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Ultim. Actual Ultim 4, le nouveau défi d’Anthony Marchand

Anthony Marchand navigue désormais sur l’Ultim le plus performant, l’ex-Gitana 17. Le Groupe Actual après 24 ans d’engagement passionné dans la course au large, vise la performance et l’excellence sportive. Le bateau a été présenté à Lorient paré de ses nouvelles couleurs.

L’impatience était palpable. Depuis l’annonce du rachat de Gitana 17 en début d’année, l’équipe et Anthony Marchand n’avaient qu’une hâte: prendre enfin les commandes de ce voilier d’exception. Anthony Marchand poursuit son incroyable aventure avec Actual, une histoire débutée en 2023. Finisher de l’Arkéa Ultim Challenge (première course autour du monde en solitaire pour les Ultim), il ne cache pas son impatience de revenir se confronter sur l’eau avec une machine aboutie et capable de décrocher la victoire. Un challenge à la hauteur du marin, humble et travailleur qui a parfaitement en tête la mesure de l’enjeu.
« Je me souviens parfaitement de la mise à l’eau de ce bateau par sa précédente équipe, à l’époque je n’aurais jamais imaginé que je serai un jour à la barre d’une machine aussi exceptionnelle. Visuellement c’est un bateau imposant mais qui m’inspire beaucoup de confiance et une sensation importante de sécurité ; et ça c’est important pour attaquer et aller encore plus vite sur l’eau ! »

Hier, près de 250 personnes sont venues assister à la révélation du nouveau visage de ce géant des mers, déjà auréolé de prestigieuses victoires.

Jean Baptiste Epron – Designer en charge de l’habillage d’Actual Ultim 4
On a voulu un bateau efficace et élégant, aux lignes épurées et au design intemporel
« Cette déco s’inspire de la nouvelle identité de marque du groupe, avec toujours le marqueur fort du trèfle et la couleur rouge, identitaire à Actual. Le trèfle devient un élément de décor, un objet premium travaillé en filaire, jouant avec l’épaisseur du trait. Les nuances de gris présentes sur Actual Ultim 3 ont disparu pour laisser plus de place au rouge, plus foncé et plus puissant. Quand j’imagine le stylisme d’un bateau, je n e peux m’empêcher de l’imaginer prendre vie, le visualiser en train de passer une bouée ou sur un long surf. Et cette étrave rouge… c’est un signal fort, qui captive le regard et marque les esprits. »

Un moment chargé en émotions qui lance officiellement la préparation pour les courses de la saison : une épreuve en équipage (Rolex Fastnet Race – départ le 26 juillet), deux autres en double avec Julien Villion (vers CP annonce co-skipper) : les 24H Ultim en septembre et la Transat Café l’Or Le Havre Normandie, à l’automne. Une saison courte mais intense, ponctuée de phases d’entraînements pour prendre en main le maxi trimaran.

PROGRAMME

2025

Rolex Fastnet Race – Cowes (Ile de Wight, GBR) – Cherbourg-en-Cotentin
26 juillet
En équipage avec :
Anthony Marchand (skipper)
Julien Villion (co skipper)
Alan Roberts 🇬🇧🇧🇷
Laurane Mettraux🇨🇭
Ronan Treussart
Ronan Gladu
Alan Pennaneach

24h Ultim – Lorient
25-27 septembre
En double avec Julien Villion

Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre) – Le Havre – Fort de France
26 octobre
En double avec Julien Villion, entre Le Havre et Fort-de-France (Martinique)

2026

Odyssée ULTIM – Antibes
28 avril au 10 mai

24H ULTIM – Lorient
Septembre

Route du Rhum – Destination Guadeloupe – Saint Malo – Pointe à Pitre
Novembre

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Match racing. Internationaux de France à Pornichet du 17 au 20 juillet

Internationaux de France de Match Racing ©Bruno Bouvry... ©Bruno Bouvry / APCC

Du 17 au 20 juillet, l’APCC voile sportive, club Nantais basé à Pornichet organise les Internationaux de France, étape du World Match Racing Tour et du Championnat de France Match Racing Elite.

Sur les 12 équipages présents, 10 font partie du Top 50 mondial, ce qui montre un niveau élevé cette année encore. De plus, 6 nationalités seront présentes parmi les équipages. Le club nautique APCC Nantes sera représenté par l’équipage de Benoit Dijoux , Mathieu Durand, Tom Foucher.

La compétition se déroule sur 4 jours. Lors du premier jour, le jeudi, il y a la pesée, les entrainements des équipages et la cérémonie d’ouverture. Le vendredi et le samedi ce sont les qualifications (appelés “round robin”) et les phases finales se déroulent le dimanche.

