dimanche 14 septembre 2025
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60 au départ du Mini Pavois !

Mini Pavois La Rochelle
DR

Grande classique en solitaire et sans escale, cette quatrième édition du Mini Pavois emmènera pour la première fois la flotte cap au Sud, avec une traversée du Golfe de Gascogne en aller et retour via une bouée à virer au large de Gijon (Espagne). Pornichet, comme initialement annoncé, ne sera finalement pas le port d’arrivée de cette édition pour des raisons de capacité portuaire insuffisante au moment de l’épreuve.

Un parcours technique et tactique
Ce parcours quittera les rivages de la Charente-Maritime avant de mettre le cap vers Gijon (Espagne) en passant sous le pont de l’île de Ré. 240 milles de navigation vers le port espagnol via le Golfe de Gascogne en route directe. Si l’idéal reste de partir dans un régime anticyclonique avec un vent de secteur Est/Nord-Est, il faudra bien négocier sa trajectoire de manière à éviter de flirter le plus possible avec les remontées des fonds sur le plateau continental. Des remontées des fonds qui génèrent une mer cassante et dangereuse, même lors de coups de vent modérés. Inutile de dire qu’opter pour une option Est soit à terre ne garantirait pas à un bateau d’assumer sereinement un fort coup de vent, la mer et la houle poussant inexorablement ce dernier à la côte… Une fois la bouée (Cardinale Nord devant Gijon) de « Las Amosucas » contournée, la flotte mettra le cap vers le nord de l’Ile d’Yeu qu’il faudra laisser sur tribord (à droite). 235 milles de route en ligne droite avec une nouvelle traversée du Golfe de Gascogne. Nouvelle gestion météo mais aussi importance de la gestion des organismes. Une bonne quarantaine d’heure se seront déjà écoulées (à 6 nœuds de vitesse moyenne) pour les premiers et les organismes commenceront à imposer leurs lois. Autant dire que le sommeil, la nutrition et la gestion du temps et des efforts seront à prendre en compte dès le coup de canon libérateur, d’autant que ce Mini Pavois 2007 célèbrera l’ouverture de la saison de la Classe Mini. Les organismes seront certes frais mais encore « terriens » ! N’oublions pas non plus de souligner l’importance du trafic maritime dans ce Golfe de Gascogne avec l’omniprésence des flottes de pêche longeant le plateau continental mais aussi des bateaux de commerce qui font route vers la pointe Nord-Ouest de l’Espagne. La fin de parcours sera un parcours côtier classique de 70 milles entre l’île Vendéenne et La Rochelle en laissant l’île de Ré sur bâbord (à gauche). Attention également au trafic maritime et aux flottilles de pêche, à la bonne gestion des renverses de courant et aux effets de côtes qui peuvent en bloquer certains pour mieux en laisser échapper d’autres. Rien ne sera joué et ce, jusqu’à la ligne d’arrivée !

L’avis du directeur de course…
Denis Hugues (directeur de course du Mini Pavois) : « Ce parcours va permettre aux concurrents de faire deux traversées du Golfe de Gascogne en conditions de course et en ouverture de saison. Un bon moyen de tester les bateaux mais aussi les conditions physiques. Une course intéressante qui permettra de voir les forces en présence en ce début de saison ! ».

Premières arrivées le 28/29 avril…
Côté programme, les 60 bateaux qui participeront à ce Mini Pavois 2007 devront être au ponton 14 du port de plaisance de La Rochelle – Les Minimes le samedi 21 avril à 12h00. La procédure de départ sera lancée à 12h00 le mercredi 25 avril 2007, pour un départ à 12h08. On pourra enfin attendre les premiers concurrents en fin de journée du samedi 28 avril au large de la Charente-Maritime. La remise des prix se fera dans les locaux de la Société des Régates Rochelaises (SRR) le lundi 30 avril sachant que la ligne d’arrivée sera ouverte 48 heures après l’arrivée du premier.

