Démâtage du bateau japonais

A 03h40 (Heure Française) ce Dimanche 4 Décembre, Kojiro Shiraishi, Skipper du bateau Spirit of yukoh, contactait son équipe à terre pour l’informer d’une avarie survenue sur le mât. Alors que le bateau Spirit of yukoh naviguait sans trop de vent, Kojiro à l’intérieur du bateau a entendu le mât du bateau se casser vers 0330 (Heure Française). Le mât s’est cassé au-dessus de la 2é barre de flèche. Kojiro va bien, il reste en contact avec son équipe à terre pour évaluer les dégâts, et la possibilité de poursuivre la course.

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Kojiro Shiraishi avait indiqué en fin de journée que le vent était encore monté d’un cran (35-40 nœuds) et qu’il était passé sous J-3 (foc de brise) et trois ris dans la grand-voile.
Le vent puissant qui règne sur quasiment l’ensemble des mers du Sud a provoqué plusieurs avaries : Jérémie Beyou (Maître CoQ) a dû affaler sa grand-voile dans la nuit suite à un problème de chariot de têtière de grand-voile : il fait route vers le Nord-Est, direction l’île d’Amsterdam au milieu de l’océan Indien, pour intervenir sur une mer moins agitée. Arnaud Boissières (La Mie Câline) a aussi connu le même souci pendant la nuit, à 350 milles dans le Sud-Ouest de l’Afrique du Sud alors que le vent reste maniable (25-30 nœuds) mais que la mer s’est profondément creusée. Enfin à Cape Town, Vincent Riou (PRB) est reparti samedi en milieu de matinée d’Afrique du Sud avec une partie de son équipe technique en direction de la Bretagne.
Arnaud Boissières (La Mie Câline) : « Je m’apprête à bricoler : dans la nuit, mon chariot de têtière de grand-voile s’est désolidarisé du mât. J’attends que le vent mais surtout la mer se calme pour intervenir. Le jour se lève ici et il faut que je descende la voile entièrement afin de changer le chariot… La brise est très irrégulière depuis hier soir quand le front est passé : il n’y a pas tant de vent que ça (25 nœuds), mais la mer est vraiment très mauvaise. Il faut que je trouve le moment aujourd’hui : je vais déjà ralentir… J’ai une pièce de rechange (un chariot à billes tout neuf) mais j’espère que cette avarie n’a pas endommagée le rail de grand-voile. En fait, j’ai enchaîné trois empannages hier et le dernier a été un peu plus violent, mais je n’ai pas entendu de bruit : c’est en regardant la grand-voile sous deux ris et foc de brise devant, que je me suis aperçu qu’il y avait un problème. J’ai été surpris par la mer qui était très formée et chaotique. »