Stephen Barclay commence son analyse en se posant la question, “Est-ce que cela en valait le coup?” Pour y répondre, il examine les raisons derrière la création de cette épreuve et juge son succès :
« 1. Séduire le public qui se déplace ou qui regarde devant son écran.
2. Offrir plus de visibilité aux équipes et à leurs sponsors.
3. Mettre en place une épreuve annuelle pour valoriser la Louis Vuitton Cup et la Coupe de l’America organisées tous les quatre ans.
Concernant le premier objectif, pour le PDG, c’est un succès retentissant. « Cela en valait bien le coup. » Le patron de l’ACEA souligne la qualité des images, le nombre de spectateurs et la qualité des régates. « Oui, les AC World Series nous ont offert des courses passionnantes, mais cela dit, nous n’avons pas réussi à mettre en place un vrai circuit annuel, mais plutôt une série d’épreuves. »
Quant à l’avenir, Barclay a des idées, mais pour le moment elles ne restent que des souhaits. « Nous avons besoin d’un circuit avec au moins 14 étapes. Toutes les grandes compétitions proposent au moins 18 épreuves ou matches pendant une saison afin de garder une présence dans les journaux. Cela implique un nouveau modèle concernant la logistique. Le convoyage vers un port et puis des transferts par route ou par chemin de fer vers d’autres lieux. Deuxièmement, il faut que la compétition soit liée à quelque chose que le public comprend – une somme d’argent à gagner. Troisième point, il va falloir limiter les coûts, ce qui implique des étapes plus courtes avec moins de matériel et moins de personnel. Et pour terminer, il va falloir établir un lien clair et net avec la Coupe de l’America. »
Si Barclay se félicité de ce qui a déjà été réalisé, en guise de conclusion il souligne le nouveau défi. « Développer une épreuve financièrement solide et durable qui a un lien avec la Coupe de l’America. C’est certainement ce que veulent les marins ».


