Source Grand Pavois

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Moins de 900 milles à courir

Bernard Stamm Velux 5 Oceans retour Atlantique Nord
DR

«Aujourd’hui a été un jour “sans”. S’il en fallait un, eh bien c’était celui-ci. Mes appareils électroniques se sont donnés le mot pour me tracasser tous en même temps. Premièrement, impossible de me connecter avec le fleet, pour la météo. Je ne sais pas ce qui lui a pris, mais il s’est remis à marcher de lui-même après quelques heures. Le standard C ne fonctionne de nouveau plus. Ensuite le pilote me met un message comme quoi il y a un problème de communication entre la commande et le calculateur. Je mets en marche le pilote de secours. Rien ne se passe. Premier branle bas de combat pour remettre en marche le pilote de secours qui doit fonctionner parce que je le vérifie régulièrement. Finalement je trouve un mauvais contact à la commande, je le mets en route et je passe le reste de la journée sur le bus principal. J’ai trouvé une raison de court circuit que je répare, ça règle le problème temporairement. Ensuite un a!  fficheur extérieur rend l’âme et je pense que le court circuit vient des girouettes en tête de mât !!! Un peu plus tard, j’aurai peut-être une bonne raison de monter dans le mât parce que la drisse de hook de trinquette casse et la voile retombe sur le pont. Donc soit je monte au mât pour la repasser, soit je me passe de trinquette pour le reste du trajet. Voilà, autrement je suis dans une zone de transition qui me fait faire quelques heures de près serré dans du vent faible puis je pense que ça repartira au reaching pour en tous cas 24 heures. »

Aujourd’hui à 13 heures, Bernard n’était toujours pas monté en tête de mât, Cheminées Poujoulat étant travers mais avec une mer formée de face, ‘donc, ça joue pas’. Le vent est revenu, après la zone de transition pétoleuse, à 12/13 nœuds.  Bernard dessine les derniers jours de course de la façon suivante: « Je suis travers, ça devrait adonner, puis forcir. Je vais empanner, ça va encore forcir, puis ça va revenir au près serré, fort, il va y avoir une dernière zone de transition, puis, re vent de travers, ça va toujours forcir, je serrai alors au près serré et je vais finir comme ça, dans 35 à 40 nœuds de vent. L’arrivée est encore un peu floue, mais ça se confirme, ce sera le 4, dans la journée ou en soirée ». C’est assez précis quand même le flou à la Bernard Stamm… A 12 h 30, Cheminées Poujoulat était à 896 milles de Norfolk.

Source Cheminées Poujoulat

 

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Un nouveau Directeur Général chez Corum.

Corum
Corum

La société des Montres Corum, dirigée par Messieurs Severin Wunderman (propriétaire) et Michael Wunderman (président), a nommé comme Directeur Général, Monsieur Antonio Calce.

Engagé dans l’entreprise le 1er septembre 2005 en qualité de vice-président des opérations, Monsieur Antonio Calce s’est employé dès son arrivée à recentrer la marque par un développement renforcé et une revalorisation plus pointue des modèles «piliers» de Corum. Il a également  procédé à la mise en place d’une structure interne plus efficace au niveau de la production, avec l’engagement de quatre nouveaux «patrons» de départements, afin de mieux soutenir une activité horlogère de pointe.

Monsieur Antonio Calce est né en Suisse, à Neuchâtel, en 1967. De par sa formation et son parcours professionnel, il bénéficie d’une expérience complète de l’ensemble des opérations qui accompagnent le produit horloger de la création au soutien service après-vente, en passant par le développement, l’élaboration du produit, la production et la vente.
Ingénieur diplômé d’une Ecole Technique Supérieure et titulaire d’un brevet en gestion d’entreprise d’une Haute Ecole de Gestion, M. Calce entre en 1994 dans le groupe Richemont pour assumer les fonctions de responsable technique, méthodes, logistique et produit.
Appelé ensuite à développer les  produits Panerai après le rachat de la marque par Richemont en 1997, il devient directeur du développement des marques Panerai et Piaget en 2000 et crée la manufacture Panerai, pour finalement apporter ses compétences aux Montres Corum en automne 2005.

Source Corum
www.corum.ch

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Nouveautés dans la gamme dériveur de Gill.

