- Publicité -
Accueil Blog Page 16

Admiral’s Cup. Les bateaux de l’AC2

NM43, Albator (YCF) © Paul Wyeth

L’Admiral’s Cup 2025 se jouera avec 2 divisions. L’AC1 les gros bateaux et l’AC2 les bateaux plus petits mais le défi est tout aussi difficile, voire plus. C’est là que l’élite de la voile rencontre l’endurance brute en mer. Les marins sont de classe mondiale : des professionnels chevronnés de la Coupe de l’America, des navigateurs autour du monde, des médaillés olympiques et des vainqueurs de courses au large en équipage réduit. C’est Albator du YCF qui représentera la France avec Teasing machine en AC1.

Ce qui distingue la classe AC2, c’est la plus grande diversité dans la conception des bateaux et les performances en course sous IRC, ce qui signifie que les résultats peuvent varier considérablement en fonction des conditions météorologiques et de l’état de la mer. Attendez-vous à des feux d’artifice et à quelques surprises.

Abracadabra (NYYC-Black Magic)

Le Ker 43 Abracadabra de Donald Thinschmidt, originaire des États-Unis, comptera à son bord des experts locaux pour l’Admiral’s Cup. Les navigateurs Andy Beadsworth et Simon Fry, multiples champions du monde, seront en compétition. Tous deux ont fait leurs armes lors de l’Admiral’s Cup au sein de la même équipe britannique en 1993. Le navigateur britannique Pete Selby est un expert du Solent et possède une expérience de l’Admiral’s Cup. Les meilleurs navigateurs canadiens à bord de l’Abracadabra sont Curtis Florence, multiple champion du monde et ancien Rolex Sailor of the Year pour le Canada, ainsi que Brad Boston, double olympien.

Albator (YCF)

Le NM43 Albator de Phillip Frantz a remporté sa classe lors de la RORC Caribbean 600 de cette année. L’équipage navigue ensemble depuis de nombreuses années et forme une communauté soudée et bien rodée. Beaucoup ont participé à plusieurs reprises à la Solitaire du Figaro et au Tour de France à la voile. Le skipper Benoit Briand a participé à trois America’s Cup et a couru sur l’Orange de Bruno Peyron pour remporter le Trophée Jules Verne en 2002.

AMP-lifi (RORC White)

Le champion du monde Swan Chris Frost participera à la course à bord du Carkeek 42 AMP-lifi avec sa partenaire Elin Haf Davies. Frost rêvait de participer à l’Admiral’s Cup et a acheté AMP-lifi spécialement pour cela. L’ancien vainqueur de la Fast40+ One Ton Cup, Girls on Film, dispose d’un équipage entièrement britannique, à l’exception du pilote irlandais Roy Darrer. Ian Southworth, champion du monde J/24 et J/70, est également l’un des principaux pilotes. Parmi les autres spécialistes du Solent, citons Mike Stannard et Brett Aarons. Kevin George a fait partie intégrante de l’équipe victorieuse du Maxi 72 Alegre et de l’équipage du Pip Hare’s IMOCA Medallia qui a remporté la Line Honours lors de la Sevenstar Round Britain & Ireland Race 2022. Mark Bartlett est un navigateur autour du monde qui a été capitaine de nombreux bateaux victorieux. Une grande partie de l’équipage de l’AMP-lifi est issue de la classe Quarter Tonner, où l’humour est de mise.

Back to Black (CYCA)

Sean Langman a participé à 34 éditions de la Rolex Sydney Hobart, un exploit incroyable. Son GP42 modifié, Back to Black, compte à son bord Gordon Maguire, né en Irlande et basé en Australie. Maguire a participé à quatre courses autour du monde et a remporté presque toutes les grandes courses au large depuis. Maguire a remporté l’Admiral’s Cup avec l’équipe britannique en 1989 et cette année, il courra avec son fils Charlie. Ce dernier n’était même pas né lors de la dernière Admiral’s Cup et Charlie devrait être le plus jeune concurrent de l’édition 2025. L’équipe de Langman sur Back to Black comprend également Matt Humphries, un autre vétéran de quatre campagnes autour du monde, qui a remporté la victoire au classement général de la RORC Transatlantic Race 2024 à bord du PAC52 Warrior Won de Chris Sheehan.

Baraka GP (Dutch Offshore Sailing Team)

La famille de Graff participe à la Rolex Fastnet Race depuis plusieurs générations ; leur Ker 43 Baraka GP est co-skippé par Dirk et Olivier de Graff. Wouter Verbraak, membre de l’équipe néerlandaise victorieuse de l’Admiral’s Cup en 1999, est un navigateur chevronné qui a participé à trois Volvo Ocean Races. Parmi les jeunes talents néerlandais, on trouve les navigateurs de 49er Thomas Snoek et Merle Louwinger. Les diplômés de la Rotterdam Offshore Sailing Team, dirigée par le Royal Maas YC, sont également présents sur le Baraka GP après avoir navigué dans le passé sur le ROST Van Uden, leur coéquipier pour l’Admiral’s Cup.

