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Derniers ajustements pour Areva Challenge

Act 10 à Valence : Team Shosholoza et Areva Challenge
DR

Finis les préliminaires, place aux sélections ! Depuis 2004, les onze Challengers  et le Defender ont eu l’occasion de monter en puissance, de parfaire leur technique, de mettre au point leur(s) nouveau(x) Class America lors des Louis Vuitton Acts (treize en tout en Europe), à l’issue desquels des points bonus ont été attribués.

Car le jeu est désormais bien différent : tous les syndicats disposent du bateau qu’ils aligneront lors des deux Round Robin de la Louis Vuitton Cup, ce qui n’était pas le cas auparavant, en particulier pour *AREVA Challenge. FRA 93 s’est en effet présenté pour la première fois sur une ligne de
départ lors du Louis Vuitton Act 13, du 3 au 7 avril dernier. Tous les teams ont aussi découvert les formes réelles des carènes et des appendices de ces nouveaux Class America, lors de la cérémonie de « l’unveiling » le 1er avril. Et les conclusions semblent positives pour l’Equipe de France qui dispose d’un voilier dans la tendance générale côté caractéristiques, et qui a démontré un potentiel très convaincant.

Tous les matches comptent
Surtout que le format défini pour les sélections du Challenger final, est totalement différent pour les deux Round Robin de la Louis Vuitton Cup. Chaque équipe rencontre toutes les autres, soit vingt duels au total où chaque victoire compte deux points. A l’issue de ces deux premiers tours, seuls quatre syndicats resteront en lice le 7 mai prochain pour les demi-finales (14-25 mai), puis deux pour la finale (1-12 juin). L’objectif d’ AREVA Challenge est donc de cumuler le plus de victoires possibles pour intégrer ce quatuor majeur qui jouera les partitions finales ! Et le rythme s’annonce extrêmement soutenu puisque, lors du Round Robin Un (16-23 avril), les équipages auront deux duels par jour à enchaîner… Les prévisions météorologiques indiquent déjà que les premiers jours de course ne bénéficieront pas des conditions statistiquement habituelles à Valencia car le printemps n’est pas encore installé sur l’Espagne. Les équipes qui ont misé sur une situation stable pourraient être surprises si leur Class America est trop typé pour un vent thermique qui risque fort d’être aux abonnés absents…

Ce n’est pas le cas avec FRA 93 que son design team a conçu pour une grande polyvalence et une forte fiabilité structurelle, deux points qui s’avèreront capitaux à l’orée de ces premiers jours de course. Et de ce point de vue, le Louis Vuitton Act 13 a démontré, hors la suprématie rarement contestée du Defender suisse, que toutes les écuries avaient connu des hauts mais aussi de grands bas, même parmi les syndicats aux budgets conséquents… Et s’il y a quelques favoris qui émergent avant ces duels sans pitié, plusieurs ont été mis en ballottage et au vu du nombre d’outsiders redoutables, aucun indice ne semble permettre d’établir une hiérarchie absolue. L’équipe d’*AREVA Challenge est en tous cas prête à en découdre et dispose des atouts pour jouer dans le quartet final.

Classement des Louis Vuitton Acts et points bonus de la Louis Vuitton Cup :
1 – Emirates Team New Zealand : 158 pts = 4 bonus
2 – BMW Oracle Racing : 147 pts = 3 bonus
3 –  Luna Rossa Challenge : 145 pts = 3 bonus
4 – Desafío Español 2007 : 106 pts = 3 bonus
5 – Mascalzone Latino-Capitalia Team* : 103 pts = 2 bonus
6 – Victory Challenge : 83 pts = 2 bonus
7 – Team Shosholoza : 73 pts = 2 bonus
8 – AREVA Challenge : 72 pts = 1 bonus*
9 – +39 Challenge : 66 pts = 2 bonus (redressement)
10 – United Internet Team Germany : 42 pts = 1 bonus
11 – China Team : 18 pts = 1 bonus

