Départ dimanche pour Québec Saint-Malo

Transat quebec st malo 2012
DR

Avant d’attaquer l’Atlantique Nord par les bancs de Terre-Neuve et Saint-Pierre et Miquelon, les 25 équipages engagés dans cette 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo devront s’acquitter d’une difficile descente du fleuve Saint-Laurent, sur près de 400 milles. Pour ramener cette distance à une navigation le long des côtes françaises, cette route serait l’équivalent d’un parcours Le Havre-L’île d’Yeu en laissant le Cotentin et la Pointe Bretagne à bâbord. Courants, renverses, bancs de sable, trafic maritime intense (plus de 4 000 mouvements de navires par an de mi-mars à fin décembre) et… baleines constituent autant de pièges. 

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6 villes, 6 portes

Sur cette descente du fleuve, il y aura 6 passages obligés en près de 400 milles. Chaque bateau pointé en tête à ces marques se verra doté d’une prime. La Malbaie, sur la rive nord du fleuve imposera un bord au plus près de la rive nord. Rimouski les contraindra à une nouvelle traversée du Saint-Laurent, avant de retrouver les marques habituelles de Matane, Sainte Anne-des-Monts, Gaspé et enfin Percé et son célèbre rocher.

 

Ils ont dit

Jean-Claude Maltais, directeur de course
« Nous réfléchissons toujours avec notre président Sylvain Gagné à la fréquence de notre événement. » explique Jean-Claude Maltais, directeur de course. Nous aimerions avoir chaque année un grand événement nautique, avec peut-être une nouvelle fréquence de la Transat Québec Saint-Malo, tous les deux ans. Les MOD 70 nous ont approché et nous avons discerné des intérêts communs… ce n’est qu’une piste mais nous sommes réceptifs à toutes idées permettant de mettre l’axe fluvial de plus en plus en évidence… »

Mike Birch
« Je suis venu en voisin, de Gaspé, voir mon ami Halvard Mabire. Je crois avoir disputé toutes les éditions de Québec Saint-Malo sauf une. C’est une super course que j’ai beaucoup aimé… »

Fabrice Amédeo (Class40 Géodis)
« La descente du fleuve est l’un des grands morceaux de bravoure de l’épreuve. Le niveau des concurrents ajouté à la complexité du Saint-Laurent feront des premiers jours de course une sorte de grande épreuve du tour de France à la voile, au contact et au plus près des rivages. » 

Erwan Le Roux, (Multi50 FenetréA-Cardinal)
« J’aime assez ce principe des bouées proches de la côte parce qu’il faut s’attendre à ce qu’il y ait du monde sur les rives, ce qui nous permet de montrer nos bateaux, c’est important. La descente du Saint-Laurent va se faire au reaching avec du sud sud ouest. On sait qu’il ne faudra pas traîner car il y a un système météo menaçant qui se forme et qu’on surveille de près. Ne pas perdre de temps nous permettra aussi d’avoir le bon système météo à Saint-Pierre ».