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Plus de 750 milles d’avance pour Groupama 3

Groupama 3 Cammas à la barre
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Naviguant toujours à des moyennes élevées – entre 27 et 30 noeuds -, le maxi trimaran file à vive allure vers l’Arc antillais. Si les conditions qui règnent actuellement se maintiennent, Franck Cammas et ses neufs équipiers devraient apercevoir les premières côtes dès demain. Mais s’agira t-il des îles de Saint Martin ou Saint Barth ou plus Nord de Porto Rico ? Pour l’heure, et malgré les nombreux grains qu’il rencontre, l’équipage de Groupama 3 arrive à conserver un angle de descente plutôt favorable, qui devrait lui permettre de ne pas trop se rallonger la route.
Affaire à suivre …

Extraits de vacation de Steve Ravussin, joint ce dimanche 29 avril à midi :
Les conditions rencontrées sur l’eau
« Nous avons passé une petite nuit avec pas mal de grains. Du coup, il y a eu beaucoup de manoeuvres sur le pont avec des prises de ris et des relâchés de ris … On a souvent 40 ° de refusante donc c’est bien pour nous. Dans le dernier grain, on a eu 35 noeuds de vent, avec des pointes à 40, et une mer un peu croisée mais pas méchante. Suffisamment plate pour continuer à aller vite. C’était un peu chaud mais ça allait … Le bateau va vite, nous enchaînons les manoeuvres rapidement et nous essayons de mener Groupama 3 au maximum. »

La trajectoire de Groupama 3 jusqu’à l’arrivée
« Actuellement nous faisons route directe sur Porto Rico. Mais c’est vrai que dans une heure ça va sûrement changer. Ca dépend des grains, c’est eux qui vont un peu nous dire. Nous sommes un peu plus Nord que prévu, donc on verra si on passe vers St Martin mais ce n’est pas vraiment sûr pour l’instant. »

Les enseignements de ces quelques jours de navigation
« Je pense que Groupama 3 est un bateau vraiment bien pensé, très évolutif. Depuis le départ de Cadix, nous avons rencontré un petit souci au niveau de la chèvre du foil mais là-dessus on sait déjà ce qu’il faudra faire pour la suite. Je crois que l’on peut dire qu’il y a peu de choses à changer à bord pour partir faire un Tour du Monde. Peut-être un peu d’aménagement intérieur pour les habits …

On essaye de tirer des parallèles avec Orange. En manoeuvres, nous sommes beaucoup plus rapides que sur Orange puisque Groupama 3 est beaucoup plus léger. Ce qui est vraiment un gros plus. Sur Groupama 3 nous faisons une prise de ris en moins de 10 minutes alors que sur Orange, je crois, qu’ils mettaient 45 minutes. Ca change la vie. Les vitesses moyennes dans le temps medium sont assez élevées pour nous, après on sait que Orange, dans d’autres conditions, avancerait plus vite. Mais je crois qu’avec Groupama 3 nous sommes assez constants. »

Franck Cammas, skipper de Groupama 3, qu’en penses-tu ?
« Franck nous connaît très bien Franck Proffit et moi-même, pour avoir tous les deux navigué en double avec lui sur le 60 pieds. Donc je crois qu’il a confiance en ses chefs de quart. Puis, entre tous les équipiers, vu le palmarès qu’il y a sur le pont … il est en confiance. C’est un team soudé ! Il gère intelligemment la situation et est assez juste dans une logique de record où nous sommes en avance… si nous étions en retard sur le record il pousserait certainement un peu plus mais là nous sommes en avance et il s’adapte à cela dans ses prises de décisions. »

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Isabelle Joschke remporte le Mini Pavois 2007.

Isabelle Joschke remporte le Mini Pavois 2007
DR

Chapeau bas Mademoiselle Isabelle Joschke ! Isabelle sur son Synergie Degrémont a coupé la ligne d’arrivée de cette 4e édition du Mini Pavois à 11 heures 47 minutes et 25 secondes ce dimanche 29 avril 2007. Isabelle aura mis 3 jours, 23 heures et 19 minutes pour parcourir les 550 milles (5,77 nœuds de vitesse moyenne) de ce Mini Pavois placé sous le signe de la pétole pour ce qui est de cette fin de parcours. « C’est ma première vraie victoire ! En fait, j’ai créé l’écart dans la remontée. J’étais avec Sam (Manuard) à Gijon, il me titillait et puis, plus rien ! J’étais vraiment étonnée d’être la première à l’Ile d’Yeu. Je n’ai vraiment pas beaucoup dormi, pas plus de 5 à 10 minutes d’affilée. »
 
