vendredi 14 novembre 2025
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FRA93 arrive à sa base

Areva Challenge FRA93 arrive à Valence
DR

Dimitri Nicolopoulos, Coordinateur du Design Team : « c’est presque 4 ans de travail que nous regardons. Ce bateau va maintenant devenir celui de toute une équipe qui va se l’approprier, et une nouvelle étape de mise au point va commencer. »
 
Stephane Kandler, CEO d’AREVA Challenge : « nous sommes très contents, car cela matérialise tout le travail qui a été fait. C’est mon premier Class America, et c’est très émouvant car l’on a envie de le voir vite dans l’eau se mesurer aux autres équipes. Nous en rêvions depuis 2001, et l’avoir sous les yeux nous motive encore plus. C’est du bon travail, car le bateau a été construit dans les délais, alors que nous participions aux Louis Vuitton Acts, et que nous nous sommes entraînés dur depuis la fin des compétitions de juin 2006 ».
 
Peter « Billy » Merrington, Boat Captain : « c’est un nouveau départ pour l’équipe, avec une nouvelle « job list » aussi. Les marins vont apprendre à aimer ce bateau, c’est comme une nouvelle petite amie ».
 
Jean Galfione, wincheur à bord : « tout d’abord, j’ai une petite nostalgie pour FRA 60, parce que personne ne le regarde plus. Mais depuis le temps que l’on parlait de FRA 93, il est enfin là. Nous allons tous être extrêmement motivés. Ce bateau est un peu le fruit de tout l’acharnement et de tout le travail de notre équipe. Il est « à nous ». Il y a encore du travail qui nous attend, et c’est une autre ère qui s’ouvre pour l’équipe. »
 
Sébastien Col, Barreur : « c’est bien de voir la réaction de toute l’équipe autour du bateau à la base. L’aventure continue ! Sa mise à l’eau va être une étape importante, puis il faudra le fiabiliser, et travailler dessus pour le faire progresser. Ces derniers mois nous avons préparé cette arrivée en travaillant sur les choses que nous pourrions directement transposer depuis FRA 60 : les voiles, les réglages de mât, etc. Nous avons également beaucoup travaillé dans une nouvelle configuration de la cellule arrière avec Thierry Peponnet, Tacticien, et je suis confiant pour la suite. Nous sommes très impatients de naviguer sur FRA 93, car nous avons été impliqués dans le processus de sa construction, et notre travail de développement va s’inscrire dans la continuité. »
 
Tom Mc Laughlin, Coordinateur du Sailing Team : « Je suis sûr que le bateau arrive au bon moment, alors que l’équipage devient plus fort. Ce que nous avons appris et développé avec succès sur FRA 60, nous pouvons le poursuivre et l’appliquer sur FRA 93. Nous sommes prêts pour accueillir ce nouveau bateau. J’espère juste que les ceintures de sécurité auront été installées quand nous ouvrirons le paquet, car je ne voudrais pas que mon équipage se blesse à cause de sa vitesse. »
 
Dawn Riley, General Manager, conclut : « à partir de maintenant, et jusqu’au “vrai” Noël, nous allons pouvoir profiter des conditions météo, que nous n’attendions pas aussi bonnes, pour tester un nouveau bateau. Nous sommes satisfaits du choix que nous avons fait de rester à Valence pour l’hiver, plutôt que d’être distraits par un autre voyage. »
 
FRA 93 sera baptisé le 24 novembre prochain sur la base AREVA Challenge de Valence.

Source Areva Challenge
 
 

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Victoire américaine en Classe 2

Kip Stone Artforms Route du Rhum 2006 victoire mono Classe 2
DR

Kip Stone (Artforms), vainqueur des monos classe 2, à son arrivée au ponton : " C’est une longue route pour venir en Guadeloupe. Servane m’a mis beaucoup de pression. Elle a vraiment bien navigué. C’était une régate serrée entre nous. Mais c’était très excitant, très amusant. Cette course est très exigeante à tous les points de vue. C’est une course fabuleuse.  Je suis vraiment très heureux. Maintenant que j’ai franchi la ligne d’arrivée, je me sens mieux, mais j’étais très fatigué il y a quelques heures au passage de Basse-Terre. Le plus dur de la course est lorsque j’ai perdu mon code 5 et que je n’arrivais pas à affaler mon solent. Il y a aussi le retour de Servane. C’était dur à vivre. Elle est revenue très fort en faisant un grand tour par l’ouest. Cela m’a pris du temps d’arriver à me replacer pour la couvrir. On a eu tous types de conditions, de 0 à 40 nœuds, un soleil très chaud, beaucoup de pluie, du vent au près, au portant. Je crois que je n’ai pas vu le soleil toute la première semaine."

