Derrière l’impeccable tandem Giancarlo Pedote – Sébastien Josse (Prysmian), ils ont été quatre à batailler sans relâche pour compléter le podium. Au final, ce sont Michele Zambelli et Aymeric Chappellier (Fontanot) qui ont pris le pris le meilleur sur leurs trois adversaires. Moins de quatre minutes séparent le deuxième du quatrième ; c’est dire si la bagarre a été intense. Pierre-François Dargnies et Jean-Baptiste Daramy (Renostyle Concarneau – Sygespro Informatique) prennent la troisième place et laissent Luke Berry et Pierre Denjean (Wild Side) au pied du podium.
C’est à 5h 13mn 43s que Tanguy Le Turquais et Renaud Mary ont franchi la ligne d’arrivée de la Lorient Bretagne Sud Mini. Tanguy qui travaille en collaboration avec le chantier Argo commence la saison de la plus belle des manières. Damien Cloarec et Yannick Le Clech (www.damien-cloarec.fr) hissent leur Nacira en deuxième position. Ils précèdent ainsi Simon Bruniholz et Nicolas Groux (Mini-Lab www.defiatlantique.ch) avec l’Argo 650 d’Hervé Aubry et Sébastien Rogues (Voilerie HSD – Ville de Pornichet) au pied du podium.
Classement des premiers prototypes :
1 747 Prysmian (Pedote – Josse) à 2h 56mn 45s
2 788 Fontanot (Zambelli – Chappellier)à 3h 40mn 42s
3 814 Renostyle Concarneau – Sygespro Informatique (Dargnies – Daramy) à 3h 42mn 00s
Classement série :
1 Tanguy Le Turquais et Renaud Mary
2 Damien Cloarec et Yannick Le Clech
3 Simon Bruniholz et Nicolas Groux (A noter, une procédure de réclamationest en cours contre ce duo, suite à une collision du départ)
Ils ont dit :
Giancarlo Pedote : « Ce n’était pas une course très tactique. Il s’agissait avant tout de faire avancer vite le bateau. Avec Sébastien, on s’est entendu à merveille, comme l’an dernier. Depuis la Mini Transat, je n’ai touché à rien sur le bateau. Je n’avais pas déplié le spi depuis l’arrivée à Pointe à Pitre, cela ne l’a pas empêché de se gonfler impeccablement du premier coup. »
Michele Zambelli : « Je suis super content de cette deuxième place. Cela me change de mon ancien prototype. Avec Aymeric, j’étais à très bonne école. Il connaît son bateau sur le bout des doigts, j’ai vite pu prendre mes marques. »
Pierre-François Dargnies : « Ça change du bateau de série ! Il faut vraiment être dessus tout le temps, mais c’est vraiment passionnant. Heureusement, je naviguais avec Jean-Baptiste qui connaît parfaitement son bateau. C’est une bonne formule pour une éventuelle passation. »
