Jean Quéveau (Beastie Boys), vainqueur en J22 : « Nous sommes très contents surtout que, pour nous, il s’agissait d’un one shot avec un bateau de club. Bien sûr, avec notre titre mondial décroché il y a deux ans, nous espérions le titre Européen cette semaine. D’ailleurs, notre projet était quand même mieux préparé qu’en 2012 avec un petit chantier en amont et un jeu de voiles neuf… Au championnat du Monde, nous avions gagné parce que nous étions bons dans le vent fort mais avant de venir ici, à Camaret, nous ne savions pas trop ce qu’on valait dans les petits airs. La bonne nouvelle, c’est que nous avons vu qu’encore une fois, nous avions un gros plus en vitesse, mais aussi sur les approches tactiques et stratégiques.»
Nicolas Bérenger (Beijaflore), vainqueur en Longtze : « C’est notre deuxième victoire d’affilée sur ce Grand Prix de l’Ecole Navale alors, forcément, nous sommes contents. De plus, c’était sympa d’avoir découvert un nouveau site à Camaret, même si, de mon côté, j’y étais déjà venu par le passé sur d’autres supports. En tous cas, la baie s’est révélée plus compliquée que ce qu’on pensait. Hier, nous nous sommes vraiment régalés sur le côtier jusqu’aux Tas de Pois. C’était super de sortir de la baie, d’aller dans les cailloux et de tirer de très longs bords. Ce qui est certain, c’est que le niveau monte en Longtze ! Il va même peut-être être temps que j’arrête parce que je vais finir par me faire battre (rires) ! »
Vincent Riou (RPB), vainqueur en Diam 24 One Design: « Le bilan est bon parce qu’on a gagné, c’est sûr. Ce qui est sympa, c’est qu’on était sept bateaux. Ça commence donc à mettre un peu de jeu surtout qu’on a des gens qui sont maintenant bien dans le match, comme Bruno Jourdren qui débutait lors du Grand Prix Guyader et qui a beaucoup progressé. C’est encore plus sympa de gagner dans des conditions compliquées comme celles que nous avons eues cette semaine parce qu’il n’y a pas que la maitrise et la vitesse du bateau qui rentrent en compte. Il faut aussi éviter au maximum l’erreur. On l’a bien vu le deuxième jour où on a fait des choses un peu moins bonnes, le classement peut vite évoluer »
Michel Mirabel (Larisée), vainqueur en Corsaire : « Nous sommes contents de gagner ce Grand Prix pour la deuxième année consécutive. Une nouvelle fois, c’était très tactique, avec des bascules de vent de 20° sans arrêt. Par contre, même si le classement ne le montre pas vraiment, c’était quand même assez serré d’autant que le premier jour, à bord de Larisée, nous avons eu un peu de mal à trouver nos repères. Après, ça s’est arrangé. Hier, notamment, nous avons remporté les trois courses du jour, concluant ainsi de belle manière l’épreuve. »
Mathieu Jones (Alternative Sailing), vainqueur en Mach 6.50 : « C’était vraiment une super édition, avec de très belles conditions, très tactiques. On s’est un peu arraché les cheveux lors de la première journée, mais quand on a commencé à comprendre comment ça marchait, on s’est rendu-compte que c’était super intéressant. De plus, c’était super serré à toutes les manches et il aura fallu attendre le dernier moment pour connaitre le classement. »
Ludovic Sénéchal (Lulu la Nantaise), vainqueur en J70 : « Nous n’étions pas nombreux en J70 car il n’y en a pas encore énormément en France alors que ça se développe un petit peu partout dans le monde. Les gens ont encore un peu de mal à se déplacer mais nous espérons que l’année prochaine, il y en aura plus. »
John MacLaren (No Name), vainqueur en Seascape 18 : « Nous sommes très heureux de cette victoire. Nous avons multiplié les courses. Le comité a exploité au mieux les conditions et nous a fait faire de très jolis parcours. C’était très tactique, il fallait être vigilant aux bascules, garder l’œil bien ouvert. C’est vrai que nous avons un peu dominé les débats puisque nous avons remporté six des sept régates disputées mais nous nous sommes bien amusés.»