Vendée Globe. La belle course de Damien Séguin

Le skipper d’Apicil pointe à la 13e position et navigue de concert avec Benjamin Dutreux, un bateau également à dérives droites.

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Après 15 jours de course, le skipper de groupe APICIL est définitivement installé dans son Vendée Globe. Si la première semaine a été particulièrement difficile avec trois dépressions enchainées, la deuxième semaine permet de mettre le sport au premier plan et c’est ce qui plait à Damien. « Les conditions de début de course ont été franchement dures. Je pense que tout le monde l’a vécu comme cela. Ça n’a pas été simple. Mais depuis ce week-end, ça s’est bien calmé. Les conditions restent fatigantes car la course est engagée mais il y a moins de stress. La première semaine, la notion de plaisir était loin ! Cette fois, on est pleinement dans le plaisir » raconte le solitaire.

Il fait route vers le sud avec un premier obstacle : l’anticyclone de Sainte-Hélène. Énorme masse située dans l’est de l’Atlantique Sud, la zone de hautes pressions barre la route de la flotte du Vendée Globe. Selon Damien, il va falloir contourner largement l’anticyclone avant de pouvoir pointer l’étrave vers l’est et gagner le premier cap de ce tour du monde : Bonne Espérance.
La route devrait être longue pour rallier la pointe sud-africaine puisque les routages donnent actuellement environ 10 jours pour que Groupe Apicil puisse parer le cap. Il va donc falloir être tout à la fois patient et opportuniste, trouver le bon couloir de vents portants et ne pas chercher à couper trop le fromage au risque de se retrouver pris dans les griffes de Sainte-Hélène. Passionnant à suivre depuis la terre, probablement un peu plus stressant pour les skippers engagés dans cette course planétaire. Mais pour l’heure Damien profite des accélérations générées par l’alizé de Sud Est sous une chaleur écrasante, route vers le Brésil.