Programme du Round Robin Un
Lundi 16 avril :
AREVA Challenge vs +39 Challenge
AREVA Challenge vs Mascalzone Latino-Capitalia Team
Mardi 17 avril :
AREVA Challenge vs Desafío Español 2007
AREVA Challenge vs Emirates Team New Zealand
Mercredi 18 avril :
AREVA Challenge vs Luna Rossa Challenge
Jeudi 19 avril :
AREVA Challenge vs BMW ORACLE Racing
AREVA Challenge vs Victory Challenge
Vendredi 20 avril :
Jour de réserve
Samedi 21 avril :
AREVA Challenge vs China Team
AREVA Challenge vs United Internet Team Germany
Dimanche 22 avril :
AREVA Challenge vs Team Shosholoza

Source Areva Challenge

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Sortie officielle du Twincat 15 Xtrem le 30 avril.

Twincat 15
Twincat 15

Le Twincat 15, premier bateau en Twintex® de l’histoire de la voile légère a annoncé sa sortie officielle au salon nautique de Paris 2007 dans sa version définitive.

Le Twincat 15 Xtrem reprend la plateforme du Twincat avec quelques équipements supplémentaires :
– Voiles monofilm, coupe radiale
– +0,5m² de surface de GV,
– + 35cm de longueur de tangon,
– + 1,5m² de surface de spi,

Longueur : 4.60 m
Largeur : 2.30 m
Poids : 125 Kg
Grand-voile : monofilm 4mil, 12,5m²
Foc : monofilm 4mil, 3.1m²
Spi : triradial, 13,5m² (option)
Options :
Avaleur de spi

Signe particulier : bateau performant, finesse de barre, très grande accessibilité, redressement 1 personne.

Public : progression et perfectionnement pour les clubs de voiles, hôtels-clubs de vacances et particuliers.
Le Twincat 15 a des coques ultra résistantes et écologiques (recyclables à 100%), un volume bien réparti facilitant la navigation dans le clapot et pardonnant les "petites erreurs de navigation", un plan anti-dérive performant pour la remontée au près, un accastillage simplifié, et….un design soigné.

Le twincat est disponible à partir du 30 avril pour des essais en mer.

Contact : Tél : 05 46 449 317
contact@2-win.fr
web : www.2-win.fr

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Les Bénéteau brillent lors du Week-end pascal.

First 44
First 44

Que ce soit en Atlantique à La Trinité Sur Mer au Spi Ouest-France ou à Marseille à la Semaine Nautique Internationale de Méditerranée, les First Bénéteau décrochent la victoire dans plusieurs catégories et obtiennent de très bonnes places.

Au Spi Ouest-France en IRC 1, Courrier du Cœur, le First 44.7 skippé par Géry Trentesaux enlève cette 29ème édition avec notamment 3 belles victoires de manches sur 6 courues. Rappelons que Courrier du Cœur faisait partie de l’équipe de France qui a remporté la Commodore’s Cup 2006.
En IRC 3, les First 34.7 étaient fortement représentés avec 10 bateaux dont deux étrangers. Jimmy Pahun sur DSM Dyneema monte sur la 2ème marche du podium tandis que 5 First 34.7 se placent dans le top ten.

A la Semaine Nautique Internationale de Marseille aussi, les First Bénéteau s’illustrent. En dans la catégorie ORC 1, le First 40.7 Spirit Of Ad Hoc de Thierry Bouchard et Célinou de Hervé Peduzzi s’emparent respectivement des 1ère et 2ème places tandis que l’on retrouve 4 First 40.7 dans les 10 premiers. Le First 36.7 Scube Sails de Walter Radulic monte sur la plus haute marche du podium en ORC 2.
En ORC 4, les First 31.7 sont toujours aussi performants et trustent les 3 premières places. Avec les Figaro Solo, les 7 premières places de ce classement sont occupées par des Bénéteau !

