dimanche 14 septembre 2025
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Tandem Bidégorry – Ravussin sur la prochaine Jacques Vabre

Banque Populaire - Pascal Bidegorry et Lionel Lemonchois / � C. Borlenghi/Sea&See/DPPI
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Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2005 et deuxième de la Route du Rhum 2006, Pascal Bidégorry fait logiquement partie des favoris au départ de la prochaine transat qui relie Le Havre à Salvador de Bahia au Brésil. En 2005, c’est avec Lionel Lemonchois, désormais skipper de Gitana 11, que Pascal avait remporté l’épreuve. Cette année, il a demandé à Yvan Ravussin de l’accompagner à travers l’Atlantique. Co-responsable du chantier ZR Concept en Suisse, l’aîné des frères Ravussin a déjà participé trois fois à cette épreuve, deux fois avec son frère Stève et une fois avec Yvan Bourgnon. Après un chantier d’hiver où le team Banque Populaire s’est activé pour « checker » dans ses moindres détails et améliorer les performances de Banque Populaire IV, Pascal et Yvan vont pouvoir attaquer les entraînements ensemble dès la remise à l’eau du trimaran prévue le 12 mars prochain.

Pascal, pourquoi avoir choisi Yvan Ravussin ?
« Parce que c’est un très bon marin, qui a une grosse expérience du multicoque. Aussi parce qu’il navigue sur Banque Populaire IV depuis qu’il a été mis à l’eau. Yvan faisait partie de la victoire dans l’IB Group Challenge en 2005, par exemple. Enfin, indépendamment de toutes ces qualités, c’est la personne qu’il fallait que je prenne pour faire cette course. C’est quelqu’un que j’estime énormément et qui est devenu un ami. C’est bien de partager ce genre de course avec des personnes dont on se sent proche, avec qui on a des affinités. Naviguer en double avec Yvan s’inscrit donc dans une certaine continuité. »
 
Y a-t-il une pression particulière à défendre son titre ?
« Non, pas de pression particulière. C’est plutôt une motivation. Mais je reste complètement objectif. Il faudra qu’on soit vraiment très fort pour gagner, car il y a d’autres bateaux et équipages très performants. Il y a deux ans, tout le monde n’était pas obnubilé par notre duo. Ce sera peut-être différent cette fois-ci. On va préparer la Jacques Vabre avec le même degré d’exigence que pour la Route du Rhum. On se donne encore plus les moyens pour ne rien avoir à regretter. Nous avons modifié le trimaran, notamment au niveau des appendices, pour le rendre plus performant. Dès la mise à l’eau du Trimaran au mois de mars, nous nous entraînerons et navigueront le plus possible ensemble pour être fins prêts en novembre. La Jacques Vabre est l’épreuve phare de l’année, j’ai envie que cela se passe bien. »

 Yvan, comment envisages-tu cette collaboration avec Pascal et l’équipe de Banque Populaire ?
« Je me réjouis, c’est clair. Ça fait bientôt deux saisons qu’on navigue ensemble, on a un peu les mêmes valeurs. Avec un bateau et une équipe comme Banque Populaire, on a un bon outil pour défendre nos chances. C’est une course plaisante, avec un parcours juché d’embûches, et des particularités météo, même si cette année le parcours sera plus direct, sans le passage de l’ascension. Ça reste un peu un marathon. »

Source Banque Populaire
 

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Entraînement intensif pour BMW Oracle

Act 10 à Valence : BMW Oracle Racing
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L’équipe BMW ORACLE Racing a commencé aujourd’hui sa session finale d’entraînement à deux bateaux en vue de l’Acte 13 de la Coupe Louis Vuitton et de la Coupe Louis Vuitton 2007 se déroulant le mois prochain à Valence. Les équipages des deux bateaux de course de l’édition 2007, USA 98 et USA 87, se sont alignés ensemble aujourd’hui pour la première fois. Le skipper Chris Dickson et son équipage ont réalisé aujourd’hui une série d’essais et de courses propres à BMW ORACLE Racing sur le plan d’eau de Valence.
 
Le skipper a déclaré : “nous sommes très contents d’être à Valence, sur le lieu même où se déroulera la course, avec nos deux bateaux. Je suis satisfait de l’état d’avancement de notre préparation, c’est grâce au gros travail de tous les équipiers que nous en sommes là. Nous avons déjà fait un bon bout de chemin, même s’il nous reste beaucoup de pain sur la planche. Avec notre objectif final en vue : le départ de la course, il y a un regain d’énergie dans l’équipe et tout le monde a l’esprit rivé sur l’objectif. Tous les membres d’équipage sont conscients de l’épreuve que représentent la Coupe Louis Vuitton et la Coupe de l’America. Notre principal défi désormais est de parvenir à être les plus performants au moment décisif ».
 
