dimanche 14 septembre 2025
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Dernières heures de mer pour Maud Fontenoy

Maud Fontenoy
DR

Dans quel état d’esprit êtes -vous à l’approche de l’arrivée ?
" Depuis lundi,  j’ai été pas mal secouée et stressée car la météo était compliquée. J’étais sur le qui vive. La  nuit passée ( de lundi à mardi ) j’ai eu des rafales à 40 noeuds et je craignais pour mon gréement de fortune.  Là cela va mieux je commence à être un peu soulagée. Et bien sûr, je suis heureuse d’appprocher du but et impatiente de toucher terre. "
 
 
Vous attendez ce moment de l’arrivée  avec impatience mais peut- être aussi avec un brin d’appréhension ?
" Pour  dire la vérité je suis  partagée. Cinq mois en mer c’est très long et en plus il y a eu une grosse tension nerveuse tout  le temps. Je me sens  décalée et j’ai un peu d’appréhension par rapport au bain de foule qui m’attend . Cela va être un choc. J’espère arriver à  bien le vivre."
 
Maud , vous  qui aimez le contact avec les gens , comment avez -vous supporté la solitude pendant ces quatre mois et demie ?
" C’est vrai que j’aime bien les gens. Cela  a été un vrai choix de partir seule. Je voulais me retrouver , me confronter à moi- même, assumer mes défauts et mes qualités face à cette mer qui est neutre. J’avais envie de régler des comptes avec moi. Et tout cela avait un sens parce que j’étais seule . J’ai vraiment tiré ce que je souhaitais de cette expérience et aujourd’hui, je me sens prête à me diriger encore plus vers les autres et à donner après cette aventure intérieure et personnelle."
 
Il y a eu beaucoup de moments difficiles dans votre périple.  Il y a sans doute eu des joies, des émotions très fortes. Quels seront les plus jolis souvenirs que vous garderez de ces cinq mois de mer ?
"  Les soleils couchants , les heures à rêver sous les étoiles , le vol majestueux des albatros vont me manquer. On part ,  non pas parce qu’on aime souffrir. On appareille parce qu’on va chercher autre chose , une plénitude. . Dans ce voyage, il y a une quête intérieure , un besoin d’harmonie avec la nature ,une émotivité qu’on peut trouver que lorsque on est si longtemps isolé face à la mer. Elle m’en a fait baver mais par certains côtés elle m’a protégée. Il y a eu des satisfactions techniques comme les passages des caps,  Le Horn bien sûr  qui a été un moment émouvant. "
 
 Il y a eu des galères  et ce coup du sort du démâtage tout près du but. Avez- vous été tentée de jeter l’éponge  ?
" Le scénario final  a été très dur.  Je m’attendais  à que ça se calme sur la fin,  ce qui n’a pas été du tout été le cas car après l’épisode du démâtage , il y a  eu la menace du cyclone.   En ce qui concerne le mât , il m’a fait très peur parce que déjà il et tombé juste à côté et le choc  a été traumatisant. Après , il a fallu que je me mette des coups de pied aux fesses pour aller dehors et passer  à côté des ces haubans tendus comme des arcs au dessus du pont. J’en frissonnais en me disant si ça lâche, je les reçois en pleine figure.  J’étais inquiète, désarmée face à cette situation dans une mer encore forte. avec un bateau à la dérive,  le mât qui cognait contre la coque et la nuit qui tombait.  Ces derniers mois  j’avais  travaillé sur moi,  sur les façons d’ assumer mon stress et mettre de côté la peur. Cela m’a grandement  servi à ce moment.  Il a fallu agir de façon pragmatique, disciplinée , et être un peu robot. "
 
Vous n’êtes pas forcément une bricoleuse née.  Monter ce gréement de fortune après le démâtage de Loréal c’était un challenge  ardu ?
" C’est sûr  je ne suis pas du tout bricoleuse. ( elle en  rit  ) Je suis une vraie" fifille." C’est mon frère qui m’a aidé à préparer le bateau.  Là,  je me suis retrouvée seule avec la caisse à outils sur le pont. L’important c’est de mettre un peu d’inteligence dans chaque chose, que l’on fasse la tarte au citron ou qu’on essaie de se dépatouiller d’une situation extrème.  J’ai fait comme d’habitude, morceau  de la montagne  par morceau. Et petit bout par petit bout,  j’ai réussi à m’en sortir."