Beau Ideal (RHKYC)

Le Botin 40 Beau Ideal de Karl Kwok est un tout nouveau bateau skippé par des étoiles montantes du monde de la voile. Dave Swete et Suzy Peters, vainqueurs de la Rolex Fastnet Race, font partie de l’équipage. Swete a également participé à deux Volvo Ocean Race et est champion du monde de match racing. Robbie Southwell, originaire de Cowes, et son compatriote britannique James Crampton, vainqueur de la RORC Transatlantic Race, semblent être plus souvent que d’habitude sur le bateau gagnant. Ryan Houston, triple participant à la Volvo Ocean Race et à l’America’s Cup, et Francesco Mongelli, double tour du monde à la voile, viennent compléter l’expérience de l’équipe.

Callisto (Royal New Zealand Yacht Squadron)

À bord du GP 42 Callisto de James Murray se trouve une équipe d’élite composée de talents internationaux. Le Néo-Zélandais Dean Barker a mené le Team New Zealand à la victoire dans l’America’s Cup en 2000 et a depuis participé à des courses au large et sur les circuits TP52 et RC44. Mike Sanderson, ancien Rolex World Sailor of the Year, a notamment skippé l’ABN AMRO One à la victoire dans la Volvo Ocean Race 2005-2006 et a fait partie de l’équipe néerlandaise qui a remporté l’Admiral’s Cup en 1999. James Dagg, également originaire de Nouvelle-Zélande, a participé aux victoires de Team NZ lors des America’s Cup 1995 et 2000 et apporte une vaste expérience acquise sur les circuits TP52 et Maxi. Le navigateur Ian Moore vit sur l’île de Wight ; il est un vétéran de deux Volvo Ocean Race, dont une victoire avec Illbruck Challenge. Moore est un navigateur très recherché qui possède une connaissance approfondie de la zone de course de l’Admiral’s Cup. L’Italien Pierluigi de Felice apporte son expérience de l’America’s Cup acquise chez Luna Rossa et Oracle, tandis que le Britannique Nic Asher, double champion du monde de 470, est un concurrent chevronné en TP52 et RC44.

Django JPK (YCCS)

À bord du Django JPK 1180 de Giovanni Lombardi Stronati se trouve Juan Vila, largement considéré comme l’un des meilleurs navigateurs de sa génération. Le palmarès de Vila comprend l’America’s Cup, la Volvo Ocean Race et le Trophée Jules Verne, ce qui le place dans un club très restreint de navigateurs. Le Django JPK compte également parmi son équipage le Néerlandais Dirk de Ridder, vainqueur de l’America’s Cup et de la Volvo Ocean Race, et le Néo-Zélandais Ross Halcrow, vainqueur de deux courses autour du monde et deux fois vainqueur de l’America’s Cup. Des dériveurs olympiques aux courses au large et aux matchs de haut niveau, la polyvalence et le génie technique de Michele Ivaldi ont fait de lui l’un des marins les plus respectés et les plus accomplis d’Italie. Depuis qu’il a participé à deux courses autour du monde, le marin allemand Michi Mueller enchaîne les victoires dans les classes Grand Prix pour grands bateaux.

Garm (RORC Red)

L’équipage du JPK 1180 Garm de Per Roman est composé de marins suédois et espagnols. Le plus expérimenté des Espagnols est Gustavo Martínez Doreste. Ce double olympien a remporté plusieurs championnats du monde dans des classes monotypes. Le propriétaire du Garm, Roman, a terminé deux fois deuxième aux championnats du monde J/80 et est champion d’Europe IRC. Le Garm est l’un des trois JPK 1180 en compétition, tous modifiés, ce qui devrait donner lieu à une bataille passionnante au sein de la classe.

Ginkgo (Bayerischer YC)

Le Humphreys 39 Ginkgo de Dirk Clasen était auparavant l’Oystercatcher de Richard Matthews. Bien que l’équipe allemande soit très corinthienne, le passage à un voilier en carbone lui a permis de rivaliser avec les meilleurs dans des épreuves telles que l’Admiral’s Cup. En 2023, Ginkgo a reçu le German Offshore Award, qui récompense le voilier allemand le plus performant dans les courses offshore internationales.

Edelweiss (Hamburger Segel Club)

Le Millenium 40 Edelweiss de Thomas Reinecke est skippé par un équipage corinthien qui participe depuis 10 ans à des courses, notamment en mer Baltique, mais aussi à la Rolex Fastnet Race. Edelweiss a terminé la Rolex Fastnet Race 2021, marquée par des vents violents, et la Roschier Baltic Race 2022.

