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Le Grand Prix Petit Navire prend de l’ampleur…

SILL et VEOLIA
DR

Une progression constante
La "terre de l’île" (Douarn an enez en breton) possède une baie exceptionnelle, dépourvue d’obstacles et de courants, un véritable bonheur pour les nombreux concurrents qui participent chaque année au Grand Prix Petit Navire. Depuis sa création en 2000, l’événement n’a cessé de se développer. La première édition avait réuni 75 Dragon représentant 10 nations. Le Grand Prix Petit Navire s’était alors lancé dans la droite lignée d’épreuves internationales déjà courues en baie de Douarnenez par cette série mythique, notamment deux Gold Cup en 1981 et 1996, et un championnat du monde en 1985. Pour la seconde édition, 90 Dragons de 16 pays étaient au rendez-vous. Des régatiers professionnels tels que Michel Desjoyeaux, Bruno Jourdren, Jean-Yves Le Deroff, ou encore le néo-zélandais Russel Coutts, deux fois vainqueur de la coupe de l’America s’étaient mesurés à la barre de ce voilier difficile. Les organisateurs avaient alors souhaité ouvrir l’épreuve à de nouvelles séries, telles que les Kite surf, les Open 7,50, les Mumm 30, les Optimist…

Les 60 pieds monocoques du Vendée à Douarnenez
Cette 8ème édition confirme l’engouement croissant des régatiers pour une compétition qui allie sport et convivialité. Elle ne dérogera d’ailleurs pas à la règle et s’annonce déjà comme un millésime d’exception. En 2007, cinq séries sont attendues, avec deux nouvelles venues et non des moindres.
Les 60 pieds IMOCA :
La classe Imoca regroupe les monocoques de 60 pieds. Longs de 18.28 mètres, ces bateaux de carbone sont taillés pour des tours du monde, comme le Vendée Globe, le grand sud et la navigation en solitaire. Trés légers et sur-toilés, ils peuvent atteindre des vitesses de 30 nœuds (50 km/h) dans les surfs. A l’instar de tout prototype de course en perpétuelle évolution, ces unités n’ont pas beaucoup d’opportunités pour permettre aux skippers de valider, jauger et comparer les mille et un dispositifs mis en place sur leurs machines. C’est donc évidemment avec enthousiasme qu’ils ont répondu à l’invitation du Grand Prix Petit Navire, à fortiori, en ouverture de leur saison. Ce sera, en effet, la première confrontation de nombreux nouveaux bateaux construits pour le prochain Vendée Globe. Ils seront à Douarnenez du 27 avril au 1er mai. Deux jours de runs en baie sont au programme, ainsi que deux jours de course au large, une petite dizaine de bateaux est attendue.
Les Melges : En 1992, suite à sa victoire dans la Coupe de l’America en tant que barreur d’America 3, Harry « Buddy » Melges Jr. imagine le Melges 24. Le résultat est à la hauteur des espérances, le Melges 24 apporte de nombreuses innovations pour un voilier de cette taille, c’est un bateau facile, simple et sûr. Le niveau des équipages en Melges 24 est élevé, on y retrouve des champions de dériveurs, des champions de courses au large, des tacticiens de l’America’s Cup, etc… Ils seront entre 20 et 30 bateaux engagés, du 28 avril au 1er mai et seront rejoints par les petits frères des open 60 pieds, les Open 7,50.

18 nations en Dragon
Plus grand rassemblement au monde de la catégorie Dragon, le Grand Prix Petit Navire sera, comme chaque année, le rendez-vous des dragonistes les plus titrés, à l’image du multiple médaillé Poul Hoj Jensen et de ses 98 titres nationaux et internationaux ou encore Tom Lofsted, Gus de Groot ainsi que les Français, Yann Kersalé, Louis Urvois ou encore, l’Arcachonnais Babou Pasturaud, qui possède l’un des plus beaux palmarès français en Dragon. La liste des inscriptions est comme chaque année limitée à 100 Dragon. Ils évolueront en baie de Douarnenez du 28 avril au 5 mai.

