vendredi 21 novembre 2025
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Dimitri Deruelle vainqueur à Port Bourgenay

Elcimaï - Ville de Marseille
DR

Une belle animation régnait cet après-midi sur les pontons de la cité balnéaire vendéenne : l’arrivée progressive des Mumm 30 le long de la côte réservait en effet un spectacle sans pareil. Après un début de course morose, les équipages ont ainsi terminé le parcours en beauté, comme le raconte Nicolas Jossier, skipper de Manche – Basse Normandie : « le ciel s’est découvert juste en arrivant, c’est le début de l’été ! Cela compense la longueur de l’étape ». Une étape éprouvante pour l’équipage normand, qui finit la journée en septième position : « c’était assez sympa jusqu’à Belle Ile, mais après ç’a été l’empoignade avec les autres concurrents. La deuxième moitié de la course était très dure puisque nous avons tiré un long bord au travers sous spi jusqu’à l’arrivée. Il fallait être tout le temps au taquet : on a dépassé des bateaux parce qu’ils ont lâché prise ».

Arrivé au ponton, c’est à Dimitri Deruelle (Elcimaï – Ville de Marseille) que revient l’honneur de sabrer la bouteille de champagne. L’équipage s’est en effet accordé la première place du classement grâce à un bon bord de portant cette nuit. Les Phocéens reviennent ainsi dans le trio de tête au classement général, une satisfaction pour le skipper : « content de remonter sur le podium ! Il est juste un peu anarchique pour le moment… à nous de le remettre dans l’ordre ! ». Il faut dire qu’après avoir pris la tête ce matin, les Marseillais ont pu pousser tranquillement jusqu’à Port Bourgenay en faisant confiance à leur vitesse. En effet, comme l’expliquait Loïc Fuhrer, skipper de Ville de Genève – Carrefour Prévention, à 25 milles de l’arrivée, « il n’y a plus énormément de coups à faire car les bateaux naviguent quasiment en route directe », c’est donc la vitesse pure qui a fait la différence.

De si longs parcours permettent néanmoins aux navigateurs de s’exprimer sur différentes stratégies. Ainsi, si les meneurs se sont contentés d’un seul bord après le passage du goulet de Brest, à l’image d’Ile de France (Nicolas Pauchet) qui a fait un « zéro virement, zéro empannage », d’autres ont préféré suivre les évolutions du vent pour gagner quelques places. Hervé Gautier (Caisse d’Epargne – HEC – Ecole Navale) est ainsi remonté de la 21ème à la 11ème position en profitant de deux légers refus pour empanner, et se retrouver dans le peloton de tête à Belle Ile.

De son côté, l’équipage de Courrier Dunkerque (Daniel Souben) finit en quatrième position après s’être battu tout au long du ralliement entre la première et la cinquième place. Pour Erwan Le Roux, les premières heures ont été déterminantes : « il fallait attaquer dans le goulet de Brest, car on savait qu’après, la flotte allait se suivre tout du long ».
L’équipage étudiant d’EIGSI – Charente Maritime offre pourtant un joli démenti à cet habitué des trimarans ORMA, comme nous le raconte le skipper Frédéric Gauthier : « on a fait une très belle performance cette nuit en évitant le dévent de Belle Ile, ce qui nous a permis de passer de la 20ème place au coucher du soleil à la 6ème au petit matin. On était alors au milieu des pros, on n’a pas réussi à tenir notre position ». Ils terminent tout de même la manche en 13ème position.

Au classement général, Toulon Provence Méditerranée – COYCHyères (Fabien Henry) reste sur le haut du podium avec seulement 1,25 point d’avance sur Ile de France (qui totalise 558,25 points). Chez les amateurs, Val-Thorens (Lucas Millieret) n’est plus qu’à 3,5 points du leader, Saint-Malo Purflo Team SNBSM (François Lebourdais, Pierre Hingant) grâce à sa 8ème place au ralliement. Côté étudiants, Caisse d’Epargne – HEC – Ecole Navale garde une large avance sur Les Saisies – INSA (Sylvain Leboeuf) et Brest Grandes Ecoles ENSIETA ESC (Loïc Le Garrec).

Les 30 concurrents quitteront le ponton à 13h30 demain, pour effectuer plusieurs manches en face de Port Bourgenay.