Est ce que vous avez senti des réserves du milieu nautique sur votre projet quant à  la performance pure ? Et  verra t’on  Maud Fontenoy en compétition face à d’autres marins ?
" Pour dire la vérité , je suis éloignée du monde de la course que j’admire énormément . Je n’en fais pas partie.  Chacune de mes aventures a été portée par une envie de véhiculer des valeurs , de travailler avec des écoles , de faire rêver des enfants en cancérologie de partager une aventure. Me confronter aux autres, être meilleur par rapport  à mon voisin n’est pas mon objectif premier… "
 
Gilbert Dréan

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Alinghi est de sortie

Day trial Alinghi
DR

il ne manquait plus que le defender de la 32e America’s Cup, dont c’est la première sortie dans les eaux espagnoles en 2007. Ses 11 adversaires s’y entraînent déjà depuis plusieurs semaines.

Cet hiver, Alinghi s’est préparé à Dubaï où les équipages se sont affrontés à l’occasion de régates internes, les ‘defender trials’, avant de revenir à Valencia fin février. Le but de cette sortie de mardi était de vérifier si SUI 91 était prêt à reprendre le programme d’entraînements intensifs, prévu en fin de semaine.

SUI 100 est déjà à l’eau. Le dernier bateau construit pour la 32e America’s Cup doit naviguer à la fin du mois, un événement auquel les challengers ne manqueront pas d’assister, avec le plus grand intérêt.

Pendant ce temps, plusieurs équipiers d’Alinghi, dont Ernesto Bertarelli, viennent de participer à une épreuve de Farr 40 aux Etats-Unis. L’équipe a terminé 4e du Grand Prix de Miami disputé la semaine dernière en Floride. Ce résultat, additionné à une récente victoire dans la semaine de Key West, a permis à Alinghi de remporter le titre de Champion des Grands Prix de Farr 40.

Source ACM – Alinghi

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Les déchets ne se ramassent pas tout seuls !

Surfrider Foundation
Surfrider Foundation

Initiatives Océanes : les 23, 24 et 25 mars, organisez le nettoyage de votre plage préférée !

Pour la 12ème année, Surfrider Foundation, association dédiée à la protection et la mise en valeur de l’océan, des vagues et du littoral, organise son opération de nettoyages de plages : Initiatives Océanes. L’année dernière, près de 6400 personnes se sont réunies sur les côtes européennes et d’ailleurs…
 
Les Initiatives Océanes ne pourront se faire sans vous !
6 400 000 tonnes de déchets seraient encore déversées dans l’océan chaque année… Pour envoyer un signal fort à nos décideurs, il est primordial que nous nous mobilisions tous.

Organiser un nettoyage en local c’est prendre les choses en main :
rassembler sa famille et ses amis pour donner un coup de propre au littoral ; sensibiliser le public aux problèmes de pollution et… profiter de cet événement pour fêter le coup d’envoi du Printemps à la plage.

L’organisation d’un nettoyage est très simple.
L’équipe de Surfrider Foundation aide chaque organisateur à coordonner l’opération, assure le soutien logistique et fournit les outils de sensibilisation et de communication.

Alors… rendez-vous sur les plages !

Inscrivez-vous sur : www.initiativesoceanes.org

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Le Néo Zed, Graham Dalton perd un safran

graham dalton
DR

Le skipper Néo-Zed a constaté que le choc avait sérieusement endommagé l’un de ses safrans. Il a pu retirer la pelle de son casque de barre. Dans quinze nœuds d’Est-Sud-Est, Graham Dalton fait route à petite vitesse vers la ville brésilienne de Fortaleza, distante d’environ 140 milles. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le skipper n’avait pas fait savoir à l’organisation de la course s’il envisageait, ou non, de faire une escale technique.