Haut Thermique pour Dériveur Gill
Haut Thermique pour Dériveur Gill

Les combinaisons Speedskin de Gill sont une nouvelle alternative aux autres types de combinaisons légères. Contrairement au néoprène, la Speedskin offre de grandes qualités respirantes qui la rendent beaucoup plus confortable. La Speedskin constitue également un très bon investissement puisqu’elle peut se porter toute l’année, seule par temps doux ou comme couche thermique intermédiaire sous une combinaison sèche dans des conditions plus froides.

Fabriquée en tissu 3 couches Softshell, la combinaison Speedskin de Gill est imperméable, coupe-vent et très résistante. Sa coupe ergonomique est conçue pour être portée près du corps sans gêner les mouvements. La Speedskin est également doublée en laine polaire pour plus de confort et de chaleur, et les emmanchures et le cou sont dotés d’une reliure en PU (Polyuréthane) pour éviter les entrées d’eau. La Speedskin est par ailleurs très facile à enfiler, ce qui fait d’elle
une bonne alternative aux combinaisons en néoprène. La version Hommes propose un zip frontal sur toute longueur avec un rabat intérieur pour ne pas irriter la peau, tandis que sur la version Femmes, ce même zip est situé dans le dos.

Également conçu à partir du tissu révolutionnaire Softshell, le Haut Thermique pour Dériveur vient d’être ajouté à la Collection 2007 de Gill. Le Haut Thermique est également imperméable, coupe-vent et très résistant, et comporte une doublure en polaire pour plus de confort. La priorité de ce vêtement est une fois de plus de préserver la chaleur du corps et d’offrir une protection maximale contre le froid. Son col rehaussé protège les marins du vent et des embruns, tandis que la ceinture extensible en polyuréthane empêche au vêtement de remonter et offre une protection renforcée contre le froid. Le Haut Thermique de Gill est également idéal pour naviguer sur des semi-rigides ou sport boats.  

Caractéristiques :
– Gill Speedskin
Couleur: Noir
Tailles: XS – XL

– Gill Speedskin pour Femmes
Couleur: Noir
Tailles: 10 –16

– Gill Thermal Dinghy Top
Couleurs: Noir / Gris
Tailles: S – XL

Source Gill
www.gillmarine.com/fr

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Glenn Bourke fait le point

Glenn Bourke CEO Volvo Ocean Race
DR

Où en êtes-vous concernant les ports d’escale ?
Les nouveaux territoires nous demandent beaucoup de présentations et de démonstrations car nous devons faire comprendre aux autorités locales tout l’apport commercial et sportif, ainsi que tout l’intérêt que peut susciter l’arrivée de la Volvo Ocean Race dans ces ports d’escale de même que nos besoins en infrastructures. Ceci étant, nous avons rencontré beaucoup d’enthousiasme à l’égard de cette course. Alors nous avons progressé mais comme vous pouvez l’imaginer, les progrès réalisés dans des endroits comme le Moyen-Orient, Singapour, l’Inde et la Chine ont été un peu plus lents qu’espérés. Toutefois, l’envie est là, et tout se construit. A mon avis, aucun changement inopiné n’est à craindre. L’un ou l’autre port peut poser problème, c’est vrai. Dans certaines régions vraiment intéressantes, nous étudions deux ou trois ports plutôt qu’un seul. Bien entendu, tout le monde serait content si l’itinéraire précis était tracé deux ans à l’avance mais tous les intervenants comprennent que cela est impossible. Le ticket de rêve de la dernière course, avec un lien direct entre port et bateau, fonctionnera encore en 2008-09 avec certains pays et pas avec d’autres. Encore un peu de temps et tout sera réglé.
(…)

Pensez-vous à un port français ?
Nous avons déjà discuté plusieurs fois avec les ports français où la compétition nautique est une vraie tradition. Bien sûr, les courses en solitaire sont l’apanage de ces ports, mais je suis certain qu’un public nombreux viendra voir nos bateaux si l’Ocean Race fait escale dans un port français. Lors de la dernière édition, en 2005-06, les Français Sébastien Josse et Sidney Gavignet, deux des grands ténors de la course, ont beaucoup contribué à l’intérêt historique porté par la France à cet événement. Car en dépit d’une certaine perception populaire faisant du Vendée Globe la seule course des passionnés français, nous avons su générer une très belle couverture médiatique et un important intérêt de la part du public français en 2005-06.

