SailGP. Les Français prêts, Maëlle Frascari remplace Manon Audinet

Après un magnifique Grand Prix à Sydney, l’équipe française 3e au Championnat entend bien performer à nouveau à Christchurch en Nouvelle Zélande. Nous avons rencontré Quentin Delapierre qui se dit prêt prêt ainsi que Maëlle Frascari qui remplace Manon Audinet.

Les neuf équipes internationales de SailGP se retrouvent ce week-end pour l’avant-dernier grand Prix de la saison 3. Troisièmes au classement provisoire derrière les Australiens et les Néo-Zélandais, les Français sont pour l’instant en bonne position pour accéder à la grande finale de San Francisco. Mais Quentin Delapierre et son groupe devront se battre pour conserver leur position. Le barreur français reste confiant même s’il y aura du changement à bord avec le remplacement de Manon Audinet, la stratégiste du bateau tricolore qui enceinte passe le flambeau sur l’eau à la Franco-Italienne Maëlle Frascari, championne du monde de Nacra 17 2019, en préparation olympique pour Paris 2024. « Je connais Maëlle de nos campagnes olympiques, précise Manon. Le choix de Quentin s’est porté sur elle lorsqu’il a fallu me remplacer, Amélie n’étant pas disponible. Elle est top ! Je serai là pour l’accompagner à Christchurch, nous resterons en binôme pour toute la partie à terre. Et sur l’eau, même s’il lui faudra s’adapter à la vitesse et aux angles des F50, je pense qu’elle sera vite dans le match. Elle peut être une super valeur ajoutée pour la fin de la saison avec l’équipe ».

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Maëlle Frascari : ” Quentin m’a appelé il y a 2 semaines. Si je navigue en Nacra, j’appréhende un peu la force centrifuge à bord du F50 mais avec une bonne peur. On a parlé beaucoup avec Manon et Amélie sur les différentes manières de s’organiser à bord. On a fait des entrainements à sec hier avec l’équipe comme si on était à l’eau. Je me sens prête.

Les conditions de vent s’annoncent assez bonnes pour ces deux jours avec un samedi avec des conditions parfaites et un dimanche avec des conditions plus légères pour Quentin Delapierre : ” Ce qu’il y a de bien avec le SailGP c’est qu’on a développé une grande capacité d’adaptation. On ne va pas pouvoir s’entraîner en conditions réelles avant avec Maëlle mais on a décidé de prendre cela du bon coté. Se dire que l’on fait des choses que l’on n’a jamais fait avant, ou qui sont à l’opposé de ce que l’on faisait en équipe de France dans la manière de s’entrainer, c’est super intéressant. Cela t’amène à voir ton sport différemment. On te demande de naviguer avec les meilleurs marins du monde, sur des bateaux complexes, et on va essayer de se focaliser sur ce que l’on sait faire et non pas sur ce que l’on devrait avoir pour gagner. On devrait avoir du vent médium ce week-end. On a échangé avec des gens du coins pour connaître un peu le plan d’eau. J’ai fait pas mal de wing dans le coin la semaine dernière. J’ai vu un peu les effets de site, le courant. J’ai eu du sud, ce qui est pas mal parce que ce sera peut-être ce que l’on aura dimanche. Avec les deux vallées qui bordent qui bordent le plan d’eau cela devrait faire un peu gauche droite, un plan d’eau triky avec pas mal de shift, du courant. Il y a un grand jeu dans la baie. La renverse de courant se fera très rapidement et comme on navigue très proche du bord avec la renverse cela promet.

La pression augmente pour la place en Finale ? ” La pression est à bloc mais c’est cela depuis le début. Je me réjouis de sentir l’engouement qui est monté d’un cran depuis une saison. C’est génial que les français prennent rdv devant leur télé pour suivre le SailGP. Ce qui fait notre force c’est d’avoir monté un process qui nous permet de claquer des doigts et d’avoir un bateau bien balancé. C’est quelque chose à laquelle je réfléchis depuis un moment, d’avoir des routines qui nous permettent d’être tout de suite bien balancé dans le bateau et tout de suite tourné vers la tactique et la stratégie. C’est là où on peut faire la différence en Sailgp.” Ce qui joue rend pour al suite, tout le monde y croit à ce qu’on a mo. Je ne peux pas te dire ce qu’il va se passer ce we.”