200 Optimist, menés par les enfants de la voile scolaire de Douarnenez viendront enrichir la qualité de ce programme inédit et exceptionnel. Notons enfin que le premier championnat d’Europe de Kite crossing sera organisé dans le cadre du Grand Prix. La Société des Régates de Douarnenez, le Centre Nautique de Douarnenez, le Winches Club et Douarnenez Voile, ainsi que près de deux cents bénévoles sont les porteurs de l’ensemble de cet événement.

Source Grand Prix Petit Navire

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La chronique de Capian : A nous Paris ! (enfin, pas trop longtemps quand même…)

Mini à quai
DR

En décembre, on court au salon ! Pour les plus jeunes c’est le 25, pour ouvrir les cadeaux sous le sapin. Pour les voileux c’est un peu avant, et à la porte de Versailles que ça se passe. Le salon nautique de Paris est alors « the place to be », où visiblement beaucoup de contrats se signent et se dévoilent. Et c’est, là aussi, une occasion de croire au père Noël.

Entre paillettes et pince-fesses, on peut, bien sûr, visiter les nouveautés, première mondiales et autres carène du siècle. Pour les coureurs, c’est surtout l’opportunité de démarcher des «partenaires techniques ». Concrètement, à l’échelle 6.50, cela revient à quadriller les allées, plaquettes sous le bras, à la recherche d’un bienfaiteur égaré sur un stand qui permettra de faire une jeunesse à la garde robe de mon canot-turbo-compressé avant la saison, et de naviguer dans une salopette sans trou au fondement, dans des conditions compatibles avec le portefeuille de l’association.

Et les accueils, comme les stands, sont de toutes dimensions, sans d’ailleurs que la taille du second ne permette de préjuger du premier. Qui est, en  général, courtois et attentif, mais avec des exceptions où l’on se croirait dans une boutique hype pour filles quand le commercial vous regarde de haut en bas puis vous laisse tourner en rond, le temps de finir le café avec l’hôtesse, jolie, court vêtue et qui s’ennuie très fort, comme il se doit.  Et quelques perles : « Qu’est ce que vous voulez que ça me fasse ? ! » ou  « Nous ne  travaillons qu’avec des skippers renommés ».

 C’est sûr que, après tout, à quel titre je leur proposerais de me faire une fleur ? Je ne suis ni vraiment fort, ni même connu, …alors ! C’est d’ailleurs conscient de cela, qu’il est drôle de voir certains refus qui tentent de ménager la chèvre et le chou, histoire de ne pas fermer complètement la porte pour le cas où cet apprenti coureur au large finirait éventuellement par percer. Sait-on jamais avec ces ministes, semble se dire mon interlocuteur…

Il n’en reste pas moins que l’on fait des rencontres sympa, et que les discussions qui avancent se font généralement au coup de cœur ou par connaissances. Il suffit de croiser un ami d’adolescence qui a ouvert un chantier qui vous emmène faire le tour des popotes pour que fleurissent les « je vais voir ce que je peux faire ».  En parlant popotes, c’est quand la sirène sonne, que les allées se vident et que se décapsulent huîtres et boissons fraîches que l’ambiance se détend vers le franchement sympa.

Pour les ministes, cette année il y avait une raison supplémentaire de croire au barbu en rouge, puisqu’en même temps que celles du salon se sont ouvertes les portes des inscriptions à la Transat 6.50. 75 places, immédiatement prises ! Et, toujours, l’AG de la classe qui permet de vérifier encore une fois sa top forme avec quasiment 500 membres dont, il me semble, 400 ont couru cette année. Soit la plus grande classe de course au large au Monde!

Quand on se retrouve dans le TGV, direction la maison , le sentiment est un peu « Maintenant vous pouvez éteindre la télé et reprendre une vie normale ». Jusqu’à l’année prochaine, où nous aurons, cette fois, une très bonne occasion de monter à la capitale : la remise des prix de la Mini Transat.

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Le Desafio Español reçoit son nouveau Class America

America's Cup 2007 Valencia Louis Vuitton Act 12 Desafio Espanol
DR

ESP 97 est le second nouveau Class America conçu par le Desafío Español (après ESP 88), avec lequel l’équipe pourrait disputer le Valencia Louis Vuitton Act 13 et la Louis Vuitton Cup.