Source Route du Rhum

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Kip Stone bien arrivé, Phil Sharp annoncé

Kip Stone Artforms Route du Rhum 2006 victoire mono Classe 2
DR

Mono classe 2 : victoire américaine
Vainqueur de la Transat anglaise 2004, 2e de la Transat Jacques Vabre 2005, l’Américain Kip Stone (Artforms) étoffe son palmarès en signant sa plus belle victoire en solitaire. Il remporte la Route du Rhum en mono classe 2 avec près de 200 milles d’avance sur sa première poursuivante, Servane Escoffier (Vedettes de Bréhat Cap Marine).

Monocoques Imoca : Dejeanty attendu la nuit prochaine
Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve Basse-Normandie) devrait prendre la 9e place des monocoques Imoca dans la nuit de jeudi à vendredi. Il ne restera plus que Philippe Fiston (Adriana Karembeu Paris) en mer. Le Guadeloupéen n’est pas attendu chez lui avant samedi ou dimanche.

Class’40 : Phil Sharp, vainqueur annoncé…
Aux commandes de la course depuis les Açores grâce à une audacieuse option nord-ouest, le Britannique Phil Sharp (philsharpracing.com) s’apprête à franchir en vainqueur la ligne d’arrivée de cette 8e édition de la Route du Rhum – La Banque Postale après un peu plus de 18 jours de mer, ce jeudi vers 18h, heure locale. Une sacrée performance pour le jeune Anglais, qui, du haut de ses 25 ans, a tenu la dragée haute aux spécialistes du Figaro, tels Gildas Morvan ou Dominic Vittet. " Il faut reconnaître qu’il a réalisé une belle transat. On a fait l’erreur de le laisser partir tout seul au nord après les Açores. Depuis on cravache dur derrière pour essayer de le recoller mais en vain " constatait le skipper d’Oyster Funds ce midi lors de la vacation. Pourtant, il s’est accroché le Finistérien. Durant quatre jours, Sharp et Morvan ont joué au chat et à la souris mais mercredi, philsharpracing.com a définitivement pris l’avantage. Près de 150 milles d’avance. Dès lors, on voyait mal comment la victoire pouvait lui échapper et Gildas Morvan n’a plus qu’à espérer " réduire l’écart de temps entre lui et moi ".
 
Sharp premier, Morvan deuxième….
mais le suspens reste entier pour la troisième place. Six bateaux au moins peuvent encore prétendrent au podium. Entre eux, les écarts latéraux sont énormes et vu les conditions sur la zone de course des monocoques 40′ actuellement, bien malin celui qui pourrait faire des pronostiques. De fait, la situation météorologique ne change pas. Elle est toujours aussi délicate à prévoir dans le détail. Dans les grandes lignes il n’y a toujours pas d’alizé et au contraire les vents restent très faibles et instables pour l’ensemble des solitaires. " C’est dément : le vent varie de 100° et souffle entre 1 et 5 noeuds. Les manoeuvres sont incessantes et on s’arrache les cheveux pour gagner quelques centaines de mètres ! " déplorait Damien Grimont (Chocolats Monbana) ce midi. Reste que les concurrents situés les plus à l’ouest ont globalement un peu plus de vent et progressent en moyenne plus vite que ceux placés sur la route directe. C’est notamment le cas de Guillaume Voizard (Le Comptoir Immobilier), qui est ainsi remonté de la 7e à la 4e ces dernières 24 heures. " Je suis le premier étonné. Je n’ai pourtant pas eu de vent cette nuit mais quelques grains et des orages. Je pensais même avoir perdu un peu de terrain ! " s’amusait Voizard lors de la vacation. " Il faut rester zen. La seule chose à faire, c’est de se concentrer sur la marche du bateau, essayer de le faire avance au mieux avec les conditions qu’on a. Le tout en gardant le sourire. C’est de toutes façons complexe pour tout le monde " commentait dans la foulée Thibaut Derville (Cap VAD). C’est d’autant plus compliqué pour certains que l’eau, la nourriture et le gazole commence à manquer à bord…

Source Route du Rhum
 

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Profurl équipe les vainqueurs de la Route du Rhum.

Sill Profurl
Sill Profurl

Profurl, le célèbre fabricant de systèmes d’enrouleurs de voiles, est fier de constater que les vainqueurs des classes Orma (Multicoques 60 pieds) et Imoca (monocoques 60 pieds) sont équipés de stockeurs Profurl.

