! Entre Round Robin (phase de sélection), quart de finale et demi-finale, ils remportent 12 matches sur 13. Ils enchaînent les bons départs, les bons coups tactiques et leur bateau a une très bonne vitesse. Leur lancée va malheureusement s’arrêter en finale où ils s’inclinent 3-1 face à Ian Williams et terminent donc sur la deuxième marche du podium. Dimanche n’était pas leur journée mais Mathieu reste néanmoins satisfait de sa régate car cette performance lui permet de prendre, provisoirement, la deuxième place du World Match Racing Tour (Championnat du Monde de match racing).
 
Interview de Mathieu Richard
"Dans le Round Robin, nous avons gagné 6 matchs sur 7. Samedi a été pour nous extraordinaire, la journée parfaite car nous avons enchaîné les coups gagnants en inscrivant un sans faute en quart et en demi-finale. Nous allions vite et le fait de revenir pour la 3ème fois sur ce plan d’eau nous a permis d’assurer en tactique. Dimanche, jour de finale, nous avons moins bien navigué en perdant tous les départs face à Ian Williams. Nous étions moins inspirés que la veille ! Ce résultat est un peu frustrant car nous étions là pour gagner. Mais c’est une très belle performance et nous rentrons satisfaits de notre prestation. Avec l’équipe, nous avons passé une très bonne semaine aux Bermudes. Comme nous avions une demi-journée de libre, nous en avons profité pour enfiler masque et tuba… c’était royal ! D’ailleurs, Greg Evrard a pêché son premier poisson en mer ! La semaine prochaine, nous partons à San Francisco pour une nouvelle épreuve du World Match Racing Tour."
 
 
Résultats (podium)
1.       Ian Willians (GB)
2.       Mathieu Richard (FR)
3.       Blythe Walker (BER)
 
Equipage : Mathieu Richard (skipper), Greg Evrard (régleur de grand-voile et tactique), Olivier Herlédant (régleur voiles d’avant) et Yannick Simon (n°1).

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Franck Pong rejoint China Team

Act 10 à Valence : China Team et BMW Oracle Racing
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Vous vous êtes impliqué de plus en plus cette année au sein de China Team, jusqu’à en devenir aujourd’hui Président honoraire. Comment s’est passée votre rencontre avec l’équipe ?
Je connais Luc Gellusseau depuis de nombreuses années, depuis l’époque où l’équipe du Corum Sailing Team est venue naviguer à Hong-Kong. Alors, quand le China Team m’a demandé de participer à un week-end de match racing format Coupe de l’America à Hong-Kong, j’ai sauté sur l’occasion car je n’avais encore jamais fait de match racing. J’ai été heureux d’utiliser mes deux Maxis, l’un pour moi et mon équipage, l’autre pour le China Team. L’équipe avait alors sélectionné des marins chinois pour les entraîner à naviguer et à courir sur des Class America. J’ai été heureux de les aider de cette manière. Je me suis impliqué de plus en plus dans le China Team. Avec une part d’hésitation, non pas parce le China Team est dernier au classement, ce qui n’est pas une mauvaise place pour commencer car on ne peut que progresser, mais parce que je suis moi-même déjà très pris sur le plan nautique. En septembre dernier, Wang Chaoyung m’a demandé à Qingdao d’accepter de devenir « Honorary Chairman » afin que je sois un soutien pour lui et pour l’équipe.

Vous êtes aujourd’hui l’une des grandes figures de la voile mondiale, comment est née votre passion ?
En fait, je suis surtout connu en Chine. La voile et la compétition sont un sport captivant. C’est un sport que l’on peut commencer très jeune et développer ensuite autant que l’on souhaite, à différents niveaux d’implication, bien sûr. C’est aussi bien un sport qu’un passe-temps. La première fois que j’ai navigué, c’était en 1975, sur un dériveur, sur une plage de Malaisie. J’ai senti à ce moment là que c’était le sport que je voulais pratiquer aussi longtemps que je le pourrai. Ensuite, je suis rentré à Hong-Kong et j’ai acheté un dériveur d’occasion. J‘ai pris des leçons de voile et c’était parti !