Construit au chantier King Marine, le navire a nécessité 30 000 heures de travail, une équipe de 25 personnes ayant pris part à sa construction. Il s’agit, nous dit Augustin Zulueta, directeur technique et sportif de l’équipe, d’une "évolution d’ESP88, la dernière mouture ayant été optimisée pour une plage d’utilisation dans 10 à 14 nœuds de vent."

ESP 97 a débuté son voyage par la route en partant de son chantier d’Alginet. Puis, le bateau s’est arrêté à trois reprises Paseo de la Alameda, dans le quartier d’Angel Custodio et à l’Aqua building. Malgré le temps pluvieux, les media et le public valencien ont pu admirer la nouvelle monture espagnole. Désormais à poste dans sa base du Port America’s Cup, ESP 97 doit être assemblé et subir les dernières finitions avant d’entamer ses premières navigations. La mise à l’eau est prévue pour la troisième semaine de janvier.

Sources Desafio Espanol – ACM

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L’Admiral’s Cup Competition 48 de Corum.

Corum Admiral’s Cup Competition 48
Corum Admiral’s Cup Competition 48

Le style puissant du boîtier en titane s’accorde parfaitement avec la carène futuriste très percutante, aux angles bien marqués, des impressionnants voiliers et yachts à moteur les plus modernes. Les douze pans significatifs de la collection Admiral’s Cup ont été conservés mais, suprême raffinement technologique, la glace saphir antireflets qui protège le cadran est elle aussi taillée de forme à douze pans, tout en garantissant une parfaite étanchéité jusqu’à 30 atm (300 mètres). La grande et large couronne de mise à l’heure, facile à saisir et à tourner, gravée de la clé CORUM, est insérée dans un prolongement latéral du boîtier en caoutchouc vulcanisé, qui lui assure ainsi une protection optimale. Elle est vissée, de même que le fond du boîtier gravé du célèbre trophée Admiral’s Cup, pour assurer l’étanchéité.

Les fonctions heure, minute, petite seconde, jour, date sont entièrement intégrées.
Ce volumineux calibre 8235, réalisé par la maison La Joux Perret sur une base Valjoux, est considéré actuellement comme l’un des mouvements les plus fiables au monde. La fiabilité à toute épreuve du mécanisme, vient renforcer la robustesse naturelle du remarquable boîtier en titane de la montre, un matériau plus résistant que l’acier, mais plus léger et donc plus confortable au porter. De plus, la haute résistance de corrosion du titanium à l’eau de mer en fait un choix parfait pour la ligne Admiral’s Cup.

Le large cadran suit la forme caractéristique à douze pans et porte sur son réhaut les flammes nautiques en couleurs, indicatrices des heures. Les chiffres des minutes, ainsi que les aiguilles des heures, minutes et secondes, sont luminescents et se détachent parfaitement sur le fond mat noir ou bleu du cadran. La seconde s’affiche sur un petit cadran excentré à 9 heures et un double guichet à 3 heures laisse apparaître le jour et la date.

Son puissant et confortable bracelet résistant à l’eau, en caoutchouc vulcanisé, se fixe au poignet par une solide boucle Admiral’s Cup en titane, permettant une adaptation facile et rapide de la montre soit directement sur le poignet ou sur l’extérieur d’une veste lors de fortes intempéries.

Résolument portée vers la valeur sportive et conçue pour affronter les moments les plus extrêmes de la compétition, Admiral’s Cup Competition 48 affirme dans toute sa puissance la volonté de CORUM de constamment naviguer en tête.

Plus d’infos sur www.corum.ch

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FIRST 50 : De nouveau distingué par la presse !

First 50
First 50

Le First 50 a été nommé « Best Boat » pour 2007 par le magazine américain SAIL Magazine. Les résultats seront publiés dans le numéro de Janvier 2007 de SAIL Magazine.