L’équipage de USA 98 a réalisé des essais en mer en Nouvelle-Zélande et y a participé à une session d’entraînement à la régate à deux bateaux en janvier et en février dernier. USA 98 a été transporté à bord d’un Antonov jusqu’à Valence où il est arrivé le 23 février et a été soumis à des vérifications techniques sur l’eau la semaine dernière. USA 87 a également navigué la semaine dernière, pour la première fois depuis les modifications effectuées cet hiver.
 
“Nous disposons donc désormais de deux Class America de génération 2007. Toute l’expérience accumulée avec USA 87 en 2006 a profité à USA 98. La période hivernale nous a permis d’apporter toutes les modifications nécessaires à USA 87 pour le mettre à jour. Le matériel est maintenant prêt pour l’objectif que nous nous sommes fixés » a déclaré Dickson. Durant le mois de mars, l’équipe BMW ORACLE Racing va continuer son programme d’entraînement à deux bateaux en vue de la saison de courses 2007 qui démarre avec l’Acte 13 de la Coupe Louis Vuitton (régate en flotte) le 3 avril. Suivra ensuite la Coupe Louis Vuitton qui aura lieu le 16 avril.

Source BMW Oracle

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L’armada Alinghi débarque

SUI91 dans l avion
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C’est la première fois depuis le début de la campagne que le Defender suisse envoie un yacht de course par avion. La dernière fois remonte à 2001, lorsque le SUI64 avait été transporté par avion de Genève à Auckland, où il avait remporté l’America’s Cup en 2003.
 
L’avion dans lequel a été chargé SUI91 était un Antonov AN-124, l’un des 56 construits et présentés en 1986. Ils peuvent transporter jusqu’à 150 tonnes et 88 passagers, bien qu’ils n’en prennent normalement qu’un nombre restreint, étant donné une pressurisation limitée dans le fuselage. Six membres d’équipage sont à bord de l’avion long de 68.96m, haut de 20.78m, avec une envergure de 73.3m. Sa vitesse maximale est de 865 km/h, et sa vitesse de croisière de 800 km/h.
 
L’Antonov a atterri à Valence dimanche, en fin d’après-midi, et SUI91 sera transporté à la base d’Alinghi dans la journée lundi. Les prochaines navigations sont prévues pour la mi-mars.

Source Alinghi

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Lewmar commercialise son winch Carbone Taille 99.

lewmar
lewmar

Lewmar commercialise le nouveau winch Carbone Taille 99

Le développement de la gamme de winchs Lewmar Racing a considérablement augmenté ces dernières années avec six nouveaux modèles Grands Prix (GP) Carbone maintenant disponibles. Le modèle GP 99 est le dernier né. Spécialement pensé pour gagner de la puissance et du poids, il a déjà fait ses preuves sur les derniers VO70 et Open 60.  Le 99 continue à s’imposer en winch primaire et de grand voile sur le nouvel IRC de Juan Kouyoumdjian, Bounder, dont la mise à l’eau est prévue en Mars 2007.

Source Lewmar
www.lewmar.com

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Kojiro dans le Pot

Kojiro Shiraisji Velux 5 Oceans
DR

Alors que Stamm, au port, fait le tour de son 60 pieds avec son équipe technique, les autres concurrents en course sont toujours confrontés à une météo compliquée et capricieuse.
Dans le Pot au Noir, Kojiro Shiraishi subit des vents « étranges ». Une météo en complète contradiction avec ce qu’annonce ses fichiers météo. « Cela fait un sacré moment que je n’ai pas vu le soleil, soupire Koji. Bien entendu, aujourd’hui il pleut. Une pluie accompagnée de rafales de vent irrégulier qui construit une mer formée. Et lorsque le vent arrête de souffler, le bateau est bousculé par les vagues résiduelles. C’est très fatigant. Avec ces changements continuels, j’avance au ralenti. Ma moyenne doit surprendre les observateurs à terre ! J’espère retrouver rapidement du vent constant en force et en direction une fois que j’aurai laissé le Brésil derrière moi !»
A bord de SPIRIT OF YUKOH, l’heure est au bricolage. Les vagues ayant légèrement endommagé le gréement. « J’ai été obligé de remplacer ma première bande de ris, qui avait lâché, par le quatrième. Je suis aussi intervenu sur le chariot de têtière de grand-voile. Quelques-uns uns des roulements ont disparu. J’ai tout remis en place, mais sans les roulements manquants cela risque d’être beaucoup moins efficace ! »