Une course éprouvante…
«  Il y a eu de l’air sur la première partie de course, c’était vraiment génial mais très éprouvant en même temps ! Arrivée à Gijon, je n’avais pas dormi. Nous avons eu jusqu’à 35 nœuds de vent dans la descente et à un moment je me suis mis sous grand-voile seule  pendant deux heures de peur de casser quelque chose. Et à Gijon, quand j’ai vu Sam avec moi, je me suis demandé ce qu’il faisait là… Après je me suis dit : on est en qualification, il ne faut pas traîner. Mais j’ai trouvé cela assez dur comme course. Mon bateau est top, je n’ai rien cassé de significatif, que des petits trucs. Maintenant, je fais une autre course dans cinq jours. Il ne faut pas que je traîne… ».

Point sur la course…
Peter Laureyssens (Ecover) et Samuel Manuard (Sitting Bull) devraient être le second et le troisième de ce Mini Pavois 2007. Relégués à plus de 18 milles derrière Isabelle, ils naviguent de concert et ont passé la pointe de l’Ile d’Yeu à 7 minutes d’intervalle, avantage au Belge de la course. Difficile d’avancer une heure estimée d’arrivée, compte tenu des conditions calmes régnant sur zone.

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Quatre podiums pour les Français à la SOF

Semaine Olympique de Hyères
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Mais la victoire de Leboucher / Garos ne doit pas masquer la performance des sudistes Nicolas Charbonnier et Olivier Bausset, deuxièmes malgré une journée d’hier catastrophique. Les 470 masculins ne se contentent pas de prendre les deux premières places du podium, puisque Alexandre Pallu de la Barrière et Aymeric Chapelier terminent quatrième grâce à une superbe deuxième place. Ce tir groupé est à l’image de plusieurs séries françaises riches d’un vivier exceptionnel. Ainsi, les planchistes emmènent trois des leurs dans les Medal Races où Julien Bontemps se bat jusqu’au bout pour prendre la troisième place. Dans son sillage, Samuel Launay et Nicolas Huguet rappellent que la « task force » de la planche à voile française a survécu à la dernière olympiade. Mais la note quasi parfaite de la semaine revient au néo-zélandais Tom Ashley qui a su briller dans le petit temps et gérer la suite dans la brise. Chez les filles, la Medal Race rapporte peu aux bleues mais le bilan global est positif. Entre une Charline Picon 5eme et une Faustine Merret 10eme – sans préparation pour cause d’examen-, la planche à voile reste aussi prometteuse. A noter que les chinoises, en force dans cette série, ont dominé les première journées avant de faiblir par la suite. Intéressant pour l’avenir. En 470 femmes aussi, ce sont deux membres de l’équipe qui se sont hissées dans le top ten. Les Françaises n’ont pas atteint le podium, et il s’en est fallu de peu (voir ci-dessous), mais les équipages Petitjean / Douroux et Lecointre / Lemaitre se placent toutes deux dans les cinq premières. Dernier gros coup du jour, la course des deux équipages français en Tornado. Les militaires Billy Besson et Arnaud Jarlegan se déchaînent et gagnent la manche en mettant dans leur tableau arrière le quintuple champion du monde : Darren Bundock. Quelques secondes plus tard Yann Guichard et Alexandre Guyader franchissent la ligne d’arrivée en troisième position et offrent à la France son quatrième podium sur cette édition de la Semaine Olympique Française dans une série largement dominée par les canadiens Osakar Johansson et Kevin Stittle.
En dehors de cette multitude de « tirs groupés », Jérémie Steyaert est l’unique Laseriste à avoir atteint la Medal Race, ce qui constitue déjà une performance dans cette série relevée. A un mois du championnat d’Europe dans ces mêmes eaux, c’est un bilan plus qu’encourageant qui est réalisé par le Charentais dans une série remportée par le champion du monde australien Michael Blackburn. Autre série en solitaire, le Finn sacre également l’expérience avec la victoire du grec Emilios Papathanasiou déjà vainqueur à deux reprises de la SOF.
Dans plusieurs séries, la Semaine Olympique Française faisait partie des épreuves de sélection pour les prochaines échéances majeures, à commencer par la préolympique de Qingdao cet été. Le comité de sélection composé de Claire Fountaine, directrice des équipes de France, Philippe Gouard, DTN, et de Henry Bacchini, vice président de la fédération a ainsi observé le comportement des bleus dans des conditions de petit temps souvent rencontrées sur le plan d’eau chinois.
Dans le duel au sommet que se livrent français et anglais, ces derniers l’emportent d’une courte tête avec également 4 médailles mais deux d’or (la planchiste Bryony Shaw et les médaillés olympiques et champions du monde  Chris Draper et Simon Hiscocks en 49er).  A ce comparatif basé sur les séries olympique il faut ajouter, il est vrai, deux médailles dans les séries paralympiques pour les britanniques.  Des séries qui voient le hollandais Thierry Schmitter l’emporter pour la 4ème fois en 2.4 et le Sonar grec mené par Vasilis Christoforo ouvrir le palmarès de cette toute nouvelle série.  