Jolt 6 (YCM)

Boris Herrmann et Cole Brauer apportent leur grande expérience des courses en solitaire et en équipage réduit au Carkeek 40+ Jolt 6 de Pierre Casiraghi. Herrmann, l’une des figures les plus emblématiques de la course océanique en solitaire et cinquième du Vendée Globe 2020-2021, Cole Brauer vient quant à elle de terminer le Global Solo Challenge, devenant ainsi la première femme américaine à faire le tour du monde en solitaire et sans escale. Will Harris complète le trio de marins de l’équipe Malizia Racing. Tous originaires de l’île de Wight ou du Hampshire, le multiple champion du monde Ben Saxton, le navigateur de l’America’s Cup et du tour du monde Andrew McLean, ainsi que le tacticien Tom Dawson, se distinguent dans l’impressionnante liste des membres de l’équipe monégasque. Le Néo-Zélandais Graeme Spence a couru pour l’équipe INEOS Team UK lors de la 36e édition de l’America’s Cup.

Nola (KSSS)

À bord du MAT12 Nola de Taavet Hinrikus, skippé par Margus Uudum, on retrouvera le Norvégien Aksel Magdahl, qui compte deux tours du monde à son palmarès. Le champion du monde de match racing Piotr Przybylski et le médaillé de bronze olympique Hugo Rocha seront également présents sur Nola. Conçu par Mark Mills, Nola est monté sur le podium lors de sa première course RORC, la Roschier Baltic Sea Race 2022.

Sunrise IV (Royal Irish Yacht Club)

Le Sunrise IV de Tom Kneen est un nouveau JPK 1180 qui a été développé à partir des connaissances acquises lors de la victoire dans la Rolex Fastnet Race 2021. Aux côtés du vainqueur de la Fastnet, Tom Kneen, on retrouve son navigateur Tom Cheney, ainsi que l’expérience considérable d’Eddie Warden Owen, vainqueur de l’Admiral’s Cup en 1981. Parmi les marins irlandais à bord figurent l’olympien Maurice « Prof » O’Connell et le Figarist Kenny Rumball.

X-Day (RVG)

Le GP42 X-Day modifié est skippé par Lars Hückstädt et est l’ancien Fast40+ Redshift. Le Figarist Nick Cherry, qui était le skipper du Redshift, est un ancien champion britannique de match racing et a participé à la Volvo Ocean Race. Le X-Day a terminé deuxième derrière le Long Courrier lors de la Rolex Middle Sea Race 2024. Le X-Day vient du Regatta Verein Greifswald, sur la mer Baltique.

- Publicité -

Tour des ports de la Manche. Arrivée ensoleillée à Diélette après un départ en grande rade de Cherbourg

Jean-Louis Carli

Après l’annulation de l’étape de lundi Cherbourg/ Guernesey compte tenu des conditions de navigations difficile, l’ensemble de la flotte a repris la course ce matin pour rallier Diélette. Une belle journée s’est offerte aux navigateurs alliant vent et soleil. Un départ en grande rade de Cherbourg direction le Cap de la Hague et le passage du Raz Blanchard, redouté pour ses courants intenses, qui a été franchi en fin de matinée. Les bateaux ont ensuite navigué sous le soleil dans l’Anse de Vauville jusque Diélette.

Résultats de l’étape Cherbourg / Diélette :

Groupe 1

  1. CANAGLIA CAEN – LE GOUBEY Jean-baptiste
  2. FONDOUEST – BELGHAZI Louis
  3. MOLèNE – ESPACE VOILE – DAVAL Arnaud

Groupe 2

  1. DIRECT MINIBUS – GIANNANTONI Pascal
  2. STL NAUTISME OPLITE – ANGOT Paul
  3. DIAMOND HEAD – BAJEUX Jean daniel

Groupe 3

  1. LES RAPETOUS – PRONIER Jean-luc
  2. CALLISTO – GUERIN Antoine
  3. KAIRBARIO-KÜNKEL PALE – LEGALLET Jan

Groupe 4

  1. CRéDIT MUTUEL – BUNEL Vincent
  2. REQUEST – BURKE Justin
  3. PILE OU FAST – ASSELIN Pierre

Mini 6.50

  1. WORK IN PROGRESS – ANTOINE Calliste
  2. BISCUIT – GEOFFROY Noa
  3. MNDA – MATILDA – BERNARD Clothilde-marie

Retour de Titouan GIANNANTONI – À bord de DIRECT MINIBUS vainqueur dans le groupe 2 ce jour. Il vient de Bretagne, navigue depuis son plus jeune âge et participe pour la première fois au Tour des Ports de la Manche : “On connaissait quelqu’un dans notre club qui avait déjà participé à la course et qui nous avait dit que c’était vraiment une course à faire. On découvre, c’est super”.