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Redistribution des cartes …

Jardin Bio
DR

Une belle zone anticyclonique est en train de redistribuer les cartes sur le plan d’eau du golfe de Gascogne ! Toute la flotte risque-t-elle de rester bloquée à quelques dizaines de milles des Sables d’Olonne ? Coincée dans la bulle… Déjà s’extraire des côtes espagnoles n’a pas été de tout repos pour la plupart des Class’40, surtout ceux qui ont trop rasé les falaises à l’image de  Jean-Pierre Amblard (Azawakh III) qui en a perdu son leadership au profit de Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) et bientôt de Cécile Poujol (Merci les amis !)… Ces deux équipages avaient bien anticipé le phénomène de tampon du vent de Nord-Ouest sur la péninsule ibérique, en prenant le large avant d’atterrir sur le cap Finisterre. Bien leur en a pris puisqu’ils naviguaient ce mercredi après-midi avec encore du vent sous gennaker à plus de sept nœuds de moyenne ! Alors que  plus au Sud, leurs concurrents peinaient à atteindre les cinq nœuds de vitesse…
 
Bouleversement général
Mais c’est la suite qui s’annonce très compliquée à gérer car si les calmes sont bien là le long de  la Galice, ils vont se propager dans les heures qui viennent sur quasiment tout le golfe de Gascogne ! « On est un peu en stress parce qu’on voit que nos camarades nous rattrapent : on est aussi tendu parce qu’on n’a pas trop de vent… Sept nœuds de Nord-Ouest avec des molles. Les prévisions météo n’ont pas été tout à fait celles que nous avons rencontrées, du coup nous avons glissé  plus au lieu de partir au large. Le nouveau fichier vent indique une grosse évolution par rapport à hier et là, on pourrait même avoir du vent d’Est sur l’arrivée ! », dixit Louis Duc (Azawakh III) qui s’interrogeait sur la meilleure route à suivre… En effet, la nuit prochaine et la journée de jeudi se présentent sous de mauvais augures car la bulle sans vent va s’étendre pile sur la route des Class’40 qui ne pourront pas l’éviter, qu’ils passent par le Nord ou par le Sud !
 
« On a de gros trous de vent : en ce moment, il n’y a que cinq nœuds ! C’est assez difficile de faire avancer le bateau. Tout le monde est sur le pont pour tirer parti du moindre souffle, mais on progresse… On verra ce que ça donne au prochain classement. La nuit dernière, on a quand même eu du vent sous gennaker mais petit à petit, la brise est tombée… J’ai peur que nos camarades au large aient  plus de pression que nous et nous avons décidé de nous éloigner un peu plus des côtes espagnoles… », précisait Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) à la vacation radio de midi. Car dans la nuit de jeudi à vendredi, c’est un nouveau flux de secteur Est qui va balayer la flotte avec dix à quinze nœuds. C’est donc au louvoyage que la fin de parcours va s’achever ! Et semble-t-il, il sera préférable de se positionner plutôt au Sud de la latitude de La Rochelle pour finir sur un seul bord…
 
Des avaries pénalisantes
 « On a déchiré la grand voile avant-hier au niveau du point d’amure du premier ris. On a donc navigué pendant deux jours avec deux ris et là, on a fait une réparation, pas terrible, mais ça tient pour le moment… Mais il n’y a pas de vent ! On essaye de sortir de la pétole du cap Finisterre mais on est un peu près des côtes… Sans électronique, on navigue à l’ancienne et ce n’est pas facile de s’échapper de cette bulle… », se lamentait Jean-Edouard Criquioche (Choice Hôtels). L’équipage est en plus très près des côtes espagnoles et va donc ralentir très sensiblement ces prochaines heures. Il en a été de même d’Alexis Guillaume (Méréna) qui a été planté mercredi midi dans une zone de calme au large du cap Finisterre. Quant à Stephen Card et Maxime Pachot (Cariberia), ils ne sont pas favorisés par un fort régime d’alizés de Nord au large du Portugal, surtout qu’ils on réparé provisoirement leur étai, ce qui ne leur permet pas de faire un cap très productif !
 