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Défaite lourde de conséquences pour Areva devant Team Shosholoza…

Act 10 à Valence : Team Shosholoza et Areva Challenge
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Les hommes de Sébastien Col ont pourtant réalisé un superbe match. Dès le départ, ils arrivent prioritaires sur Team Shosholoza et franchissent la ligne avec une belle avance. Malgré un vent mollissant, dans lequel FRA 93 n’est pas des plus à l’aise, l’équipage d’Areva résiste aux attaques des Sud-africains. Mais sur la fin du premier près, il ne répond pas assez vite au lof de Shosholoza et reçoit une pénalité. RSA 83 passe la première marque avec 30 secondes d’avance. Sur le portant, les Français réduisent l’écart et profitent des problèmes de spi des Sud-africains dans un empannage pour prendre les commandes. Ils franchissent la porte sous le vent avec un delta de 25 secondes et négocient parfaitement les risées dans le deuxième près en gardant le contrôle sur leur ad versaire. Tout se joue alors dans le dernier portant. Areva doit maintenir une avance suffisante pour effectuer sa pénalité sur la ligne d’arrivée, autour de la bouée, et terminer devant Shosholoza. C’est ce que font à merveille les Français, mais alors que la victoire semble acquise, le bateau comité envoie le pavillon bleu qui désigne l’équipe de Paulo Cian vainqueur. Consternation à bord. Le comité de course annonce qu’en vertu de l’article C7.2d des règles de match-race, un bateau pénalisé doit effectuer sa pénalité puis franchir la ligne d’arrivée du côté du parcours. Or, d’après le comité, une partie du gréement de FRA 93 était au dessus de la bouée, donc hors parcours. L’équipe d’Areva réclame contre cette décision, mais la victoire reviendra à Team Shosholoza….

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BMW ORACLE Racing s’impose dans le Round Robin 1

Oracle remporte le Round Robin 1
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Le rythme de cette Louis Vuitton Cup est monté crescendo au fil des régates du Round Robin 1, et comme prévu, le spectacle était au rendez-vous de cette ultime journée. Luna Rossa s’est retrouvé mené par Mascalzone pendant deux bords ; les Suédois ont vaillamment résisté aux Kiwis le temps d’un louvoyage, avant de surclasser Mascalzone-Latino dans le flight 11,  au prix de 51 virements de bords.  Magnus Holmberg et son équipe commencent à apprivoiser leur Class America et font progressivement tomber les barrières d’accès à la 4e place.
 
La seule défaite américaine
Les deux duels au sommet étaient inscrits sur la feuille de route de BMW ORACLE Racing. Contre des Espagnols rapides et supérieurs en tactique, Dickson doit s’incliner pour la première fois dans ce Round Robin. Karol Jablonski, Luis Doreste et John Cutler ne se contentent pas d’une petite victoire, ils vont infliger à leur adversaire un écart d’une minute à l’arrivée.
La première place du challenger américain allait du coup se jouer contre Emirates Team New Zealand, lors d’une confrontation à suspense. Les premières minutes de course voient les deux concurrents se risquer dans ce que les spécialistes appellent le ‘cône noir’ de la zone de pré-départ. Dean Barker et ses hommes sont alors dans une très mauvaise posture, à la merci de l’équipage US. Mais ces derniers ratent leur coup et se retrouvent arrêtés pour repasser la ligne. NZL 92 s’élance alors avec trois longueurs d’avance. une marge qui s’effrite au fil du louvoyage. En tête de 3 secondes à la bouée au vent, ils commettent l’erreur d’empanner et vont s’enterrer sur la gauche du parcours. BMW ORACLE Racing reprend les commandes jusqu’à la ligne d’arrivée qu’ils franchiront avec 43 secondes d’avance.
 
