L´Hydroptère DCNS se tourne vers le large

Visuel Hydroptère DCNS
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Quatre années après sa mise en place, et des résultats au-delà des objectifs escomptés, le volet social des Filières du Talent renouvelle son ambition et met l’accent sur l’insertion, la réinsertion, la mixité et l’accessibilité professionnelle. Une volonté qui sera mise en pratique sur les océans à bord de l’Hydroptère DCNS, puisqu’Alain Thébault et ses équipiers formeront dès le printemps prochain plusieurs apprentis skippers, parmi lesquels Luc Alphand, dont la reconversion dans la course au large ne fait que commencer.

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Après les campagnes de vitesse victorieuses – conclues fin 2009 par un record absolu à 50,17 noeuds de moyenne sur un mille nautique – l’Hydroptère était repassé en configuration hauturière pendant deux saisons. L’occasion pour l’équipage de présenter sa technologie à de nouveaux publics et surtout de s’entraîner sur des convoyages de plusieurs semaines dans des conditions de mers variées et parfois difficiles.

En 2012, avec le soutien de DCNS, le pack Hydroptèrien entre à nouveau en mode record mais se tourne cette fois vers le large, dans la continuité du rêve initial d’Eric Tabarly et d’Alain Thébault.  Au cours des trois prochaines années, l’Hydroptère DCNS va s’attaquer aux grands records océaniques comme la traversée du Pacifique entre Los Angeles et Honolulu, le tour des îles britanniques ou encore la traversée de l’Atlantique. Et dans cette quête, Alain Thébault ne sera pas seul puisqu’il accueillera à son bord Luc Alphand, ainsi que deux autres apprentis skippers qui représenteront, eux, les enjeux de mixité et d’accessibilité des Filières du Talent DCNS.

« C’est un projet fabuleux qui combine les deux éléments qui me passionnent le plus : la vitesse et la technologie, se réjouit Luc Alphand. Et je suis impatient de faire ma première sortie sur le bateau en mars prochain et de relever des défis sur certains des plus beaux records océaniques de ce sport ».