Kojiro Shiraishi, quant à lui, va être une nouvelle fois soumis à un régime de petit temps, à environ 400 milles de Norfolk, Virginie. « Je navigue à la rencontre d’une zone de haute pression. Elle se situe exactement sur la route directe qui mène à Norfolk. Si près de l’arrivée, je n’ai pas d’autre choix possible que de venir y buter. Une nouvelle fois, je ne vais pas tarder à manquer de vent, soupire avec fatalisme le skipper japonais. Sur cette étape il semble que les anticyclones m’aient apprécié. Il n’est donc pas étonnant qu’ils veuillent me rendre une dernière visite ! »
Il est encore trop tôt pour donner un temps d’arrivée précis, mais le japonais espère bien arriver « de jour, si le Dieu du vent y consent ! »

A 1 900 milles du Japonais, Unai Basurko navigue dans l’alizé par le travers de la Guyane Française. PAKEA est actuellement le plus rapide des concurrents en course, avec une moyenne journalière flirtant avec les 12 noeuds. Pourtant, le skipper Basque est handicapé. Depuis une rencontre houleuse avec une grosse dépression dans le Pacifique Sud, PAKEA n’a plus d’instruments en tête de mât. Le mode « vent », indispensable pour régler ses gyro compas lui est donc interdit. Ses pilotes fonctionnent donc à l’ancienne, en mode « compas », mais demandent une attention soutenue à leur skipper.  

En cinquième position, entre Salvador de Bahia et Recife, Sir Robin Knox-Johnston, SAGA INSURANCE, est toujours confronté à du petit temps. Heureusement pour le doyen de la course, la tendance devrait s’inverser rapidement. La petite brise est maintenant bien calée au Sud-Est et devrait se renforcer, faisant espérer des moyennes de 12 nœuds pour SAGA INSURANCE.
Hier, alors que Knox-Johnston régatait dans l’Atlantique Sud, la revue satirique londonienne « The Oldie Magazine », lui a décerné le titre de « Oldie Seadog of the Year ». Sir Robin, âgé de 67 ans, a remercié le magazine, mais a tout de même précisé que la récompense lui paraissait un peu prématurée, «Pour moi, on ne devient vieux qu’à partir de 85 ans ! ».

Source: Velux 5 Oceans

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Final en beauté à Miami

Acura grand prix - Miami
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Warpath, avec le duo américain Fred et Steve Howe, est arrivé deuxième dans la huitième course pour prendre la tête du classement provisoire.  Après cela pour la dernière course la tactique du jeune anglais Ian Williams a été de barrer la route au grand adversaire, le Twins d’Erik Maris afin de garder la première place.  Le skipper français doit se contenter de la deuxième place au final devant le Prince Frederik de Copenhague.  En tenant compte d’une quatrième place ce week-end et leur victoire à Acura Key West, par conséquent, c’est Alinghi, qui remporte le Grand Prix Acura en Farr 40.  

Pas de surprise hier en Mumm 30, car Peter De Ridder à bord de son Mean Machine a terminé avec six points d’avance sur l’adversaire Groovederci. Cela fait donc quatre années de suite que de Ridder remporte des régates à Miami en Farr 40 ou en Mumm 30.  Il était surtout heureux de fêter ce dernier succès, car cette performance a marqué la fin de sa carrière en Mumm 30.

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TNZ la menace

Team New Zealand
DR

Kevin Shoebridge, le responsable sportif de l’équipe, a déclaré que ce séjour hivernal en Nouvelle-Zélande avait été profitable. “Nous sommes arrivés à la maison, nous avons mis à l’eau le second bateau, passé beaucoup de temps à faire des essais à Auckland, fait beaucoup de tests structurels et nous avons essayé de voir où nous en étions avec notre étalon NZL 84. Donc, ça s’est inscrit dans la continuité de notre travail de développement pour améliorer notre bateau, le gréement, les voiles, et l’équipage.

“Nous voulions revenir ici, et être prêts, sachant qu’il ne nous reste que peu de temps, avec le Valencia Louis Vuitton Act 13 qui démarre dans quelques semaines…Nous voulions arriver ici avec toute la partie développement derrière nous, où nous avons dû faire des choix importants, pour pouvoir nous concentrer sur les courses, et c’est là où nous en sommes aujourd’hui. ”

Grant Dalton, le directeur général de l’équipe, a annoncé que sa volonté était régater le plus possible dans le mois qui vient. “Nous voulons recommencer à régater. Nous avons fait beaucoup d’essais ; l’année dernière, nous avions fait des tests et pas assez de régates et quand les Louis Vuitton Acts sont arrivés, nous n’étions pas prêts. Nous étions contents de notre vitesse mais pas forcément de ce que nous faisions.