Des écarts infimes au classement
Aucun challenger n’est infaillible. C’est la grande leçon de ce Round Robin 1. Toutes les grosses équipes ont failli au moins une fois face à  l’ancienne ‘D2’ : Emirates Team New Zealand devant Mascalzone Latino-Capitalia et Luna Rossa Challenge face à Shosholoza. Aujourd’hui, le Desafio Espagnol a été l’épine dans le pied de BMW ORACLE Racing, le grain de sable enrayant la mécanique américaine jusque là bien huilée. Pour les gros syndicats, le spectre de la concurrence s’est élargi. Il ne s’agit plus d’une partie à trois ou quatre : les favoris doivent désormais gagner des batailles sur de nouveaux fronts, aborder chaque match avec le même sérieux et la même concentration. Le Desafío Español 2007 (à un point d’Emirates Team New Zealand), Mascalzone Latino-Capitalia et dans un e moindre mesure Victory Challenge, sont devenus des concurrents directs et non plus de vagues outsiders.
 
Quant aux petites équipes, elles vont certainement jouer les arbitres. A l’heure actuelle, personne ne peut dire qui sera en tête à l’issue du deuxième round robin (coup d’envoi demain dimanche), encore moins quelles seront les quatre équipes élues pour les demi-finales.
 
Maigres chances françaises
Même si la sélection est encore mathématiquement possible, comme le disait ce matin Stéphane Kandler, les Français d’Areva Challenge devront commettre un exploit pour y parvenir. Ils accusent en effet 8 points de retard sur le challenger espagnol, actuel occupant de la quatrième place. En d’autres termes, les Français devront remporter quatre victoires de mieux que les Espagnols, mais aussi surclasser systématiquement leur prédécesseurs Mascalzone, Victory Challenge et Shosholoza. Ils ne pourront y parvenir que si ces équipes-là flanchent dans le round robin 2. Leur destin n’est plus totalement entre leurs mains…

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Groupama 3 au milieu de l’Atlantique

Groupama 3 en navigation
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Ces dernières heures, ça cogite dur à bord de Groupama 3 …
Les stratèges tentent, en effet, de composer au mieux avec Eole et ses caprices pour permettre au maxi trimaran de conserver son allure et son avance. Ce midi, lors de la vacation quotidienne, Franck Cammas nous commentait les conditions météo rencontrées et expliquait la stratégie adoptée à bord du géant des mers : « Depuis 24 heures, nous sommes dans un flux plus instable en altitude avec des grains, d’où une route moins fluide de notre part. On zigzag pas mal. » Et le skipper des trimarans Groupama de poursuivre : « Ce midi, le vent a encore molli entre 13-14 noeuds. On essaye de s’éloigner d’une zone de convergence qui est dans notre Sud en espérant que le vent retourne dans une direction normale, c’est-à-dire qu’il fasse de l’Est pour nous permettre de faire un bâbord pas trop mauvais. On veut gagner dans le Sud dès à présent pour retrouver un alizé plus stable or le vent que nous avons actuellement nous en empêche car si nous empannions maintenant ce serait catastrophique en terme de vitesse. On attend une rotation qui ne vient pas, selon nous à cause de phénomènes plus locaux et de grains dans le coin. » Mais depuis, Groupama 3 a touché la rotation tant attendue puisque le plan Van Peteghem – Lauriot Prévost file désormais cap au 220°.

