La fête se prolonge à Bahia

Charlie Dalin à Bahia
DR

Pierre Rolland a ouvert le bal sur son D2 Marée haute en coupant la ligne à 23h58’50’’ (heure française). Quarante cinq secondes plus tard, c’était au tour de Juan Carlos Sanchis (Somni Gaes) d’en terminer avec cette transat. Enfin Sébastien Stéphant (Déphémérides pour une mer propre) bouclait sa course 6’25’’ après Rolland. L’architecte naval sur son nouveau mini le D2 venait d’effectuer le trajet Funchal – Bahia en 21 jours 8h56’50’’ à la moyenne de 6,10 nœuds et celui de Charente-Maritime à Bahia en 29 jours 20h11’44’’ et 5,98 nœuds de moyenne générale pour une 12e place au classement des séries en avouant avoir fait "de mauvais choix tactiques".

- Publicité -

L’Espagnol quant à lui a effectué la traversée de Madère au Brésil en 21 jours 8h 57’35’’ à 6,10 nœuds et en 28 jours 16h2’42’’ à 6,22 nœuds de Charente-Maritime à Bahia et une 15e place en proto. Stéphant, lui, se classe 18e toujours en proto après avoir effectué le parcours Madère – Bahia en 21 jours 9h 4’15’’ et celui de La Rochelle au Brésil en 28 jours 15h00’14’’ à 6,23 nœuds.

Cinquante minutes plus tard, ce fut au tour d’un autre Espagnol, Toni Weijl (Gaes 684) de tirer un trait définitif sur une transat où il aura souffert mille morts en raison d’ennuis à répétition. Ce qui explique son classement (20e proto) et ses temps : 21 jours 9h 53’30’’ entre Funchal et Bahia et 29 jours 8h 57’50’’ de la France au Brésil, à une moyenne de 6,07 : « Ce fut long et je suis content d’en terminer. »

L’italien Luca Del Zozzo est arrivé peu après 6 heures (heure française) ce qui a prolongé la longue nuit des Ministes à Bahia en relançant les velléités festives des concurrents déjà amarrés aux pontons du Club Nautique. En quelques instants, et comme par enchantement, Luca Del Zozzo se trouvait entouré d’une meute hilare qui lui laissait à peine le temps de savourer la caïpirinha d’une douzième place bien méritée avant de lui faire goûter les chaudes eaux du bassin.

Il a été suivi par le Britannique Oliver Bond et Yves Ravot, qui s’étaient engagés dans un duel jusqu’à l’arrivée. Bond profitait à fond d’une arrivée magique, dans la chaleur et sous les lumières de Bahia : "J’ai fait quelques petites erreurs mais je suis globalement satisfait de ma course. Le final au contact le long des côtes Brésilennes était génial, et je me suis bien sorti de cette petite régate dans la course…" Yves Ravot était lui tout à son émerveillement et au plaisir ininterrompu de ses 22 jours de solitude : "Je suis fait pour cela!" s’exclamait-il hilare.