Programme mercredi 9 juillet – Diélette / Barneville-Carteret
10h : 1er signal
A partir de 18h : arrivée des bateaux
19h30 : remise des prix en présence de Louis Duc parrain du Tour des Ports de la Manche

- Publicité -

TourVoile. Dunkerque-Kiloutou s’impose à Port-la-Forêt

Alexis Courcoux/LIOT Images/Tour Voile

S’il fallait résumer cette grande boucle de plus de 24 heures en une image, ce serait celle d’un duel contre le courant. Partis hier de Port-la-Forêt en direction d’Ouessant, les Figaro Beneteau 3 ont dû faire preuve de persévérance avant de pouvoir regagner la baie de La Forêt, ce mardi 8 juillet, au terme d’un tracé d’environ 180 milles sur l’eau. Pour clore ce long chapitre, la direction de course a finalement décidé de réduire le parcours à Linuen.

Dunkerque-Kiloutou a franchi en première position la ligne d’arrivée à 22h 15min 59s. À seulement 5 minutes d’écart, Paprec by Normandy Inshore Program décroche la deuxième place, suivi par Les Étoiles Filantes-Takhys x NST, qui complète le podium.
Petit tour du côté du classement général provisoire (avant jury) : Paprec by Normandy Inshore Program conserve la tête. À 19,5 points des premiers, Dunkerque-Kiloutou occupe, pour l’heure, la deuxième place. Juste derrière, La Réunion se maintient en troisième position.

Navigation rase cailloux, vent erratique, courants contraires… Tout a concouru à pimenter ce parcours offshore, malmenant les nerfs et éprouvant la patience des marins. Lors de cette première grande boucle, initialement prévue pour durer 24 heures, les Figaro Beneteau ont accumulé du retard, notamment à cause d’un vent bien moins docile que prévu.
« C’était quand même une étape assez intense, avec peu de vent, beaucoup de courant, et sans cesse des petits coups à jouer, raconte Arthur Meurisse skipper de Dunkerque-Kiloutou. Ça a commencé dès le départ, avec un petit passage dans les cailloux. Nous avons enregistré notre trace, car elle est plutôt pas mal. Nous nous en sommes bien sortis en réussissant à recoller avec LGC Sailing-Bretagne Plaisance, puis nous enchaînons un long bord vers l’Occidentale de Sein, où nous avons attaqué par-dessous, sans vraiment gagner ni perdre. En approche de la Jument, nous avons un peu tiré la barre pour partir dans le courant, et ça a été très payant. Nous recollons avec Paprec et Les Étoiles Filantes. Ensuite, un long bord de spi nous a permis de redescendre, et c’est là que nous avons joué notre dernière carte au passage du Raz de Sein. En longeant la baie d’Audierne, nous avons réussi à prendre un petit cran d’avance sur Paprec. »

En fin de matinée, mardi, Les Étoiles Filantes-Takhys X NST passe le phare de la Jument, au Sud-Ouest d’Ouessant, en tête avant de mettre le cap vers le mythique Raz de Sein. Cette navigation de bords droits nécessitait de la rapidité.
« Il fallait tenir le spi et rester concentrés, surtout après une nuit où nous n’avons pas beaucoup dormi, confie Maé Cottereau. Il fallait rester attentifs, garder le spi gonflé et faire de la vitesse. Nous n’étions pas forcément très bien partis, mais nous avons vite rattrapé dans la nuit. Nous étions à fond et sommes sortis en tête au petit matin. Ensuite, Paprec et Dunkerque nous ont rattrapés. Et là, c’était un peu la guerre sous spi. Nous sommes très contents de cette troisième place. »
Comme un éternel « jour sans fin », les équipages, déjà éprouvés par 12 jours de compétition, se projettent désormais sur leur nouvelle journée de course.

- Publicité -

Imoca. Jean le Cam arrête le Vendée Globe mais veut construire un projet sportif européen avec son Swan 59

LES SABLES D'OLONNE, FRANCE - OCTOBER 23, 2024: Tout Commence en Finistère - Armor Lux skipper Jean le Cam (FRA) has announced an official partnership with Bernard Stamm during prestart of the Vendee Globe, on October 23, 2024 in Les Sables d'Olonne, France - (Photo by Olivier Blanchet / Alea)

Jean le Cam ne participera plus au Vendée Globe. Il ne met pas pour autant un terme à sa carrière de marin. Il se consacre en effet à la restauration de son Swan 59 de 1986 « Alegria » avec lequel il souhaite construire un programme sportif européen, en solitaire et en équipage, pour porter les couleurs d’une grande cause sociétale.

