Les 117 skippers devraient prendre le départ dans un vent de sud de 15 noeuds, qui fraîchira à l’extérieur à une vingtaine de noeuds, mais quelques heures plus tard, un net renforcement est prévu avec 30 noeuds de vent de sud et un courant contraire lors de la descente des côtes. La mer sera très agitée avec une houle de 2,5m. Soit une entame peu confortable surtout pour ceux qui subissent le mal de mer.
Pour les bateaux en tête de la flotte, le vent va tourner au sud-ouest et faiblira pendant la première nuit, laissant présager un début de traversée du détroit de Bass dans des conditions très légères. Il faudra attendre dimanche pour un vent plus frais de l’ouest aux abords de la Tasmanie. Les retardataires vont pouvoir accélérer car par la suite un avis de coup de vent de nord est diffusé.
Les super-maxis ont tous leurs allures préférées, mais étant donné la variété de conditions annoncées, il est difficile de faire des pronostics. Anthony Bell, skipper du puissant Perpetual Loyal aime bien les conditions attendues pour le début de la course. Mark Richards de Wild Oats souligne l’importance de préserver le bateau dans des conditions musclées. Un sentiment partagé par Ken Read, skipper de Comanche qui participe à sa première grande épreuve depuis sa mise à l’eau. Read avoue que ce qui est annoncé n’est pas très réjouissant pour le challenger, qui vise la victoire en temps réel, car Comanche a été conçu pour battre des records sur l’Atlantique Nord par exemple et le près n’est pas son allure préférée.
Malgré un souci structurel sur Ragamuffin 100, Syd Fischer garde espoir de surprendre tout le monde tandis que le 100 pieds américain de Manouch Moshayedi pourrait profiter de sa légèreté. Cependant tous les skippers des super maxis sont conscients que la course ne sera pas très rapide cette année. De bonnes nouvelles pour les 50 pieds et les 60 pieds en temps compensé…