Un village sera installé au bout de la jetée nord du port de plaisance de Pornichet. L’entrée est gratuite et proche des matchs, ce qui permet aux spectateurs une très bonne visibilité depuis les gradins installés à cet effet.. De plus, un espace VIP sera mis en place, il accueillera nos partenaires, arbitres, comité de course, coureurs, etc…

Pour l’organisation de l’évènement, l’APCC s’appuie une nouvelle fois sur son savoir-faire, sur les compétences de ses salariés et bénévoles, et mobilise tous ses moyens, notamment la base logistique située non loin du Port de Pornichet qui permet la maintenance et réparations des bateaux. L’APCC possède une certaine expérience dans l’organisation d’évènements internationaux, le club a accueilli la précédente édition des Internationaux de France de Matchracing.

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SailGP. L’équipe de France prête pour le GP de Portsmouth

Ce week-end, l’équipe de France SailGP entre à nouveau en lice à l’occasion du Sail Grand Prix de Portsmouth, l’un des rendez-vous les plus plébiscités des fans de voile qui seront nombreux pour assister à ce nouveau grand spectacle sportif. Après une brillante performance lors du précédent Grand Prix de New-York, où l’équipage tricolore a remporté les régates préliminaires et terminé sur le podium, les Bleus de Quentin Delapierre arrivent à Portsmouth avec une motivation décuplée et l’objectif clair de monter sur la plus haute marche du podium.

Un plan d’eau technique et stratégique
Située sur la côte sud de l’Angleterre, Portsmouth offre un plan d’eau exigeant, à la fois fermé et technique, propice à des régates spectaculaires. La configuration en stade nautique signifie que les spectateurs peuvent suivre les courses de très près, tout en posant un défi tactique aux équipes : courants, effets de côte et vents changeants rendent chaque décision cruciale.
Les conditions météorologiques à cette période de l’année sont souvent instables, avec des vents d’ouest à sud-ouest pouvant souffler entre 12 et 20 nœuds, parfois plus, en cas de perturbation. Un vent irrégulier, combiné aux effets locaux, oblige les équipes à une lecture fine du plan d’eau et une grande réactivité.

Une ambition claire : accéder une nouvelle fois à la finale et remporter un Sail Grand Prix
Fort de leur performance lors du dernier Sail Grand Prix, où ils se sont brillamment qualifiés pour la finale après avoir dominé les phases préliminaires, les Français n’ont cessé de travailler à terre avec leur coach, Philippe Mourniac, et leur data analyst, Lucas Delcourt, afin d’aborder ce nouvel événement avec une grande confiance et une ambition affirmée.
“On a mis un nouveau fonctionnement en place depuis quelque temps et j’y crois énormément. Je suis très focus et aligné dessus. Depuis le dernier Sail Grand Prix, nous avons d’une part fait beaucoup travailler Lucas Delcourt, notre data analyst, sur les aspects de performance sur les foils en L, car nous risquons de les avoir sur les prochains Grand Prix avec moins de vent. D’autre part avec Philippe Mourniac, notre coach, nous avons affiné et davantage travaillé les aspects tactiques notamment les départs, surtout en finale. On a gagné le départ de San Francisco, mais, à New York, je n’ai pas forcément mis en place mon plan et on est partis troisièmes. Pour finir, on a aussi demandé à SailGP de résoudre quelques problèmes de calibration sur le bateau pour être prêts pour Portsmouth. On est chauds !”, déclare le pilote de l’équipe de France.

PROGRAMME EMIRATES SAIL GRAND PRIX PORTSMOUTH
VENDREDI 17 JUILLET
11h-12h heure de Paris (10h-11h heure locale) : conférence de presse
ACCESSIBLE EN LIVE SUR LE MEDIA HUB
PRACTICE RACE OFFICIEL
17h00-18h30 heure de Paris (16h00-17h30 heure locale) : 4 courses d’entraînements

SAMEDI 18 JUILLET – JOUR 1
17H00-18H30 heure de Paris (16H00-17H30 heure locale) : 4 courses en flotte
A suivre sur Canal + Sport 360

DIMANCHE 19 JUILLET – JOUR 2
17h00-18h30 heure de Paris (16h00-17h30 heure locale) : 3 courses en flotte puis finale à 3 bateaux
A suivre sur Canal + Sport

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Class40. Fabien Delahaye s’impose en solitaire sur les Sables-Horta-Les Sables

Photo V. Olivaud

Fabien Delahaye (Legallais) a réalisé une superbe course sur cette étape retour qui se jouait en solitaire. Après être parti seul sur une option sud , le skipper du Class40 LEGALLAIS a réussi à se maintenir en tête de flotte revenue à sa hauteur à 200mn de l’arrivée. Il s’offre la victoire sur ce retour des Açores après 5 jours 20 heures 39 minutes et 26 secondes de compétition devant William Mathelin-Moreaux et Pep Costa. Troisième de la course aller en double, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher remportent le classement général* de cette épreuve devenue référence sur le circuit Class40.

