L’escale, plus courte que prévu à la suite de l’accident survenu à 60 milles des côtes uruguayennes, s’avère très intense pour les hommes de l’équipe française qui sont obligés de passer des soirées à la base technique, pour remettre Groupama 4 en état.
Itajai marque la mi-course pour l’équipe technique et de nombreuses missions étaient déjà prévues avant d’entamer la septième étape en direction de Miami. La réparation du tableau arrière et la mise en place du nouveau mât notamment, ont littéralement phagocyté énergies et heures précieuses.
Pierre Tissier , responsable de la construction : « La tableau arrière nous a pris du temps car il faut l’effectuer en plusieurs étapes : on ne peut pas tout réparer en une fois. Cette opération est fondamentale puisque la pièce à remettre à neuf constitue une partie structurelle du bateau ».
Le nouveau mât a aussi obligé les hommes de l’équipe à terre à accélérer les tâches habituelles, comme le souligne le responsable de l’équipe à terre Ben Wright : « Le travail ici au Brésil est long surtout à cause de l’histoire du mât. Il vient d’Amsterdam par avion et toute la logistique qui en a suivi est très compliquée. Entre le transport, le travail de transformation… on s’occupe bien ! ».