Ces deux régates d’ouverture de la saison sur les deux principales façades maritimes laissent présager de très bons résultats pour les First Bénéteau dans les régates à venir.
Nous retrouverons ces bateaux à l’Obélix Trophy, seconde épreuve comptant pour le Trophée IRC Atlantique UNCL et lors de la Semaine de Porquerolles en Méditerranée.

Source Bénéteau
www.beneteau.fr

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Le jeu commence à s’éclaircir…

Nicolas Troussel
DR

" Ca déboule ! " lâche Marc Emig ("A.ST Groupe") dont le speedo affiche régulièrement 14-15 noeuds en vitesse instantanée ce mercredi. " Depuis ce matin, le vent est passé de 17 à 20-22 noeuds. Ca déménage, c’est nickel ! Il nous fallait ça ! ". Le skipper Marseillais grappille doucement des milles sur le trio de tête. Lundi, il comptait 84 milles de retard sur le tandem Charles Caudrelier ("Bostik) – Thomas Rouxel ("Défi Mousquetaires). Aujourd’hui à 15h, il en compte 30 de moins (54 milles). Mais c’est surtout Liz Wardley ("Sojasun") qui s’inquiète de voir les Centristes revenir au contact. La Papoue qui a décidé de se décaler un peu au Nord par rapport aux premiers a notamment vu fondre son avance sur Emig. Cet après-midi, seuls 11 milles séparent les deux marins. Marc peut d’autant plus être satisfait que les conditions prévues pour les prochaines 48 heures pourraient lui être favorables. " Si le vent va, semble t-il, mollir pour l’ensemble de la flotte, il ne devrait pas changer de direction. Tant qu’il reste orienté au 120-125 (Est Sud-Est, ndlr), pour nous au milieu, c’est banco car on fait route directe sur l’arrivée. Ca motive. Il faut être au taquet. Ces trois prochains jours, on risque de ne plus dormir des masses. On se dirige de plus en plus vers une arrivée type étape de Solitaire du Figaro ". Et pour cause, si les deux premiers ont un peu creusé l’écart, dernière un groupe de dix bateaux se tient en moins de 50 milles. D’ailleurs, Jeanne Grégoire ("Banque Populaire") est du même avis : " je suis un peu stressée car il va se passer encore beaucoup de choses d’ici l’arrivée. Ce sera comme une grosse étape du Figaro ". Plus que jamais, il est capital pour les navigateurs de se reposer, de bien se nourrir et s’hydrater correctement avant d’attaquer la dernière ligne droite de ce Trophée BPE. Voir ci-après l’interview du Docteur Jean-Yves Chauve.

Stressant, fatigant, usant…  trois mots qui sont revenus quasiment systématiquement ce midi, lors de la vacation officielle. Après 17 jours de course, le Docteur Jean-Yves Chauve, médecin de la course, fait le point.

" Il faut tenir la motivation. Si longtemps, ce n’est pas évident car c’est une sorte de stress permanant. Certes, c’est un stress positif, qui fait avancer, mais maintenir cette concentration, cette tension jusqu’au but, ce n’est pas facile. Il y a des moments où l’on est fatigué, des moments où l’on doute et il faut se relancer à chaque fois. De plus, sur ces petits bateaux, la notion de verticalité, est un vrai sujet. A bord, les mouvements sont parfois violents, selon les conditions de mer. La consommation d’énergie est énorme, même simplement pour tenir debout. Autre facteur important, sur un bateau, on vit pas mal de tâches répétitives. Quand on passe du temps à la barre par exemple, les gestes sont toujours les mêmes. A force, ça érode. De plus, on fini par s’ennuyer à le faire. C’est un élément négatif qui nuit à l’envie d’avancer. Il y a aussi la position dans la flotte. Quand on n’est pas en tête, c’est difficile de se dire qu’on va pouvoir revenir. La grande difficulté de cette course, c’est que les gens ont le temps de penser. Ce n’est pas très bon parce qu’on doute, on se questionne. Et par forcément dans le bon sens ! "