Et côté problème, Benoît Parnaudeau et Jeean-Christophe Caso (Jardin Bio-Prévoir) doivent surveiller leur quille qui bouge dans son puits, ce qui n’est pas gênant pour l’instant, mais sera plus pénalisant lorsqu’ils devront faire du près… Quant à Cécile Poujol et Rémi Beauvais (Merci les amis !), ils n’ont plus de gaz depuis trois jours et mangent donc leurs plats lyophilisés froids !
 
Classement du mercredi 11 juillet à 16h30
1- Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) à 231 milles de l’arrivée
2- Jean-Pierre Amblard (Azawakh III) à 3 milles du leader
3- Cécile Poujol (Merci les amis !) à 6 milles du leader
4- Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) à 40 milles du leader
5- Yvan Noblet (Appart City) à 61 milles du leader
6- Lionel Regnier (Groupe Séfico) à 75 milles du leader
7- Jean-Edouard Criquioche (Choice Hôtels) à 123 milles du leader
8- Alexis Guillaume (Méréna) à 146 milles du leader
9- Stephen Card (Cariberia) à 518 milles du leader

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Courrier Dunkerque » en tête à la pointe du raz !

tour de France a la voile
DR

Parti à 12h00 de l’Ecole navale, l’équipage dunkerquois a très rapidement mené les débats suite à un départ de toute beauté. Dans des conditions de vent léger (6 noeuds) orienté au Nord-Ouest, la troupe de Daniel Souben vient donc de franchir le raz de Sein en pôle position et évolue au portant sous spi de tête. Le courant pousse les plan Farr qui se suivent les uns les autres tribord amure. Les nordistes avaient à cour ce matin de démontrer leurs talents après une journée hier en demi-teinte sur les 3 courses au contact (7, 3 et 22). Actuellement septième au classement général provisoire, le team de « Dunkerque Plaisance » a pour objectif de rentrer dans le top 5 de la compétition.

Les concurrents sont attendus demain à Port Bourgenay.
Le phare de la vieille : conçu par l’ingénieur Fenou, cette tour carrée en pierres apparentes fut bâtie sur le rocher de Gorlebella, le plus au large de la pointe du Raz. D’une hauteur de 27 mètres, l’architecture de la Vieille a été voulue ainsi par souci esthétique mais aussi pour éviter aux navigateurs de la confondre, de jour et par temps de brume, avec la tour voisine de Tévennec. Le phare de la Vieille est automatisé depuis 1995 et télécontrôlé depuis l’île de Sein.

Pointage à la Pointe du Raz
1. COURRIER DUNKERQUE – 16H51
2. COTES D’ARMOR
3. ELCIMAÏ – VILLE DE MARSEILLE
4. TOULON PROVENCE MEDITERRANEE – COYCHyères
5. ILE DE FRANCE
6. NOUVELLE-CALEDONIE
7. PERPIGNAN MEDITERRANEE
8. MANCHE-BASSE NORMANDIE
9. TAHITI ET SES ILES
10. VanUden I TUDelft I VanOord
11. VAL THORENS
12. VILLE DE GENEVE – CARREFOUR PREVENTION
13. EIGSI – CHARENTE MARITIME
14. T. SERVICE INTERIM – REGION DE BRUXELLES – CAPITALE
15. BRED
16. ETAMINE CENTRALE PARIS

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F18 European Championship : les favoris aux avant-postes

Mondial F18 Hyères 2006
DR

La première manche révèle les difficultés de la journée avec une remontée au près difficile à négocier au vu de la largeur du plan d’eau. Une nouvelle fois, les hollandais parviennent à s’extirper de l’ensemble des concurrents (2ème) quand les français se retrouvent bloqués dans la masse.(6ème). Mais pas de question d’abdiquer. En tête dés le départ de la seconde manche, ils conservent la pôle jusqu’à la fin. Heemskerk et Tentij de leurs cotés font de même. La lutte est intense et pour la troisième et dernière manche de la journée, les deux équipes se retrouvent sur le même rond avec un avantage final pour la Hollande.

A la fin de la journée, les Hollandais accentuent leur avance sur leurs adversaires directs. Mais rien n’est encore joué dans cette compétition encore ouverte car d’autres équipes se tiennent en embuscade comme les anglais Hugh Styles et Ryan Crawford qui parviennent à chiper, d’un petit point, la place de leader au classement général.