Après 4 jours de course et plus de 2 340 milles parcourus à la moyenne de 23 noeuds, l’ambiance et le moral des troupes est au beau fixe. En témoignent les commentaires de Franck Proffit ce midi : « Ici, tout le monde a trouvé ses marques. L’ambiance est studieuse mais excellente. Nous prenons tous beaucoup de plaisir à être en mer sur Groupama 3. Et je pense notamment à Bruno Jeanjean qui officie en temps que n°1 dans mon quart. Pour Nono, c’est sa première traversée de l’Atlantique. Hier, on glissait à 32 noeuds avec mer plate … que du bonheur ! C’est un beau baptême pour lui. »

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Le Cam, meilleur chrono du jour …

VM Materiaux Grand Prix Petit Navire
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C’est la rentrée des classes à Douarnenez. Après la Route du Rhum, la quasi-totalité de la flotte des monocoques 60 pieds IMOCA avait rejoint la France pour débuter de longs chantiers hivernaux. Ce fut notamment le cas de VM Matériaux (Jean Le Cam). Né en 2004, son 60 pieds n’avait  jamais connu de profondes modifications. Après 4 mois de travail, c’est désormais un tout nouveau « VM Matériaux » qui est sorti avant-hier de chantier. Sur les modifications apportées, le « Roi » Jean en dira peu, et c’est à l’instar des bateaux de la Coupe de l’America que « VM Matériaux » est sorti de chantier avec un bulbe de quille…caché par un voile. L’arme secrète ? Peut-être bien car sur le plan d’eau de la baie de Douarnenez, Le Cam a démontré, dès la première journée de ce grand Prix Petit Navire, le nouveau potentiel de sa machine devant des bateaux déjà affûtés comme « Temenos » mené par le Suisse Dominique Wavre ou PRB de Vincent Riou.

Totalement absent ce matin, le vent faisait une timide apparition vers 14h permettant au comité de course d’ouvrir la ligne. C’est finalement en fin d’après-midi que les conditions devinrent meilleures (13/14 noeuds de Nord-Ouest). Avec un chrono de 10 minutes et 58 secondes, Jean Le Cam et son équipage s’adjugent donc le meilleur des 31 runs de cette première journée à la moyenne de 16,41 noeuds sur un parcours de 3 milles. Très proche, Vincent Riou rate le coche pour 7 secondes avec un chrono de 11 minutes et 5 secondes (16,24 nds). Nul doute que la journée de demain sonnera comme une revanche. Derrière, le Suisse Dominique Wavre (Temenos) s’adjuge le 3e Chrono (12’40” – 14,21 nds) devant Arnaud Boissière (13’15” – 13,58 nds) qui étrenne son Akena Vérandas pour la première fois.

Une bonne entrée en matière avant la course « Le Bon goût du Large » de deux jours dont le départ sera donné dimanche après midi vers l’Angleterre et finira le mardi dans l’après-midi.

Meilleurs Chronos – 60 pieds – du 27 avril :
1 – Jean Le Cam / VM Matériaux : 10’58” –  16,41 noeuds de moyenne
2 – Vincent Riou / PRB : 11’05” – 16,24 nds
3 – Dominique Wavre / Temenos – 14,21 nds
4 – Arnaud Boissière / Akena Vérandas : 13’15” – 13,58 nds

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PRORAINER organise un concours photo.

PRORAINER
PRORAINER

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680 milles en 24 heures…

Groupama 3 en navigation
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Profitant d’un flux de Nord-Est bien établi, soufflant entre 17 et 23 nœuds, le maxi trimaran file à vive allure vers l’île de San Salvador aux Bahamas. Et avec plus de 460 milles d’avance*, à 14h TU, sur le temps de Steve Fossett, on comprend aisément que le moral des dix marins soit au beau fixe ! Mais pas question d’euphorie prématurée à bord du dernier-né de la G Class : compte tenu des vitesses d’évolution de Groupama 3 – entre 25 et 29 nœuds en moyenne – une concentration de tous les instants est requise pour couvrir les 2 000 milles qui restent encore à parcourir.
 
680 milles parcourus en 24 heures
Les milles et les jours défilent à vitesse Grand V à bord de Groupama 3  … Pour son premier record, le plan Van Peteghem – Lauriot Prévost engrange les milles et apporte d’ores et déjà de belles satisfactions. 680 milles parcourus en 24 heures, à la moyenne de 28,6 noeuds : il s’agit là de la plus grande distance couverte par le bateau à ce jour dans cette Route de la Découverte. Rappelons que l’actuel record des 24 heures est détenu par Bruno Peyron sur Orange II avec 765 milles, à la moyenne de 31,87 nœuds ! C’était en juillet dernier lors du record de la Traversée de l’Atlantique Nord (New York – Cap Lizard), un temps auquel s’attaqueront également les hommes de Groupama 3 d’ici quelques semaines.