On imagine que c’est d’autant plus vrai maintenant alors que les écarts se resserrent…

– J.Y. C. : " Absolument. Le coureur se dit que le danger vient de partout. Il y a donc des doutes au niveau de la stratégie. A la fatigue s’ajoute la chaleur. Aux latitudes où évoluent actuellement les marins, il fait très chaud. Tout cela a des influences. Pour exemple, si un coureur a une déshydratation d’un litre et demi, ce qui n’est finalement pas beaucoup – pour une personne pesant 70kg, c’est la perte d’à peu près 1,5kg – cela représente une perte de capacités intellectuelles de 20% : c’est énorme ! Quelqu’un qui n’a pas assez bu va très vite être un peu déficitaire, à la fois sur un plan intellectuel et physique. Le manque d’hydratation peut considérablement nuire à la vision du plan d’eau. En mer, ils doivent boire 5 litres d’eau par jour au minimum. "

Cette dernière ligne droite s’annonce particulièrement disputée. Elle sera d’autant plus dure à appréhender ?

– J.Y. C. : " Tout à fait. Au contexte de fatigue importante, pour certains s’ajoutent des petit soucis physique, d’ordre cutané par exemple. On n’est pas dans les conditions d’une étape de Figaro car il y a quand même 20 jours de course derrière. Je pense que les coureurs se demandent s’ils vont être capable de prendre les bonnes décisions. Ils perçoivent qu’ils n’ont pas la clairvoyance qu’ils avaient au départ. Le fait de lâcher un peu peut tout remettre en cause. Il faut être à fond malgré la fatigue. Finalement, le problème de l’être humain, c’est qu’il doit être inconscient pour récupérer, contrairement à certains animaux, tels les dauphins, qui repose tantôt la moitié gauche du cerveau, tantôt la moitié droite… "

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A 800 milles de l’arrivée !

Liz Wardley sur Sojasun Trophée BPE 2007
DR

Attention Papoue ! Hier après-midi, Liz Wardley (« Sojasun ») est venue s’installer à la troisième place du classement, en profitant de la longue descente vers le Sud de Nicolas Troussel (« Financo »). Liz Wardley est arrivée des Antipodes, il y a maintenant trois ans. Trois années à répéter ses gammes à Port-la-Forêt. Son assiduité paye depuis déjà quelques temps. Partisane de la voie Sud depuis l début, Liz depuis hier vient jouer les troubles fête dans le classement.
D’autant que ce matin, histoire d’énerver les garçons, la jolie Papoue vient de sortir de l’autoroute du Sud et fait maintenant route directe vers l’arrivée. « Cela devient compliqué, s’inquiète Thomas Rouxel (« Défi Mousquetaires »), à la vacation du petit matin. Au niveau de la météo, les incertitudes se multiplient et maintenant il faut en plus garder un œil sur Nico (Troussel) dans le Sud et sur Liz (Wardley) dans le Nord. Du coup, je ne sais pas trop quoi faire. Ce qui m’inquiète c’est que Liz ne fasse pas la même route que nous. Elle parie sur le fait que la molle annoncée soit absente. Si son pari réussi, elle se raccourcie énormément la route… Au Sud, Nico me fait rêver. Il est impressionnant dans ses décisions ultra radicales. Et je suis admiratif de sa manière de s’y tenir. Surtout que jusqu’à présent il s’y tient ! »

Le jeu se resserre.
D’autant que les Nordistes peuvent revenir jouer les trublions. Un retour qui agace Charles Caudrelier (« Bostik »). « Les options se multiplient. Liz tente le tout pour le tout et il va falloir la garder à l’œil. Si la molle annoncée n’est pas là, elle va cavaler vers l’arrivée. Il faut aussi se méfier des Nordistes. Les écarts se resserrent. D’ailleurs, c’est vraiment agaçant la chance qu’ils ont. Ils se mettent dans des situations catastrophiques, et à chaque fois, cela s’arrange pour eux… » En revanche, Charles se réjouit de la complicité qui s’est mise en place avec Thomas Rouxel. « C’est incroyable, nous avons les mêmes idées en même temps. Après chaque empannage, je vérifie aux jumelles la trajectoire de Thomas. Et à chaque fois, lui aussi a changé d’amure ! »