1- Hugh Styles and Ryan Crawford (Downs Sailing Club) 8 pts
2- Misha Heemskerk and Adriaan Tentij (Nacra Pro Team) 9 pts
3- Jean-Christophe Mourniac and Franck citeau (Nissan Hobie Cat Pro Team)
14 pts

11- Arne and Joerg Gosche (Nissan Hobie Cat Pro Team) 38 pts

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Les nouveautés Lagoon.

Lagoon 420
Lagoon 420

Le chantier Lagoon justifie cette formule avec les avantageux chiffres recensés ci-dessous :
– plus de 260 unités construites en 2006/2007 : leader mondial.
– des séries record :
plus de 450 unités pour le Lagoon 380 en 8 ans
près de 250 unités pour le Lagoon 440 en 3 ans
près de 1500 Lagoon naviguent dans le monde
– des innovations qui séduisent et font école ; en témoigne l’accueil réservé au Lagoon 420 Hybrid avec près de 150 bateaux en commande.

Lagoon 380 : un catamaran attractif :
Lagoon présente en avant première dans les salons d’automne 2007 le Lagoon 380 CLUB et PREMIUM.
Le Lagoon 380 est le premier catamaran de croisière au monde à atteindre le cap des 450 unités construites.

Le concept Club et Premium : 2 versions ( 3 ou 4 cabines doubles) et 2 finitions (Club ou Premium)

1- Lagoon 380 Club : le premier pas dans la gamme Lagoon
– 3 ou 4 cabines doubles
– Prix de base très attractif : 179 900 € HT (215 160€ TTC)
– Volume et prestations inégalés dans cette taille du marché.

2- Lagoon 380 Premium : un bateau très équipé à prix étudié
– davantage de rangements et de confort à l’intérieur : tiroirs, armoire, rideaux, four inox
– bossoirs en standard
– glacière de cockpit en standard
– rangement sous poste de barre
– plus de choix dans les options
– tarif de base très étudié : 196 554€ HT (235 079€ TTC)

Nouvelle décoration intérieure :
Lagoon présente en avant première dans les salons d’automne 2007 une nouvelle décoration intérieure de la gamme LAGOON

Un look moderne et innovant :
A partir de septembre 2007, tous les Lagoon auront une nouvelle décoration intérieure.
Plus moderne, alliant bois clairs et plancher foncé, la gamme Lagoon adopte les nouvelles références des designers intérieurs.

– Nouveau bois : Alpi chêne clair. Davantage de clarté.
– Nouveau plancher : plancher stratifié type Wengé. Peu fragile et peu salissant.

Nouveauté 2008 : Lagoon présente en avant première le futur Lagoon 400
Le Lagoon 400 sera lancé fin 2008 et préfigure une nouvelle génération de Lagoon.

Architectes : VPLP  – Longueur HT : 12.19 m  – Bau max : 7.20 m
Le Lagoon 400 viendra s’intercaler entre le Lagoon 380 et le Lagoon 420.

– un look moderne et épuré
– 3 ou 4 cabines doubles
– Performances supérieures
– Bimini composite en standard


Nouveauté 2008 : Lagoon présente en avant première le futur Lagoon 620
Le Lagoon 620 sera lancé début 2009 et sera le nouveau bateau amiral de la gamme

Architectes : VPLP – Longueur HT : 18.90 m – Bau max : 10 m – Surface au près : 229m2
Le Lagoon 620 établit une nouvelle référence dans les grands catamarans :

– 3 versions : 4, 5 ou 6 cabines doubles, chacune avec lit à accès latéraux, toilette et douche séparée
– Immense surface habitable
– Le fly bridge apporte une 3e zone de vie à bord
– Des performances étonnantes
– Design intérieur par le cabinet Couedel- Hugon Design

Une forte présence dans les salons :
Lagoon sera présent dans tous les salons d’automne