Dans la catégorie monocoques 60 pieds, Roland Jourdain, skipper de Sill & Véolia est le grand vainqueur de cette Route du Rhum 2006. Son bateau est équipé de quatre stockeurs Profurl dont  un stockeur de solent, un stockeur de trinquette, un stockeur de gennaker et un stockeur ORC.
« Cette  victoire est, pour nous, le résultat de plusieurs années de partenariat avec Roland Jourdain et son équipe technique et vient compléter le palmarès de la marque Profurl. Elle préfigure aussi, nous l’espérons, de futurs succès grâce à des innovations technologiques à venir » note Carl Josse, responsable du bureau d’études.

Depuis début 2006, l’équipe Custom de Profurl constituée de trois personnes et basée à Saint Nazaire, assiste les plus grandes écuries de course en leur proposant des solutions techniques innovantes et spécifiquement adaptées à leur cahier des charges.

Plus d’infos sur www.profurl.com

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Marc Guillemot, 7ème en mono 60´

Marc Guillemot Safran arrivée Route du Rhum 2006
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Son temps de course est de 16 jours 17 heures 57 minutes 26 secondes, à la vitesse moyenne théorique de 8,81 nœuds. Son écart avec le vainqueur Imoca, Roland Jourdain, est de 4 jours 5h58. Entre deux grains tropicaux, Marc Guillemot a coupé la ligne, heureux d’en finir : « je suis vachement content d’être arrivé. J’ai passé plus de temps en mer que prévu au départ. Mais j’ai la satisfaction d’avoir réussi à me battre jusqu’au bout. J’ai appris beaucoup de choses, même si j’ai vécu un truc difficile. C’est un super bateau de brise, mais j’ai souffert dans les petits airs. Je suis aussi content d’être arrivé en gagnant une place, mais ce doit être dur pour Anne. Comme il y a un nouveau projet derrière, c’était une super expérience. La grosse différence avec le multi il y a quatre ans, c’est l’impression d’avoir fait une transat besogneuse. On a été un peu frileux sur l’option ouest d’Armel (Le Cléac’h). On ne voulait pas prendre plus de retard que ce qu’on avait déjà. C’est ma troisième Route du Rhum, et j’en ai toujours bavé sur les arrivées. Là, à 5 milles de la ligne, il y avait un peu de vent, puis plus de vent, gennaker, puis au près, route directe et finalement tirer des bords. C’était interminable. »

Source Route du Rhum

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Anne Liardet en termine à son tour

Anne Liardet sur Roxy
DR

Unique femme de sa catégorie, Anne Liardet, 8ème de la classe Imoca sur 12 concurrents au départ, a bouclé sa 2ème Route du Rhum avec panache et à la force de son immense volonté. Privée de son pilote principal quasiment toute la course, Anne a effectué sa traversée avec son seul pilote de secours. Handicapée par ses problèmes récurrents d’électronique qui lui ont coûté du temps et énormément d’énergie, elle a tout donné pour maintenir une allure soutenue malgré la pétole dans laquelle elle se débattait ces derniers jours. Empêtrée dans les petits airs, Anne Liardet a assisté, impuissante à la remontée de Marc Guillemot qui l’a doublée in-extremis à l’approche de la Guadeloupe. Malgré la déception d’avoir laissé passer Safran, elle se félicite d’avoir tenu tête à des marins expérimentés et laissé, dans son sillage, 2 concurrents de sa catégorie.
 
Sous un ciel orageux, entre deux grains et arcs en ciel, Anne retrouvé la terre et les siens. Attendue par ses 3 enfants, son père, son compagnon, ses préparateurs et de nombreux amis et admirateurs parmi lesquels l’épouse du navigateur Alain Colas ou encore Philippe Monnet, Anne, épuisée et amaigrie, a savouré cette arrivée de jour et l’accueil chaleureux des guadeloupéens : « J’ai versé ma petit larme en retrouvant mes babous (enfants) et tous mes proches. Ils m’ont accompagnée sur un gros zodicac jusqu’à l’arrivée. C’était dur sur la fin mais ça y est, c’est bâché ! J’ai ramené le bateau en bon état. La fille, elle, est bonne pour la poubelle ! Les 4 derniers jours de mer ont été terribles. J’ai subi… il n’y avait rien à faire, pas de solution, juste attendre que ça passe… Je suis contrariée d’avoir laissé passer Safran. Je sais exactement où j’ai commis mon erreur en le laissant filer dans l’ouest. Je ne l’ai pas assez marqué. Et puis, finir par le tour de la Guadeloupe, c’était une vraie punition. Je pense à ceux qui sont derrière moi. J’en ai bavé et pour eux, ce sera encore pire. »
Sur sa course en général, Anne analyse « cette course est difficile, physique, il faut se faire violence… en même temps, c’est génial d’y être. Tant de marins aimeraient être à notre place. Mon plaisir d’être sur l’eau est intact. »
 
