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Final en beauté pour la XXIIIe Primo Cup

Primi Cup 2007
DR

Ce sont des conditions de mer assez inhabituelles qu’ont connu les participants de cette XXIIIème Primo Cup – Trophée Credit Suisse lors de la dernière manche. La houle s’est invitée pour donner encore plus de piment et offrir des images qui resteront dans les mémoires. Ces conditions n’ont perturbé ni le comité de course, présidé par Thierry Leret, ni la hiérarchie établie au fil des manches courues les deux jours précédents, preuve du haut niveau des concurrents engagés dans les séries présentes ce week-end : Mumm 30, Melges 24, Platu 25, H22, First 40.7 et Smeralda 888. Le constat est identique pour le week-end précédent qui rassemblait les séries suivantes : Dragon, Star, Surprise, Laser HB3 et J/24.
 
Le haut niveau de la compétition va de pair avec l’ambiance à terre, avec l’après régates, constituant l’autre caractéristique de la Primo Cup – Credit Suisse, visiblement très appréciée des concurrents dont certains d’entre eux n’ont raté aucune édition. Les partenaires fidèles que sont le Credit Suisse et l’équipementier Slam permettent d’entretenir chaque soir des relations conviviales et d’offrir aux concurrents une troisième mi-temps chaleureuse, dont la Pasta Party proposée par Eri Monaco. La Primo Cup – Trophée Credit Suisse offre également l’opportunité de fêter d’heureux évènements comme les baptêmes qui ont été célébrés ce week-end. Saluons l’arrivée du First 40.7 Delliantrice, en présence de son parrain Gilles Panizzi ainsi que celle du nouveau Smeralda K-zi Mo d’eau, baptisé par la Princesse Camilla de Bourbon-Siciles. Ce nouveau bateau monégasque était prêté pour l’occasion par le Yacht Club de Monaco à un des équipages du Manhattan Yacht Club, venu en force avec une délégation de 35 personnes.
 
H22 (19 inscrits)
Les spis jaunes arborant le célèbre « Titi » de la Warner Bros ont éclairé le plan d’eau de Monaco au cours de ces trois jours. Les dix neuf bateaux de cette série présente pour la première fois à la Primo Cup – Trophée Credit Suisse ont bataillé jusqu’à la dernière manche pour connaître définitivement les noms des trois prétendants au podium. La plus haute marche ne souffre aucune contestation, Giovanni Punteno (Bleak) totalisant 7 points contre 27 à son dauphin Nicola Polti (Mintakino) qui s’impose in extremis d’un point devant Alberto Valli (Kikkio-next people), consacrant la suprématie italienne dans cette série.
 
Melges 24 (23 inscrits)
Les deux dernières manches n’ont pas modifié le classement provisoire établi la veille. Pour sa première participation dans cette série, Lorenzo Bressani à la barre de Spider, associé aux frères Pavesio, grands habitués de la Primo en Platu 25, s’est toujours maintenu aux avant postes, gagnant quatre manches et conservant huit points d’avance sur le second Big Ship-Marseille Quantum mené par Dimitri Deruelle et Maxime Paul. L’italien Sandro Montepusco à la barre d’Airis monte sur la troisième marche. Saluons la quatrième place de Benjamin Cohen, sociétaire du YCM, skipper de Dieppe Seine Maritime, associé pour la première fois à Philippe Ligot, vice champion du monde et Gildas Philippe, Champion de monde de Mumm 30. Ils devancent deux ténors de la série : Riccardo Simoneschi (Giacomel Audi Team), récent vainqueur de la Key West qui termine 4ème, juste devant Nicola Celon (Bete Bossini), le champion du monde en titre.
 
First 40.7 (15 inscrits)
Les Français n’ont rien laissé aux Italiens et trustent les huit premières places. Le classement des trois premiers a été indécis jusqu’à la dernière régate et Spirit of Ad Hoc de Thierry Bouchard s’impose finalement pour la deuxième année consécutive. Un doublé salué par Pierre-Paul Heckly, Président du Yacht Club de France qui a tenu à leur remettre la tape de bouche du YCF. Une victoire néanmoins très serrée : un seul point les sépare du second Sayann2 de Cyril Baillie barré par Sylvain Chtounder. Celinou mené par Hervé Peduzzi, Président de la classe Méditerranée, prend la troisième place.
 
