Ce sera la dernière compétition avant le Vendée Globe. Le Trophée Azimut réunit à partir d’aujourd’hui et jusque dimanche la moitié des monocoques qui s’élanceront le 6 novembre prochain pour le Vendée Globe. Un plateau de choix pour un rendez-vous exceptionnel à un peu plus d’un mois du tour du monde.
Comme un prologue
Pour Vincent Riou, ce Défi Azimut est au planning de longue date. Pas question de rater ce rendez-vous qui s’est installé solidement au fil des ans dans le calendrier de la classe IMOCA. Appréciée du skipper de PRB, cette course qui alterne une navigation longue en mode solitaire et un record du Tour de l’île de Groix en équipage est un dernier test idéal avant le Vendée Globe. Mais cette année, Vincent l’avoue, le Défi Azimut est davantage chargé en stress.
« Cette édition est un peu plus compliquée que d’habitude. C’est sympa d’avoir une flotte aussi grande mais il va falloir faire attention au matériel. Nous n’allons pas pouvoir être trop chauds sur les départs. Or, les deux formats (la navigation longue comme le Tour de Groix) nécessitent de plutôt bien s’élancer si on veut bien figurer. C’est assez court dans les deux cas donc il faut bien partir. Cela va être à moi de bien jauger mon niveau de prise de risques. L’enjeu sportif est faible. Il faut que ce soit du plus dans la préparation au Vendée Globe et pas du moins. C’est donc un peu stressant » commente le skipper du monocoque PRB.
C’est aujourd’hui à 17h que les monocoques s’élanceront pour un parcours d’environ 150 milles vers le Sud Ouest de la Bretagne. Les conditions météo sont clémentes. La flotte va partir dans du vent faible avant de revenir demain à la mi-journée au portant avec une vingtaine de nœuds.
Dimanche, Vincent tentera de battre en équipage le record du Tour de l’Ile de Groix qu’il détient : 1h 08’ 10’’.