Dans le Sud, Nicolas Troussel (« Financo ») vient d’empanner et fait maintenant route directe vers la ligne d’arrivée. Le Finistérien reste serein, d’une humeur égale, essayant de naviguer le mieux possible, calé dans les schémas qu’il s’est défini, sans s’inquiéter de ses adversaires. « Je viens d’empanner et je suis au routage. C’est reparti en tribord jusqu’à l’arrivée ! J’ai inquiété les autres ? On verra ça demain. Je fais du 260° pour le moment. Mais avant ça, j’ai suivi ce que me disait le routage. Maintenant tout va bien. J’ai vu le retour de Liz mais ça ne m’inquiète pas. J’ai envie d’essayer de gagner la course et je fais ma route sans regarder les autres. Ça me semblait être bon par ici, donc j’y suis allé, on fera le point un peu plus tard. Dès ce soir, au plus tard demain matin, les choses devraient être beaucoup plus claires !

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39e édition de l’Edhec à Brest

Juris´ Cup 2005
DR

Avec ses 180 bateaux, l’Edhec ressemble à une grande classique

bretonne, style Obélix Trophy. A ceci près que le niveau n’y est pas

aussi élevé malgré la présence de quelques skippers pros qui viennent

prêter main forte aux étudiants.

Budget de 1,4 millions d’euros

A terre, en revanche, l’Edhec, ça impressionne : un village de 11.000

m², un budget opérationnel de 1,4 millions d’euros (2,5 millions

d’euros de sponsoring sur l’eau), 6.000 étudiants (dix nationalités)

qui apportent des retombées non négligeables pour l’économie locale, un

Trophée Terre mis sur pied il y a 14 ans afin de permettre aux

"non-voileux" de s’amuser sur des épreuves parallèles (courses à pied,

bike & run, tir à l’arc, escalade, canoë-kayak, descente en

rappel), et, bien sûr, des soirées inoubliables.

Escale à Camaret

Pour les amoureux de la régate entre trois bouées, cette 39e édition se

disputera sur deux ronds : les monotypes d’un côté (Figaro, Mumm 30,

First Class 8, Grand Surprise, Surprise, J 80), les HN de l’autre. Au

menu, des parcours "banane" et des côtiers, dont une escale à Camaret

le jeudi 19 avril afin de redonner à l’Edhec son aspect

"course-croisière".

Et, parce qu’il est aussi important de se souvenir des accidents du

passé, les organisateurs de l’Edhec ont décidé de mettre l’accent sur

la sécurité : en mer où le port du gilet de sauvetage sera

o-bli-ga-toire. "Avant le début des épreuves, tous les bateaux seront

également visités afin de vérifier le matériel de sécurité".

Philippe Eliès

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Des nouvelles de l’Exocet 40′.

Elie Canivenc
Elie Canivenc

Des nouvelles de l’Exocet 40′, un proto Class 40′ qui participera à la prochaine Transat Jacques Vabre 2007, en construction chez ECAN, chantier créé et dirigé par Elie Canivenc qui nous décrit l’avancée des travaux :