Unai Basurko, PAKEA, dans 20-25 nœuds de vent d’Est, affiche les meilleures vitesses de pointe avec plus de 16 nœuds au speedo. Prenant exemple sur Bernard Stamm, le skipper espagnol a traversé au plus court,  la semaine dernière, le système de haute pression situé au Sud-Est de Rio de Janeiro. Pointé à 577 milles de Recife, Unai a enfin touché les alizés et bénéficie d’un meilleur angle par rapport au vent que ses rivaux, au largue, pour négocier la pointe Nord-Est du Brésil.
Dans son sillage, à 680 milles, Graham Dalton,      A SOUTHERN MAN – AGD, mène la chasse.
210 milles derrière, Sir Robin a le moral en berne. Trompé par ses fichiers le doyen de la course est contraint de maintenir le cap à l’Est. « Il y a cinq jours, j’ai pris une mauvaise décision, en me fiant à mes modèles météo. J’aurais mieux fait de naviguer à l’ancienne ! C’est le problème avec ces technologies modernes, elles ne sont pas toujours très fiables ! Surtout que je navigue dans une zone où il n’existe pas beaucoup de données donc, du coup, les modèles ne sont pas très bons… »

Source Velux 5 Oceans

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Victoire de Bernard Stamm à Norfolk : un océan d’avance !

Bernard Stamm à Norfolk
DR

« Je suis super heureux d’arriver, a déclaré Bernard Stamm à son arrivée à quai, je ne pensais pas mettre une telle distance entre moi et Kojiro. Il est resté bloqué dans une zone de haute pression dans le Pacifique. Ça doit être interminable pour lui… Cheminées Poujoulat a bien supporté le voyage. Nous allons tout vérifier pour repartir le 15 avril vers Bilbao avec un bateau au top. Il ne faudrait pas perdre la course sur un problème matériel. Une traversée de l’Atlantique, ce n’est pas anodin, ça se passe au portant et souvent à pleine vitesse. Je garderai comme excellent souvenir de ce demi-tour du monde le passage du cap Horn. Il faisait mauvais temps mais avec de belles éclaircies, c’était lunaire. Sinon, le Pot au Noir reste définitivement ce que j’aime le moins…»
 
Sa victoire dans la seconde étape confirme les talents exceptionnels de Bernard Stamm, qui avait déjà remporté la précédente édition de la course en 2002-2003, ainsi que la première étape entre Bilbao et Fremantle où il avait terminé avec plus de trois jours d’avance sur Kojiro Shiraishi, suite au retrait des deux principaux concurrents britanniques. La seconde étape s’annonçait pourtant plus longue et plus difficile, avec le retour dans les Mers du Sud, le passage du Cap Horn, la remontée de l’Atlantique, la traversée du Pot au Noir jusqu’à l’entrée dans la Baie de Chesapeake.
 
Bernard Stamm a également eu la chance de son côté dans cette seconde étape. Il a rencontré des conditions presque idéales sur l’ensemble du parcours et les Mers du Sud se sont montrées inhabituellement calmes avec peu de menace de glaces et d’icebergs. Bernard Stamm a mené la flotte sans interruption de Fremantle à Norfolk. Après le passage du Cap Leeuwin et l’île sud de la Nouvelle-Zélande, un large anticyclone a menacé de ralentir la progression du skipper Suisse. Mais avec un peu de chance et beaucoup de talent, Stamm a plongé vers les latitudes les plus sud – jusque 56 degrés – pour contourner le système de hautes pressions avant de remonter vers le nord et franchir l’extrémité Est de la porte de passage obligatoire dans une manœuvre exceptionnelle.
 
Bernard Stamm affiche ensuite un rythme régulier jusqu’au Cap Horn qu’il double dans des conditions musclées, mais néanmoins plus clémentes que celles rencontrées lors de ses précédents passages. Dépression après dépression, le skipper de CHEMINÉES POUJOULAT a su augmenter progressivement son avance sur son plus proche concurrent, le Japonais Kojiro Shiraishi, et malgré de nombreux problèmes à bord du bateau, il est parvenu à éviter les plus grosses avaries qui auraient pu l’obliger à s’arrêter pour réparer.
 