Source Roxy

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Mike bute dans Sainte Hélène

Golding Ecover Velux 5 Oceans 2006
DR

« L’anticyclone va se mettre sur ma route et il va être directement sous moi ce soir ou demain. » A expliqué Mike Golding ce matin. « C’est une très mauvaise position. Je pense qu’Alex est probablement devant moi et Bernard est bien évidemment très très loin devant ! Quand on atteindra le waypoint, je pense qu’il aura deux jours d’avance et Alex sera un peu plus près. »
« Notre but était d’essayer de traverser l’anticyclone, de faire la même chose que Bernard mais ça n’a pas été possible. Une fois que la décision a été prise de traverser, c’était inévitable que nous allions souffrir de cet anticyclone. »
 
« Je n’ai pas vraiment d’options. Je dois naviguer sur un bord non favorable pour aller au Sud pour pouvoir contourner par l’arrière. J’ai essayé de changer de bord hier soir pour ralentir ma progression au Sud pendant que le système se déplaçait sous moi. En faisant ça, je n’ai pas perdu de terrain. Je suis de nouveau bâbord amûres mais hier soir, j’étais tribord amûres et je n’ai pas perdu beaucoup de milles sur Bernard mais j’ai un peu progressé au Sud. »
« Tu n’apprends jamais vraiment à gérer ce genre de frustration et je pense que c’est dommage et triste pour la course parce qu’il y avait une opportunité pour un regroupement mais on est de retour à la case départ. Franchement, c’est démoralisant ! » Ce qui attend la flotte à l’arrivée à Fremantle est un gros point d’interrogation et Mike n’était pas d’humeur à donner des scénarios positifs. Bien que comme il l’a expliqué, un système de hautes pressions et des petits airs pourrait se planter devant Bernard Stamm et pourrait également le handicaper.

Source Ecover

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Au rythme des arrivées…

Victorien Erussard 3ème Multi Classe 2 Route du Rhum 2006
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Monocoques Imoca : plus que deux en mer
Des grains. De la pétole. Une nuit noire et un plan d’eau trop calme. La course n’en finissait pas pour les trois derniers arrivés à Pointe-à-Pitre. Plus de six heures pour faire 22 milles entre Basse-Terre et la ligne finale ! Des records de lenteur… Anne Liardet (Roxy) n’a pas dormi lors des dernières 36 heures de course. Elle est arrivée épuisée, énervée et déçue, d’abord par son classement et aussi de s’être fait doublée par Marc Guillemot (Safran) la veille de l’arrivée. « Les quatre derniers jours de course étaient inintéressants, a-t-elle dit en posant le pied à terre. Le Rhum est une course difficile, mais la pétole a un peu faussé le jeu. » Sept heures plus tôt, Marc Guillemot a lui aussi mis un terme à une Route du Rhum longue et difficile. Mais il faut positiver. « C’était une super expérience en vue de mon nouveau projet. J’ai beaucoup appris. » Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve Basse-Normandie) et Philippe Fiston (Adriana Karembeu Paris) sont les deux derniers concurrents encore en mer dans cette catégorie. Ils ne sont pas attendus avant vendredi et samedi.

Multis classe 2 : Victorien Erussard sur le podium
Heureux ! Pour sa première Route du Rhum, Victorien Erussard (Laiteries de Saint Malo) a rempli tous les objectifs qu’il s’était fixés. Rejoindre la Guadeloupe et finir sur le podium. « J’ai bluffé tout le monde, s’est-il exclamé à son arrivée. Je n’avais jamais navigué en trimaran auparavant, jamais navigué au large, jamais navigué en solitaire. Je n’avais fait que du catamaran de sport. Mais j’y croyais à fond. » Le prochain attendu dans cette classe est Loïc Escoffier (Deléage & Diazo), pas avant jeudi soir.