"Comme le dit si bien le dicton, pas de nouvelles, bonnes nouvelles !
Le processus d’infusion désormais maîtrisé, nous avons réalisé l’ensemble des cloisons de l’Exocet 40’.
Dès la semaine prochaine, nous entamerons la fabrication des bordés de coque et de pont selon le même procédé.
Le gain de temps généré par ce procédé nous a déjà permis de réaliser la paire de safrans escamotables en temps masqué.
Ces petits bijoux ont été réalisés sur moules femelles usinés spécialement pour l’occasion. Leur profil a été particulièrement étudié pour apporter un maximum de contrôle en limitant la traînée par une section très fine.
En retenant la solution de safrans escamotables, nous avons pu réaliser un gain de poids substantiel puisque la mèche structurelle est en stratifié et non en inox. Le gain de poids est très relatif dans le cadre de la jauge Class 40’, mais le poids placé aux extrémités devient crucial dès lors que l’on s’intéresse au centrage des poids …
Le bulbe en plomb est arrivé début Mars au chantier …. Mais je ne vous en reparlerai pas avant quelques épisodes, chaque chose en son temps.
Je m’étais juré de ne pas m’engager sur une date mais sous la pression …, le retournement de la coque aura certainement lieu fin Mai / début Juin.
Nous vous tiendrons bien évidemment informés de l’évènement !
A bientôt "

www.elie-canivenc.com

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J 122 : sous le charme de la performance…

J 122 Spi OF
J 122 Spi OF

En accrochant une troisième place au classement général derrière le « grand » First 44,7 à Géry Trentesaux, et Le Grand Soleil 44 Hollandais Holmatro, skippé par Sander Speet, Didier Le Moal, Directeur Général de l’entreprise et barreur ce week-end, a assuré d’éclatante manière la promotion de son nouveau « bébé ». Remarquable aux allures proches du vent, face à de plus grandes unités, efficace aux allures portatives, le J 122, fidèle à la réputation régatière des J Boats a affiché de somptueuses qualités sportives. Son élégance, son aisance sur l’eau quel que soit l’état des vagues ont surtout attiré l’œil des puristes, des amoureux des beaux bateaux à voile, ceux dont l’apparente facilité à la manœuvre et l’aptitude à la vitesse invitent d’égale manière à la régate ou au farniente.

 « C’est un bateau magnifique, qui a aussi été remarquablement mené tout le week-end. » Le compliment destiné au tout nouveau J 122 est signé Géry Trentesaux, gentleman régatier qui au sortir de sa Route du Rhum vient, après de nombreux podiums, de signer une victoire en catégorie IRC au Spi Ouest-France. A ses côtés sur le podium apparaît le dernier né du chantier J d’Olonne sur Mer. Didier Le Moal, directeur de l’entreprise tenait à assumer en personne la responsabilité d’une première sortie probante en course. Le voilier aura tenu toutes ses promesses, et en aura laissé augurer de plus belles encore : « Indiscutablement, le bateau a encore de la réserve » avoue visiblement satisfait Le Moal. « Pour notre première sortie, il a fallu chercher un peu le mode d’emploi. Mais en nous enhardissant au fil des courses, nous avons réussi de jolies choses. » Le J 122 se sera tout au long du week-end remarquablement accommodé des conditions très changeantes du golfe du Morbihan. « C’était parfois même carrément « tordu » poursuit Le Moal, avec du vent majoritairement medium, de l’ordre de 10 à 12 noeuds, mais très changeant et tactiquement difficile à gérer. » Didier pouvait dans ce compartiment du jeu s’appuyer sur son complice de toujours, le Morbihanais Dominique Conin, et sur un voilier capable de compenser au près la supériorité des grosses unités aux allures portantes. « Notre connaissance du voilier est encore imparfaite » conclut Le Moal. « Mais terminer troisième du Spi est une belle satisfaction que nous aurons à cœur de confirmer dès l’Obélix Trophy. »

Le J122  selon Le Moal…« C’est un voilier résolument moderne et intemporel. Nous avons essayé d’utiliser les bienfaits de la technologie actuelle. Son gréement sans recouvrement pour facilité les manœuvres et la circulation en atteste. Le J122 est un grand J109 et un petit J133.  Il existe 3 versions du J122 selon le souhait et l’utilisation de nos clients : la version « Grande Croisière », la version Club Racing avec mât carbone, la GP Racing avec mât et bôme carbone. Enfin, il dispose de 3 cabines ou 2 cabines avec cabinet de toilettes».