L’IMOCA « Virgile », avec lequel Jean Le Cam a couru son 6è Vendée Globe, sera mis en vente ou en location sur le marché, dès le mois de septembre 2025. Les expertises effectuées après le Vendée Globe (mât, coque, appendices, outriggers) ont permis de confirmer que l’Imoca est en excellent état. Deux options sont envisagées par son armateur, la Société Ty Nay, filiale du Crédit Agricole du Finistère :
Vendre le bateau prêt à naviguer et en configuration course. Le prix de vente a été fixé à 4.2M€ HT.

Ou proposer un projet IMOCA clé en main, dans l’objectif d’ancrer le projet à Port-La-Forêt et de contribuer ainsi à l’économie du territoire. Cela pourra être envisagé par le biais d’une location de 4 ans ou d’une location avec option d’achat et des facilités financières. Ce projet « clé en main » inclut un loyer mensuel avec l’intégration de l’assurance, l’expertise de Jean Le Cam, la mise à disposition des infrastructures, de l’outillage et d’une partie des moyens humains pour garantir un bon fonctionnement technique.”Alegria” est actuellement en chantier de restauration. Les navigations débuteront au mois d’octobre prochain.

- Publicité -

Foil. Championnat de France WASZP 2025 : Peter Cope domine, Hippolyte Gruet premier Français

Le rideau est tombé sur le Championnat de France WASZP 2025, organisé par le Yacht Club de Carnac du 4 au 8 juillet. Les 29 coureurs repartent ravis de leur régate et fin prêts pour le Mondial qui se tiendra à partir du 19 juillet à Weymouth (GBR). Ils auront tout donné pendant les quinze courses et les onze slaloms lancés par le Comité de Course, présidé par Patrick Vilain. Les conditions variées et le plan d’eau exceptionnel offerts la Baie de Quiberon ont permis à tous de parfaire leur technique et de faire monter encore d’un cran le niveau de la flotte. Ces cinq jours de régate se sont déroulés comme toujours dans une ambiance chaleureuse, où entraide, partage et sportivité sont de mise. Le podium constitué de coureurs internationaux est la cerise sur le gâteau pour clôturer en beauté cette régate estivale.

Dans un vent entre 10 et 15 noeuds, les quatre dernières courses ont été lancées. Les concurrents, désireux de profiter des derniers bords, ont entamé la journée avec un rappel général. Les courses se sont ensuite enchaînées sous un soleil resplendissant et sur un plan d’eau calme. Ces conditions ont permis aux leaders de conserver leur place, ainsi Peter Cope, venu tout droit de l’île de Man, remporte ce Championnat de France 2025. Hippolyte Gruet termine à la deuxième place, premier Français de la régate. Hoel Menard, le Franco-Américain, complète le podium devant Roo Purves (GBR), qui malgré trois victoires aujourd’hui n’a pas réussi à rattraper sa difficile journée d’hier. A noter la belle victoire de Matthis Johnson (FRA) à la course 13.
Les trois femmes de la flotte, Pearl Lattanzi (USA), Louise Metenier (FRA) et Maya Kwasniewski (USA) terminent respectivement à la 12e, 15e et 22e place du classement général. De très beaux résultats qui résultent d’une grande maîtrise de leur bateau et d’une technique hors pair, qui compensent largement leurs petits gabarits. Ces jeunes femmes pourraient bien faire de l’ombre aux hommes d’ici peu de temps, à l’image de Pearl qui a terminé sixième à une manche dans la brise.

Source CP

- Publicité -

Match race. Le Danois Jeppe Borch et la Française Pauline Courtois champions à Marstrand

Le Danois Jeppe Borch/Team Borch Match Race et la Française Pauline Courtois/Match in Pink by Normandy ont été sacrés nouveaux champions de Marstrand lors d’une journée marquée par des conditions météorologiques difficiles pour la finale de la GKSS Match Cup Sweden et du Nordea Women’s Trophy 2025 à Marstrand.

C’est la première fois qu’un skipper danois remporte le titre de la Match Cup Sweden en trente et un ans d’histoire de l’événement, et seulement la deuxième fois qu’une skipper française remporte le Trophée féminin depuis la victoire de Claire Leroy en 2008.
Alors que les demi-finalistes des catégories open et féminine s’apprêtaient à disputer leurs dernières manches en début de journée, la Suédoise Anna Östling était clairement favorite pour défendre le titre de son équipe Wings Sailing dans la catégorie féminine pour la septième fois. Mais c’est l’équipe néerlandaise Out of the Box, menée par la skipper Julia Aartsen et son équipage Iris van Gerrevink, Eva Asbeek Brusse, Nerine et Ismene Usman, qui a réussi à renverser les championnes suédoises lors d’une demi-finale acharnée en cinq matchs, remportant la course décisive 3-2 et se qualifiant ainsi pour la finale contre la Française Pauline Courtois.