Mono classe 1 : Philippe Chevallier prend les commandes
Révolution chez les monos classe 1 ! Leader depuis le départ il y a maintenant 17 jours, Pierre-Yves Guennec (Jeunes Dirigeants) s’est fait subtiliser le leadership pour la première fois par Philippe Chevallier (Antilles-Sail.com). Guennec, au sud, a moins de vent que Chevallier, plus proche de la route directe. En 24 heures (de mardi 16h à mercredi 16h), les écarts se sont inversés, passant de 53 milles d’avance pour Pierre-Yves Guennec à 43 milles de mieux pour Philippe Chevallier. La course est relancée.

Classe 40 : Phil Sharp en route pour la victoire
«  Je savoure pleinement ces dernières heures en mer. Je sais que l’arrivée est pour bientôt et que je suis en situation idéale pour conclure en beauté » lâchait Phil Sharp ce midi. Si jusqu’ici, il n’avait pas encore osé y croire, le ton a changé ce mercredi dans la voix du skipper. Et pour cause, sauf incident, on voit mal ce qui pourrait empêcher le Britannique de franchir en vainqueur la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre demain dans la soirée. Même Gildas Morvan, son poursuivant direct, s’avouait à demi-mot vaincu lors de la vacation. « L’Anglais commence à avoir une bonne avance, ça risque d’être  compliqué de revenir sur lui maintenant. D’autant plus que le vent rentre par devant et qu’il le touche avant moi » constatait le skipper d’Oyster Funds. C’est un fait, la situation météorologique est toujours aussi délicate pour l’ensemble des Classe 40. Seul philsharpracing.com bénéfie de conditions "potables" – vent d’est de 8 à 10 noeuds – pour faire route vers la Guadeloupe. Derrière, c’est plus laborieux. Car s’il y a un peu d’alizé de secteur nord-est 10 à 15 noeuds au nord du 25e nord, partout ailleurs le vent est quasi nul. Le plus terrible c’est qu’aucune évolution franche n’est prévue dans les 24 prochaines heures ni même dans les trois jours à venir. De petites dépressions vont en effet continuer de venir empêcher tout rétablissement de l’alizé au moins jusqu’à samedi. «  Il n’y a pas de choix à faire, il n’est plus question de stratégie. On a juste à faire marcher les machines au mieux dans les conditions qu’on a » soulignait Philippe Legros (Côtes d’Armor – Pierre et Mer) en milieu de journée. A noter que ce dernier, en course pour la troisième marche du podium, a reçu une bonification de 20 heures en compensation du temps perdu à l’occasion du sauvetage de Charlie Capelle (le trimaran classe 3 du Trinitain avait chaviré au large du cap Finisterre le 1er novembre, ndlr). De son côté, Gwenc’hlan Catherine (Tchuda Popka 2) a bénéficié de 4 heures de bonus pour s’être dérouté lors de l’avarie de quille de Joe Seeten. Autre information à retenir dans cette catégorie des Classe 40 : la fermeture de la ligne d’arrivée, théoriquement prévue 10 jours après l’arrivée du premier 60′ Imoca, soit le 21 novembre à 1 heure, est finalement décalée au 24 novembre à 1 heure (heure de Paris).

Prochaines arrivées
Le prochain concurrent attendu est l’Américain Kip Stone (Artforms), leader des monos classe 2, attendu jeudi, quelques heures avant Phil Sharp (Philsharpracing.com), le leader des Classe 40.

Source Route du Rhum

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Où l’on constate que devant, ça s’échappe

Sir Robin Knox-Johnston Saga Insurances Velux 5 Oceans 2006
DR

Stamm s’échappe version grande vitesse. Mike Golding, Ecover, son poursuivant le plus proche, marche à 9 nœuds, – soit quasiment deux fois moins vite ! , 565 milles dans le Nord-Ouest du skipper Suisse. L’ambiance est morose à bord d’Ecover. Mike Golding est perplexe et se creuse la tête sur ses modèles météo. « Les choses ne devraient bouger pour moi que ce soir ou demain, confie-t-il. Pour le moment, je ne suis vraiment pas dans une bonne position… » Après avoir passé Kojiro Shiraishi, Spirit of Yukoh, et alors qu’il était revenu à près de 380 milles de Cheminées Poujoulat, l’ogre Golding se serait bien vu avaler le skipper Suisse ces prochains jours. Malheureusement pour lui, Bernard Stamm a bel et bien pris la poudre d’escampette.