C’est une victoire remarquable, la deuxième pour Fabien à la barre du 199 après celle obtenue l’an dernier, en double avec Benjamin Schwartz lors de la CIC Normandy Channel Race. Depuis deux saisons, le skipper normand ne cesse de monter en puissance. Le Class40 LEGALLAIS a été mis à l’eau en 2023 et depuis, les podiums s’enchainent. Cette magnifique première place sur les Sables-Horta-les Sables au terme d’un final haletant vient conforter la position d’acteur majeur du circuit pour le projet 100% normand et son skipper. C’est grâce à un choix stratégique assumé et décidé très rapidement après le départ d’Horta que Fabien Delahaye a fait la différence. « Ça ne se joue à pas grand-chose. On le voit, tous les bateaux arrivent groupés. Il faut réussir à tirer son épingle du jeu sur des petits coups, faire du gagne-petit sur les autres, essayer de rester devant. Je me suis toujours dit que cette course était l’occasion d’essayer des choses cette saison. On a essayé des choses techniquement, il fallait naviguer libéré. J’ai essayé de faire ma route au sud sans regarder les autres et avec ce que je pensais » a raconté le skipper à son arrivée au ponton.

Aussi à l’aise en double avec Pierre Leboucher, qu’en solo, Fabien a déployé durant cet aller/retour aux Açores toute la panoplie d’un expert du large très affûté. Options stratégiques engagées, capacité à tactiquer dans le petit temps, connaissance de son Class40 pour en tirer le meilleur dans des conditions de vent et de mer difficiles, gestion du sommeil et anticipation des conditions à venir. C’est une copie parfaite que le Normand vient de rendre ce matin à l’arrivée aux Sables d’Olonne. « Chacun joue avec ses cartes. On s’est retrouvé tous ensemble dans le Golfe de Gascogne. Il y a un front qui ramène tout le monde sur une ligne d’égalité nord-sud. À partir de là, c’est encore du placement pour le coup d’après. Et ce qui est important, c’est d’être placé pour le dernier coup. Pour cette course, le dernier coup, c’était ce matin. L’étape était longue mais il y avait des bords rapides. Dans mon sud, j’ai fait des bords de reaching dans du vent très stable. C’était du pur plaisir » complète Fabien.

Derrière son écran, les yeux rivés sur la cartographie, Pierre Leboucher a vécu intensément la course de celui qu’il accompagnera en octobre prochain sur la Transat Café L’Or Le Havre Normandie. Sur la première étape, les deux hommes avaient longuement occupé la tête de course puis la deuxième place avant de prendre finalement la troisième marche du podium à Faial. Passionnante et disputée au contact, cette route entre Les Sables et Horta a permis de souligner une nouvelle fois l’efficacité du duo Delahaye / Leboucher après leur troisième place lors de la CIC Normandy Channel Race. Auréolés de cette victoire sur les Sables – Horta – Les Sables, les deux hommes vont afficher de fortes ambitions pour le rendez-vous majeur de la saison, la Transat. Après la course qu’ils viennent de réaliser, ils seront sans nul doute attendus au Havre avec le statut de grands favoris.

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Moth. Enzo Balanger toujours en tête, en flotte or

La quatrième journée du Championnat du monde Moth 2025 s’est ouverte à l’aube ce 11 juillet avec un nouveau départ matinal pour les 137 athlètes de 25 nations en lice sur le lac de Garde. Le premier signal d’alerte était prévu à 8h30, et le petit matin, une bonne brise de nord soufflait, idéale pour terminer les deux dernières courses qualificatives avant la séparation des flottes Or et Argent. Le Français Enzo Balanger s’est illustré dans les deux courses, remportant deux victoires consécutives

La flotte jaune a été la première à prendre l’eau. La première course s’est déroulée dans des conditions plus clémentes que la veille, mais avec un vent constant de 15 à 16 nœuds et des rafales jusqu’à 18. Des conditions idéales qui ont offert un spectacle exceptionnel, notamment au portant. La deuxième course a vu la pression diminuer progressivement, le vent se stabilisant autour de 12 à 13 nœuds.

Le Français Enzo Balanger s’est illustré dans les deux courses, remportant deux victoires consécutives. L’Australien Ryan Littlechild a également réalisé une belle performance, terminant troisième des deux courses. Le médaillé olympique Iain Jensen a décroché la deuxième place de la première course, tandis que son compatriote australien et champion olympique Tom Slingsby a pris la deuxième place de la deuxième course.

Une fois la session de la flotte jaune terminée, ce fut au tour de la flotte bleue. Cependant, à 10 h 30, le vent du nord avait déjà commencé à faiblir significativement, ne permettant de terminer qu’une seule course dans la matinée. La course fut délicate, plusieurs marins perdant leurs foils, notamment près des bouées au vent, où la brise était irrégulière. La victoire revint à l’Américain Riley Gibbs, devant son compatriote Brad Funk et l’Australien Jack Ferguson.