Vous voulez développer la voile en Chine. De quelle manière ? Quels sont vos objectifs ?
La voile sur petits bateaux et le windsurf se sont bien développés ces dernières années, grâce à l’impulsion de la Chinese Yachting Association. Pour les gros bateaux, cela ne fait par contre que commencer. Ce n’est pas quelque chose que j’initie moi-même, c’est la volonté de mes amis chinois et je ne fais que répondre à leur désir de développer ce sport. Il y a désormais en Chine des possibilités financières et comme le pays se développe, les activités de loisirs deviennent plus importantes dans la vie des gens. Maintenant, chez les Chinois, comme dans la plupart des autres pays, la voile est considérée comme un sport de riches. C’est comme tout, en partie vrai, en partie faux. Vous pouvez avoir une limousine chère et belle, vous pouvez aussi très bien conduire avec une petite voiture ou vous pouvez en louer une. Par contre, ce qui ne fait aucun doute, c’est que sur le plan de la voile pure, ce qui manque à la Chine, c’est la connaissance ainsi qu’une équipe de marins capable de naviguer de manière professionnelle sur des bateaux supérieurs à 35 pieds. Il y a donc un besoin important d’entraînement sur gros bateaux. J’ai beaucoup d’amis dans le monde qui m’ont gentiment proposé d’aider à monter des académies de voile et c’est une très bonne idée. Mais il y a un problème de taille, c’est la barrière linguistique. Il y a peu de Chinois désirant apprendre à naviguer qui parlent la langue des personnes susceptibles de pouvoir leur apprendre à naviguer. C’est la raison pour laquelle, je me suis retrouvé avec mon équipe dans la position d’aider.

 Sinon, je n’ai pas d’objectifs précis, j’ai juste envie d’aider à réaliser tout ce que nous avons envie de faire. Je n’ai pas le désir de gagner la Coupe de l’America, mais maintenant que je suis impliqué, je vais aider le China Team avec les moyens que j’ai. Par ailleurs, représenter l’équipe et la Chine, dans ce monde de la Coupe de l’America est pour moi un grand honneur. Cela serait irrationnel de penser que notre équipe puisse gagner l’année prochaine à Valencia. Mais cette initiative courageuse en a développé d’autres en Chine qui n’auraient pas vu le jour sinon. Et je pense que si le China Team permet de redonner à notre peuple l’esprit d’aventure, il aura fait plus qu’il n’aurait pu en rêver !

Source China Team

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Un armateur fidèle au Rhum

trimaran Banque Populaire IV Bidégorry
DR

Depuis 1989, le Groupe Banque Popualire arme un trimaran de la catégorie Orma 60 pied open. Aucours de sa longue histoire dans la voile il a participé à 4 éditions de la Route du Rhum et sera au départ de la prochaine avec Pascal Bidégorry sur Banque Populaire IV.
 
5 participations au compteur :
 
1990
La Route du Rhum 1990 restera dans les mémoires comme la première course remportée par une femme avec la victoire historique de Florence Arthaud. Dans le cœurs des collaborateurs du Groupe Banque Populaire, elle est surtout la première course en solitaire du Trimaran BPO (Banque Populaire de l’Ouest) skippé par Francis Joyon. Classer 10ème, il rallie Pointe à Pitre en 17 jours, 13 heures et 14 secondes.
 
1994
La Route du Rhum 1994 est la première course du tout nouveau Banque Populaire I, un trimaran construit dans les moules de Fujicolor. Le premier trimaran Orma entièrement construit par le Groupe Banque Populaire, skippé par Francis Joyon abandonnera après quelques jours de course, mais il confirmera cependant son excellent potentiel en configuration océanique.
 
1998
Le même bateau, le même homme, mais une course bien différente. Francis Joyon à la surprise générale tente une option plein sud l’amenant à virer à la hauteur du Sud du Sahara pour toucher les alizés et galoper vers la Guadeloupe. Désormais appelé « Le Mauritanien », il entame une course poursuite contre les autres concurrents qui ont choisi une route plus courte. Il termine 6ème de la course, en 13 jours, 13 heures et 41 secondes, seulement 24 heures après le vainqueur, Laurent Bougnon, en ayant parcouru près du double de distance !
 