110 milles plus au Nord, Kojiro Shiraishi est lui aussi un peu malmené. « C’est plus dur depuis hier, explique Kojiro. La nuit dernière des vents de 30 nœuds et des vagues de plus en plus grosses ont violemment secoué mon bateau. Heureusement, depuis cet après-midi le vent a baissé d’un cran et a bien adonné. Mais il semble que pour le moment, avec Ecover, nous nous dirigions directement vers le centre d’une haute pression située dans notre Sud. Négocier ce passage sera notre challenge… »
Plus à l’Ouest et plus au Nord, Alex Thomson, Hugo Boss,  a choisi de contourner cette zone de haute pression par l’Ouest. Une décision qui lui rallonge sérieusement la route, mais va lui permettre de bénéficier rapidement de vents portants. Pari à suivre…

Dans l’Hémisphère Nord, nous assistons à une course dans la course. Unai Basurko, Pakea, et Graham Dalton, A Southern Man – AGD, sont lancés à la poursuite d’un Sir Robin Knox-Johnston fataliste, qui n’en finit pas de passer l’Equateur à … deux nœuds de moyenne. « J’ai à nouveau passé la journée d’hier à travailler sur mes lattes de grand-voile, analyse le doyen de la course. J’ai multiplié les tentatives de réparation, grand-voile à plat pont… Ce qui n’a rien arrangé pour faire grimper la moyenne. Il me reste encore 8 500 milles pour atteindre Fremantle (Australie). Depuis le départ, la moyenne de SAGA-Insurance est très proche de celle de Suhaili, le bateau avec lequel j’ai réalisé mon tour du monde en 1969… . Avec 200 milles par jour, cela fait 8 nœuds de moyenne, pour une arrivée à Fremantle le 23 décembre… En misant sur quelques pointes dans le Grand Sud, j’espère la faire grimper à 10 nœuds, pour une arrivée possible  le 17 décembre. D ‘une manière ou d’une autre, le fait de rater le match Angleterre-Australie de cricket est un drame… »
 
Source Velux 5 Oceans

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Route du Rhum : un sacré podium pour Navico !!

Navico
Navico

Route du Rhum : sacré podium !!
"Et un, Lionel Lemonchois sur Gitana XI… et deux Pascal Bidegorry avec Banque Populaire… et
trois Thomas Coville sur Sodeb’O !!!
Toute l’équipe Navico est fière d’avoir équipé en centrale de navigation et pilote B&G les trois premiers
bateaux, vainqueurs de cette 8ème édition.
Nous adressons de nouveau toutes nos félicitations aux skippers pour leur courage et leur ténacité."

A découvrir du 1er au 11 décembre au Salon Nautique de Paris sur le stand Navico : Hall 2-1 stand A39 :

Instruments et pilote B&G H3000 :
Successeur des systèmes Hydra et Hercule 2000 déjà éprouvés sur des milliers de bateaux de course et de plaisance sportive, la nouvelle gamme H3000 conviendra tant pour une utilisation en solo qu’en équipage.
Affichage encore plus clair, utilisation intuitive, installation facile, fiabilité, durée de vie…
Rendez vous au salon pour le lancement de la toute nouvelle gamme d’instruments H3000

Balises de détresse EP50/ EG50 :
Elles intègrent la toute nouvelle technologie EPIRB, avec détection ultra rapide par satellite, encore plus précise sur les modèles avec GPS.
Disponibles en version « manuel » ou « pont », ces modèles compacts facilitent l’intégration et le transport.

Télécommande sans fil WR20 :
La télécommande WR20 permet le contrôle total de tous les éléments reliés au réseau SIMNET : pilotes, traceurs, sondeurs, radars, VHF, instruments.
Connectée avec une VHF Simnet, vous pourrez l’utiliser en tant qu’émetteur/ récepteur.
Totalement étanche et résistante, livrée avec chargeur intégré sur son socle et batterie rechargeable.
Technologie Bluetooth, portée de 100 mètres.
Dimensions : 29 x 55 x 133 mm

Pod pied de mât :
Totalement étanche, idéal sur les voiliers sportifs quelle que soit leur taille.
Le pod pied de mât convient sur tout type d’unités, il est livré en standard avec 3 cadrans répétiteurs MEGA de la gamme IS12.

Gamme Super Yachts : GB60 (Simrad Glass Bridge)
Le nouveau système GB60 permet d’équiper intégralement une timonerie grâce à un ensemble d’écrans extra plats. Celui-ci permet l’affichage instantané du radar, de la carte, de toute l’instrumentation ou des commandes moteurs.
Il procure au capitaine le contrôle total de la centrale de navigation depuis un poste choisi.

Plus d’infos sur : www.navico.com

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