L’équipe d’Artemis Ocean Racing prépare le départ de deux courses sur l’Atlantique. Sam Davies et Sidney Gavignet seront à bord de l’IMOCA 60 pour la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné le 8 novembre prochain. Ce dimanche Ollie Bond repartira quant à lui de Madère à destination de Bahia à bord du Mini Artemis lors du départ de la seconde étape de la Transat 6.50.
Le tandem franco-britannique Davies / Gavignet a effectué des séances d’entraînement à Port-la-Forêt avec d’autres 60 pieds. Pour Sam, la tension est montée d’un cran cette semaine lors de la conférence de presse de la Transat Jacques Vabre à Paris : " J’ai l’impression que cela fait une éternité depuis ma dernière course au large à bord de ces machines. Le Vendée Globe, c’était il y a bien longtemps et j’ai hâte de me retrouver sur l’océan. J’ai un peu le trac, car l’épreuve va être très dure, avec beaucoup de grands skippers et de grands bateaux en lice". Elle se dit contente de pouvoir profiter d’un bateau de dernière génération, mais précise que le 60 pieds a subi un régime d’amincissement depuis son arrivée. L’équipe technique d’Artemis a également effectué des modifications au niveau des voiles et a revu les polaires afin de mieux préparer la Transat. A la différence du Vendée Globe, il s’agit d’une course en double rapide, ce qui fait dire à Sam qu’il s’agit d’un "sprint, où il faut pousser Artemis à fond et les hommes jusqu’aux limites" avant de conclure que "ce sera sûrement une épreuve épuisante".
Quant à Ollie Bond, les conditions prévues pour le départ dimanche prochain risquent de compliquer la tâche : “Les alizés sont absents pour le départ et une dépression arrive sur nous. Ce qui signifie que nous devrons remonter au près pour les trois premiers jours. Ensuite nous aurons une phase de transition avec un vent faible avant de retrouver les alizés. De plus, on s’attend à des orages et beaucoup de pluie dimanche. Nous partirons sans doute vers l’ouest avant de plonger vers le sud, mais toute la difficulté est de savoir quand. Le premier bateau à franchir cette zone de transition va avoir un énorme avantage, ce qui pourrait créer des écarts très importants dans la flotte".