Extraits de vacation de Sébastien Audigane, deuxième barreur, responsable médical du bord :

Les performances de Groupama 3
« L’ambiance est au beau fixe depuis le départ. Tout se passe très bien à bord, nous avons une bonne équipe. Groupama 3 est très rapide dans le petit temps et nous sommes impressionnés par la vélocité et la régularité du bateau. »

La vie dans les alizés
« Pour l’instant nous avons beau, du soleil, mais pas trop chaud. Comme ça va très vite, on supporte facilement un ciré sur le pont. A l’intérieur nous dormons sur les bannettes hors des duvets, ce qui est plutôt agréable ! »

Les conditions de navigation
« Nous sommes partis de Cadix avec de petits vents, mais nous avons rapidement touché un flux régulier de Nord-Est de 16-23 nœuds. Un vent qui nous accompagne toujours. La mer est quant à elle plutôt plate. Ce sont des conditions idéales pour Groupama 3 ! Là nous sommes sous gennaker médium et trinquette et sous grand-voile haute et nous glissons en moyenne à 27-28 nœuds, avec des pointes à 30 nœuds. »

Le scénario pour les prochaines 12 heures
« Cela devrait rester un peu comme ça, avec un vent mollissant légèrement qui restera aux alentours des 17-18 nœuds. Nous avons plus d’incertitude pour la fin avec l’arrivée sur les Bahamas. Il y a un petit front qui pourrait être signe de pétole. A suivre … »

Source Groupama

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L’arrivée n’est pas loin…

Stamm Cheminées Poujoulat Velux 5 Oceans
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Bernard Stamm, qui avoue naviguer de manière conservatrice, toujours un cran en dessous des possibilités de son bateau, se félicite de cette traversée express. « Les conditions sont vraiment bonnes, explique Bernard. Je suis devant le front de la dépression. Elle se déplace à peu près à notre vitesse, ce qui n’est pas très rapide pour un système météo, du coup, je garde toujours les mêmes conditions météo, 18-20 nœuds de vent au travers. Quand j’accélère, je dépasse la dépression du coup le vent molli, donc je ralenti avant de me faire reprendre par la dépression et accélérer à nouveau. »
CHEMINEES POUJOULAT et SPIRIT OF YUKOH, naviguent au vent de travers, une allure puissante qui nécessite toutes les attentions des skippers, d’autant que les deux marins en tête de ce tour du monde en solitaire avec escales arrivent dans des eaux fréquentées.
« Je navigue avec 30 degrés de gîte, bateau ballasté pour l’empêcher de buter dans les vagues, à 15 nœuds de moyenne, confie le skipper de CHEMINEES POUJOULAT.  Il y a beaucoup de manœuvres et de réglages et la fatigue commence à être bien présente. Au vent de travers je confie la barre au pilote. Il est plus efficace que moi sur la durée, et je préfère me consacrer aux réglages pour tirer le maximum du  bateau. »

Le Front devrait rattraper Kojiro, alors que Stamm pourrait avoir à négocier une nouvelle dépression en formation sur le Golfe de Gascogne. « 100 milles à rattraper c’est un gros avantage lorsque les conditions sont claires, confie Stamm. Mais là je me méfie, rien n’est joué et cela peut devenir un avantage d’être derrière, il faut continuer à faire attention… » Derrière les deux leaders, lui aussi dans la même dépression, Sir Robin Knox-Johnston, SAGA INSURANCE continue à creuser son avance sur Unai Basurko, PAKEA. « Le vent a un peu molli hier, mais j’avais déjà bien creusé mon avance sur UnaI, raconte Sir Robin. En plongeant vers le Sud Unai s’est rallongé la route. Il lui faut faire 6 milles de plus que moi par degré de longitude. Je suis maintenant 320 milles plus près que lui de la ligne d’arrivée… il me manque encore 130 milles d’avance pour véritablement me considérer à l’abri d’un retour possible de sa part.  Le vent à passé la nuit à osciller autour du 270 (Ouest), passant de 8 à 28 nœuds, ce qui m’a obligé à de nombreuses manœuvres ! »

Rien n’est encore acquis pour les quatre duellistes de l’Atlantique et la fin de cette dernière et ultime étape de ce tour du monde devrait se montrer passionnante. Dénouement prévu lundi prochain… 

Source Velux 5 Oceans
 

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