Après son retour à terre, la flotte bleue a repris la mer à 12h15, l’Ora, le célèbre vent du sud du lac de Garde, arrivant à l’heure prévue. Avec des vents stables entre 10 et 12 nœuds, la flotte a bouclé sa dernière course qualificative. Cette fois, c’est l’Allemand Richard Schultheis qui a franchi la ligne en premier, suivi de Funk et de l’Espagnol Botin.

Après quatre courses pour chaque flotte, le classement provisoire a été finalisé et les concurrents ont été répartis en flottes Or et Argent. Après avoir changé les banderoles colorées de leurs bômes, la flotte Or a regagné l’hippodrome vers 15h00 pour la première course des Final Series.

La course s’est déroulée dans des conditions de plus en plus instables, avec des nuages de plus en plus épais et un système météorologique approchant du nord. La victoire est revenue à l’Américain Ben Rosenberg, devant l’Australien Jack Ferguson et, une fois de plus, le Français Enzo Balanger, qui a continué à faire preuve d’une remarquable régularité.

Peu après, pour des raisons de sécurité liées à l’arrivée de la tempête, le comité de course a interrompu les courses en hissant AP au-dessus de H pour la flotte Or, tandis que AP au-dessus de A était hissé pour la flotte Argent, mettant ainsi fin à la journée. Peu après, AP au-dessus de A était également hissé pour la flotte Or, confirmant l’arrêt complet des courses pour la journée.

Au classement général, Enzo Balanger mène désormais la flotte, suivi de l’Allemand Richard Schultheis et de l’Américain Brad Funk.
Chez les femmes, la Maltaise Victoria Schultheis est la meilleure navigatrice, occupant actuellement la 36e place du classement général.

« Aujourd’hui a été une journée très longue », a déclaré Enzo Balanger, triple vainqueur de la Foiling Week et barreur de l’équipe Jeunesse de l’Orient Express Racing Team.
« J’ai réalisé deux belles courses ce matin avec la flotte jaune, dans un vent de nord moins fort qu’hier, mais suffisant pour des courses serrées et une bonne vitesse. J’ai remporté les deux courses. Cet après-midi, nous avons eu la première course de la flotte Gold, qui était très difficile, et je suis content d’avoir terminé troisième. Le vent a été très imprévisible et capricieux cette semaine, mais jusqu’à présent, tout se passe bien. J’ai eu un peu de chance aujourd’hui ; espérons que ça continue comme ça. »

Demain, quatre courses sont prévues pour les flottes Or et Argent, en fonction des conditions météorologiques. Les prévisions n’annonçant pas de vent de nord, le premier signal d’alerte est fixé à 11h00, afin de profiter de l’Ora de sud l’après-midi.

Après les courses, à 18h00, les marins et les équipes se sont retrouvés à Fraglia Vela Malcesine pour un Happy Hour de détente, avec du vin offert par Cantine Tinazzi, partenaire officiel de l’événement.

Le Championnat du monde Moth 2025 est rendu possible grâce au soutien essentiel des sponsors et partenaires qui croient en ce projet sportif et territorial. Un merci tout particulier à UniCredit, sponsor principal de l’événement, ainsi qu’à Falconeri, Zhik, Funivie Malcesine–Monte Baldo, Frantoi Redoro, Birrerie Stiegl, Distilleria Marzadro, Cantine Tinazzi et Speck Stube.
L’événement est placé sous le patronage de la région de Vénétie et de la municipalité de Malcesine.

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Ultim. Peter Burling s’entraîne à bord de SVR-Lazartigue

@martinkeru

Peter Burling, désormais engagé avec Luna Rossa et skipper de l’équipe Black Foils en SailGP, a navigué à bord du trimaran Ultim SVR-Lazartigue, sur lequel il participera à la Rolex Fastnet Race aux côtés de Tom Laperche et Franck Cammas.

Le triple vainqueur de la Coupe de l’America a embarqué à Concarneau les 11 et 12 juillet pour s’entraîner sur l’Ultim SVR-Lazartigue. Il formera un équipage redoutable avec Tom Laperche, Franck Cammas, Antoine Gautier, Amélie Grassi et Émilien Lavigne pour la prochaine édition de la Rolex Fastnet Race.

Le talentueux barreur néo-zélandais n’a jamais caché son goût pour la course au large. Il a notamment participé à la Volvo Ocean Race avec Team Brunel, où il avait croisé Thomas Rouxel. Ce dernier lui avait d’ailleurs proposé de venir naviguer sur le Maxi Edmond de Rothschild, où il avait déjà démontré ses talents de barreur.
« Quand on m’a contacté, la décision a été facile à prendre. La classe Ultim représente le sommet de la course au large. C’est une superbe opportunité pour me dépasser, apprendre, mais aussi collaborer avec une équipe formidable », a-t-il déclaré à son retour à quai.
« Comme je l’imaginais, Peter est très à l’aise, très intéressant et pertinent dans ses remarques », a confié Tom Laperche à Ouest-France. « Il a beaucoup barré, c’est son domaine de prédilection, et il est excellent ! »

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Moth. Enzo Balanger en tête au championnat du monde

Les courses s’enchainent depuis 3 jours sur le championnat du Monde de Moth qui se déroule sur le lac de Garde. Le français Enzo Balanger est en tête devant les cadors du SailGP et de la Coupe.