2002
Banque Populaire III, skippé par Lalou Roucayrol prend le départ de l’édition 2002. La course est dans l’esprit de tous comme la plus cruelle de l’histoire … 18 multicoques Orma au départ, 3 à l’arrivée. Dans des conditions météorologiques dantesques, des vents frôlant les 100 km/heure, 15 multis sont contraints à l’abandon. Lalou et son routeur ont décidé dès le départ de contourner la zone de tempête considérée comme trop dangereuse. Ils touchent les fruits de cette stratégie à l’arrivée en Guadeloupe. Banque Populaire termine 3ème en 14 jours, 7 heures et 1 minute. Lalou Roucayrol est le seul à ne pas s’être arrêté en route.
 
2006
Pour cette 8ème édition de la Route du Rhum, c’est Pascal Bidégorry qui portera haut les couleurs de la Banque de la Voile à bord du Trimaran Banque Populaire IV. Pascal franchira la ligne avec en poche le titre de dernier vainqueur de la Transat Jacques Vabre et celui de Champion Orma 2005.

Source Banque Populaire
 

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Thomson file à l’Anglaise

Hugo Boss au reaching
DR

Le soleil basque et la foule étaient au rendez vous pour assister au départ des bateaux, qui un a un, ont quitté les pontons au son des musiques choisies par les skippers. Premier à ouvrir le bal sous les applaudissements, Sir Robin Knox-Johnston et son équipe de SAGA Insurance ont largué les amarres au rythme du classique de Queen, Don’t stop me now. Les applaudissements ont redoublé lorsque le local Unai Basurko avec son Pakea a quitté les pontons de la marina. A 13h15 le bateau comité, le ketch Saltillo a lancé la procédure et le départ a été donné à 13h25.
 
Sir Robin Knox-Johnston à bord de SAGA Insurance a opté pour le large, s’éloignant alors du reste de la flotte majoritairement rassemblé à l’autre extrémité de ligne de départ, marquée par le bateau comité. Kojiro Shirashi et son Spirit of Yukoh s’étaient également isolés, restant en retrait de la ligne et pouvant ainsi solutionner en vitesse un petit problème technique.
 
A une minute du coup de canon, Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) était le dernier à envoyer sa voile d’avant. Au coude à coude avec le skipper suisse, Alex Thomson (Hugo Boss) a passé la ligne de départ en premier avec 13 nœuds de vent, suivi de l’américain Tim Troy (Margaret Anna) qui a frôlé le bateau comité. Troisième à couper la ligne, Bernard Stamm précédait alors Mike Golding et l’équipage d’Ecover.
 
Les concurrents ont alors fait route Nord Est vers Cap Villano, situé à quatre mille de la côte de Gexto. Le vent dans le nez, Stamm et Thomson menaient la flotte alors que Mike, virait de bord près de la cote, imité par le reste de la flotte. Bernard Stamm en tête à la bouée au vent avait quelques cinq longueurs d’avances sur Alex Thomson, tandis que Mike Golding réduisait l’écart qui le séparait du second. La flotte était donc séparée en deux groupes. Unai Basurko menant le second à la bouée au vent, avec Tim Troy à ses talons, et Robin Knox-Johnston surveillant le japonais dans son rétroviseur.
 
La course a pris un tournant décisif lorsque Stamm et Golding ont malheureusement passé une mauvaise marque. Une erreur de parcours qui a alors permis à Alex Thomson et Unai Basurko de prendre la tête. « Nous étions vraiment content du déroulement de la course à ce moment là et de la vitesse du bateau mais soudainement très déçus quand on s’est rendu compte qu’on avait pris la mauvaise bouée » a commenté le pragmatique Bernard Stamm.
 