Où pourrait se situer l’arrivée de la course ?
Vu l’importance des sponsors allemands, ce pourrait être une fois encore à Kiel avec 500 000 personnes assistant au finish comme en 2001-02. Peut-être aussi à Saint-Pétersbourg ou en Finlande. Tous ces lieux d’arrivée nous offriraient à coup sûr une excellente ambiance estivale. Mais un certain chemin reste à parcourir avant de prendre la décision finale.

Où en sont les inscriptions pour 2008-09 ?
Certains commanditaires reviennent en 2008-09 et envoient un signal fort à d’autres sponsors potentiels qui songent à une participation. Si, comme l’a fait Ericsson, vous revenez dans cette course malgré de mauvaises performances la fois précédente et que vous vous montrez toujours aussi enthousiaste et désireux de bien faire, le message est clair et fort. Donc les intentions d’inscriptions se précisent et je suis confiant, nous devrions avoir autant d’équipages qu’en 2005-06 et même, ce sera la première fois en trois/quatre/cinq éditions que leur nombre va augmenter. Car davantage de syndicats s’annoncent, nous savons qu’ils sont engagés, qu’ils préparent leurs plans de bataille mais qu’ils ne sont pas encore prêts à rendre publiques leurs intentions.

Quand pourrons-nous en savoir plus ?
Je pense que les équipes concernées feront leurs annonces bientôt et notamment pendant l’été. Cela prend toujours plus de temps que prévu. Le public connaîtra l’identité d’au moins un de ces syndicats dans les deux prochains mois (…)

L’itinéraire posera-t-il problème aux concepteurs ?
Il leur faudra concevoir un bateau plus complet, plus polyvalent. Les longues étapes ne seront plus le fait des mers de l’hémisphère sud à prédominance vent arrière. Il y aura aussi de longs trajets au près et il sera plus difficile de se défendre tactiquement au cours des étapes par vent léger. Je m’attends à voir plus de vainqueurs d’étape différents et donc à assister à une compétition plus passionnante.

Avez-vous des candidats pour la place dévolue aux médias au sein des équipages ?
 Il est amusant de constater que certains membres de la presse écrite ayant formulé quelques critiques sur la course dans un passé récent se sont retrouvés en tête de liste pour y participer ! Si ces personnes ont la chance d’obtenir une place à bord et qu’elles comprennent réellement ce que représente cette course, j’en serai ravi. Au regard des nouveaux pays qui seront visités, il sera très intéressant d’apprendre aussi quelques expressions élémentaires de leurs langues respectives. Imaginons donc un journaliste à l’esprit pratique, obstiné, capable d’utiliser à bon escient une caméra embarquée et d’interviewer des personnes sur un bateau au milieu de vagues de 10 mètres et d’un vent de 50 noeuds… en parlant mandarin ! Je me dois d’ajouter que le règlement stipule qu’il est de la responsabilité de chaque team de désigner les représentants des médias. Les candidats potentiels peuvent nous rencontrer et faire pression autant qu’ils le souhaitent, ce sont les équipes qui décideront.

Comment saurez-vous que le représentant des médias à bord ne participe pas activement à la
navigation ?
Le fait d’avoir un représentant des médias à bord signifiera pour tous les membres d’équipage de souscrire à une sorte d’engagement moral. Imaginons la situation suivante : il faut manoeuvrer le spi, dix équipiers le hâlent péniblement et un onzième filme la scène. Les dix personnes doivent garder en tête que le onzième ne fait pas partie de l’équipage. Quant aux onzième, celui qui filme, il ne doit jamais se sentir obligé de les aider. Nous avons déjà un moyen de surveiller la participation du journaliste, mais nous n’en dirons pas plus. Nous dirons cependant aux équipages : « ne transgressez pas cette règle, sinon, soyez sûrs que nous le verrons par-dessus votre épaule… ».

Source Volvo Ocean Race

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Stamm à Norfolk dimanche… avec 3000 milles d’avance ?