Mumm 30 (19 inscrits)
Podium italo-monégasque dans cette série où la hiérarchie a eu beaucoup de difficultés à se dessiner. Thule mené par l’italien Fausto Rubbini, Président de la classe italienne, s’est toutefois révélé le plus constant aux avant-postes et l’emporte avec 5 points d’avance sur Enfant terrible barré par Gianluigi Serena. Dangerous but fun de Michele Perris, sociétaire du YCM prend la troisième place devant Nouvelle Calédonie barré par Bernard Mallaret associé à Vincent Portugal, auteurs d’une remontée époustouflante dans la dernière manche. De bonne augure pour la saison 2007 et le prochain Tour de France à la Voile.
 
Smeralda 888 (13 inscrits)
Cette série en plein développement réunissait 13 concurrents dont un australien, preuve de la reconnaissance pour ce splendide bateau parfaitement à l’aise dans tous les types de temps. Les écarts ont toujours été extrêmement faibles entre les prétendants au podium comme le classement final où un seul point sépare le premier Giada d’Alderico Paganini du second Smeralda V, barré par Agostino Randazzo, venu spécialement de Palerme pour découvrir cette série. Out of reach de Guido Mani, sociétaire du YCM prend la troisième place pour un point ; le président de la série, le Prince Charles de Bourbon-Siciles finissant à la cinquième place, avec une victoire dans la dernière manche. Cette série met maintenant le cap sur Valencia (Espagne), pour y disputer du 12 au 15 avril prochain, une série de régates, en prélude de la Louis Vuitton Cup.
 
Bénéteau Platu 25 (9 inscrits)
Ils n’étaient que 9 engagés et le suspense pour les deux premières places a été maintenu jusqu’au bout par l’allemand Joachim Hellmich à la barre de La Revoltosa qui s’impose d’un point sur son rival Savino Formentini à bord de Bitipi. Christophe Chaffardon à la barre de Black flag termine quatrième devant l’Espagnol Bribon.
 
Classement général final
 
Dragons (26 inscrits)
1          Whisper (Michael Cotter)                    26 pts              IRL
2          Gaudium (Ulli Libor)                            27 pts              SUI
3          Justine (Jesper Bendix)                        34 pts              DEN              
 
Laser SB3 (26 inscrits)
1          Flash (Colin Galavan)                          33 pts              IRL
2          Risk Premium (Mark Rushall)              38 pts              GBR
3          Marçon Yachting (Xavier Leclair)        43 pts              FRA
 
Surprise (37 inscrits)
1          Sky Sweeper (Olivier Legeret)             19 pts              SUI
2          Fou du Vent (Philippe Durr)                27 pts              SUI
3          St Jacques (Alain Marchand)               29 pts              SUI
 
J24 (18 inscrits)
1          Topo Too (Blandine Medecin)             8 pts                MON
2          J Di Quadri (Claudio Buiatti)                12 pts              ITA
3          Quick Step (Rydlöf Hahan)                 16 pts              USA
 
Star (15 inscrits)
1          Arctur (Vasil Gureyev)                         8 pts                UKR
2          Etoile de Mai II (Régis Bérenguier)      14 pts              FRA
3          Dr Evil (Graham Bailey)                       17 pts              GBR

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Stamm seul au monde…

Poujoulat image embarquée Pacifique Etape 2 Velux 5 Oceans
DR

Depuis son passage du Horn, il y a maintenant trois jours, Bernard Stamm navigue toujours dans le même système météo.  A 500 milles dans le Nord-Est des îles Falkland, très au large des côtes de l’Argentine, CHEMINEES POUJOULAT fonce au portant vers des latitudes beaucoup plus clémentes. « J’accompagne la même dépression depuis le passage du Horn, explique Bernard. Pour le moment c’est donc encore loin d’être confortable, calme et agréable ! J’ai toujours beaucoup de vent, avec des rafales à 50 nœuds, et j’essaye de pousser le bateau au maximum parce que dans une trentaine d’heures je devrais arriver dans une zone de vent faible. Pour le moment j’essaye donc de profiter le plus possible de ces conditions météo pour garder le plus possible de vitesse. Le rythme est donc soutenu et oblige à rester concentré ! D’ailleurs je commence à ressentir un peu de fatigue, mais c’est motivant d’aller vers le chaud et de se dire que je vais bientôt sortir de cet univers humide et froid. »
 
Autre soulagement pour Bernard, avec la remontée des températures et une eau de mer à 12 degrés, le danger d’une rencontre avec un iceberg est maintenant définitivement écarté. Seuls petits désagréments, quelques légers problèmes d’étanchéité pour  CHEMINEES POUJOULAT, et surtout le sentiment d’être un peu « seul au monde ». En effet, la mer et le ciel sont toujours désespérément vides !
 