Le principe de l’élection des « Best Boats » est de rechercher et de saluer les innovations réelles et les concepts novateurs. Les résultats se basent sur la connaissance des nouveaux bateaux découverts lors des salons d’Automne. Ainsi, les rédacteurs en chef de SAIL, Peter Nielsen et Kimball Livingston et leur équipe ont parcouru de nombreux pontons afin de décerner les prix des Rédacteurs en Chef pour l’Innovation et l’Excellence.

« Le programme « Best Boats » n’est pas un concours où il y a des gagnants et des perdants mais plutôt la reconnaissance des réelles avancées dans tous les aspects des bateaux de production, de la technologie au design en passant par la réalisation. Notre but est de découvrir et de récompenser les idées et le raffinement qui propulsent la voile dans le 21ème siècle » explique Bill Springer de la rédaction de SAIL.

Les intérieurs des bateaux se ressemblent souvent, sauf lorsque les designers peuvent oser et prendre des risques. C’est cela qui a été reconnu chez le First 50 puisqu’il a reçu le prix de l’Excellence dans la catégorie Design Intérieur.

SAIL Magazine écrit : «  Le First 50 a un look agressif et moderne, sur et sous le pont. Veerle Battiau a mélangé des bois clairs avec des accessoires minimalistes, des mains courantes en inox brillant, des luminaires distingués et un sol foncé et mat qui donne et exprime une merveilleuse atmosphère de modernité.

Mais ce style moderne ne réduit pas la fonctionnalité en mer. Les assises avec leurs coins et accoudoirs carrés font d’excellentes couchettes à la mer. Les mains courantes sont à la place où on les attend, les plans de travail ont des fargues très pratiques et les meubles offrent de nombreux rangements. C’est un excellent exemple de modernité et de style dans les aménagements. »

Ce deuxième prix décerné en moins de deux mois pour le First 50 (après le titre de « Bateau de l’Année » en Italie par le magazine Vela & Motore) confirme la reconnaissance du joyau Bénéteau dans la presse mondiale.

Plus d’infos sur www.beneteau.fr

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Une naissance…

Julbo site web
Julbo site web

…virtuelle mais fort jolie que vient de nous communiquer l´équipe Julbo :

"Nous sommes heureux de vous annoncer la naissance de petit Julbo.com….
Il est en ligne depuis 2 jours
Il pèse quelques centaines de Ko et mesure 1024 X 768 pixels
Nous vous invitons à le visiter"

A visiter sur www.julbo.com

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La nouvelle donne

Luna Rossa bâché à Valencia
DR

Les jupes qui préservent carènes et appendices des regards indiscrets, peuvent aller du simple écran placé autour de la quille jusqu’au grand drapé dans le style ‘rideau de théâtre’ qui va de l’étrave jusqu’à l’arrière des bateaux. Depuis la victoire d’Australia II en 1983, la dissimulation des carènes est devenu une règle suivie de tous. Du coup, les systèmes permettant de maintenir ces bâches pendant les manutentions (mise à l’eau ou mise à terre des Class America) sont devenus de plus en plus complexes. Or, plus une équipe s’échine à dissimuler ce qui se trouve sous son bateau, plus elle attise la curiosité. Le comble, dans cette affaire, est que la plupart des derniers développements opérés sur les ACC sont déjà exposés aux yeux de tous, puisque ces derniers concernent ce qui se trouve au dessus de la ligne de flottaison. Les gréements et les plans de voilures ont en effet énormément évolué. Le fait que cette tendance générale ait inspiré autant d’approches et de styles différents, rend cette nouvelle génération de bateaux particulièrement intéressante. “Dans le passé, j’ai toujours été surpris par ce qui sortait” commente Brad Butterworth, le skipper d’Alinghi à propos des développements réalisés sur la Coupe. “Peut-être que les bateaux se ressemblent plus, mais il y a aussi beaucoup de différences…c’est ce qui est beau dans ce jeu. ”

L’exigence d’équilibre

Marseille Louis Vuitton Act 1
Bizarrement, les modifications de la jauge sensées règlementer ce qui se passe sous l’eau, ont eu des répercussions sur ce qui se fait au dessus. Le poids des bateaux a été réduit d’une tonne et les quilles peuvent être plus profondes de 10 cm par rapport à la précédente jauge (version 4). Ceci, combiné à une augmentation de la surface totale des voiles d’environ 50m©˜, a engendré des bateaux capables d’accélérer plus facilement, ayant la capacité de réduire l’écart en régate, notamment au portant. Cette nouvelle réglementation a aussi donné du grain à moudre aux designers, leur donnant davantage de champs à explorer.

