“Beaucoup d’éléments devaient être livrés ici, mais seulement les câbles d’étai sont arrivés de chez Future Fibers. La voile réparée et les fixations ne sont pas arrivées et on ne peut plus les attendre. On va donc traverser l’Atlantique sans ces pièces et on les remplacera après la course.”
Au niveau de la quille, Nandor a noté une délamination, mais estime que cela ne met pas en danger le bateau, car le noyau en inox n’est pas touché. Positif, Nandor Fa souligne qu’il a beaucoup appris sur le comportement du monocoque lors de ce convoyage de Trieste à Gibraltar. “D’abord, on connaît mieux le bateau. Deuxièmement, il y avait beaucoup de petits détails que nous n’avons pas eu le temps de voir avant, mais que l’on a pu faire depuis, que ce soit à l’intérieur, sur le pont, au niveau des voiles…partout. Nous avons progressé dans tous les domaines. Certes il reste du travail à faire, mais la sécurité n’est pas remise en cause. Au départ, je crois que la préparation du bateau sera pratiquement terminée.”
Pendant le convoyage, il y avait également des inquiétudes concernant le gréement. Un boulon s’est dévissé et mettait en danger la partie supérieure du mât. « S’il était complètement sorti, on aurait perdu six mètres du gréement. Heureusement nous l’avons remarqué et avons pu résoudre le problème. Le fabricant a envoyé des outils pour fixer le problème et le mêt sera 100% fiable. On a encore quelques soucis de rôdage. Les trous sur l’espar endommagent les bouts. Les bords sont tranchants. Nous avons perdu deux drisses à cause de cela. Nous avons revu le problème et cela n’arrivera plus après Gibraltar ».
Avec ces soucis de jeunesse, l’équipe n’a pas encore eu le temps de régler tous les instruments, mais Nandor Fa estime qu les systèmes électroniques seront fonctionnels lors de son départ de Gibraltar et que de toute manière, “Les systèmes de navigation et de communication fonctionnent parfaitement bien…”