“Nous sommes maintenant en configuration de course. Les tests sont faits… nous sommes en mode compétition…nous voulons nous confronter à BMW ORACLE Racing, Luna Rossa, ou qui que ce soit. Nous n’avons pas peur d’aller nous mesurer aux autres, nous ne sommes pas dans un schéma où nous pensons qu’il est mauvais pour nous de montrer ce que nous avons. Ce serait naïf de croire qu’on est assez fort pour se passer des autres. Nous voulons apprendre des autres…”

Source ACM – Emirates Team New Zealand

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Cheminées Poujoulat se prépare pour la dernière étape

Bernard Stam Poujoulat Départ velux 5 oceans 2006
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«J’étais bien entendu affaibli physiquement après cette étape particulièrement longue. J’ai un programme de remise en forme et de récupération pas trop drastique mais assez sérieux quand même. La dernière étape à beau sembler courte, c’est une transatlantique, ce n’est pas anodin. Elle risque d’être sportive, au portant et pleine balle à cette époque. Le bonhomme et le bateau vont être sollicités. Cheminées Poujoulat est, quant à lui, contrôlé sous tous les angles. « Ici, c’est moins adapté qu’à Fremantle où il y avait un superbe port de plaisance. On s’organise différemment, du coup, le bateau ne sera ni mis au sec, ni démâté ».
Dans un premier temps, Bernard a fait le "tour" de Cheminées Poujoulat avec son équipe afin préciser les différents travaux et interventions qui seront à faire avant le départ. Le bateau a été rincé à l’eau douce et asséché. Le Solent et la trinquette ont été déposés et les cirés sont partis en réfaction dans le Montana. Les voiles (code 0, petit Gennaker et Spi) ont été envoyées de Norfolk vers Brest chez Incidences. Le mât va être inspecté (chariot de grand-voile).
Lundi, Bernard regagne la France pour s’occuper de la suite de son projet et notamment de Cheminées Poujoulat 2 qui est en chantier à Caen. « Je ne vais pas rester attendre les autres concurrents à Norfolk, ils sont trop loin. Mon équipe ici va continuer la remise au top du bateau et je vais aller retrouver mes filles et Catherine une quinzaine de jours et voir mon nouveau bateau. C’est motivant et intéressant de changer de monture, je ne sais pas si je vais me sentir aussi bien avec celui là, qu’avec celui que je vais quitter. Cheminées Poujoulat 1 et moi on a une histoire commune, c’est mon pote et j’espère que nous allons bien finir cette course tous les deux. »

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Nouveau lancement chez Sunreef.

Sunreef Y
Sunreef Y

Un nouveau design énergétique :
"L’intérieur percutant et moderne avec des couleurs originales soigneusement choisies, prouve que notre équipe des designers a fait un excellent travail. Guapa est le premier catamaran à réprésenter le style minimaliste et extravagant en même temps, en combinant les couleurs vives avec les formes chics mais austères. Cet inhabituel mélange des couleurs est basé sur trois accents principaux : vert vif, sombre Wenge et doux érable.
Ce décor harmonieux est completé par des élements couleur argent, un canapé gris sombre dans le carré, ainsi que par quelques éléments de la structure en acier inoxydable. A part cet arrangement des couleurs artistique, le choix des matériels est fondamental pour la beauté du bateau. Skaï Struzzo, bois de Wenge verni et bois d’érable garantissent le standard, le confort et la splendeur suprêmes. Les grandes miroirs panoramiques renforcent l’effet de l’espace et offrent une nouvelle perspective du design intérieur.
Cependant, l’intérieur de Guapa n’est pas le seul endroit à témoigner de son originalité.
A l’extérieur, le plancher supplémentaire liant deux coques à l’arrière du bateau est peint d’un vert turquoise, les coques sont également de cette couleur."