Salon d´Hendaye (France ) : 05 mai – 05 aout 2007   
Bodrum Yacht Show (Turquie ) : 01 aout – 05 aout 2007   
San Diego (Ca) Boat Show (USA ) : 02 aout – 05 aout 2007   
Sydney International Boat Show (Australie ) : 02 aout – 07 aout 2007   
Helsinki Boat Show (Finlande ) : 17 aout – 20 aout 2007
Seattle (Wa) Boat Show (USA ) : 31 aout – 03 sept 2007   
HISWA in-Water Boat Show (Hollande ) : 04 septembre – 09 sept 2007   
Norwegian International In-Water Boat Show (Norvege ) : 06 septembre – 09 sept 2007   
Festival de la Plaisance de Cannes (France ) : 12 septembre – 17 sept 2007   
Newport (RI) Boat Show (USA ) : 13 septembre – 16 sept 2007   
Southampton International Boat Show (Angleterre ) : 14 septembre – 23 sept 2007  
Grand Pavois de la Rochelle (France ) : 19 septembre – 24 sept 2007   
Annapolis (Md) Boat Show (USA ) : 04 octobre – 08 oct 2007   
Genoa International Boat Show (Italie ) : 06 octobre – 14 oct 2007   
Fort Lauderdale International Boat Show (USA ) : 25 octobre – 29 oct 2007   
Salon du Cap d´Agde (France ) : 27 octobre – 01 nov 2007   
Hanseboot – International Boat Show Hamburg (Allemagne ) : 27 octobre – 04 nov 2007   
Barcelona International Boat Show (Espagne ) : 03 novembre – 11 nov 2007   
Scandinavian Sail & Motorboat Show (Suede ) : 07 novembre – 11 nov 2007   
Vienna Boat Show (Autriche ) : 22 novembre – 25 nov 2007   
Salon Nautique de Paris (France ) : 30 novembre – 09 dec 2007   

Source Lagoon
www.cata-lagoon.com

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Heol 7.4 : un monotype innovant et performant.

Defline - Heol 7.4
Defline - Heol 7.4

Echouable, transportable et insubmersible :

Heolsailing en collaboration avec l’architecte Martin Defline à conçu l’Héol 7.4.
L’Heol 7.4 est à l’avant garde des voiliers de Course-Croisière, habitable, rapide, puissant et très manœuvrant, ultra moderne dans ses lignes (étrave inversée, bi-safrans, bouchain évolutif) comme dans son gréement Bergstrom (grand voile à corne, Solent, spi asymétrique).
Grâce à ses caractéristiques l’Heol 7.4 autorise les navigations les plus diverses de la croisière familiale à la régate en monotypie et la place de port n’est plus un problème.
La facilité de transport de l’Heol 7.4 le rendra accessible à tous les plans d’eau d’Europe.

Les performances d’un quillard et la facilité d’échouage d’un dériveur :

L’Heol est équipé du système DER de Martin Defline, soit deux quilles pivotantes.
Le relevage hydraulique des quilles assure un échouage facile et une mise sur remorque autonome sur un plan incliné.
La conception des quilles avec bulbe plomb et corde étroite autorise des performances comparables aux meilleurs quillards.

L’Heol 7.4 est insubmersible afin de répondre à un programme hauturier.

Avec l’Heol 7.4 vous pourrez adhérer à l’association de propriètaires afin de créer une flotte et développer des rassemblements conviviaux mais ambitieux.

Source Defline Yacht Architecture
www.defline.com

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Basilica conserve son titre de leader

Basilica
DR

L’ensemble de la flotte iShares a bataillé durant ces trois jours et toutes les équipes engagées paraissent satisfaites des progrès accomplis. Dans la bouche de tous, le même son de cloche : prendre le meilleur départ possible afin de se dégager des étraves des concurrents et être le premier à gagner la marque. Ce scénario semble être le meilleur moyen de gagner. Ce n’est pas Basilica qui dira le contraire.

Prochain rendez-vous pour les Extrême 40 de l’iShares Cup à Cowes du 3 au 5 août prochain

Le podium :
Robert Greenhalgh, skipper de Basilica : "Nous sommes très contents d’avoir gagné aujourd’hui l’étape de Marseille, c’est un vrai travail d’équipes ! Bravo les gars ! je pense que l’équipage de Basilica était taillé pour faire face à ces conditions un peu ventées. Notre partenaire Basilica nous aide en nous soutenant et en nous offrant les moyens de réussir ! Notre objectif est clairement de gagner ; dans l’immédiat, le contrat est respecté ! »

