En pointe, Sébastien Josse (BT) maintient son écart face à ses quatre poursuivants directs mais n’a pas réellement fait le break : à 16h00, il avait incontestablement touché les prémices d’une brise de Sud mais Vincent Riou (PRB) aussi, avec seulement 22 milles de retard. Dans le même secteur quoique un peu plus loin, Loïck Peyron (Gitana Eighty) à 35 milles était aussi sur le point de changer de cap (vers l’Ouest) tout comme Armel Le Cléac’h (Brit Air) avec 66 milles d’écart. Il n’en était pas de même pour le Nordiste (en fait, pile sur l’orthodromie !) Yann Eliès (Generali) qui semblait peiner dans des vents encore irréguliers. Son décalage de 120 milles en latitude sera très intéressant à suivre. dimanche matin !
Regroupement général
Le peloton a quant à lui profité de cette longue période de calmes et de brises incertaines pour se regrouper puisque les six poursuivants du groupe de tête sont tous à moins de 2 000 milles de l’arrivée, avec un écart de soixante milles seulement. Samantha Davies (Roxy) qui avait pourtant joliment créé de l’écart, a vu tout le monde lui revenir dessus, bien qu’il y ait jusqu’à 180 milles de marge Nord-Sud entre l’extrême Nordiste, Steve White (Spirit of Weymouth) et les Sudistes Yannick Bestaven (Cervin EnR) et Marc Guillemot (Safran) ! Souhaitons d’ailleurs que Marc constate que sa douleur aux côtes s’estompe car lorsqu’il va naviguer face à des creux de plus de trois mètres, c’est dans un véritable shaker que sa douleur risque de se renforcer. Pour Dee Caffari (Aviva) et Unai Basurko (Pakea Bizkaia), cette redistribution des cartes est bienvenue car ils peuvent tous deux, par leur positionnement intermédiaire entre les partisans de l’orthodromie et les défenseurs d’une option plus Sud, se recadrer à leur guise.