La troisième journée de régates du Championnat du monde Moth 2025 a débuté tôt, avec le premier signal d’alerte pour la flotte Bleue prévu à 8h30. Cependant, en raison de forts vents de nord, le départ a été reporté à 9h00. Une légère baisse de pression a finalement permis aux bateaux de prendre le large et de réaliser deux courses spectaculaires. La première s’est déroulée à une vitesse soutenue de 22 à 25 nœuds, tandis que la seconde a connu des conditions légèrement plus clémentes, autour de 18 nœuds, suffisamment rapides pour offrir un spectacle exceptionnel.

Ce matin, en tête de la flotte bleue, le Français Enzo Balanger, triple champion de la Foiling Week et barreur de l’Orient Express Racing Team Youth America’s Cup, a réalisé un 3-1. L’étoile montante allemande Richard Schultheis a suivi de près avec un 2-2 régulier, tandis que l’Américain Riley Gibbs a réalisé une solide performance avec un 4-3. Le Néo-Zélandais Jacob Pye semblait solide avec une victoire dans la première course, mais a été contraint à l’abandon dès la deuxième suite à une casse de mât.

Balanger, Schultheis et Gibbs sont désormais en tête du classement général, qui s’est finalement établi après deux courses pour chaque flotte : les Jaunes le premier jour et les Bleues aujourd’hui. Chez les femmes, la Britannique Hattie Rogers domine le classement et occupe la 34e place au classement général.

Vers 11h00, les marins sont retournés à terre pour un remaniement de la flotte. L’après-midi était prévu pour trois courses supplémentaires par flotte, l’objectif étant de revenir au calendrier prévu. Cependant, le vent du nord persistait, empêchant l’Ora du sud de se maintenir régulièrement. Une légère brise de 7 à 8 nœuds est arrivée vers 14h30, et le pavillon Delta a été hissé pour la flotte Jaune à 15h00. Malheureusement, le vent est retombé et, à 17h00, AP sur A a été affiché pour les deux flottes, reportant officiellement les courses au lendemain, le 11 juillet.

Arnaud Psarofaghis, skipper et barreur d’Alinghi Red Bull Racing lors de la 37e America’s Cup, a partagé ses impressions : « Ce matin a été fantastique ! Nous avons bénéficié d’une belle brise fraîche de nord qui nous a permis de régater dans des conditions extrêmes, voire extrêmes. La navigation a été incroyable, même si j’étais un peu prudent. C’était vraiment intéressant de voir les meilleurs athlètes repousser leurs limites à ces vitesses. Le reste de la journée a été un peu mitigé : la flotte jaune a failli disputer deux manches, mais la brise n’a jamais vraiment stabilisé sur tout le lac. J’espère que demain matin, le vent du nord sera un peu plus faible, et je croise les doigts pour un peu d’Ora dans l’après-midi. »

La Suédoise Felicia Fernström, membre de l’équipe féminine Artemis Racing pour la Puig Women’s America’s Cup, a ajouté : « J’ai couru avec la flotte bleue ce matin dans des conditions fortes et agitées. C’était vraiment amusant, surtout de naviguer au portant dans les vagues. Cet après-midi, l’Ora n’a pas pris la forme escomptée, et les AP/A ont été publiés pour les deux flottes. J’ai vraiment adoré régater ce matin et j’espère sincèrement que nous aurons encore de telles conditions. J’adorerais courir dans les deux vents demain ; j’ai hâte d’y retourner. »

Le programme de demain prévoit un départ matinal, avec le premier signal d’avertissement à 8h30. Deux dernières courses qualificatives sont prévues pour les flottes Jaune et Bleue avant la phase suivante du championnat. Après les courses du matin, la flotte sera divisée en Or et Argent pour la Finale, qui débutera dans l’après-midi.

Le Championnat du monde Moth 2025 est rendu possible grâce au soutien essentiel des sponsors et partenaires qui croient en ce projet sportif et régional. Un merci tout particulier à UniCredit, sponsor principal de l’événement, ainsi qu’à Falconeri, Zhik, Funivie Malcesine–Monte Baldo, Frantoi Redoro, Birrerie Stiegl, Distilleria Marzadro, Cantine Tinazzi et Speck Stube. L’événement est placé sous le patronage de la région de Vénétie et de la municipalité de Malcesine.

