Ultimes préparatifs sur Foncia

Gabart et Desjoyeaux sur Foncia
DR

François Gabart est à l’aube de son premier tour du monde. Michel Desjoyeaux s’apprête à disputer sa quatrième grande boucle. Le premier a forcément des interrogations liées à ce challenge inédit, le second une expérience précieuse à livrer à son coéquipier.

- Publicité -

Michel a l’habitude de ces jours qui précèdent les tours du monde et les grandes courses. Il est bien conscient de l’importance d’une solide équipe autour de lui. « Nous avons la chance d’avoir des personnes autour de nous qui, en quelque sorte, sont chargées de mettre des cadres, nous protègent. Nous avons des créneaux de temps pour nous auxquels on ne déroge pas (pour dormir, pour la famille) et d’autres pour les affaires extérieures. Les sollicitations sont nombreuses et il faut les gérer. » Cette possibilité de faire confiance aux autres lui permet d’analyser à fond les conditions météorologiques prévues pour le début de la course.

François Gabart découvre la course au large et profite des conseils du Professeur pour apprendre. Sur un long parcours comme le tour du monde la stratégie peut être très différente de celle que l’on applique sur une transat. Il faut en effet savoir gérer les phases d’attaque et de repos, savoir quand il faut attaquer et quand il faut rester défensif. Michel Desjoyeaux : « C’est très lié à la météo et cela se joue souvent au coup par coup. Après, on sait qu’il y a des moments décisifs, comme le pot au noir par exemple. Mais dans ces phases, tu peux aussi bien avoir une attitude offensive que défensive. C’est la même chose dans le grand sud. Le but du jeu est de finir les trois mois de course en bonne forme (équipage et bateau) car tout peut très bien se jouer en Méditerranée, sur le retour. »