PRB et Paprec-Virbac au coude à coude

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PRB et Paprec Virbac 2 sont toujours à la bagarre aux avant-postes. Les deux leaders affichent des vitesses moyennes et des caps quasi  identiques. Le duel bat son plein, pour le plus grand plaisir de leurs protagonistes : « c’est mieux d’être à deux, ça stimule, ça créé une pression positive pour les deux bateaux. Ca nous fait avancer plus vite ! », commentait ce matin Sébastien Josse (PRB)
Pour Jean-Pierre Dick, cette situation est certes stimulante, mais fatigante : « C’est soutenu, on est sur un rythme de transat et on commence à ressentir une certaine fatigue », reconnaissait Jean-Pierre Dick (Paprec Virbac 2). « On se repose dés que possible, il faut touver l’équilibre.  C’est la course. »
Parviendront-ils à tenir la cadence sur les 20 000 milles qu’ils leur reste encore à disputer ?
« On n’est pas au maximum » rassure Vincent Riou (PRB),  « là on est à fond dans la bataille de l’Atlantique, mais on peut faire mieux. On s’adaptera en fonction de la situation météo. »
Derrière, c’est la course poursuite : course aux milles bien sûr, mais surtout course au système météo. En effet, pour la première fois depuis plus d’une semaine, les éléments pourraient évoluer en faveur des bateaux rattrapants. 
Le peloton évolue dans un régime d’alizé faible (15 à 7 nouds) mais régulier. Un avantage qu’ils vont sans doute mettre à profit. Car devant, plus au sud, une bulle anticyclonique, sans vent,  va couper la route des 60 pieds. Après une courte accélération due au flux généré par le front qui va croiser leur route, les premiers pourraient être un peu freinés. « La situation est évolutive » confirme Roland Jourdain (Veolia Environnement), « on espère que ça va freiner un peu par devant, mais rien n’est sûr, plusieurs scénarios sont possibles. »
Pour l’heure, le duo Jourdain/Nélias, toujours troisième à quelques 180 milles, compose au mieux avec leur situation : « on ne fait pas de changement de voile à chaque bascule, on préfère bien analyser la situation et faire évoluer notre cap si besoin plutôt que de s’épuiser inutilement à chaque fois que le vent bouge. Dans une semaine, on va attaquer le grand sud, mieux vaut garder de l’énergie pour ça ! »
Les concurrents de la Barcelona dégustent en effet leurs derniers jours d’été avant d’entrer brutalement dans l’hiver. Le passage dans les 40e devrait se faire d’ici 5 à 7 jours pour les premiers. Une transition assez brutale comme le soulignait Jean-Pierre Dick. Un moment à la fois redouté et attendu, « le rythme va s’accélérer . » précise Vincent Riou.
Pour le duo Escoffier Barguès, la bonne humeur est toujours de rigueur à bord d’Educación Sin Fronteras « Nous sommes très contents du bateau, tout va très très bien. Nous avons trouvé un bon rythme et comptons bien rattraper quelques milles », précisait Albert.

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