Tim Troy, en tête du second groupe a été contraint d’abandonner la course et d’affaler la Grand Voile de Margaret Anna, bâptisé des prénoms de ses deux filles notamment à bord, lorsqu’il a découvert qu’il avait un problème avec la bordure de grand voile. L’Américain n’en était pas moins content des performances du bateau. « On s’est bien amusé et c’est vrai que la vitesse du bateau est plutôt encourageante lorsqu’on considère que nous sommes les seuls à avoir d’anciennes voiles. Le problème que nous avons eu ne me semble pas sérieux et c’est mieux que ça nous soit arrivé aujourd’hui que dans quelques semaines en plein atlantique ! ».
 
Lorsqu’il a enroulé pour la seconde fois la bouée au vent, Hugo Boss avait réussi à creuser l’écart avec Ecover et Cheminees Poujoulat qui malgré leurs efforts n’ont pas réussi à rattraper le leader sur le run de 3.5 milles sur la ligne d’arrivée.
Pour les bateaux spectateurs et le comité de course présents sur l’eau, rien à part une sérieuse panne n’aurait pu enlever la victoire d’Hugo Boss. Les marins sont des êtres d’exception, et imprévisibles comme l’a démontré Alex Thomson en passant du mauvais côté du bateau comité, ne finissant donc pas la course.
 
De retour à terre, Alex Thomson a expliqué : « Je prends au sérieux tous les types de course, dont les prologues. Mais il y a cette superstition qui dit qu’un marin qui gagnerait le prologue ne pourrait pas gagner la course à laquelle il participe. J’y crois et avant même le départ du prologue, je savais donc que si nous étions en tête à l’approche de la ligne d’arrivée nous prendrions la décision de ne pas finir la course ».  
 
Mike Golding (Ecover), premier bateau à couper la ligne d’arrivée a été suivi par Bernard Stamm puis par le héros local, Unai Basurko. SAGA Insurance et Kojiro Shiraishi ont clôturé la marche de cette surprenante journée de navigation.
 
A une semaine du départ qui se tiendra dimanche 22 octobre prochain, la course offre déjà son lot de spectacle et de compétition. Ce riche mix de profils et de marins laisse présager une édition particulièrement excitante de la VELUX 5 OCEANS 2006.

Source Velux 5 Oceans

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Top départ pour Maud Fontenoy

Maud Fontenoy
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 A 14h15 locale, l’émotion était au rendez-vous sur les quais du Port au moment de larguer les amarres. Secondée par Roch, son frère et préparateur, Marc, son père et Aude-Justine, sa meilleure amie, Maud Fontenoy a quitté le quai. Les conditions étaient idéales : grand soleil, mer plate et 5-6 nœuds de vent de sud-ouest. Déjà concentrée sur ce qui l’attend, Maud a tenu à hisser elle-même sa grand-voile de 170 m2. 45 minutes d’effort avant de dire au revoir à ses proches et de se retrouver enfin seule à bord de ce monocoque en aluminium de 26 mètres.

L’Oréal Paris a franchi la ligne de départ au nord-ouest de La Réunion, entre le cap de la Houssaye et La Boudeuse, le patrouilleur de la Marine qui s’est illustré le mois dernier en sauvant 46 personnes d’un naufrage au large de Mayotte. Devant l’étrave de L’Oréal Paris s’étendent les Océans du Sud. A commencer par l’Océan Indien jusqu’au Cap de Bonne Espérance, puis l’Océan Atlantique jusqu’au Cap Horn, l’Océan Pacifique jusqu’à la Nouvelle-Zélande avant de retrouver le plus redouté de tous, l’Océan Indien, et de boucler son tour après environ 15 000 milles contre vents et courants. Pas le temps de s’amariner. Dès la première nuit, un premier coup de vent de force 7 attend Maud au large de l’île de la Réunion.