Dans le Pacifique Sud, à 1 300 milles dans l’Ouest du Cap Horn, Kojiro Shiraishi vient enfin de toucher de l’air. « Hier soir, pendant six heures, il n’y avait rien ! Pas un souffle, rapporte le skipper de SPIRIT OF YOKOH. Cependant, pour la première fois en deux semaines, le baromètre a enfin indiqué une pression inférieure à 1 000 hpa ! Une situation quasi inconnue à des latitudes aussi méridionales ! »
 
Mais depuis ce matin le Japonais navigue dans un flux de 25 nœuds d’Ouest et les vagues balayent à nouveau le pont de SPIRIT OF YUKOH. 1 000 milles dans l’Ouest, au milieu du Pacifique Sud, le trio de queue bagarre ferme. Dans des conditions musclées, Force 8, le skipper Néo-Zed Graham Dalton et  Sir Robin Knox-Johnston, ont accéléré pour recoller au Basque Unai Basurko. A SOUTHERN MAN AGD, SAGA INSURANCE et PAKEA se tiennent maintenant dans un « mouchoir de poche » de 84 milles.
 
Notons la superbe remontée de Sir Robin, à plus de douze nœuds de moyenne – la vitesse la plus élevée des trois belligérants, alors que son 60 pieds SAGA INSURANCE est toujours handicapé par des problèmes de grand voile et est contraint de naviguer sous trois ris. Et pour le moment : « Il n’est pas question de tenter quoi que ce soit ! Tant que les conditions météo ne baissent pas de quelques crans, il faut oublier ! ».

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Coutts et Cayard lancent un nouveau circuit mondial en catamaran 70′ monotype…

WSL
DR

Douze équipes nationales se battront les unes contre les autres à bord de catamarans identiques de 70 pieds, et les épreuves seront sans doute organisées en Méditerranée, dans le Nord de l’Europe, au Moyen Orient, en Asie, en Amérique du Nord et en Amérique Latine. Cayard et Coutts ont l’intention d’y participer en tant que skipper dans deux équipes de cette Ligue.

Ils ont dit :

João Lagos : "J’ai tout de suite compris le potentiel de ce nouveau circuit International de Voile et j’ai hâte de mieux promouvoir la voile sportive au Portugal à travers cet événement." Eventuellement un site portugais et une équipe portugaise seront concernés, mais cela reste à être confirmer. "Suite aux discussions avec des responsables de villes hôtes, de skippers et de partenaires, je peux confirmer que ce projet soulève beaucoup d’intérêt et cela fait donc plaisir d’en faire partie."

Russell Coutts a expliqué pourquoi João Lagos est le partenaire idéal de la WSL: "On construit ce projet depuis longue date et cherchions des organisateurs, qui partagent notre vision. João Lagos a vu tout de suite le potentiel, il possède l’expérience et la réputation nécessaires pour faire naître ce projet. Notre partenariat avec Lagos Sports, nous permet donc de vous faire part de cette annonce aujourd’hui."

Paul Cayard : "Russell, João Lagos et moi-même mettons ensemble toutes nos expériences de la Coupe de l’America, des J.O. et d’une multitude d’autres épreuves sportives du monde entier – et nous y rajoutons des concepts innovants – afin de créer une série d’épreuves, qui plairont aux marins, sponsors et spectateurs. Pour une telle entreprise, il est également important d’avoir le soutien de l’ISAF, et ils ont déjà confirmé qu’ils étaient derrière nous."

Des courses en flotte et contre la montre…
La WSL va utiliser un format de course en flotte, mais des idées innovantes y ont été rajoutées, telles que des courses contre la montre. Il y aura un navire spécialement adapté pour transporter les bateaux et le matériel à chaque étape. Ce navire sera donc en quelque sorte un pit-stop mobile, avec tout l’équipement nécessaire pour tenir en bon état les catamarans de 70 pieds.

