
L’équipe de Yann Eliès entame désormais quatre semaines de chantier, le dernier avant le coup d’envoi du Vendée Globe. Renforcements, petites modifications et vérifications sont ainsi au programme pour qu’à la fin du mois d’août, le monocoque soit le plus performant possible… et en configuration tour du monde.
« Le chantier va durer quatre semaines. A cette occasion, nous allons tâcher de régler le problème du puits de dérive que nous avons rencontré sur la Transat New-York – Vendée. Pour cela, nous allons nous appuyer sur l’expérience de l’ORMA (la classe des trimarans de 60 pieds, ndlr). L’idée, c’est qu’en cas de choc, le fusible soit la dérive et non le puits afin de limiter le risque de voie d’eau. Par ailleurs, nous allons renforcer l’avant du bateau pour que Yann puisse être en mesure d’attaquer autant que les petits copains. Evidemment, nous allons également procéder aux vérifications habituelles des appendices (safrans, dérives…) ainsi qu’à une expertise du mât et au remplacement de l’ensemble des câbles d’avant (J2, bastaques…).
Le but, c’est qu’à la remise à l’eau du bateau, fin août, le bateau soit réellement en configuration Vendée Globe », a ajouté Erwan, précisant qu’aucun changement structurel ne sera effectué, mais aussi que toutes les nouvelles voiles d’avant ont d’ores et déjà pu être testée lors des Fêtes de Brest. « Pour mener à bien ce chantier, nous avons choisi d’étoffer l’équipe avec Erwan Conan, un ancien de chez Safran, qui va nous apporter son expérience et son œil neuf sur le bateau. Par ailleurs, l’entreprise Gepeto va intervenir sur la partie composite. Ainsi, nous allons pouvoir avancer efficacement, et Yann va pouvoir profiter de deux, voire trois semaines de vacances », a conclu Erwan Steff.