Valencia Louis Vuitton Act 12
L’autre changement significatif est que les architectes ne peuvent plus mettre en rapport le déplacement du bateau avec la surface de voile, ces deux domaines étant pour ainsi dire bloqués par la nouvelle jauge. En revanche, ils peuvent toujours jouer sur la répartition de la surface de voile. Cette nouvelle donne a donné naissance à des plans de voilure bizarroïdes : des grand-voiles dotées de cornes immenses (jusqu’à 2,5 mètres) et dont la forme générale est presque devenue rectangulaire. Ces modifications au niveau de la têtière mais aussi de la bordure ont changé les proportions de la grand-voile et avec elles l’écoulement de l’air. Le centre de voilure a également été modifié.

Les modifications du plan de voilure
Les génois ont subi le même traitement avec des grands recouvrements obtenus grâce à l’augmentation du rond de chute. Tant et si bien qu’il faut désormais utiliser des lattes (de même que des lattes de barre de flèche) pour pouvoir tenir ces chutes. Difficile cependant d’utiliser des lattes classiques quand le génois bat contre le mât à chaque virement de bord. C’est pourquoi plusieurs équipes ont testé la solution des lattes gonflables, permettant au génois de passer sans s’abîmer pendant un virement. Un maximum de 4 lattes est autorisé dans chaque génois. Le fait de modifier à ce point le plan de voilure peut avoir d’importants effets sur l’équilibre du bateau. Les Class America sont réputés pour leur équilibre délicat à la barre. La moindre différence de réglage suffit à modifier la position du centre anti-dérive sous l’eau et à rendre le bateau difficile à barrer. En conséquence, chaque changement dans la configuration du plan de voilure doit être associée à des modifications sous l’eau pour maintenir l’équilibre des forces. Ces changements signifient aussi une nouvelle répartition des efforts dans le mât, certaines parties étant davantage sollicitées. Heureusement, la version 5 de la jauge autorise l’utilisation de plus hauts modules de carbone permettant une meilleure résistance, notamment dans le haut de l’espar. En même temps, grâce à la possibilité d’utiliser des matériaux composites pour l’étai, les ‘jumpers’ et les bastaques (carbone, PBO), les gréements sont devenus plus légers d’environ 70 kg.

BMW ORACLE Racing USA 87
Un des gréements les plus radicaux est USA 87, le nouveau bateau de BMW ORACLE Racing, conçu sous la version 5 de la jauge. Avec son mât très avancé et son étrave dotée d’un bout dehors, ce bateau a suscité beaucoup de curiosité et alimenté de nombreuses spéculations quant aux secrets recelés en dessous de sa ligne de flottaison. Tout ce que l’on peut dire est qu’il est apparu très évolutif et prompt à accélérer. Concevoir un Class America rapide est un des chemins pour arriver au sommet. Augmenter sa manoeuvrabilité et ses possibilités d’accélération est tout aussi fondamental. Ici, c’est la capacité à modifier l’équilibre des forces qui compte. Et alors qu’il est difficile de dissimuler ce qui se trouve en l’air, les équipes ne voient aucune bonne raison de dévoiler ce qui se trouve sous l’eau.

Source ACM – Matthew Sheahan / C.El

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Nke sur la Velux 5 Oceans.