Sur plans Van Peteghem / Lauriot prévost
Les nouveaux bateaux ont été dessinés par  Marc Van Peteghem et Lauriot-Prévost. Les catamarans de 70 pieds offriront de la vitesse, une bonne maniabilité et l’occasion de naviguer près des côtes afin de maximiser la visibilité pour les spectateurs. Le plan de ces bateaux sera finalisé au début de l’été et le premier prototype devrait être mis à l’eau au cours du deuxième semestre 2007 afin de permettre des essais et des modifications éventuelles. La construction des 14 monotypes devrait commencer en 2008 pour qu’ils soient prêts pour le début de la série en 2009.

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Primo Cup: second round

smeralda
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Défilé de nations et de talents dès demain en baie monégasque

Mumm 30
C’est la série la plus internationale présente cette semaine avec 18 bateaux inscrits, représentant 8 nations dont la Russie et les Etats-Unis, avec chacun deux équipages. La Primo Cup comptant dans le classement du championnat de France de course au large des Mumm 30, constitue une motivation supplémentaire pour les Français. Le Mumm 30 Nouvelle Calédonie  mené par Vincent Portugal ne se contentera pas du prix de la plus belle décoration à en juger par la composition de l’équipage particulièrement talentueux, avec Bernard Mallaret à la barre. Ils auront à en découdre avec d’autres talents comme l’Italien Luigi Amedeo Melegari, 7ème au dernier championnat du monde de la série, associé au néo-zélandais Hamish Pepper, champion du monde sur Farr 40 en 2005 à bord de Matrix.
 
Melges 24
23 concurrents représentant 5 nations sont attendus dans cette série de très haut niveau. Les régatiers méditerranéens sont particulièrement bien représentés avec Pierre Yves Hémard sur Ville de St Tropez  et Paul Maxime associé à Dimitri Deruelle à bord de  Marseille Big Ship.
Flor Direct  mené par Antoine Frickey, 7ème au championnat du monde Melges 24 et Tugdual Becquemie, vice champion de France de Mumm 30 est également très attendu, tout comme les Italiens Riccardo Simoneschi à bord de Giacomel et le champion du monde de la série Nicola Celon à la barre de Bette. Deux inscrits de dernière heure, et pas des moindres : le talentueux Benjamin Cohen, issue de la Section Sportive du YCM, champion de France de la série en 2005, qui emmènera Dieppe-Seine Maritime ainsi que le Russe Vasil Gureyev qui revient ce week-end à la barre d’Arctur après avoir dominé la série des Star le week-end dernier.
 
First 40.7
Dans cette série, l’issue de ce match France-Italie sur terrain neutre est des plus incertaine. Dix sept bateaux représentant ces deux nations seront au départ, et si les Français sont majoritaires ils n’auront pas la partie facile. A noter que cette série accueillera un nouvel armateur écossais, Julian Mackenzie et profitera de l’occasion pour le baptiser, avec un parrain qui n’est autre que le pilote de rallye, Gilles Panizzi.
 
Platu 25
C’est sous ce nom que se retrouve cette série représentant les Bénéteau 25. Les onze concurrents inscrits sont originaires de France, Italie, Allemagne, Suisse et Espagne, avec la participation de Bribon, emmené par Marc de Antonio.
 
Smeralda 888
La Primo Cup est propice aux baptêmes puisqu’une nouvelle unité de cette série de quillards typiquement italienne sera baptisée samedi à Monaco. Baptême de feu pour K-zi Mo d’eau, nouveau bateau du Yacht Club de Monaco, qui rejoint la famille Smeralda 888 monégasque, présidée par le Prince Charles de Bourbon-Siciles. Ils seront treize équipages à prendre le départ.
 
H22
Cette série semble promise à un bel avenir si l’on en juge par la qualité des équipages présents ce week-end à Monaco. En dépit de son jeune âge, elle attire des barreurs de renom et des équipages talentueux. Côté italien, on remarque la présence de Marco Guerra, Champion du monde 2002 sur le maxi Morning Glory, du vainqueur du circuit italien H22 2006, Michele Voghi, et côté allemand, de Daniel Schroff, récent vainqueur de la Mini Volvo Cup. Parmi les équipages français on suivra particulièrement l’équipage féminin mené par Isabelle Penot, assistée d’Alexia Barrier, navigatrice expérimentée avec notamment des participations à la Transat AG2R et à la mini Transat. Des régates passionnantes en perspective pour ces nouveaux venus à la Primo Cup. Ils ne manqueront pas de faire le spectacle avec leur spi jaune canari représentant  « Titi », personnage de la célèbre maison Warner Bros, qui derrière un aspect léger et « design » est un petit bateau fun sur lequel accélérations rapides et sensations fortes sont garanties.