Bernard Stamm sur Poujoulat
DR

Bernard quitte des alizés soutenus, mais pas très régulier, pour entrer dans la zone des Bermudes, avec une dernière dorsale à négocier. « Le vent devrait faiblir et je vais devoir descendre plus dans le vent, explique Bernard. Je vais envoyer le grand spi, cela va aller un peu moins vite, mais cela va tout de même continuer à avancer. »
 
En route directe vers les Etats-Unis depuis le passage de l’Equateur, CHEMINEES POUJOULAT, quitte les Tropiques. Stamm va maintenant devoir enchaîner les empannages pour rejoindre Norfolk, sans vraiment s’éloigner de la route directe. Une trajectoire qui devrait occuper Bernard. D’autant que le skipper de CHEMINEES POUJOULAT passe de longues heures à la barre pour économiser un gasoil qui commence à se faire rare à bord. Ce qui n’empêche pas Stamm de déjà penser à son arrivée, après sept semaines de mer. « Je pense arriver le trois mars tard, ou le quatre tôt. Je n’ai aucune idée du jour que nous sommes. Mais je crois que ce sera le week-end. Il faut vraiment que l’arrivée soit quelque chose de plus concret. Cela fait un moment que j’économise mon gasoil mais là (ndlr, indispensable pour recharger les batteries du bord, lourdement sollicitées par l’électronique et les pilotes automatiques), je n’en ai vraiment plus beaucoup. Je pense que je tomberai en panne, un peu comme d’habitude, quand je passerai la ligne ! » 
 
Kojiro Shiraishi poursuit sa remontée le long des côtes brésiliennes. Enfin sorti de l’occlusion qui le bloquait au large de Rio de Janeiro, SPIRIT OF YUKOH a touché une jolie brise de Sud-Est qui lui permet de progresser à 10 nœuds de moyenne vers le Nord. A 200 milles au large de Salvador de Bahia, Kojiro cherche maintenant à gagner au maximum dans l’Est pour négocier au mieux la pointe Nord-Est du Brésil. Un passage qui devrait nettement améliorer ses conditions de vie, pour le moment « humides ». « L’intérieur du bateau est trempé en permanence. Dès que j’aurai passé l’épaule du Brésil, je toucherai de l’alizé, ce qui devrait assécher rapidement le bateau, et rendre la vie à bord plus vivable. » Unai Basurko, PAKEA, poursuit sa remontée vers l’Equateur au large du Brésil. A 900 milles de la côte et à 1 200 milles de Koji. Au large de Buenos Aires,  Sir Robin Knox-Johnston, SAGA INSURANCE, et Graham Dalton sur son 50 pieds A SOUTHERN MAN – AGD, sont au coude à coude. Seulement séparés par 15 petits milles. Le Kiwi cravache sec pour recoller au doyen de la course, qui avoue n’avoir dormit que sept petites heures en quatre jours…

Source Velux 5 Oceans

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Première confrontation de la saison pour les monos IMOCA

Ecover action
DR

Treize à la douzaine ? Comme les huîtres, il se pourrait bien que le plateau de la troisième édition de la Calais Round Britain s’étoffe au-delà des douze potentiels équipages inscrits fermes ou qui ont indiqué leur intention de prendre le départ le 3 juin prochain. Car ce tour des îles britanniques s’annonce extrêmement important pour tous ces teams qui doivent monter en puissance jusqu’à la fin de l’année en prévision, qui de la Transat Jacques Vabre, qui de la Barcelona Race. Après une Route du Rhum qui a sacralisé Roland Jourdain sur son plan Lombard de 2004  Sill & Veolia  , talonné de près par son sistership  VM Matériaux  mené par le dauphin Jean Le Cam, il va y avoir du sport du côté des Hébrides !  
 