Dans la finale au meilleur des deux manches, Aartsen et son équipage savaient toutefois qu’ils auraient fort à faire face aux championnes du monde en titre de match racing féminin, Match in Pink by Normandy Elite, skippées par Pauline Courtois. Avec un vent qui se levait et des rafales surprises sur le fjord de Marstrand, l’équipage d’Aartsen a mobilisé toutes ses forces contre l’équipe française, mais n’a pas réussi à prendre l’avantage et l’équipe de Courtois a remporté les deux matchs pour décrocher le titre 2-0.

Dans la catégorie Open, le Danois Jeppe Borch, 27 ans, et son équipe ont dû relever le défi le plus difficile de la compétition, en battant d’abord le vétéran du match racing suédois Johnie Berntsson en demi-finale, puis le septuple champion de Marstrand, Björn Hansen.
Menés 1-2 dans leur match de demi-finale, Borch et son équipe étaient au bord du précipice, mais ils ont poussé très fort pour remporter deux courses consécutives et éliminer Berntsson de la compétition sur un score de 3-2.
Revigorés par leur victoire en demi-finale, les Danois étaient prêts à affronter Hansen en finale et n’allaient pas laisser passer leur chance. Dans cette finale au meilleur des deux manches, les Danois se sont montrés plus rapides sur le parcours et, après une pénalité infligée à Hansen pour avoir enfreint une restriction de parcours, ils ont sauté sur l’occasion pour remporter les deux manches 2-0 et décrocher le titre de Marstrand.

« Quelle journée incroyable ! », s’est exclamé Borch, jubilant. « Nous sommes venus ici quatre fois et remporter cette épreuve emblématique est incroyable. Je suis très fier de l’équipe et, pour moi personnellement, revenir après des mois de blessure et gagner est tout simplement génial. »
« Jeppe et son équipe ont très bien navigué contre nous aujourd’hui », a ajouté le Suédois Hansen. « Il y a plusieurs années, lorsque Jeppe a commencé à naviguer sur le World Match Racing Tour, j’avais dit qu’il fallait le suivre de près. Il a démontré aujourd’hui ce dont lui et son équipe sont capables, et je suis sûr qu’il y a encore beaucoup à venir. »

Classement final
GKSS Match Cup Sweden
1. Jeppe Borch, DEN Team Borch Match Race
2. Björn Hansen, SWE Hansen Sailing Team
3. Oscar Engström, SWE Team Liros
4. Johnie Berntsson, SWE Berntsson Sailing Team

Trophée Nordea féminin
1.Pauline Courtois, FRA. Match in Pink by Normandy Elite Team
2.Julia Aartsen, NED. Team Out of the Box
3.Anna Östling, SWE. Wings Sailing
4.Martina Carlsson, SWE. Beyond Racing Team

    - Publicité -

    Imoca. Elodie Bonafous : ” Trop bien pour le projet qui vient de se lancer !”

    Elodie Bonafous termine 2e de la course. Un résultat qu’elle n’espérait pas aussi vite après avoir mis son bateau à l’eau cet hiver.
    C’est ouf. Pendant la course, je me suis dit qu’un podium était possible. On a été tellement fatigués par la bataille avec Holcim-PRB. C’est trop bien pour le projet qui vient de se lancer. On a vraiment pris beaucoup de plaisir à naviguer. C’était la première fois que je faisais une course à plus de deux à bord. C’était génial. C’est parti très mou, mais ça n’a fait qu’accélérer. On a appris plein de choses, on a testé pas mal de trucs. J’ai le sentiment d’avoir énormément progressé. On n’a pas eu de souci technique. On pensait ne pas être très bons au près, mais au final, on arrive devant Holcim-PRB. On a passé la nuit à se croiser à un mille d’écart. On n’avait pas imaginé faire du match racing dans des conditions aussi dures. Je ne compte plus les virements !
    Quand le bateau accélère et va vite, c’est impressionnant. Mais ça devient vite euphorisant. Quand ça s’arrête, c’est un peu la même déception que sur un tour de manège : on veut que ça reparte ! Avec Yann, on est hyper contents. Ça montre qu’on a bien bossé cet hiver. Je pense qu’on est clairement dans le match.

    - Publicité -

    Imoca. Sam Goodshild : “La course a été intense, sans aucun répit !”

    Le team MACIF Santé Prévoyance a franchi en tête la ligne d’arrivée de la première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire Nord, ce samedi 5 juillet à 15h10. Après 6 jours, 01 heure et 10 minutes d’une boucle exigeante autour des îles Britanniques, Sam Goodchild, Loïs Berrehar, Charlotte Yven, Guillaume Combescure et leur reporter embarqué Guillaume Gatefait signent une superbe victoire.

    Vous aviez déjà montré votre potentiel en remportant les runs de vitesse – Défi Pom’Potes en prologue. Que représente cette victoire pour vous sur cette première édition de la Course des Caps ?