Source: Yacht Club de Monaco
 

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H3000 : « Top of the art » de l´électronique marine.

SIMRAD
SIMRAD

Fabrication :
Les matériaux utilisés sont l’aluminium, le verre et le plastique, assemblés selon un procédé de fabrication unique qui supprime tout risque de condensation et garantit une étanchéité absolue et unique sur le marché.

Calibration automatique :
Les procédures de calibration sont simplifiées et plus rapides car intégrées et automatisées.

Un menu intuitif :
Le soft intègre un nouveau système de menu déroulant, un jeu d’enfants !

Processeur :
Le nouveau processeur allie l’ensemble des performances des centrales Hydra, Hercules et Hercules Performance 2000. Il est totalement compatible H2000/ H3000.

FFD H3000 :
Avec ses cadrans relookés, le FFD conserve une lisibilité, une qualité et une clarté d’affichage et une précision inégalées.

GFD H3000 :
Le GFD dispose en plus d’une fonction graphique qui permet de visualiser les données de navigation de façon plus conviviale, en noir et blanc ou en couleur.

Pilote H3000 :
Les nouvelles fonctions graphiques viennent s’ajouter à celles du pilote B&G existant.

Cadrans analogiques H3000 :
Conseillés par les plus grands skippers au monde, c’est un choix incontournable qui offre les meilleures performances et une fabrication sans cesse fiabilisée.

Différentes tailles d’afficheurs :
20/20
Utilisés sur les bateaux les plus rapides au monde, ils ont déjà amplement fait leurs preuves…
30/30
Un tout nouvel ensemble pied de mât pour tous les voiliers de course et de croisière entre 60 et 90 pieds environ
40/40
Dédié aux super yachts, pour une qualité d’affichage extraordinaire, quelle que soit la distance à l’écran de l’utilisateur.

Cette toute nouvelle gamme devrait être disponible à partir d’avril. Elle permettra aux utilisateurs, de plus en plus exigeants, de faire la différence grâce à un degré de technologie toujours renforcé, en course comme en croisière.

Plus d’infos sur : www.navico.com

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Artemis lance la construction d´un nouveau 60 pieds

Artemis 60 Brian Thomspon
DR

Des essais en bassin de carène auront lieu sous peu avec la mise à l´eau du bateau prévue pour le mois de janvier 2008. L´équipe d´Artemis a également publié le programme de 2007 pour son nouveau skipper Jonny Malbon, nommé récemment en remplacement de Brian Thompson – à noter que l’on ne connaît pas encore précisément les raisons de ce départ, Brian Thompson ayant évoqué qu’il divulguerait sous peu ses projets futurs. Certaines rumeurs ont fait état d’une déception du sponsor quant au classement dans la Route du Rhum… La version officielle : "Brian Thompson et Artemis {ont} souhaité prendre des directions différentes".

 Actuellement en chantier aux Caraïbes, l´ex-Pindar AlphaGraphics démarrera la saison avec la Semaine d´Antigua, avant un convoyage vers l´Angleterre pour participer à la Calais Round Britain Race, la Cowes – Dinard – St. Malo, la Fastnet et la Transat Jacques Vabre. Initialement construit pour Graham Dalton en 2002 sur des plans d´Owen Clarke, le monocoque a déjà participé à plusieurs de ces épreuves entre les mains de Mike Sanderson et d´Emma Richards.