Durant cette seconde étape, Bernard Stamm a également franchi la "Porte Amundsen" située à 163 degrés de longitude ouest, remportant ainsi le Trophée Amundsen, prix offert par le chronométreur officiel de la course, Amundsen Oslo. Cette longitude marque le point de départ de la route empruntée par l’expédition de Roald Amundsen, premier homme à avoir atteint le Pole Sud en 1911. Le trophée sera remis à Bernard Stamm après l’arrivée à Bilbao. Le skipper Suisse a franchi la longitude 163W le 26 janvier entre 11h30 et 12h00 UTC, avec 3,5 jours d’avance sur Kojiro Shiraishi.
 
Désormais à terre, Bernard Stamm va pouvoir se reposer et entamer sa préparation en vue de la troisième et dernière étape vers Bilbao où il devrait logiquement arriver victorieux vers la fin du mois d’avril.
 
À son arrivée à Norfolk, Bernard va pouvoir fêter sa victoire avant de s’envoler pour la France et découvrir son tout nouvel Open 60, qui n’est autre que l’ancien bateau de Jean-Pierre Dick. Jusqu’à la fin du mois de mars, Norfolk accueillera à tour de rôle les marins de la VELUX 5 OCEANS dont les bateaux seront amarrés dans la marina située au coeur de la ville. Les concurrents repartiront vers Bilbao le 15 avril prochain pour la troisième et dernière étape de la course autour du monde.

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Le YaKa 6,50 à louer !

Yaka
Yaka

Vous êtes nombreux à avoir demandé au chantier Marée Haute à louer le YaKa : il est désormais à votre disposition à partir du 31 mars 2007.

Le Yaka est la version plus confortable du Mini, associant un intérieur croisière et les sensations d’un Mini. Ce nouveau bateau, un plan Rolland, bénéficie de plusieurs options possibles tant au niveau du gréement que de ses appendices.
Le YaKa est une construction de petite série, avec un aménagement et des équipements de qualité.

Grâce à la location au départ de Concarneau, découvrez les mouillages, les côtes et les iles Bretonnes… La liberté d’échouer dans un mouillage protégé…

C’est l’occasion d’essayer ce nouveau bateau en solitaire, en famille ou entre amis, pour un week-end, une semaine…

Contactez le chantier :
Les conditions générales de la location du YaKa Biquille sont disponibles sur demande.
Tél +33 (0)2 98 56 56 03
ou email chantier.mareehaute@orange.fr

Source : Chantier Marée Haute

Route du Phare de Pouldohan – 29910 TRÉGUNC

www.mareehaute.fr

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MC Tec : une place au soleil.

MC Tech
MC Tech

Et pourtant le chantier MC Tec n’est pas un novice de la construction nautique. Mené par une équipe aussi discrète qu’expérimentée, ses réalisations ont convaincu quelques cadors de la voile à qui l’on n’en raconte pas facilement. Conséquence logique, le jeune chantier affiche aujourd’hui un carnet de commande très honorable sur cette nouvelle formule sportive, treize unités en cours de construction destinées au marché français et international de la course au large.

Sa place au soleil , le chantier l’avait déjà par nature puisqu’il est basé à Cap Bon, en Tunisie, d’où il surplombe la Méditerranée sur sa façade Nord-Est. MC Tec est une Société du Groupe Gonser, spécialiste du denim et pionnier du traitement de la teinture du Jean en Europe.
Le chantier emploie aujourd’hui 65 personnes et s’apprête à doubler sa surface industrielle, n’hésitant pas à investir dans la création de nouveaux modèles, outillages, moules et chaînes de montage.

Premier produit de cette diversification : la nouvelle version course-croisière de l’Akilaria qui sera dévoilée au Grand Pavois de La Rochelle. Même coque, même plan de pont, même ligne signée Marc Lombard, un sistership suffisamment puissant pour se défendre en régate mais qui offrira un programme de navigation plus ouvert aux équipages familiaux.

Le chantier annonce également la construction d’un nouveau modèle, l’Akilaria 9,50 m conçu par MC Tec et également confié au cabinet Lombard. La première unité de cette série « benjamine » du Class 40’ sera présentée en fin d’année.

En France, les Akilaria sont distribués par le chantier Kervilor à la Trinité sur Mer.

MC Tec est aussi le constructeur des Catamarans Outsider 48’.

Source MC Tec

www.kervilor-vanek.com

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La chronique de Capian : le bréviaire nouveau est arrivé

Capian Roi du matelas
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Les écritures selon saint Antoine (Grau, Président de la Classe, ndlr), minutieusement calligraphiés par sœur Annabelle et enluminés par sœur Carole, sont en effet missel n°1 dans la quête du saint Graal rempli de caïpi. Pas étonnant puiqu’on y lit les citations initiatiques du premier vainqueur en 1977, Daniel Gilard : « L’Océan les avait tous éprouvés, aucun n’avait flanché. En quelque semaines à peine, leurs visages, leurs regards s’étaient métamorphosés. La peur et le courage avaient gravé les premières rides ».Ministe, lève toi et marche. Au siècle de la perte de sens, où l’on nous prédit qu’à force d’être réduits à la transparence,  singularité et indépendance seront bientôt des valeurs en hausse, cela a vite fait tilt dans le crâne des voileux un peu plus excités que la moyenne.