Caractéristiques :   
Longueur coque : 12,19 m
Longueur flottaison :10,55 m
Bau maximum : 3,63 m
Tirant d’eau : 2,20 m
Déplacement : 6 800 kg
Surface de voilure : 97 m2
Surface de spi : 150 m2
Plus d’infos sur : http://www.jeurope.eu.com/

80 J 80 ; la victoire de Eric Brézellec
Ils étaient bien 80 unités du désormais internationalement classique J 80 sur la ligne de départ du Spi. Eric Brézellec accroche une nouvelle victoire à son palmarès devant le sociétaire de l’Ecole Navale Patrick Bot.  « Avec 13% de la flotte constituée d’étrangers, notre Classe était la plus internationale de ce 29ème Spi Ouest France » affirme Ludovic Gilet, Président de la Classe France. Durant ce long week-end Trinitain, les J 80 auront fait le spectacle, dans une convivialité qui est aussi l’un des facteurs attachants de ce voilier simple et facile « à faire marcher » . « Les régates se sont déroulées dans un parfait état d’esprit » témoigne Gilet. « Pas d’accrochage à signaler et les équipes de la SNT se sont acquittées avec autorité de cette immense ligne de départ. La domination des ténors de cette jeune Classe commence à être sérieusement contestée, preuve du dynamisme et de la bonne santé du J 80 qui séduit toujours et encore davantage les régatiers français, britanniques, mais aussi espagnols et allemands. »
Classement général :
 1- Eric Brézellec (FRA)
 2- Patrick Bot (FRA)
 3- Kevin Spoul (GB)
 …
http://www.classej80france.com/

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Rien n’est joué encore…

Charles Caudrelier sur Bostik Trophée BPE 2007
DR

Même si les quatre échappés du Grand-Sud, Thomas Rouxel (« Défi Mousquetaires »), leader au classement de 15 heures, Charles Caudrelier (« Bostik »), deuxième, ou Nicolas Troussel (« Financo »), espèrent se disputer le podium, derrière les poursuivants n’ont pas renoncé.
« Au centre, nous avons un bon angle pour naviguer, analyse Gildas Morvan (« Cercle Vert »). On va continuer à jouer et tout faire pour resserrer les écarts. Il y a encore des petits coups à jouer avec les grains et la molle annoncée. Cela annonce un beau finish. » Un finish qui en effet devrait être grandiose. Déjà les écarts se resserrent entre les centristes et les ultra sudistes. De plus au fur et à mesure que la flotte se rapproche de Marie-Galante, les routes convergent.
Marc Emig, (A.ST Groupe »),   en grande forme, confirme les supers conditions qui règnent actuellement  « Ça va super bien surtout depuis cette nuit. J’ai 18 nœuds de vent, ça monte jusqu’à 21 nœuds. Je suis à 130° du vent et je marche à 9 nœuds en vitesse moyenne, c’est top ! On a des supers conditions, on en profite. Les filles me veulent du mal… tant mieux, ça prouve que je suis bien placé (rires) ! Depuis deux vacations, les vitesses sont vraiment bonnes, la pression a l’air d’être la même mais je pense avoir un meilleur angle qui me permet d’aller vite. Il est évidemment hors de question de lâcher maintenant ! Il faut être à bloc jusqu’au bout. » Le Marseillais met « du charbon », et avec lui, ils sont cinq à six bateaux au centre du plan d’eau à vouloir et à pouvoir venir perturber la cavalcade des Sudistes.
L’arrivée sur Marie-Galante devrait donc être mouvementée… pour les places d’honneur.
« A mon avis, c’est impossible de rattraper les trois Sudistes, confie Eric Drouglazet (« Luisina Design »). Ils ont creusé un trop grand écart et ils vont continuer de nous mettre des milles petit à petit, malgré de la molle sur l’arrivée. Avec les prochaines molles à venir, les attaques dont devenir encore plus difficiles mais je ne suis absolument pas inquiet pour le trio de tête. En revanche, je ne pense pas que Nico Troussel, ("Financo") puisse revenir sur les deux autres. »
Troussel, l’instigateur de la grande descente, est loin d’être de cet avis. « En plongeant dans le Sud, je vais chercher plus de vent et surtout bien finir avec de l’angle en arrivant sur Marie-Galante. Les prévisions de vent sont pas terribles pour l’arrivée. C’est possible qu’on ait un peu de molle. Plus tu as d’angle, plus tu peux lofer après, c’est la raison pour laquelle je descends davantage dans le Sud. Je pense que le reste du paquet va se retrouver avec moins de vent, nous on devrait pouvoir s’en sortir jusqu’au bout. Je pensais récupérer un peu hier, du coup j’étais un peu déçu mais bon je ne lâche pas le morceau ! On va essayer d’en rattraper quelques uns voire la totalité ! »
Le jeu reste donc grand ouvert, sans oublier les filles Liz Wardley (« Sojasun »), troisième, et Jeanne Grégoire (« Banque Populaire »), huitième, qui ont bien l’intention de ne pas se laisser déborder par les garçons, voir, qui aimeraient bien en croquer quelques uns…