A 32 ans, Jonny Malbon prend la place de Brian Thompson qui était le skipper d´Artemis Ocean Racing en 2006. Jonny qui avait rejoint le projet dès son commencement en tant que Boat Captain a déjà eu l´occasion de démontrer ses capacités en mer à bord d´Artemis Ocean Racing. Ne pouvant participer à la « Round Britain and Island Race », Brian avait en effet confié la barre d´Artemis à Jonny qui a établi avec son équipage un nouveau record. Auparavant, l´expérience de Jonny l´a notamment conduite à travailler avec Ellen MacArthur lors de son incroyable victoire sur la route du Rhum en 2002 à bord de son Kingfisher. De son riche parcours, on peut également retenir les nombreuses courses auxquelles il a participé à bord de Sojana, le maxi Yacht de Peter Harrison ou qu´il a fait partie du brillant équipage de  Chernikeef 2 (Plan Farr 52). Alors qu´il était Boat Captain du maxi catamaran Doha 2006, Jonny a participé à l´Oryx Quest 2005, course en équipage autour du monde sans escale au départ du Qatar, que l´équipage a remporté.

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Blubay 92′ de Yachts Industries.

Blubay 92
Blubay 92

Le rapprochement des deux marques permet à Yachts Industries d’offrir le choix le plus important du marché aux futurs propriétaires de catamaran. Les deux marques conservent leur identité propre à savoir confort et qualité pour Yapluka Yachts, style et performance pour Blubay Yachts et grâce à la réunion des deux savoir-faire, elles vont encore franchir un pas supplémentaire vers le très haut de gamme. Le groupe est capable de construire des projets sur mesure jusqu’à 200’ avec un process de construction très rigoureux aboutissant à une qualité de fabrication extrêmement élevée.

Mise à l’eau donc et premiers essais du Blubay 92′ cet été.
 
A noter que Yachts Industries sera présent au salon Palma de Mallorca (du 28 avril au 06 mai 2007).

Caractéristiques Blubay 92’ :
• Tender Lift
• Plateforme arrière venant refermer les jupes en navigation (assurant sécurité et protection)
• Passerelle hydraulique arrière pour passage à quai
• Ligne d’eau très fine et rapide
• Plan de voilure centralisé et simplifié
• Manoeuvre centralisée et revenant au même poste (drisses et écoutes reviennent sur winch en avant du fly)
• Gréement carbone

Intérieur :
• Aménagement Pont Principal : salon principal, salon de lecture offrant une vue panoramique à l’avant du catamaran, salle à manger vue sur mer, poste de navigation et de contrôle, bar complet et ice-maker, salle à manger extérieur et espace lounge
• Coque Tribord : compartiment moteur, cabine propriétaire et sa salle de bain, deux cabines invités et leurs salles de bains, nombreux espaces de rangements
• Coque babord : compartiment moteur, cabine invités et sa salle de bain, cabine équipage et sa salle de bain, cuisine et coin équipage, cabine invités et sa salle de bain, nombreux espaces de rangements
Fly Bridge : poste de pilotage et de manoeuvres, jacuzzi, espace lounge et sofas, bar avec réfrigérateur.

Spécifications Générales :
Longueur hors tout : 28.80 m
Longueur de coque : 28.20 m
Longueur à la flottaison : 26.20 m
Largueur maximum : 13.00 m
Déplacement : 65 T
Tirant d’eau : 2.00 m
Hauteur du mât : 35 m
Motorisation : 2 x 315 hp
Réservoir de fuel : 2 x 3 000 l
Générateurs : 2 x 33 kVa
Certification Homologation :
MCA : Large Commercial Yacht Code
Bureau Véritas : Classification des navires de plaisance
Garantie :
Coque et superstructure aluminium : 10 ans
Equipements : 2 ans
Voilure :
Grand voile : 228 m²
Solent : 124 m²
Tourmentin : 26 m²
Gennaker : 320 m²

Plus d’infos sur : www.yachtsindustries.com

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La (grosse) surprise de Captain Paszke

Bioton Roman Paszke
DR

« Naviguer est une nécessité, disaient les Phéniciens ». C’est avec ce préambule que le navigateur Roman Paszke – que l’on appelle « Captain » en son pays, explique pourquoi il se lance aujourd’hui dans la grande aventure du tour du monde en solitaire, en multicoque… à l’assaut du record de Dame Ellen MacArthur, rien de moins. Et s’il n’a pas l’expérience du solo, l’homme n’est pas un nouveau venu autour du globe en multi, puisqu’on se souvient qu’il avait mené Warta-Polpharma (l’ancien Jet Services V, premier détenteur du Jules Verne sous le nom de Commodore Explorer) autour de la planète lors de The Race. L’équipage avait alors séduit par son enthousiasme, sa détermination, mais aussi son courage – essuyant notamment des vents de plus de 80 nœuds peu après le passage du cap Horn. Autant dire que le « Captain » ne se lance pas dans l’aventure à l’aveuglette…