    « C’est incroyable ! Je suis vraiment heureux de finir en tête avec MACIF Santé Prévoyance. C’est un bateau formidable, une équipe exceptionnelle, et je suis honoré de faire partie de cette aventure. La course a été intense, sans aucun répit : nous avons commencé dans un vent quasi nul et terminé dans des conditions soutenues. C’était aussi sportif que nous l’imaginions, et je suis très fier que nous ayons su conserver la première place jusqu’au bout. »

    Le début de course a effectivement été très lent avant un changement de rythme brutal. Comment avez-vous vécu ces conditions ?

    « Nous avons vraiment connu toutes les situations possibles. Le premier jour, il n’y avait presque pas de vent, puis pendant trois jours, nous avons enchaîné les changements de voiles pour nous adapter. C’était éprouvant, mais aussi une superbe occasion d’apprendre à exploiter le bateau et de renforcer notre coordination. Et terminer par une victoire rend tout cela encore plus satisfaisant. »

    Vous avez pris la tête à la sortie de la Manche, avant de la perdre temporairement aux Scilly, puis de la reprendre au Fastnet. Vous avez ensuite réussi à la conserver jusqu’à l’arrivée…

    « Exactement. Le bateau fonctionnait parfaitement et l’équipe a tout donné. Avec Charlotte (Yven), Guillaume (Combescure) et Loïs (Berrehar), nous avons progressé chaque jour dans notre manière de collaborer. Après avoir repris la tête au Fastnet, nous ne l’avons plus lâchée jusqu’à l’arrivée. Thomas Ruyant et VULNERABLE sont revenus très près de nous, à seulement huit milles au nord des Orcades, mais malheureusement, ils ont subi une avarie de pied de mât qui les a contraints à abandonner. C’est la dure loi de la course, et nous, nous avons tenu bon jusqu’au bout. »

    La dernière partie du parcours a été délicate, avec beaucoup de vent et un trafic maritime dense. Comment l’avez-vous gérée ?

    « Dans cette phase finale, nous avons effectivement dû composer avec de fortes rafales, des cargos, des bancs de sable, des champs éoliens, des plateformes pétrolières… Grâce à notre avance, nous avons pu naviguer prudemment et donner la priorité à la sécurité. Nous avons perdu quelques milles, mais cela nous a permis de limiter les risques et de conserver notre position en tête. »

    On a le sentiment que, malgré tout, vous avez continué à pousser le bateau jusqu’à l’arrivée !

    « Oui, on adore aller vite ! Avec Loïs, on apprend encore à exploiter tout le potentiel du bateau en vue de la Transat Café L’Or. On a profité des conditions musclées de la fin pour tester différentes voiles et tenter de nouvelles choses. C’était passionnant et très enrichissant. »

    Un mot sur ce parcours autour des îles Britanniques ?

    « C’est un parcours exceptionnel. On traverse des paysages magnifiques, notamment la côte ouest de l’Irlande, où nous avons eu la chance de naviguer sous un beau soleil. Ça donne vraiment envie d’y revenir pour en profiter à terre ! Et l’accueil à Boulogne-sur-Mer, tant au départ qu’à l’arrivée, a été formidable ! »

    Ce n’était pas votre premier tour des îles Britanniques. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué par rapport à votre expérience en Volvo 65 en 2014 ?

    « Cette fois, c’était très différent, notamment avec un début de course presque sans vent. Mais surtout, j’étais skipper et responsable de toute l’équipe : cela change tout en termes de pression, de stress et de gestion du sommeil. Je suis vraiment fier d’avoir mené ce bateau et cette équipe jusqu’à la victoire. »

    Avant le départ, vous disiez que succéder à Charlie Dalin à la barre de ce bateau vous mettait la pression…« Oui, c’était une grosse responsabilité, mais je suis heureux du travail accompli. Cette victoire montre que nous sommes sur la bonne voie ! »

    - Publicité -

    Imoca. Macif remporte la première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer

    C’est un britannique qui remporte le tour des îles Britanniques, Sam Goodchild mais il était accompagné d’une fine équipe avec Loïs Berrehar, Charlotte Yven, Guillaume Combescure et leur reporter embarqué Guillaume Gatefait. Après 6 jours, 01 heures et 10 minutes d’une boucle exigeante ils signent une superbe victoire construite au passage du Fastnet devant de sérieux concurrents.