Avec Dee Cafari qui a bouclé l’an passé le tour du monde à l’envers en 178 jours 3 heures 6 minutes et 15 secondes et qui vient de racheter le 60 pieds Open  Hellomoto  , ex  Group 4  de Mike Golding. La skipper d’ Aviva  se prépare en effet au Vendée Globe 2008 sur ce plan Finot en attendant son nouveau bateau. Côté anglais après ses moult saisons en Figaro, Samantha Davis devrait aussi se mettre dans le bain Imoca à bord de Roxy  , l’ex- PRB  vainqueur des deux dernières éditions du Vendée Globe…  Jean-Philippe Chomette associé à Arnaud Boissière sera aussi sur les rangs avec Solune-2, l’ex-VMI de Sébastien Josse qui malgré son âge, reste une valeur sûre particulièrement au portant dans la brise. Quant à Bernard Stamm, actuellement largement en tête de la Velux 5 Oceans, la course autour du monde avec escales, il inaugurera son nouveau  Cheminées Poujoulat-2  (ex- Virbac-Paprec  ) qu’il a racheté à Jean-Pierre Dick et qui subit ces jours-ci une cure de jouvence dans un chantier de Caen.  
   
 Bataille d’Hernani ?
Face à cette armada de 60 pieds Open parfaitement optimisés, la flotte des nouveaux prototypes conçus pour le Vendée Globe 2008 va enfin se comparer pour la première fois sur un parcours semi océanique, extrêmement sollicitant pour les machines comme pour les cinq équipiers embarqués… Une nouvelle confrontation «des anciens et des modernes»!      Toujours parmi les nouveaux plans Farr, Jean-Pierre Dick a déjà navigué en Nouvelle-Zélande sur son  Paprec-Virbac 2  qu’il devrait ramener en France en équipage ces prochaines semaines : ce 60 pieds Open se caractérise par un système novateur de « trim tab » qui devrait permettre de moduler l’assiette du bateau selon les conditions de vent.    
 
Autre nouveauté attendue avec impatience, le prototype de Michel Desjoyeaux courrant désormais sous les couleurs de  Foncia  : actuellement en construction chez CDK Technologies, ce cinquième plan Farr du plateau annoncé pour la Calais Round Britain Race 2007, devrait tirer ses premiers bords quelques jours seulement avant le départ de Calais.       Les plans Farr se taillent la part du lion avec les sisterships de Vincent Riou ( PRB-2  ) et de Jérémie Beyou ( Delta Dore  ), malheureux lors de la dernière Route du Rhum. Associé à Sébastien Josse pour la Barcelona Race, le vainqueur du Vendée Globe 2004 est en train de finaliser le nouveau mât de PRB-2  , tandis que le solitaire victorieux du Figaro devrait remettre son  Delta Dore  à l’eau aux mêmes dates, vers le 15 mars.       
    
Changer le sens du tour  
Il en est de même pour le dessin du cabinet VPLP associé à Guillaume Verdier, conçu pour Marc Guillemot et en cours d’assemblage sur le bassin d’Arcachon :  Safran devrait apporter un nouveau souffle à la classe Imoca puisqu’il est le premier (un sistership est en construction pour Kito de Pavant) plan des spécialistes du multicoque, Marc van Peteghem & Vincent Lauriot Prévost. Enfin, le retour du Groupe Finot sera aussi un évènement puisque Yann Eliès a confié à Jean-Marie Finot et Pascal Conq le soin de lui dessiner un 60 pieds tirant les enseignements de quatre victoires successives lors du Vendée Globe ! Generali  en finition à Vannes, devrait avoir déjà cumulé les milles avant de prendre le chemin de la Manche fin mai. 

 Bref cette troisième édition de la Calais Round Britain Race s’annonce particulièrement instructive quant à l’état des lieux de chaque team, mais surtout pour appréhender l’évolution technologique et architecturale des 60 pieds Imoca entre les générations 2000 et 2004 largement optimisés au fil des saisons, et les tout nouveau prototypes qui sont sur le papier, proportionnellement plus puissants au près et plus toilés au portant… Mais sur ce parcours extrêmement « piégeux » qui alterne très rapidement les systèmes météo et traverse des mers redoutées dès que le vent se lève, il est certain que les surprises seront au rendez-vous. Quant à savoir si le temps de référence de 6 jours 16 heures 43 minutes et 21 secondes, détenu par Roland Jourdain en 2005, sera ou non battu, il faudra attendre le 9 juin ! Surtout qu’en accord avec les skippers et l’Imoca, l’organisateur Royale Production se réserve la possibilité d’inverser le sens de rotation autour des îles britanniques selon les conditions météo…  