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Championnat du Monde Offshore Double Mixte. Théa KHÉLIF et Thomas ANDRÉ, Clara BAYOL et Charles HÉNON sélectionnés

Après une belle édition organisée à Lorient l’an passé le Championnat du Monde Offshore en Double Mixte se déroulera cette année à Cowes en Angleterre du 22 septembre au 1er octobre 2025. L’organisation de cette épreuve sera une nouvelle fois confié à Lorient Grand Large, au Yacht Club de France et au Royal Ocean Racing Club et permettra à 28 duos de se disputer le titre mondial à bord des Sun Fast 30od mis à leur disposition par Cap-Regatta.

A domicile, l’an dernier, les deux équipages français en lice n’avaient été battus que par le duo anglais et avaient donc pris la 2e et la 3e place au classement final. Pour cette nouvelle édition, la FFVoile a misé sur deux jeunes duos pour, pourquoi pas, rendre la pareille aux anglais chez eux : Théa Khélif fera équipe avec Thomas André, et Clara Bayol naviguera avec Charles Hénon.

Après la « Sailing Valley » à Lorient, le Championnat du Monde Offshore en Double Mixte s’installera cet automne dans un autre lieu mythique de la course au large : à Cowes sur l’Ile de Wight. Un nouveau marqueur fort pour cet événement particulièrement observé et dont le format avait failli faire son entrée au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’épreuve de Course au Large, au format olympique, reste toujours candidate pour une prochaine olympiade, peut-être à partir de 2032 à Brisbane, notamment car depuis plusieurs années maintenant elle continue d’attirer de plus en plus d’équipages internationaux et le niveau sur l’eau progresse également.

En 2025 ce sont près de 28 équipages qui devraient être de la partie, venus des quatre coins du Monde. Vainqueurs l’an passé pour 65 petites secondes devant Basile Bourgnon et Elodie Bounafous, Maggie Adamson et Cal Finlayson avaient décroché le titre mondial pour la Grande Bretagne, qui cette année accueillera donc cette nouvelle édition du championnat du Monde. Pour briller dans le Solent, la FFVoile a sélectionné cette année deux jeunes équipages. Théa Khélif et Thomas André formeront un premier duo qui a beaucoup navigué sur les circuits Mini et Figaro ces dernières saisons, mais aussi en Inshore en Match-Racing ou en Flotte Partagée. C’est aussi un tandem qui connait déjà les pièges que vont rencontrer les concurrents lors des navigations en Manche. Le deuxième duo tricolore sera composé de Clara Bayol et Charles Hénon, moins habitué aux navigations Offshore mais qui régate fréquemment à Marseille sur le bateau sélectionné pour le Championnat du Monde Offshore en Double Mixte : le Sun Fast 30od.

Ce sont donc deux duos complémentaires qui représenteront la France cet automne dans le Solent. « Avec Thomas, on se connaît depuis un moment », souligne Théa Khélif. « L’an dernier on a fait le Tourvoile en Figaro 3 ensemble et on s’est décidé de se lancer dans l’aventure « Championnat du Monde Offshore en Double Mixte » après cette expérience. On va découvrir le Sun Fast 30od pendant un stage qui est programmée entre fin aout et début septembre du côté de Cherbourg. On a déjà demandé quelques conseils aux équipages qui étaient en lice l’an passé, Basile (Bourgnon) et Elodie (Bonafous), et Charlotte (Yven) et Loïs (Berrehar). On a hâte de pouvoir échanger avec Charles (Hénon) et Clara (Bayol), qui eux connaissent bien le bateau, on est sur une bonne dynamique ensemble, avec l’envie de progresser et de s’entraider jusqu’au bout. »

Même son de cloche pour Charles Hénon, qui naviguera avec Clara Bayol sur ce Championnat du Monde : « Avec Clara nos chemins se sont déjà croisés en Match-Race puisque l’on a partagé une saison et un Mondial ensemble. Aujourd’hui, on se retrouve dans un projet totalement différent car nous ne sommes plus cinq mais deux. Le projet dans lequel nous faisons partie est le fruit du travail de Ludovic Gérard, coureur au large mais aussi fondateur de l’association Massilia Sailing Academy. Nous faisons également partie de cette association dans laquelle nous suivons un cursus qui a pour objectif de nous former au large mais aussi à toute la partie gestion de projet. Nous sommes extrêmement heureux de participer au championnat du monde double mixte et de représenter la France. Nous naviguons sur le Sun Fast 30od depuis le début de la saison et le mondial est dans la continuité du travail effectué. Comme nous restons novices dans ce milieu du large, nous adopterons la position d’outsiders. Des fois, il vaut mieux être chasseur que chassé ! »

Pour les deux équipages français l’objectif sera de se qualifier directement pour la Course Finale, en terminant dans le top 5 de leurs Courses de qualification respectives. Si ce n’est pas le cas ils pourront peut-être passer par la Course de repêchage qui permettra d’obtenir les derniers tickets pour la Course Finale où se joueront les médailles !