    « C’était intense, sans aucun répit. Du vrai sport ! Je suis très fier de cette victoire. On n’a pas arrêté de changer de voile, c’était génial de découvrir le bateau tout en allant chercher la gagne. L’équipe connaît le bateau par cœur, c’est impressionnant. Thomas n’était pas loin à un moment, on aime bien pousser le bateau à fond. L’accueil au départ comme à l’arrivée a été formidable, ça fait vraiment plaisir. Être skipper d’une équipe, ça change beaucoup. C’est plus stressant. Remplacer Charlie, ce n’était pas évident, mais je suis fier de l’avoir fait, et de remporter cette victoire pour mettre en valeur toute l’équipe. Une semaine avant le début de la course, je ne savais pas que je naviguerai dessus. » déclarait Sam Goodshild à l’arrivée

    Dès la sortie de la Manche, ils ont pris l’avantage avant d’être brièvement dépassés au large des Scilly. Le passage du mythique Fastnet, mercredi matin, a marqué un tournant : ils ont repris la tête pour ne plus la quitter. La tension a culminé au nord des Orcades, point le plus septentrional du parcours, lorsque VULNERABLE, mené par Thomas Ruyant, est revenu à seulement huit milles de leur tableau arrière. Une avarie de pied de mât a malheureusement contraint Ruyant et son équipage à rallier l’Écosse et à abandonner. Libérés de cette menace, Sam Goodchild et ses coéquipiers ont géré leur avance avec rigueur. Malgré une météo instable à l’est de la Grande-Bretagne qui a temporairement resserré les écarts, ils sont restés maîtres de leur trajectoire, manœuvrant avec précision et sang-froid jusqu’aux derniers milles pour s’imposer avec près de quarante milles d’avance, soit environ deux heures, sur leurs poursuivants. Déjà vainqueurs des runs de vitesse – Défi Pom’Potes disputés en prologue, ils confirment leur excellente dynamique. Pour Sam Goodchild, ce succès valide pleinement sa prise de relais à la barre du bateau en l’absence de Charlie Dalin cette saison à qui l’on pense, lui qui fait de ce bateau une référence.

    Deuxième, pour Elodie Bonafous sur son nouvel IMOCA, sister-ship de Macif, Association Petits Princes – Queguiner c’est un super résultat. On connaissait ses qualités de navigatrices, elle prouve que l’on pourra compter sur elle notamment sur la Transat Jacques Vabre même si elle était accompagné de marins très expérimentés avec Yann Eliès et Pascal Bidegorry renforcé également par le Figariste Gaston Morvan.
    L’équipe a réussi à tenir tête à Holcim-PRB, 3e, avec Nicolas Lunven et Franck Cammas à son bord qui n’ont pas réussi à revenir malgré leur efforts mais aqui ont subi une avarie de bout dehors sur la fin de course.

    - Publicité -

    Départ de la La Trinité-Cowes 2025 ce dimanche

    La course hauturière La Trinité-Cowes by Actual, organisée par la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT), s’élancera ce dimanche 6 juillet à 17h00. Pour sa septième édition, cette course longue de 350 milles retrouvera son habituel directeur de course : Yves le Blevec. La Trinité-Cowes by Actual est ouverte à tous les voiliers de plus de 30 pieds, quelle que soit leur catégorie. Elle relie deux ports mythiques : La Trinité-sur-Mer et Cowes, sur l’île de Wight, en passant par le Raz de Sein, les phares du Four et des Needles, et est un excellent prologue à la mythique Cowes-Dinard du RORC.

    Créée en 2018 par la SNT, la course a pris au fur et à mesure des années sa place dans le paysage. Ce ne sont pas moins de 67 équipages qui prendront cette année le départ de cette épreuve du Championnat IRC 2025 (équipages et double)  et sélective pour la Cap Martinique 2026. Six équipages britanniques et un équipage allemand viendront titiller les équipages bretons.

    La catégorie la plus représentée sera comme toujours les IRC Double. 36 duos s’élanceront sur ce parcours. Parmi eux, on retrouvera le podium de l’édition 2024 de La Trinité-Cherbourg : Jean-André Hebel et Jérôme Aubert (Abracadabra 2), le Britannique Simon Bamford (Kestrel), accompagné cette année de Oliver Grogono, et Damien le Moign et Alexandre Noël (Fondation Arthritis).

    Autre série fortement représentée, les IRC 2 seront dix-sept à s’aligner au départ. Ludovic Menahes (Raphaël) et Marc Alperovitch (Timeline) feront partie des équipages à suivre.

    Les autres séries présentes au départ : IRC 1, Sun Fast 30 OD, Class 40, Multi 2000, IRC Solo.

    La remise des prix aura lieu mercredi 9 juillet à 17h30 à Cowes.

    Yves le Blevec, directeur de course : “Cette édition sera une belle course estivale avec juste ce qu’il faut de vent. Les conditions seront idéales, beau temps, belle mer, ça va donc vite dérouler dès la départ. Je serai à l’arrivée avec les bénévoles de la SNT pour accueillir les équipages”.

    Source CP

    - Publicité -
    - Publicité -