Stamm Velux
Stamm Velux

Nke s’exprime à l’occasion de la fin de l’éprouvante première étape de la Velux 5 Oceans :

"nke remercie Bernard Stamm, navigant sur Cheminées Poujoulat, Kojiro Shiraishi, à bord de son 60 pieds Open Spirit Of Yukoh et Sir Knox Johson d’avoir choisit de s’équiper avec les instruments et le pilote nke.
La Velux 5 Oceans est une des courses les plus dures, les deux premiers 60 ‘ open sont arrivés en Australie après avoir du gérer en solitaire des vents supérieur à 70 nœuds. Nous soutenons Sir Knox Johson qui se bat pour la troisième place et saluons également Mike Golding pour le sauvetage  d’Alex.
Ces résultats confirment les arguments développés par nke pour choisir un pilote qui doit prendre la barre par tout temps.
Bernard Stamm, partenaire de nke profite de cette course pour tester les derniers développements de  la société nke."

Plus d’infos sur : www.nke.fr

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Marins & terriens

Sir Robin Knox-Johnston Saga Insurances Velux 5 Oceans 2006
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Malgré les nombreuses tentations qu’offrent Fremantle, les deux skippers arrivés en Australie ne se mettent pas les doigts de pieds en éventail. Bernard Stamm a démâté et sorti de l’eau son CHEMINEES POUJOULAT afin de pouvoir procéder à une minutieuse et complète vérification. Il s’agit notamment d’inspecter les œuvres vives (tout ce qui se trouve sous l’eau) avec une attention toute particulière accordée à la coque, la quille ou les safrans. Bernard prend aussi soin de lui-même et a recommencé son entraînement physique afin de reprendre le poids et les muscles qu’il avait perdu lors de cette éprouvante première étape.
 
Kojiro Shiraishi soigne aussi sa monture, SPIRIT OF YUKOH. Après avoir plongé pour inspecter la coque, le skipper n’a pas jugé qu’il était nécessaire de sortir le bateau de l’eau. Spirit of Yukoh a tout de même été démâté pour que sont gréement puisse être passé à la loupe. La liste de travail reste longue et laisse peu de temps libre au skipper japonais qui ne chôme pas. Kojiro Shiraishi est une véritable star au Japon et il doit recevoir avant Noël la visite d’un chanteur japonais très connu. Avec sa femme et sa fille de deux ans, il souhaite également prendre du bon temps à l’approche de Noël et notamment de profiter des golfs australiens.
 
Sir Robin Knox-Johnston a eu une dure semaine à bord de son SAGA INSURANCE. La légende vivante continue d’accumuler les problèmes à bord de son 60 pieds avec ses lattes de grand voile et son pilote qui continuent à lui jouer des tours. Décidé à arriver au plus vite à Fremantle mais en un seul morceau, Sir Robin a choisit de ne pas s’arrêter aux Kerguelen comme il l’avait envisagé la semaine dernière. Graham Dalton ne pouvant s’accorder le luxe de continuer sans Gasoil n’a pas pu sauter la case « Kerguelen ». Avec la nouvelle pénalité de 48h qu’il va devoir effectuer, Graham cède donc sa troisième place à Robin. N’ayant plus d’instruments de navigation en tête de mat, Sir Robin doit maintenant naviguer « à l’ancienne », devant s’en remettre à son sens marin pour évaluer la direction du vent ou sa force. « Ca n’avait pas d’importance à l’époque de Suhaili (1968) car les vitesses étaient considérablement plus faibles mais avec un bolide comme SAGA INSURANCE ces instruments sont vitaux ! Certains me conseilleront peut être de monter en tête de mât mais je les arrête tout de suite ! Je crois tout d’abord que ce n’est pas réparable et ensuite vu que mon mât s’est déjà débarrassé deux fois de sa girouette, je ne veux pas être la prochaine chose à passer par-dessus bord ! »
 