LES DUOS FRANÇAIS SELECTIONNÉS AU CHAMPIONNAT DU MONDE OFFSHORE DOUBLE 2025

  • Théa KHÉLIF (GGVLS) et Thomas ANDRÉ (Brest Bretagne Nautisme)
  • Clara BAYOL (U.N.M) et Charles HÉNON (U.N.M)
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Guirec Soudée embarque le youtubeur Inoxtag pour une traversée de l’Atlantique sur l’Ultim MACSF

Inoxtag et Guirec Soudée

L’un, Inoxtag 23 ans, n’a jamais fait de voile, l’autre Guirec Soudée découvre à peine son trimaran Ultim MACSF mis à l’eau le 27 juin. Les deux aventuriers vont s’attaquer à la traversée de l’Atlantique à la voile. L’influenceur a embarqué, ce mercredi à Lorient, sur le maxi-trimaran Macsf de Guirec Soudée, direction la Martinique. « Je n’ai jamais fait de voile, ça va être une dinguerie ».

Il a embarqué ainsi ce mercredi 9 juillet 2025, dans la matinée, à Lorient (Morbihan), sur le trimaran géant de Guirec Soudée, le skipper qui s’était fait connaître en faisant le tour du monde à la voile avec sa poule Monique avant d’enchaîner avec une traversée de l’Atlantique à la rame dans les deux sens et un Vendée Globe. “Si je ne suis pas pris dans une tempête, j’arriverai en Martinique. Les amis de Martinique qui me demandent souvent quand je viens, là j’arrive en bateau“, s’est amusé Inoxtag. Après son ascension de l’Everest, il était resté très discret. C’est le documentaire qui a permis à chacun de découvrir son périple pour atteindre le plus haut sommet du monde. Pour cette traversée, il “n’aura toujours pas accès à son téléphone” comme il l’a indiqué sur Instagram, mais les Martiniquais seront quand même prévenus 24h avant de son arrivée.  

« On va tenter la traversée en sept jours […] C’est la première fois que je vais faire une expérience comme ça », a notamment confié l’influenceur, avant le grand départ.
Ça va être sympa de l’emmener. C’est un univers qu’il ne connaît pas du tout. C’est un costaud. Il a réalisé de beaux projets auparavant. Il est curieux, il a envie, il pose plein de questions. Quand il arrivera de l’autre côté, il pourra presque gérer le bateau tout seul.

” Du moins, je l’espère. Il va tout m’apprendre. Je serai le cobaye. On a la chance de pouvoir s’entraîner. Je fais l’aller, et le retour aussi. C’est bien de se jeter à l’eau tout de suite. Il y a un écart avec l’IMOCA avec lequel j’ai fait le tour du monde, mais il y en a moins entre le rameur et l’IMOCA.” « Je suis la poule V2. »
« Une poule de luxe », comme dit Guirec.
« On vise 10 jours maximum. L’idée, c’est de passer du bon temps. »
« Je suis déjà monté sur un cata de croisière, mais c’est ma première expérience de ce genre. »

Inoxtag et Guirec Soudée avec Mike Horn venu en voisin leur souhaiter bon vent !



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Class40. Horta – Les Sables top départ en solitaire !

Le ton est donné dès les premiers milles de cette deuxième étape de Les Sables – Horta – Les Sables : place au solitaire, à la stratégie et à la régularité. À 14h00, heure française, les 23 Class40 encore en course ont quitté Horta dans un vent médium, longeant les spectaculaires falaises de l’Espalamaca avant de mettre le cap au nord-est en laissant l’île de São Jorge à tribord.

Luca Rosetti, leader au classement général, a pris un très bon départ, rapidement suivi par William Mathelin-Moreaux et Guillaume Pirouelle, tous deux bien décidés à jouer les premiers rôles sur cette traversée au format inédit. Fait marquant de ce début de course, Quentin Le Nabour (Bleu Blanc Planète Location) a croisé la route d’un baleineau, une rencontre presque ordinaire dans ce sanctuaire de la biodiversité.
Cette seconde partie de course s’annonce directe mais pas moins exigeante. Elle revêt une dimension particulière : pour la première fois, les marins affrontent en solo les 1 270 milles qui séparent les Açores de la Vendée. Un défi unique qui demande un engagement total.

La Belge Djemila Tassin ne cache pas son émotion : « C’est l’instant où l’on récolte les fruits du travail des derniers mois. Une fois qu’on est en mer, ça sera parti. Mais là, c’est le dernier moment où l’on touche à tout ce que l’on a mis en place. Et ce sont des moments qu’on ne vit pas souvent sur l’année et ils sont pleins d’émotions. Je suis là où je voulais être, et ça, c’est ce qui compte »
explique-t-elle au moment de larguer les amarres.
Plus expérimenté, William Mathelin – Moreau était impatient de prendre la mer, seul à bord de « Les Invicibles » : « C’est une manière différente de naviguer, surtout sur le sommeil. On doit être autonomes de A à Z. C’est à nous de faire les manœuvres, la météo, de faire avancer le bateau. C’est très complet, et on se dépasse encore plus qu’en double. C’est un exercice différent que j’adore. »

