Ian Walker, skipper d’Abu Dhabi déclare qu’ils ont « une cinquantaine de petits trucs à faire », ce qui selon l’intéressé est tout à fait normal. « Nous étions le dernier à être sorti de l’eau, mais on n’a pas de problème structurel à signaler dans cette seconde étape. Tout a bien marché. Aucun souci avec les voiles, pas de blessé, aucune maladie. On devrait être en forme pour le prochain départ. »
Satisfaction également du côté des néo-Zélandais sur Camper. Chris Nicholson explique que les conditions étaient assez éprouvantes pendant cette étape, mais que la liste de travaux à effectuer n’est pas pour autant plus longue. « On a eu quelques soucis avec nos voiles, mais aucun dégât à la coque du bateau. C’est assez surprenant d’ailleurs étant donné les conditions musclées. Des conditions plus dures que pendant la première étape. »
Iker Martínez, skipper de Team Telefónica souligne l’importance de ces contrôles, mais se dit rassuré jusqu’ici. Pour Ken Read, la situation est bien différente de celle de la fin de la première étape lorsque le VOR70 a démâté et tout semble en bon état cette fois sur Puma.
L’équipe de Groupama va profiter de cette escale à Abu Dhabi pour réparer la fissure découverte lors du chargement dans le port secret. Selon Franck Cammas, cette réparation sera effectuée en quatre jours. Sinon, l’équipe technique va modifier un peu le gréement et le bateau va recevoir de nouvelles voiles.
La prochaine échéance pour la flotte sera le 13 janvier, lorsque la régate in-port se disputera à Abu Dhabi. Le lendemain les bateaux quitteront l’Emirat pour rallier Sharjah, où pour des raisons de sécurité, la flotte sera chargée à bord d’un cargo. Ensuite du milieu de l’océan Indien, les bateaux repartiront vers Sanya en Chine.