Emmenagement confortable :
"Sunreef 62′ Guapa en version semi-propriétaire est conçu pour le confort de 8 personnes.
Il possède trois cabines doubles avec une salle de bains et douche chacune, la cabine propriétaire, plus spacieuse, avec une salle de bains et la douche séparée, un bureau et un canapé.
Toutes les cabines et le carré sont équipés de Hi-Fi, de la télévision LCD et de lecteur DVD.
De plus, toutes les pièces possèdent la climatisation."

Carré :
"Poste de commande avec la table à cartes, le tableau électrique et tous les appareils de navigation.
Siège tournant
Grande banquette en U avec une table en verre
Trois chaises, canapé, équipes, placards et casiers,
Equipement Hi-Fi et vidéo de haute qualité – Bang & Olufsen"

Cuisine :
"Cuisinière électrique
Plan de travail large
Grand frigo et réfrigérateur de 221 litres
Machine à vaisselle
Four à micro-ondes en acier inoxydable
Four électrique"

Fly impressionnant
"Un des points les plus forts de la marque Sunreef est un Fly spacieux et impressionnant. Il comprend un poste de commande avec un siège de capitaine, une banquette en U avec une table de teck, des grandes matelas pour bronzer et, ce qui compte le plus, il permet d’admirer le panorama magnifique qui s’étend autour du bateau."

Caractéristiques techniques :
Construction                    Composite
Longeur                            18,9 m
Largeur maxi                   9,2 m
Tirant d’eau                     1,6m
Moteurs                            2 x 125 HP
Réservoir de gasoil          2 x 700 l
Réservoir d’eau douce    2 x 390 l
Déssalinisateur                220 l
Vitesse de croisière        10 neuds
Hauteur du mât               24 m
Grande voile                    110 m2
Génois                               59 m2
Solent                                30 m2
Architecte                         Sunreef Yachts
Design intérieur              Sunreef Yachts

A propos de Sunreef Yachts :
Entreprise créée en 2002 par Francis Lapp, plus de 200 personnes, 6 bateaux construits jusqu’à présent et 9 commandes signés pour 2006
Construction de yachts de luxe (sur mesure et standard)
Gamme de bateaux de 60 à plus de 150 pieds
Chantier basé en Pologne, à Gdansk
Caractéristiques : regroupement de tous les ateliers et bureaux d’études au même endroit (pas de sous-traitants), très haute qualité de fabrication
Représentants en Italie, en Espagne, aux Etats-Unis

www.sunreef-yachts.com

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Un calendrier 2007 chargé pour Franck Cammas

Première navigation commune Groupama 2 Groupama 3 Groix
DR

Groupama 3, première campagne de records
Remis à l’eau en début de semaine, après plus de trois mois de chantier, Groupama 3 est aujourd’hui fin prêt pour sa première année de tentatives de records. 2007, cinq records au programme :
Après une semaine de navigations tests au large de leur base lorientaise, Franck et ses neufs membres d’équipage mettront cap rapidement sur l’Espagne. En effet, la Route de la découverte (Cadix – San Salvador) servira de galop d’essai au dernier-né de la G Class. Dès le 26 mars, l’équipage de Groupama 3 sera en stand by à Cadix pour sa première traversée. Puis, fin mai début juin, le maxi trimaran « élira domicile » en Floride pour tenter le record entre Miami et New York.
Dans la foulée, Franck et ses hommes s’attaqueront à l’un des records les plus disputés : la Traversée de l’Atlantique Nord (New York – Cap Lizard). De retour en Europe fin juillet, le maxi trimaran sera mis à terre pour une courte période estivale avant de retrouver son élément et de débuter sa préparation au Trophée Jules Verne. Car dès le 3 décembre, le team Groupama sera en stand by pour son premier Tour du Monde.

Enfin, tout au long de l’année, Franck et son équipage mettront à profit leurs tentatives sur les quatre records cités ci-dessus pour tenter d’en inscrire un cinquième à leur compteur : celui de la plus grande distance parcourue en 24 heures. Depuis juillet 2006, cette référence a été établie par Bruno Peyron avec une distance de 766, 8 milles.