Bien sûr, dans le guide, il y a aussi la jauge. Ah, la jauge ! Baptême du nouveau né, qui entre dans la communauté en trempant son mat dans l’eau avec l’approbation de l’abbé Joël, rigoureux comme un vrai jésuite. Et le règlement des épreuves, qui donne des sueurs froides à J-1 quand on n’a pas trouvé de bandes réfléchissantes à coller sur la bouée. « Oui, c’est nouveau cette année, vous n’avez pas lu le guide ? ». Il y a aussi quelques réjouissances: «  Dotation médicale +200 milles: …Agrafeuse cutanée type précise avec ôte agrafe ou nécessaire à suture (fil, aiguille, lame de bistouri), selon expérience personnelle ». Glups ! Et la grande nouveauté 2007 : Après avoir longtemps été de dangereux extrémistes dissidents,  la confrérie mini rentre enfin dans le rang, et bat sa coulpe en appliquant les O S R. Enfin, merci mon dieu ! Non le R, n’est pas celui de Ridicule. Cette bande d’énervés avait bien besoin d’un peu de saines Régulations venues d’en haut. Bon c’est vrai qu’elles vont nous rajouter une filière sur le tableau arrière et une perche IOR pour se gratter le dos, mais on a quand même obtenu une dérogation (provisoire) pour les toilettes .

Au delà des règles, c’est l’essence de la démarche qui est synthétisée dans cette grosse soixantaine de pages ( téléchargeables sur le site de la classe) : « La jauge mini est destinée à encourager la course au large sur de petits voiliers monocoques  en équipage réduit et à coûts modérés. Elle doit favoriser l’étude et le développement de leur sécurité et de leurs performances en haute mer.
Son rôle est de favoriser l’acquisition du sens marin et de  la responsabilité des équipages, de privilégier la sportivité et la solidarité entre concurrents. » Tout est dit. Et a formé de bien beaux spécimens de la tribu navigante, leur a donné une « éducation » qui se reconnaît entre toutes. Même à l’arrivée d’un Vendée.

Alors, à bientôt sur l’eau,..en Mini, bien sûr !

Matthieu Girolet

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Un peu d’ordre…

Test de staibilité Figaro
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 De grandes nouveautés ont fait leur apparition cette année dans la classe figaro 2 : il s’agit des pesées de bateau, et les tests de stabilité. En effet quelques sessions se sont organisées à La grande Motte, Caen, Port la forêt, Lorient. Un protocole rigoureux rythmé par les indications des jaugeurs.

Vider le bateau, soumettre son inventaire à l’œil du jaugeur, peser… Du coup, le ponton visiteurs de Port la Forêt commencait à devenir difficile d’accès, entre un mât qui de temps en temps barrait le passage, les tas de voiles et le matériel devant la douzaines de bateaux du centre d’entraînement.
 
Mais vous allez me dire " le Figaro Bénéteau, ce n’est  pas une classe monotype par hasard ? »
 
Naturellement, mais… Pour garantir cette monotypie il fallait intervenir.  Les suspicions et les bruits de ponton devenait gênants pour la sérénité de notre circuit. C’est un grand soulagement pour quelques bateaux qui animaient de nombreux débats. Mais malheureuesement les mesures font déja l’état de quelques polémiques. C’est un petit pas en avant qui fera progresser cette classe déjà très organisée.
 
La Transat approche
 Les bateaux sont de plus en plus prépareés en mode transat. Le matériel de sécurité obligatoire est à bord. Les essais Iridium, fax et autres électroniques sont en cours sur les plus avancés. Les navigations s’enchainent et les réglages de pilote s’affinent. Nous étions 12 Figaro présents  la semaine dernières lors des entraînements. Une petite flotte, un niveau homogène propice à de belles batailles autour des Glénans pour des parcours entre 20 et 70 miles.
 
Autant vous dire que je miserais gros sur certains chevaux pour le tiercé gagnant de la prochaine transat en solitaire! Par ailleurs, je fais partie de mon pronostic, mais je n’ai pas finalisé mon budget.
 
Les jeux sont ouvert, misez sur moi !

Eric Peron
 

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