 La course vu par Sébastien Josse (équipier de Vincent Riou sur PRB-2) :  
«J’ai déjà pris le départ deux fois de la Calais Round Britain Race : une première fois avec VMI où on a fait du près pendant dix jours ! Une deuxième fois avec Pindar mais on a cassé en Manche. C’est une course très dure, avec du vent fort, du près, de grandes variations météorologiques. On monte jusqu’au 60° Nord, comme si on était dans les 50èmes rugissants du Grand Sud… Pour une course d’ouverture de la saison, c’est un parcours difficile et très sollicitant pour les bateaux, très sélectif et très enrichissant parce que tout ce qui doit casser, casse. Les différentes phases de navigation sont très intéressantes avec la sortie de la Manche dans les courants, puis la mer d’Irlande ouverte sur l’Atlantique, la montée jusqu’aux Hébrides et le final en mer du Nord au milieu des plateformes de forage, sur une mer fermée, plus plate et grise. On a de grandes chances d’attraper une grosse dépression à cette époque et il y aura un très beau plateau pour cette troisième édition : plein de nouveau prototypes face à des valeurs sûres… Le tour des îles britanniques propose vraiment un panel très large de conditions de navigation avec plusieurs passages à niveau, plein de retournements de situation, une grande intensité et une régate très serrée.  »  

Inscrits fermes au 22 février  
Vincent Riou ( PRB-2  )
Jérémie Beyou ( Delta Dore  )  
Jean Le Cam ( VM Matériaux  )  
Jean-Philippe Chomette & Arnaud Boissière ( Solune-2  )  
Dee Cafari ( Aviva  )  
Jonny Malbon ( Artemis  ) 

Source Calais Round Britain Race

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Michael Coxon réalise le doublé

JJ Giltinan Trophy 2007 Sydney
DR

Ils ont cependant dus batailler ferme avec la jeune garde menée par Seve Jarvin (Gotta Love It 7), très rapide au portant et vainqueur de la dernière manche, météorologiquement tordue. Sûr que ce trio fera assurément parti des favoris l’année prochaine. John Harris (Rag & Famish Hotel), qui a inscrit son nom au palmarès du JJ en 2001, termine très fort également (une fois sa plus mauvaise manche – disqualifaication – retirée) et complète ce podium exclusivement australien.

L’équipage du fameux bateau vert bénéficie cependant que de la terrible déconvenue d’Asko Appliance, emmené par Hugh Stodart. A pleine vitesse, les trois hommes ont percuté avec une grande violence les rochers de la pointe d’Athol Bay. Un dessalage spectaculaire (visible sur Youtube – Asko skiff cartwheel) qui ne fera heureusement aucune victime mais qui privait ce quatrième équipage australien du podium et endommageait considérablement un bateau tout juste sorti du chantier.

Howie Hamelin (Pegasus Racing) parvenait à troubler la suprématie aussie et accrochait une belle 5ème place au général après quelques manches en demi-teinte. Le premier équipage européen, GE Commercial Finance, 23ème, auteur de quelques belles performances (11èmes et 15èmes), vainqueur du Grand Prix de Carnac, a pu mesurer le chemin à parcourir pour rejoindre les meilleurs équipages sur leur terrain de jeu favori.  

Source 18footer

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TinyCoach sur le marché !

Tiny Coatch
Tiny Coatch

"Vous en avez déjà parlé, vous l’avez déjà vu ou entendu, peut-être déjà mis en oeuvre, TinyCoach est le petit phénomène qui change beaucoup de chose dans l’approche de la performance à la voile : des informations vraiment incroyables à bord, une interface de débriefing une fois rentré à terre, TinyCoach est l’outil pour progresser efficacement et acquérir un avantage considérable", explique Emmanuel De BRESSY, Directeur de KaliBee, la société qui développe TinyCoach.