Franck Cammas, skipper du trimaran Groupama , « Aujourd’hui nous avons peut être manqué de lucidité au point de vue tactique, ce qui nous a bien souvent amené dans des situations compliquées à gérer. Mais c’est surtout la gestion des manoeuvres et l’expérience du format des régates dans la brise qui nous auront manqué. C’est l’envie et la passion qui ont motivé notre participation à l’étape marseillaise de l’Ishares Cup. Nous avons saisi l’opportunité de la venue du circuit en France et qui plus est à Marseille pour venir voir les Extrême 40 de plus près. Avec l’équipage de Groupama nous sommes ravis de cette découverte. C’est un super exercice de naviguer sur un bateau performant mais que l’on connaît très peu, contre des équipages étrangers et dans la brise en majeure partie pour couronner le tout. C’était une étape pour voir mais c’est certain que ces quelques jours nous donnent envie de revenir régater . mais pas cette année ! »

Greg Homann , (Holmatro) : "Nous avons passé une super journée. A bord des Extrême 40, l’essentiel est la bonne coordination de l’équipe et, aujourd’hui, ça a particulièrement bien marché pour nous. Le plus important est vraiment que tout fonctionne au sein de l’équipage et que le bateau soit bien placé. Au cours d’une journée comme celle-ci avec beaucoup de vent, nous fonctionnons à l’instinct sur Holmatro, presque à la survie. C’est notre façon de faire avancer le bateau. »

BT fait son show :
Nick Moloney et sa bande nous ont offert une très jolie et impressionnante figure de style sur le dernier bord de portant de l’avant dernière manche, répondant ainsi à la philosophie de cette toute jeune classe : être au plus près du public et lui offrir le meilleur spectacle possible

Nick Moloney (BT) "Nous allions enrouler la bouée sous le vent quand Groupama nous est arrivé dessus. Nous avons du nous écarter et ensuite abattre très vitet. En abattant, l’avant du bateau a été pris dans une vague et nous avons enfourné, l’arrière du bateau sortant de l’eau. Cela s’est passé plutôt doucement. J’avais un bras autour de la coque et je glissais alors que je voyais Jonny escalader le trampoline qui était alors à la verticale. Quand tout est rentré dans l’ordre et que BT s’est remis sur ses deux coques, nous avons tous été pris d’un fou rire, reprenant nos esprits avant de nous remettre dans la course."

David Carr (BT) "Après une journée de navigation comme celle-ci, ou on s’éclate tant, on fini par oublier les résultats. On est un peu déçus de ne pas terminer troisièmes mais on s’est tellement fait plaisir aujourd’hui que ça a peu d’importance."

Tommy Hilfiger, Team Slam / ABN AMRO et Volvo Ocean Race
Jonathon Farrar (Tommy Hilfiger) : « Nous avons un peu souffert au cours de cet événement. Nous avons monté une équipe temporaire et n’étions pas assez préparés. Nous avons eu des problèmes de vitesse au près pour tenir la cadence et perdions des places. Au portant on se sentait plutôt bien et nous avons pris de beaux départs. Nous n’avons pas vraiment eu de chance ici mais n’étions pas non plus au top. »

Heinrik Boje ( Team Slam / ABN AMRO) "Nous étions ravis de notre seconde place lors de l’une des régates du jour. Nous ne sommes pas encore au niveau de certaines des autres équipes et n’avons pas encore leur force. Mais les régates étant vraiment exceptionnelles aujourd’hui et nous avons pris beaucoup de plaisir.

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A 400 milles de l’arrivée aux Sables

Jardin Bio
DR

Le bilan est clair : après cinq jours de près, voici enfin poindre le cap Finisterre, ce bout de lande balayé par les vents de l’Atlantique, qui cette fois semble plutôt effleuré par un bien léger zéphyr… Les éoliennes qui parsèment la côte galicienne doivent avoir du mal à tourner ! Car c’est un tampon, un bouchon, une zone sans souffle, un no man’s land éolien, une pétole comme disent les pratiquants de  la Grande Bleue, qui installe ses quartiers sur la pointe ibère. Et les options prises par les Class’40, certaines dès le départ de Madère, convergent désormais vers le même point avec un petit différentiel en longitude. Un avantage de quelques dizaines de milles qui pourrait bien se transformer en grand écart… Car en rasant ou non les côtes espagnoles, il peut y avoir d’un côté un arrêt brutal et perdurant, de l’autre une échappée dans une brise évanescente mais portante.
 