Graham Dalton, seul skipper à faire la course à bord d’un 50 pieds à lui aussi rencontré des problèmes. Son génois est déchiré, et la drisse coincée ne lui permet plus d’enrouler ou d’affaler la voile. Arrivé aux Kerguelen hier à 9h TU, Graham Dalton était épuisé comme le raconte David Adams. “L’arrivée de Graham aux Kerguelen a été très délicate car il y a avait plus de 40 noeuds de vent dans un chenal où il n’y a pas beaucoup d’eau mais beaucoup d’algues. Les Kerguelen n’ont rien d’un paradis pour les voiliers et Graham ne voulait pas utiliser son moteur de peur de bloquer les hélices avec les algues. Ne pouvant faire monter personne à bord non plus à cause des conditions, il a fallu qu’il fasse l’ensemble de la manœuvre seul ce qui est loin d’être simple. Graham a été plutôt éprouvé par l’expérience et n’était pas vraiment soulagé à son arrivée à cause des conditions. Les locaux l’ont fabuleusement accueilli. Après une bonne nuit de sommeil, il attend maintenant que le vent diminue pour pouvoir monter en haut de son mât et repartir ! ». Graham aura donc fait le plein, solutionné son problème de voile mais également rechargé ses propres batteries avant de reprendre la mer mardi matin.
 
L’espagnol Unai Basurko s’est fait malmener lors de son passage du Cap de Bonne Espérance et à son entrée dans l’océan indien. Unai est le seul skipper à ne pas avoir passé la porte des cinquantièmes, optant pour une route bien plus nord. Il vise ainsi à ménager son PAKEA au safran endommagé. S’il a tout de même rencontré des conditions météo costaud au Sud de l’Afrique, il a maintenant trouvé son rythme. Il se trouve toujours à 3000 milles de l’arrivée de la première étape à Fremantle.
 
Alex Thomson et Mike Golding, les deux skippers britanniques qui ont été contraints à abandonner la course sont de visite en Australie. Le drame qui avait contraint Alex à abandonner son bateau suite à une avarie de quille puis Mike à le secourir avant qu’ECOVER démâte à son tour est encore frais pour les deux marins qui ont débarqués au Cap il y a tout juste trois semaines. Les deux anglais sont venus féliciter les skippers sur place, et attendre les suivants. Alors qu’on peut supposer que Mike emmènera Kojiro pour un dîner comme ils l’avaient convenu en mer lorsque le britannique avait doublé le skipper japonais, Alex sera certainement sur les pontons pour saluer son mentor (Sir Robin Knox-Johnston). Le jeune anglais va également participer au tournoi amical de tennis qui ouvrira la Hopman Cup à Perth. Il devrait notamment affronter Venus Williams.
 

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Un nouveau parcours pour les Ministes

Parcours Les 3 Continents Mini
DR

Les Trois Continents verra s’affronter des 6.50 menés en double sur un parcours qui traversera la Méditerranée d’Ouest en Est et du Nord au Sud.

La première étape de Marseille à Malte (750 milles) sera tactique et technique avec plusieurs points de passage remarquables (Îles d’Hyères, Bouches de Bonifacio, Stromboli, Détroit de Messine). La seconde étape (920 milles) sera stratégique et privilégiera la glisse : seule la Crête sera à laisser à Tribord avant de filer directement en Égypte en se laissant guider par le phare d’Alexandrie.

Ce parcours est très novateur en terme de course au large car très peu pratiqué. Les conditions météorologiques, grâce au Mistral et au Meltem, devraient offrir de belles glissades aux bolides que sont les minis. Réalisable en 5 semaines, offrant sur un plateau des paysages époustouflants de beauté ainsi que l’histoire antique et la richesse de la Méditerranée, promettant des conditions à la fois ensoleillées et ventées, Les Trois Continents est la Course pour celles et ceux qui veulent en profiter à fond !

La Ville de Marseille, ville de départ
C’est la première fois que la Ville de Marseille accueille l’organisation d’une course de la Classe mini. « Les Trois Continents » ayant de surcroît vocation à devenir la traversée de référence du bassin méditerranéen, la Ville a décidé de tout mettre en oeuvre pour que  cette première édition soit une réussite. L’accueil des concurrents se fera au ponton d’honneur en face de la Mairie. Club support,  la Société Nautique de Marseille.

Le Gouvernorat d’Alexandrie, le Yachting Club d’Egypte et la société espagnole de géolocalisation Regatta Control apportent également leur concours à l’épreuve.

Source Les Trois Continents

NB : Gérard Lefèvre, un des principaux instigateurs du projet, est par ailleurs membre de la commission de sécurité de la FFV.

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