Soutenu par la firme polonaise Bioton (industrie pharmaceutique), Roman a donc opté pour la construction d’un catamaran géant de 90 pieds : « les trimarans sont plus sûrs, mais les catas sont plus rapides », explique-t-il. {Par rapport au navire d’Ellen MacArthur}  « On est au même poids soit environ 8 tonnes (lège, ndlr), mais mon bateau est plus grand, il présente une longuer à la flottaison plus importante, ce qui apporte un plus en termes de vitesse. J’étais impliqué dès les premières phases de conception (ndlr : le bureau d’études Marström et l’équipe de Roman composaient le design team), et j’ai construit le catamaran avec mes assistants techniques à terre. Au niveau du plan de voilure, il est tout à fait semblable à Polpharma-Warta, c’est une configuration que je connais par cœur… mais cette fois, le bateau est bien plus rapide. Il est également, et ce n’est pas un avantage, plus dangereux. »

Bioton est équipé de 11 caméras, et le solitaire compte faire partager son aventure de l’intérieur. « Je sais que cela m’aidera aussi à rester déterminé, car je ne pourrai pas me montrer abattu ou découragé aux yeux du monde. Je sais que les fréquentes communications avec la terre ont beaucoup aidé Ellen, c’est grâce à ces contacts qu’elle a pu surmonter certaines crises. » Autre particularité que Roman partagera avec  la fameuse détentrice du record, le routeur : le Polonais s’est en effet assuré les services de Meeno Schrader, qui était l’un des conseillers de MacArthur. « Meeno planifie les batailles avec les systèmes météo, ce record c’est comme une partie d’échecs géante… avec une importante composante de rapidité, car le bateau avance à 30 nœuds, soit 15 mètres secondes (…) Mais le plus important pour l’heure, c’est de cesser de penser à Ellen et à son record. Je ne me vois pas partir sous pression, il faut avant tout naviguer sans se faire déborder par la puissance de la machine… il s’agit quand même de tenir 25 à 28 000 milles ! »

Lancé la semaine dernière, le catamaran Bioton va à présent entrer en phase de mise au point, Roman n’ayant pour l’heure pas annoncé de date de départ pour son grand périple… "Nous partons demain soir de Pologne pour Kiel, et de là nous rejoindrons les côtes anglaises. Le programme sera affiné dans le courant de la semaine prochaine", nous a indiqué le skipper.

J.Blériot

Né en 1951, diplômé de l’Académie Sportive de Gdansk, Roman Paszke a effectué une carrière de marin et d’entraîneur , n’obtenant sous le régime communiste que "deux autorisations de sortie par an, pour des régates à l’étranger". Il aura été à l’origine du premier voilier de compétition high-tech polonais, le One-tonner Gemini, construit en carbone en 1989. Membre de l’équipe victorieuse de l’Admiral’s Cup 1997, il a ensuite lancé le vaste programme "Race 2000", ayant pour ambition de mettre la voile polonaise sur le devant de la scène internationale – d’où sa participation à The Race. Plus récemment, on l’a vu prendre part à la Oops Cup à bord de l’ancien trimaran Bonduelle.

Bioton – chantier Marström Composites, Suède
Longueur 28m
Largeur 14m
Hauteur de mât 33m
Surface GV 240 m2
Surface Solent 110 m2.
Surface gennaker 330 m2.
Poids lège annoncé 8 tonnes

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Stamm, le troisième Horn

Etrave Cheminées Poujoulat
DR

Comment ça va à bord de "Cheminées Poujoulat" ?
Bernard Stamm : "Ça va plutôt bien : je pense passer le caillou dans quatre ou cinq heures. Là, les conditions sont encore maniables mais le vent est en train de monter progressivement à 30-35 nœuds. La mer devient de plus en plus grosse du fait de la remontée des fonds à l’approche des côtes".
 
