Banque Populaire V pulvérise le record à 30 noeuds de moyenne

Banque Populaire V Méditerranée
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Avec une moyenne à plus de 30 noeuds, le maxi du Team Banque Populaire a affolé les compteurs avec des pointes à plus de 40 noeuds ! Pour sa première sortie officielle, le nouvel équipage mené par Loïck Peyron frappe donc un premier grand coup dans l’optique de sa quête du Trophée Jules Verne.

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Loïck Peyron : « Nous avons vécu un bien joli Record SNSM, de pleine nuit. On n’a rien vu ou presque : c’était gris et trempé … Il y a eu d’abord un départ un peu compliqué au milieu d’une flotte nombreuse. Avec une si grosse machine, sans moteur, on se sent un peu limite. On est donc parti extrêmement prudemment : c’était la consigne. Il nous fallait accepter de partir de derrière, c’était d’ailleurs le meilleur moyen finir devant. Et ensuite à l’attaque avec un équipage exceptionnel ! Ce bateau est une machine à records incroyable, un magnifique navire à bord duquel on a une sensation de protection totale. Je pense d’ailleurs que ce n’est pas seulement une sensation : Banque Populaire, qui est très haut sur l’eau et très bien protégé, est mille fois plus sécurisant que beaucoup de monocoques de course.


On s’est beaucoup relayé au cours de cette nuit sans visibilité : toutes les heures, parfois même un peu moins, à la barre. Ce sprint côtier, au cours duquel on croisé et rattrapé plusieurs fois la flottille du Record, exigeait une concentration extrême. Mais je suis très heureux de retrouver les sensations offertes par les gros multicoques, et c’est aussi très sympa de partager de tels moments avec un équipage de cette qualité. »

Gitana second avec une moyenne de 25 noeuds
La 2ème place revient à Gitana 11. Le maxi armé par le baron Benjamin de Rothschild à franchi la ligne à 9h18’45’, soit 2h30 derrière l’équipe de Loïck Peyron, mais en ce faisant améliore son propre temps de référence établi l’année dernière. La moyenne affichée au compteur de Gitana 11 est là pour en témoigner : 25 noeuds, contre 18 en 2010.

Sébastien Josse  : "Les conditions météos de ce record n’étaient pas idéales mais elles étaient clairement favorables pour les chronos. Nous avons eu globalement plus de vent que ne l’annonçaient les prévisions. Avec le passage annoncé d’un front lors de notre première montée vers Sainte-Marine nous savions que la mer allait se lever entre Belle-Ile et Groix et effectivement, c’était agité sur le plateau des Birvideaux. C’est pourquoi, nous avons choisi par la suite de passer plus à terre dans ce secteur afin de nous préserver de cette mer formée. Sur mer plate, nous parvenons à bien tenir le rythme de Banque Populaire mais dès que la mer se forme sa longueur lui donne l’avantage…"

Dans le sillage des géants, les multicoques de 50 pieds tiennent bien leur rang et gardent les pieds sur les champignons. A 9h30, Prince de Bretagne, skippé par Lionel Lemonchois accompagné de trois hommes d’équipage, mène toujours la danse 6 milles devant le Maître Jacques de Loïc Fequet. Ces premiers Multis 50, pointés au large de Groix dans la deuxième descente vers Saint-Nazaire, caracolent à plus de 20 noeuds les premières arrivées sont attendues vers midi.

Chez les Class 40, Bureau Veritas (Stéphane Le Diraison) ouvre la marche devant une jolie clique de 7 bateaux qui se tiennent en une dizaine de milles. A 35 milles de l’île d’Yeu sur le parcours long de 230 milles, ils affichent des vitesse de progression de l’ordre de 17-18 noeuds.