Compression espagnole
Et dans ce resserrement des positions puisque les six premiers ne sont éloignés que d’une trentaine de milles maximum, il y a ceux qui ont joué l’option Ouest qui engrangent désormais les bénéfices de ce décalage : Cécile Poujol (Merci les amis !) et Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) suivis un peu plus loin par Lionel Regnier (Groupe Séfico) ont déjà pu ouvrir les voiles et accélérer dans un vent qui tourne au Nord-Ouest au large. Tous trois ont choisi de laisser le cap Finisterre à au moins vingt milles sur leur tribord, en frôlant le plateau continental. Leur objectif à court terme reste de contourner cette zone dangereuse car peu ventée et de monter encore plus au Nord pour s’écarter au plus vite de l’Espagne. « Cela commence à payer tout doucement ! On est bien revenu au classement avec Cécile aussi… On ne s’est pas trop trompé même si les écarts restent tout de même réduits. Mais ce n’est pas fini car il reste tout le golfe de Gascogne à traverser. Le jeu va rester ouvert jusqu’à l’arrivée… », analysait Jean-Christophe Caso (Jardin Bio-Prévoir).
 
Le leader depuis deux jours,  Jean-Pierre Amblard (Azawakh III) a visé un peu juste pour passer à la bordée et se voit contraint de continuer à faire du près pour se recaler devant le groupe des « Açoriens » : il a perdu près de vingt milles en 24 heures… et se retrouve sous pression car en bordure de calmes. « On a 15-16 nœuds de Nord-Ouest : on est assez content de notre position mais la météo annonce que ça va mollir assez rapidement pour la suite du parcours. Cela se présente assez cafouilleux au cap Finisterre mais on n’a pas trop envie de s’écarter de la route directe vers les Sables d’Olonne… », indiquait son co-équipier Louis Duc.

La parabole de la ligne droite
Dans son sillage, Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) a bien fait de virer de bord la nuit dernière pour ne pas buter contre les falaises hispaniques : « Ce qui reste à parcourir ne va pas être facile : le cap Finisterre est un grand point d’interrogation pour savoir s’il faut être au large, à terre ou au milieu ! Mais je préfère passer un peu au large : cela dépendra de la rotation ou non du vent vers le Nord-Ouest… ». Le vainqueur de la première étape, Yvan Noblet (Appart City) a quant à lui été obligé de se recaler ce mardi midi en perdant beaucoup de terrain… Quant à Jean-Edouard Criquioche (Choice Hôtels), il n’est pas à la fête : non seulement il ne peut pas passer la pointe espagnole à la volée, mais en sus, il a déchiré sa grand voile et perdu son électronique…
 
Et ce passage névralgique n’est qu’un des premiers pièges qui attendent les Class’40 : une dorsale anticyclonique se déploie dans le golfe de Gascogne et risque fort d’engluer toute la flotte avant l’arrivée ! La ligne droite vers la Vendée semble donc compromise pour préférer une trajectoire parabolique, en montant franchement au Nord-Ouest jusqu’à la latitude de l’île d’Yeu avant de tourner l’étrave vers les Sables d’Olonne… Difficile dans ces conditions de prédire qui sera en tête et même quand le vainqueur de cette deuxième étape franchira la ligne ! Probablement pas avant jeudi après-midi et plus certainement vendredi matin…
 
Classement du mardi 10 juillet à 15h30
1- Jean-Pierre Amblard (Azawakh III) à 420 milles de l’arrivée
2- Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) à 15 milles du leader
3- Cécile Poujol (Merci les amis !) à 19 milles du leader
4- Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) à 29 milles du leader
5- Yvan Noblet (Appart City) à 30 milles du leader
6- Jean-Edouard Criquioche (Choice Hôtels) à 32 milles du leader
7- Lionel Regnier (Groupe Séfico) à 92 milles du leader
8- Alexis Guillaume (Méréna) à 130 milles du leader
9- Stephen Card (Cariberia) à 393 milles du leader

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Toulon Provence conserve la tête…