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Les Géants invités de la Transat Québec Saint-Malo 2008 !

Arrivé Banque Populaire
DR

Inaugurée en 1984, la transat Québec – Saint-Malo s’est immédiatement imposée comme une épreuve phare de la course hauturière en équipage. Dotée d’un parcours exceptionnel avec son départ au pied de la citadelle de Québec, cette course s’ouvre sur une descente hautement tactique du Saint-Laurent, avant de lâcher la flotte sur l’Atlantique nord, généralement avalé au portant et à grande vitesse. Ce qui, au terme d’une traversée express, donne lieu à des arrivées très serrées au pied des remparts de la cité corsaire ! Avec un départ prévu le 20 juillet de Québec, les premières arrivées pourraient donc intervenir dès le 27 juillet dans les eaux malouines.

Fidèle à sa vocation de grande course open
 Pour sa septième édition, coïncidant avec les festivités liées à la célébration des 400 ans de la fondation de la ville de Québec, l’épreuve souhaite s’ouvrir au plus grand nombre de classes possibles, et intègre bien évidemment la surprenante Class 40’ qui ne cesse de grandir. Les 50 pieds, monocoques comme multicoques, sont des animateurs traditionnels de l’épreuve et ne manqueront donc certainement pas à l’appel. Voile Internationale Québec, société organisatrice de l’épreuve, lance également l’invitation auprès des classes ORMA et IMOCA… Mais, grande première, les multicoques géants (G.Class) sont conviés à prendre part à la compétition, qui renoue ainsi avec sa propre histoire. Rappelons en effet que la première édition de la Transat Québec – Saint-Malo, en 1984, avait été marquée par l’avènement des premiers maxi-multicoques, au nombre desquels on retiendra Royale (Loïc Caradec, premier vainqueur), Elf Aquitaine (Marc Pajot), Fleury Michon (Philippe Poupon) ou l’étonnant William Saurin (Eugène Riguidel). La catégorie des Géants, pour l’heure cantonnée au terrain des grands records, est à l’occasion de la 7ème Québec – Saint Malo pour la première fois conviée à une des grandes classiques du calendrier océanique !

La Transat Québec – Saint Malo en bref :
 . 7ème édition : départ le dimanche 20 juillet 2008 de Québec
 . Parcours : 2950 milles
 . Record de l’épreuve : 7 jours, 20 heures et 24 minutes (Loïck Peyron/Fujicolor-1996).

Précédents vainqueurs
 . 2004 : Karine Fauconnier (Sergio Tacchini)
 . 2000 : Franck Cammas (Groupama)
 . 1996 : Loïck Peyron (Fujicolor II)
 . 1992 : Laurent Bourgnon (Primagaz)
 . 1988 : Serge Madec (Jet Services)
 . 1984 : Loïc Caradec (Royale)

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