"A l’issu de 3 années de R&D, nous sommes parvenus à atteindre notre promesse : faire entrer dans un tout petit équipement, extrêmement endurci et pratique, des algorithmes suffisament puissants pour offrir des messages audio tout à fait surprenants : performance du voilier et de son équipage, gestion de la ligne de départ, stratégie en micro-météo. Tout ceux qui ont testé nos prototypes ont pu le valider ! Oui, TinyCoach, c’est déjà une trés belle aventure !"

"J’ai aujourd’hui le plaisir de vous annoncer la mise officielle sur le marché de TinyCoach Ultimate, notre produit phare.  

Pour fêter cela, ce lancement s’accompagne d’une offre exceptionnelle jusqu’au 15 mars 2007 :
– TinyCoach Ultimate : 1600€TTC,
– TinyCoach Performer : 1400€TTC,
– TinyCoach DataLogger : 800€TTC.
Au delà de cette échéance, les prix seront les suivants :
– TinyCoach Ultimate : 1900€TTC,
– TinyCoach Performer : 1600€TTC,
– TinyCoach DataLogger : 900€TTC.

Notez également que nous allons mettre en téléchargement l’ensemble des parcours du Spi-Ouest et de la SNIM 2007. Cela permettra la prise en main immédiate des premiers bénéficiaires de TinyCoach Ultimate sur leurs parcours de régate.

N’hésitez donc pas à préparer la saison et à passer commande de TinyCoach avant le 15 mars.

Le KaliBee Team reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires" conclue Emmanuel.

Plus d’informations sur : www.tinycoach.com

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Surf et Aquitaine au sommet de la vague.

Surf Aquitaine
Surf Aquitaine

En Aquitaine, le surf n’est pas seulement un sport. Certains parleront d’une passion, d’autres d’un art de vivre. On pourrait aussi évoquer une vitrine célèbre dans le monde entier. Sans oublier les retombées économiques. Tout cela serait exact.

La Région revendique son statut de berceau français du surf. L’Histoire est là pour en attester. C’est à Biarritz, en 1964, qu’a été créée la fédération française. Laquelle s’est ensuite installée dans les Landes, d’abord à Seignosse, puis à Hossegor, où elle est établie depuis maintenant presque 20 ans. Sur ses 26.000 licenciés aujourd’hui recensés, 17.000 émanent de l’Aquitaine dont 5. 500 des Landes. C’est dire si le destin des territoires et d’une pratique sont parfois intimement liés. Sur le socle d’un savoir-faire local unanimement reconnu, le surf a connu ces dernières années un développement qui permet un plus bel avenir encore.

A ce jour, 8 compétitions nationales ou internationales sur 10 se déroulent dans la région, dont la moitié dans les Landes, département qui accueille au passage l’unique épreuve française du championnat du Monde, le fameux « Quick Pro ».

Sur le plan économique, le surf représente aujourd’hui l’équivalent de 6.000 emplois industriels en Aquitaine. Dans toutes ses retombées, le phénomène a largement dépassé le simple « effet mode » pour devenir une tradition amenée à se développer encore. Les responsables du surf ont su se manifester par un esprit d’imagination et de solidarité méritant d’être salué, au travers des programmes « handi-surf », visant à développer la pratique de ce sport par des personnes handicapées, ou de « surf insertion » dont la finalité est le respect de l’environnement dans la pratique des sports de glisse.

On comprendra que dans ces conditions la fédération et ses permanents se trouvent un peu à l’étroit dans leur actuel siège, réalisé en 1988.

L’édification de nouveaux locaux a donc été décidée, le Conseil Général des Landes prenant en charge la maîtrise d’ouvrage des travaux, La construction installée sur un terrain que la commune d’Hossegor a mis par bail à disposition du département. Ainsi qu’elle en a décidé lors d’une commission permanente, la Région interviendra en soutien à cette initiative, à hauteur de 120.000 euros, soit 10,91 % des dépenses engagées. A terme, l’opération comprendra également la création d’un centre national de formation, situé à Mont de Marsan.

La vie des surfeurs en Aquitaine ne fait que commencer …

Source : Conseil Régional d’Aquitaine
http://aquitaine.fr

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