Une étape décisive
Sur le plan sportif, les écarts restent extrêmement serrés : moins de deux heures séparent les dix premiers à l’issue de la première étape. Luca Rosetti (Maccaferri Futura) devra défendre sa position face à une flotte resserrée et affûtée.
« Il y a pas mal d’options météo possibles avec des choix très différents depuis le début. On a bien travaillé la question et on verra comment ça évolue. Il va falloir se creuser les méninges. Les écarts sont tout petits. On part pour une course décisive » analyse le Havrais Guillaume Pirouelle (Seafrigo – Sogestran), 4e au classement général.
Les prochaines heures seront donc cruciales pour la mise en place des premières options. Le suspense est total pour cette arrivée prévue dans moins d’une semaine aux Sables d’Olonne. Tous rêvent d’arriver à temps pour pouvoir assister au feu d’artifice prévu à l’entrée du chenal.

INTERVIEWS

Guillaume Pirouelle (Seafrigo – Sogestran)
« On part pour une course décisive, d’autant plus qu’elle se court en solitaire. »
“La deuxième étape est plutôt indécise. Il y a pas mal d’options météo possibles, avec des choix très différents dès le début. On a bien travaillé le sujet, on verra comment ça évolue. Il va falloir se creuser les méninges. Les écarts sont très faibles. On part pour une course décisive, d’autant plus qu’elle se court en solitaire. C’est très différent.”

Quentin Le Nabour (Bleu Blanc Planète Location)
« C’est une première réalisation, et une belle occasion de se jauger. »
“C’est une étape qui s’annonce compliquée. On est encore dans l’heure des choix, avec les derniers fichiers météo qui tombent. Je suis concentré sur les décisions à prendre dès le début de course. Les premières heures vont être déterminantes. C’est ma première course en solo avec ce bateau. On monte les projets pour vivre ce genre de moment. C’est une première réalisation, et une belle occasion de se jauger par rapport aux autres.”

Greg Leonard (Swift)
« J’ai hâte de prendre le départ. Ce fut un super moment ici à Horta. »
“Tout va bien, le bateau est prêt. Les conditions météo s’annoncent belles, un peu lentes, mais il y aura peu de manœuvres d’après ce que j’ai vu ce matin. J’ai hâte de prendre le départ. Ce fut un super moment ici à Horta. C’est magnifique, l’île est superbe. Nous avons vu des baleines, c’était génial.”

Yves Courbon (Ocean Connect)
« On est venus pour s’amuser, alors autant en profiter ! »
“Il vaut mieux rester détendu, c’est un bon moment. On est venus pour s’amuser, alors autant en profiter. Les conditions sont plutôt clémentes. La route va être longue a priori, donc je risque de rater le 14 juillet ! On a été super bien accueillis ici à Horta. Merci à l’organisation et à la ville. Je reviendrai ! La deuxième étape va partir assez vite. J’aime bien le solitaire. Les bateaux sont sécurisants, et s’il y a trop de vent, on réduit la toile.”

Christophe Rateau (Gustave Roussy)
« En solo, on est face à soi-même… Il faut bien dormir pour rester en forme. »
“Je suis presque plus prêt que d’habitude. On a eu le temps de tout tester, de bricoler. Je suis plutôt serein. Ma seule crainte, c’est la durée, mais ça va aller. Cela fait un moment que je n’ai pas couru en solo. C’est ma première fois en Class40, donc ça change un peu de taille, mais j’en ai fait pas mal par le passé. Ce qu’on redoute le plus, c’est le sommeil. En double, on se soutient et on gère les avaries à deux. En solitaire, on est face à soi-même, donc il faut bien dormir pour rester en forme. On revient toujours au sommeil !”

Sasha Lanièce (Alderan)
« Ce que j’aime dans le solo, c’est de me prendre des murs et de trouver les solutions toute seule. »
“Ce départ est différent des autres. C’est une demi-transat en solo. J’en ai déjà fait, mais là, c’est la première fois en course, la première fois au large. C’est cool que la météo ne soit pas trop dure, car ce sont de gros bateaux. Elle sera technique, et ça va me faire progresser. Ce que j’aime dans le solo, c’est de me prendre des murs et de trouver les solutions toute seule. À la fin, on se rend compte qu’on est capable de faire des trucs de ouf.”

Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn)
« Je suis très content de renouer avec le solo. »
“On a de la chance : pour une reprise en solitaire, les conditions sont plutôt clémentes. Il y aura un peu d’air au départ, ce sont de belles conditions, pas trop difficiles. Il y aura des passages stratégiques et des choix de placement dans la flotte par rapport aux systèmes météo, mais je pars l’esprit tranquille. Ma dernière course en solitaire, c’était la Route du Rhum, donc ça remonte un peu. On s’est bien préparés à l’entraînement, et je suis très content de renouer avec le solo.”

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