Toulon Provence Méditerranée - COYCHyères
DR

Les trente bateaux se sont affrontés dans un vent de 20 à 25 nœuds. Une journée intense pour les marins, qui n’ont pas eu le temps de s’ennuyer à bord de leurs Mumm 30 : trois manches ont été courues en un après-midi, et de nombreuses altercations ont eu lieu puisqu’en tout, dix bateaux ont coupé la ligne d’arrivée avec leur pavillon B déployé, signifiant ainsi leur intention de protester auprès du Jury.
Il faut dire que la flotte était très serrée, les concurrents n’ayant pas l’occasion de se disperser sur ces parcours en aller retour de 1,2 milles. Les Mumm 30 se sont donc tous retrouvés au même moment à la bouée au vent… et là, faisant fi de la discipline militaire enseignée à l’Ecole Navale, les marins essaient plutôt de jouer des coudes pour se frayer une place en tête du paquet avant l’envoi de spi.
Michel Cohen, embraqueur sur Nouvelle Calédonie (Teva Plichart) et vétéran de l’épreuve (46 ans et 17 Tours de France à la Voile !) confirme : « la flotte était très compacte, il y a eu des contacts et quelques petits dégâts sur les passages de bouée au vent… ».

Pierre-Loïc Berthet, champion du monde Mumm 30 en 2005, double vainqueur du Tour de France à la Voile en 2002 et 2004, embarquait aujourd’hui à bord d’Ile de France (Victor Lanier, Nicolas Pauchet). « On a été un peu limite sur la préparation du départ pour la première manche de la journée, et on s’est fait piéger à la bouée au vent… il a fallu réparer, nous finissons donc en seizième position. Mais c’était juste le temps de se remettre en route, puisque nous terminons premier et deuxième aux manches suivantes ».

Chez les amateurs, encore une très belle journée pour les Malouins de Saint-Malo Purflo Team SNBSM, qui finissent encore en tête de la première manche, comme l’explique le skipper François Lebourdais : « La flotte était vraiment très serrée, les écarts se sont joués à peu de choses entre les bateaux. L’essentiel était donc de bien se placer par rapport aux autres bateaux pour trouver de l’air frais. Mais ayant pris un bon départ, nous avons pu nous placer correctement et rester dégagés après le passage de la bouée au vent ». Toujours dans le classement amateur, Val Thorens (Lucas Millieret) prend la seconde place du podium devant Ville du Port – Région Réunion (Marc Guessard, Gabriel Jean-Albert).

Au classement général, c’est la douche froide pour l’équipage de Dimitri Deruelle (Elcimaï – Ville de Marseille) : de retour d’une journée en tête de peloton (les Phocéens se sont classés 3ème, 5ème et 1er aujourd’hui), ils apprennent la décision du Jury de leur infliger une pénalité de 35% (20 points) sur le ralliement d’hier, pour avoir déplombé leur bidon d’essence à terre après la course, alors que le plombage était censé rester à poste jusqu’à la fin de la prochaine étape.

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Premières manches du F18 European Championship

Citeau Mourniac
DR

Les français Jean-Christophe Mourniac et Franck Citeau du NISSAN HOBIE CAT PRO TEAM, Champions du Monde Hobie Tiger, tenteront de conquérir un titre qui leur a échappé l’année dernière. Mais les prétendants sont nombreux. Les Hollandais Heemskerk et Tentij du NACRA PRO TEAM font également partis des favoris. La flotte composée de 150 bateaux venus de toute l’Europe  (Italie, Hollande, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Espagne, Suisse, Suède et France) est d’ores et déjà prête à en découdre.

Comme d’habitude, la météo jouera un rôle important dans la décision finale. Si les prochains jours semblent propices à laisser les acteurs s’exprimer, sur le plan d’eau, la journée de lundi, annulée pour cause d’orage, rappelle à la flotte que les conditions météorologiques sont capricieuses dans la région.

Cette première journée le confirme. Après 2 manches disputées par 10 nœuds, la troisième et dernière, suite à une chute brutale du vent, s’est déroulée sur un tel rythme de croisière que le parcours a été écourté.

Une nouvelle fois, les deux équipages du Pro Team Nissan tirent leur épingle du jeu. Le team français réussit un beau tir groupé en terminant 3ème puis deux fois seconds des 3 premières manches de la compétition. Les Allemands Arne et Jorg Gosche quant à eux, après une première manche difficile (16ème), parviennent à accrocher les premiers dans la seconde (4ème) pour finalement remporter la dernière de la journée.

La compétition est donc bel et bien lancée. Reprise des courses demain, avec une journée très chargée sur le plan d’eau.

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