Il y a quatre ans, vous aviez doublé le Horn dans des conditions difficiles avec, à la clé, un gros problème de quille : êtes-vous plus prudent cette fois-ci ?
"Oh oui, je suis très prudent. Surtout là où je suis actuellement car c’est exactement à cet endroit-là que j’avais cassé ma tête de quille. Il y a quatre ans, je n’avais pas anticipé et je m’étais fait surprendre. Cette fois-ci, j’ai réduit la toile bien avant : en ce moment, je suis sous grand-voile à deux ris et ORC devant… et je file quand même à 20 nœuds".
 
Avec votre avance (ndlr : plus de 1.700 milles sur le second), pourquoi ne levez-vous pas davantage le pied ?
"Mais je navigue prudemment en ce moment. Je ne tire pas sur le bateau car je n’ai pas le moindre concurrent dans un rayon de dix milles. Néanmoins, il m’arrive de pousser le monocoque ne serait-ce que pour ne pas rater un système météo".
 
On parle du Horn comme d’une porte de sortie mais il reste encore 7.000 jusqu’à l’arrivée à Norfolk (Etats-Unis) : que redoutez-vous le plus lors de cette longue remontée de l’Atlantique ?
"A part la casse mécanique, je crains surtout le manque de vent : un anticyclone peut vous scotcher pendant plusieurs jours, voire des semaines".
 
Cela vous manque-t-il de ne pas avoir un adversaire à votre taille ?
"Oui, c’est un peu dommage de ne pas avoir un mec au contact. Mais bon, c’est comme ça et je fais avec…"
 
De la casse à bord ?
"Non, tout va bien : j’ai eu mon problème avec le chariot de grand-voile situé en tête de mât. Il a fallu que je descende ma grand-voile au winch. Dès que les conditions météo le permettront, il faudra grimper en tête de mât pour réparer. A part ça, le reste est en bon état".
 
C’est votre troisième passage (1) du cap Horn : que ressent un solitaire au moment de franchir le rocher mythique ?
"Un soulagement car, dans le Pacifique, tu navigues tout de même avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête : je parle des icebergs bien sûr ! Le Horn passé, tu as l’impression de rentrer à la maison. Cette fois-ci, je vais tout faire pour le voir ce fameux cap Horn".
 
Philippe Eliès
 

(1) : Stamm a franchi le Horn en solitaire en 2002-2003 lors de cette même épreuve, ainsi qu’en 2005 à bord du maxi-catamaran Orange 2 de Bruno Peyron lors du record victorieux autour du monde (50 jours, 16 h, 20′ 4”)

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Six en lice pour le Figaro Côtes d’Armor

Figaro Côtes d Armor
DR

« Nous avions douze dossiers et on en a gardé six. Et ils sont tous bons ». Laurent Brégeon, directeur du centre d’entraînement, et le jury, composé d’élus du conseil général des Côtes-d’Armor, n’ont pas traîné pour sélectionner les meilleurs skippers.

Duthil, Biarnès…
Il faut dire qu’avec des postulants comme Frédéric Duthil (ancien membre de l’équipe de France de planche à voile, Mini-Transat, Solitaire Afflelou – Le Figaro, Transat en double, etc) ou encore Vincent Biarnès (skipper du Mumm 30 « Côtes-d’Armor » sur le Tour de France à la voile), le choix n’était pas difficile. « Ensuite, nous avons retenus trois jeunes issus du centre d’entraînement de Saint-Quay-Portrieux ». A savoir Sébastien Renault, Etienne Svilarich et Thomas Rouxel. Jeunes mais déjà très expérimentés : Renault a beaucoup navigué en Melges 24, Rouxel vient de disputer la dernière Solitaire Afflelou – Le Figaro, et on note une participation à la Route du Rhum au palmarès de Svilarich (2002).

Il en restera trois
Le dernier de la liste n’est autre que Yannick Le Clech, amateur pur et dur : « Oui mais cela fait quatre ans qu’il est avec nous en match-racing », précise Brégeon. Le Clech a également navigué en Melges 24, en Pogo 2 et en Figaro. Tout ce petit monde se retrouvera sur l’eau, à bord de First Class 8 équipés de pilotes automatiques, du 20 au 23 février prochain. Au menu, des parcours « banane » et peut-être des côtiers. « Les trois meilleurs devront encore passer devant un jury pour un dernier entretien
décisif ». Le vainqueur se verra remettre les clés du Figaro « Côtes-d’Armor » pendant une saison minimum. Voire deux si les résultats suivent.

P.E

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