Groupama 2, objectif n°1 Transat Jacques Vabre
Stève Ravussin, de retour aux côtés de Franck Cammas
Chef de quart et barreur à bord de Groupama 3, le suisse Stève Ravussin a également été choisi par Franck Cammas pour l’accompagner en novembre prochain sur la Transat Jacques Vabre, l’épreuve phare de la saison Orma 2007. Pour les deux hommes, c’est l’heure des retrouvailles. La première participation des deux complices remonte à 1999, alors que l’arrivée de cette transat couleur café était encore jugée à Cartagène (Colombie). Franck et Stève s’étaient classés 2ème derrière Loïck Peyron et Franck Proffit. Deux ans plus tard, en 2001, ils repartent ensemble direction Salvador de Bahia (Brésil). La victoire est au bout de cette nouvelle destination. Soudés à terre, complémentaires en mer … Franck et Stève formeront l’un des duos très attendus de cette 8ème édition de la Transat Jacques Vabre.

Mais avant ce grand rendez-vous de fin d’année, les multicoques disputeront une course au large en équipage au départ de Lorient en mai. La saison ORMA se poursuivra par le Trophée SNSM, puis par le Défi de Douarnenez et, en août, la Rolex Fastnet Race au départ de Cowes (Angleterre).

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Laurent Voulzy, ému !

Laurent Voulzy
DR

« Moi j’ai un petit bateau, je mets ma petite voile mais lorsque je ne vois plus la côte j’ai peur. Je les salue car je me dis que je ne pourrais jamais le faire », confie-t-il avec humilité dans un éclat de rire. C’est pourtant sa chanson célèbre, composée il y a plus de 20 ans avec la complicité de son ami Alain Souchon, qui est à l’origine de cette transat. « Amoureux de la mer mais piètre marin », selon ses propres termes, il est heureux de baigner quelques instants dans cette ambiance mouillée-salée, fut-ce à bord d’une péniche sur la Seine.

Pas un hasard

Le rêve de cet auteur-compositeur devient une réalité pour 28 navigateurs : « Quand on crée une chanson, on ne sait pas quelle sera sa destinée, quel accueil elle recevra du public. Quand j’ai gratté ma guitare, je n’imaginais pas qu’un jour des marins, des financiers, des politiques seraient réunis par ce texte. C’est très émouvant, je me sens honoré ». Et il raconte avec émotion la naissance de ce tube que nous avons tous fredonné : « J’avais écrit cette chanson sur un coin de table. Je l’ai fait écouter à Alain Souchon et le premier mot qu’il a écrit était Belle-Ile. Spontanément en face, j’ai mis celui de Marie-Galante ». Il y avait une logique dans cette réplique : « C’était l’île où ma mère avait vécu », précise-t-il. Si Voulzy est né à Paris, du sang guadeloupéen coule dans ses veines. La cuisine familiale, la musique antillaise, les escales chaleureuses des amis de là-bas ont entretenu son amour de cette île qu’il n’a découverte qu’à l’âge de 35 ans. Quant à Belle-Ile, il y avait fait des incursions. Chaque été, il venait passer ses vacances dans la presqu’île de Quiberon. Et l’escapade dans cette île en face était un rite incontournable qui a imprimé de jolis souvenirs.

Un trait d’union

La naissance de cette chanson mythique n’est donc pas un hasard. Aujourd’hui, elle réunit des marins, des îliens qui s’ignoraient lorsque la chanson est née. Avec l’humour qu’on lui connaît, le président de la Région Guadeloupe, Victorin Lurel, a confié que les premières fois où il a entendu cette chanson, il pensait « que Voulzy qualifiait Marie-Galante de belle île en mer ». Ce qui n’est d’ailleurs pas usurpé. Comme bien des Marie-Galantais, il n’avait pas percuté sur la référence à cette île bretonne. A l’occasion de cette transat, ces deux joyaux vont se jumeler officiellement. Chaque concurrent emportera un bidon où les Bellilois glisseront des petits cadeaux destinés à leurs cousins Marie-Galantais. « Belle-Ile-en-Mer – Marie-Galante, c’est l’eau qui vous sépare… » Le Trophée BPE va les réunir pour toujours.

G.D.

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