Rock… à Saint Tropez

Régates Royales 2005
DR

Deux ris grand voile et trinquette était le régime général adopté par tous les vaillants Tradition au départ de Cannes. Quatre heures plus tard, au moment de leur arrivée haute en couleur sous les murs de Saint Tropez, les skippers avaient considérablement revu leurs ambitions à la baisse et c’est souvent sous voile d’avant seule que les goélettes Lelantina, Nordwind Agnetta, Moonbeam IV, Veronique venaient une à une affaler leurs voiles dans le sillage d’Altaïr. 35 nœuds établis, avec de sévères rafales dans l’avant port, sous un soleil radieux, la ballade fut belle, sportive et particulièrement humide face à une mer « moutonneuse » et par endroit très creusée. Un certain nombre de voiliers jugeaient ainsi plus prudents de rallier au moteur Saint Tropez, à l’image du géant Cambria. Le ketch Adria faisait demi tour et rejoignait même le port de Cannes en début d’après-midi. 25 voiliers avaient dimanche soir réussi à rallier Saint Tropez où les Modernes avaient choisi de rester sagement à quai. Les petites unités, prudentes, avaient dès le dimanche matin décliner leur engagement à la régate. Et nombre de grosses unités bousculées dès la pointe de l’Aiguillon, décidaient de mettre à la cape et de trouver au moteur un abri vers Fréjus.

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