Déclarations de Maud Fontenoy avant son départ :  « Ce qui m’attend va être difficile et douloureux. C’est un peu stressant. Je sais que les premiers jours vont être durs. La première semaine est une grosse étape dans ce genre de navigation. Ça l’a été lors de mes deux traversées à la rame. Ce sont des moments où on est un peu malade, fatigué, déshydraté, très stressé. Il faut gérer en plus une baisse de moral complète car on vient de quitter son entourage et ses habitudes. Je vais devoir m’adapter à un rythme de sommeil assez difficile, par tranches d’une demi-heure. Je vais devoir me ménager, être la plus prudente possible et anticiper les manœuvres. »  

Source L’Oreal Paris

(1) une dénomination contestée par le WSSRC, voir notre rubrique "Dépêches"

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National Figaro : Victoire de Gildas Mahé

National Figaro
DR

Lors du premier parcours banane, Charles Caudrelier (Bostik) a pris les choses en main et n’a rien lâché de toute la manche, s’octroyant une belle victoire. Gildas Mahé (Comptoir Immobilier) en terminant 2ème a assuré sa position de leader devant Fred Duthill (Brossard) et Corentin Chenais (Scutum).

Très rapidement une 2ème manche a été lancée dans un vent faiblissant. Certaines options furent fatales pour quelques-uns, notamment pour Gildas Mahé (Comptoir Immobilier) et bénéfiques pour d’autres comme Nicolas Troussel (Financo), vainqueur de la solitaire 2006. Corentin Chenais (Scutum) faisant quant à lui un départ catastrophique … entraînant une « Protest » du comité de course.

Le vainqueur de ce jeux de chaises musicales est finalement Gildas Mahé (comptoir Immobilier) a un point devant  Fred Duthill sur (Brossard) suite à une pénalité de Corentin Chenais (Scutum). Déclassé pour ne pas avoir pris la ligne de départ. Charles Caudrelier prend donc la troisième place

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Les Allemands s’imposent à Saint-Tropez

Dragon Saint-Tropez
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Le départ de la dernière manche a été donné comme prévu en fin de matinée avec 10-12 nœuds de vent   de nord-est, mais après un rappel général, une nouvelle procédure a été mise en place sous "pavillon noir", ce qui correspond à une élimination immédiate en cas de départ prématuré. Ce départ a été validé sans disqualification. L’unique manche du jour a été courue sur un parcours n°2, c’est-à-dire deux tours complets plus un bord de près, l’arrivée étant jugée à la bouée au vent.
 
En rassemblant un plateau aussi international, la première édition de Dragon Saint-Tropez a confirmé qu’elle répondait parfaitement aux attentes des Dragonistes. Le Dragon est un voilier facile à déplacer par voie terrestre, ce qui permet aux concurrents de la série d’être extrêmement mobiles leur donnant ainsi le plaisir de se retrouver à Saint-Tropez à la mi-octobre. Par ailleurs beaucoup de bateaux, appartenant à des équipages nordistes, hivernent en Méditerranée.
 
Les Allemands confirment
Malgré un abandon dans la toute dernière manche, et comme on pouvait s’y attendre déjà hier soir, c’est l’équipage allemand de Georg Haindl, Vincent Hoesch et Max Scheibmair sur Lola qui emporte la première édition de Dragon Saint-Tropez avec une belle régularité. En revanche, la situation s’est renversée aujourd’hui pour les places suivantes, et c’est finalement l’équipe britannique d’El Gringo conduite par Martin Payne qui réussit à monter sur la deuxième marche du podium. A noter que cette brillante équipe, qui aura terminé 4 fois à la seconde place durant les différentes manches, comptait dans ses rangs – outre Pedro André – la présence du régatier français Jean-Sébastien Ponce. Devancé sur le fil du rasoir, l’équipage russe conduit par Maxim Semerkhanov à bord de Diamond perd donc l’argent pour un petit point et termine troisième. Côté français et suite à une disqualification de l’équipage conduit par Louis Urvois hier en fin de journée, la meilleure équipe française est finalement celle de Tsuica 2au Cannois Gérard Blanc, équipé par Jean-Gabriel Charton et Frédéric Fulconis qui termine en 7ème position, deux points devant les Douarnenistes de Ar Youleg, Louis Urvois, Gwen Chapelain et Sébastien Audigane.
A noter que le prix BMW – un pendentif en or en forme de poulie réalisé par le joaillier tropézien Steve Schaming – a été remis à l’équipière la mieux classée à l’issue de l’ensemble des régates : l’Allemande Martina Loos, sur Happy Island, quatrième au général.
 
Classement général à l’issue de 7 manches (final)
1 GER 956LOLA HAINDL Georg 20 pts
2 GBR 648EL GRINGO PAYNE Martin 24 pts
3 RUS 77DIAMOND SEMERKHANOV Maxim 25 pts
4 GER 980HAPPY ISLAND LOOS Carlo 32 pts
5 GBR 716JERBOA WILKINSON-COX Gavia 45 pts

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2win pour l’Etoile du Design.

Twincat 15
Twincat 15

L’entreprise rochelaise 2win, basée à Périgny, nous apprend que l’A.P.C.I. (Agence pour la Promotion de la Création Industrielle) a sélectionné le Twincat 15, catamaran crée par la société 2win -fabricant français de dériveurs et catamarans de loisirs sportifs- pour le prestigieux concours de "l’Observeur du Design" .

Le Twincat 15, nom du bateau nominé pour l’Etoile du Design, sera exposé jusqu’au 14 janvier à la  Cité des sciences et de l’industrie à Paris.

L’inauguration de l’exposition a eu lieu le mardi 10 octobre 2006 à la Cité des sciences et de l’industrie en présence de M. François Loos, ministre délégué à l’industrie.

Ce bateau est l’aboutissement 3 années de recherche et développement avec une filiale du groupe Saint-Gobain spécialisé dans les plastiques renforcés.
En plus d’être très innovant sur le plan design, la grande nouveauté réside sur le matériau utilisé pour la fabrication : Le Twintex®.

Les matériaux utilisés et le process de fabrication sont très respectueux des normes d’hygiènes pour la mise en œuvre et de recyclabilité pour l’avenir.

L’utilisation de ce matériau pour la fabrication d’un bateau en série est une première mondiale.
Ce catamaran présente des propriétés uniques sur le marché actuel.

En plus d´une qualité de navigation impressionnante il assure rigidité, résistance très importante aux chocs, légèreté et recyclage .

Le plaisir de grande sensation d’une glisse fun en toute sécurité sans entretien et sans se soucier des petits chocs occasionnels.

Le deuxième rendez-vous de cette fin d’année sera le salon nautique de Paris du 1er au 11 décembre 2006.

Plus d´infos sur www.2-win.fr

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Ultimes préparatifs pour le tenant du titre

Desjoyeaux Géant portrait à bord 2006
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Depuis le Grand Prix de Fécamp, Géant est passé en configuration solitaire et l’emploi du temps de Michel Desjoyeaux est lui aussi tourné de plus en plus vers la transatlantique. Dès le début du mois, il a participé au stage d’entrainement de trois jours organisé par le pôle Finistère Course au large avec Sopra, Groupama et Gitana XI. Depuis, le vainqueur de la précédente édition effectue les dernières mises au point de son trimaran et attend avec impatience de rejoindre le bassin Vauban pour que toutes ses pensées se tournent vers ce qu’il appelle avec humour : « la petite régate de quartier ».

Interview de Michel Desjoyeaux :
Comment s’est déroulé le stage de 3 jours organisé par le pôle Finistère Course au large ?
« Nous avons eu du petit temps ainsi que du medium pendant les trois jours de stage. Je n’avais pas navigué en solitaire depuis ma qualification cet été. Ça permet de voir que je sais toujours où se trouvent les ficelles car je suis plus souvent à la barre pendant les navigations en équipage. Ce genre de stage est toujours instructif, on a toujours des choses à apprendre. Cela permet de se remettre en route. Par rapport aux autres bateaux, j’étais serré avec Groupama et dans les manœuvres, je me situe plutôt dans le haut du tableau. »

Quel est ton quotidien en ce moment ?
« En ce moment, l’équipe travaille sur le bateau, nous allons recevoir les voiles neuves et les regarder rapidement. »

Tu commences la préparation physique pour la Route du Rhum La Banque Postale ?
« Je ne suis pas un accro de la préparation physique, mais je commence à faire attention à mon sommeil et à avoir une hygiène de vie qui tienne la route. Mais je n’ai pas de grosses lacunes de ce côté-là, même pendant le reste de l’année. »

Source Géant

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